Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle (EVMLO)
Information détaillée pour 2006
Statut :
Inactive
Fréquence :
Une fois
Numéro d'enregistrement :
5099
Il s'agit d'une enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle du Canada, soit les personnes de langue anglaise au Québec et de langue française à l'extérieur du Québec. Les données permettent d'approfondir la compréhension de la situation actuelle des individus appartenant à ces groupes sur des sujets aussi prioritaires que l'enseignement dans la langue de la minorité ou l'accès à différents services dans la langue de la minorité (comme la santé), et sur les pratiques linguistiques dans les activités quotidiennes à la maison et à l'extérieur de la maison.
Date de la parution - 11 décembre 2007
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
Au printemps 2003, le gouvernement du Canada a déposé un Plan d'action pour les langues officielles dont l'évaluation devra se faire en 2007. Afin d'obtenir un aperçu de la situation actuelle des minorités francophones et anglophones dans des domaines tels que la famille, l'éducation, la santé, la petite enfance et la langue d'usage dans la sphère publique, la Direction des langues officielles du Bureau du Conseil privé a entrepris des démarches auprès de Statistique Canada afin de mettre en oeuvre une enquête postcensitaire sur la vitalité des minorités de langue officielle.
L'enquête poursuit deux objectifs principaux. En premier lieu, elle permettra de recueillir des renseignements relatifs à des domaines jugés prioritaires par les communautés minoritaires de langue officielle, tels que l'éducation, la santé et la justice. En second lieu, elle produira de l'information utile à différents ministères ou agences en vue de l'élaboration de politiques et de la mise en oeuvre de leurs programmes. En outre, la base de données produite offrira des éléments de réponse aux problématiques identifiées par les chercheurs gouvernementaux, universitaires et privés en ce qui concerne les minorités de langue officielle.
Les renseignements recueillis au moyen de l'enquête permettront non seulement de nous éclairer sur la situation des minorités de langue officielle relativement à leur capital démographique, social, économique et culturel mais aussi d'avoir une meilleure connaissance de leurs pratiques et de leur vécu langagier. Il sera ainsi possible d'approfondir notre compréhension de la trajectoire linguistique des membres des minorités de langue officielle de la petite enfance à la vie adulte, de la dynamique linguistique au sein des familles exogames, des motivations à l'origine de la transmission de la langue maternelle aux enfants et de celles qui justifient le choix du système scolaire. En outre, on obtiendra des statistiques sur les différents domaines associés à la langue d'usage dans la sphère publique, que ce soit en termes d'accessibilité dans la langue de la minorité aux services de santé ou gouvernementaux, aux commerces ou aux associations professionnelles ou non professionnelles et au milieu de travail. Ces statistiques nous procurerons de l'information sur les possibilités qu'ont les membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire de s'épanouir dans la langue de la minorité.
Le questionnaire de l'enquête et couvre les champs d'intérêts suivants : information démographique, linguistique et culturelle du répondant, caractéristiques démographiques des membres du ménage, caractéristiques linguistiques du conjoint et des enfants sélectionnés, renseignements démographiques, linguistiques et culturels sur les parents du répondant, renseignements linguistiques, culturels et sociaux sur les parents de l'enfant, compétences linguistiques du répondant, scolarisation du répondant, trajectoires linguistiques de l'enfance à la vie adulte, appartenance identitaire et vitalité subjective, vécu de l'enfant : petite enfance et milieu scolaire, accès aux soins de santé dans la langue de la minorité, participation à la vie communautaire, bénévolat et soutien social, langue d'usage dans la sphère publique, pratiques linguistiques dans les loisirs, mobilité géographique, activité économique, pratiques linguistiques au travail et revenu.
Puisque les statistiques recueillies serviront à évaluer les objectifs du Plan d'action pour les langues officielles, elles seront utilisées par divers ministères fédéraux et agences. Également, de nombreux chercheurs universitaires et organismes communautaires utiliseront les statistiques afin d'obtenir un aperçu de la situation actuelle des minorités et d'être en mesure d'approfondir leur compréhension de certaines situations.
Période de collecte : L'automne 2006
Sujets
- Langues
- Utilisation des langues
Sources de données et méthodologie
Population cible
La population cible pour l'enquête se répartit en deux groupes : d'une part, les enfants de moins de 18 ans dans les ménages où l'on trouve au moins un parent appartenant à la minorité de langue officielle et, d'autre part, les personnes de 18 ans ou plus appartenant à la minorité de langue officielle dans les dix provinces et dans l'ensemble des trois territoires. La population exclut les personnes vivant dans les logements collectifs et dans les réserves indiennes.
Les répondants de l'Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle (EVMLO) sont sélectionnés à partir de l'échantillon de personnes ayant rempli le questionnaire complet au Recensement de 2006, qui s'est tenu en mai 2006. La sélection est basée sur les réponses aux questions sur la langue maternelle, la connaissance des langues officielles et la langue parlée le plus souvent à la maison. Cette façon de procéder permet de s'assurer que l'enquête englobe toutes les personnes appartenant à la minorité de langue officielle.
Élaboration de l'instrument
Bien que l'enquête comprenne deux univers de collecte, c'est-à-dire (1) les adultes âgés de 18 ans ou plus et (2) les enfants âgés de moins de 18 ans dont le parent (qui est le répondant) appartient à la minorité de langue officielle de la province, un seul questionnaire a été développé. Ce questionnaire est composé de trois parties:
- une partie commune aux deux échantillons (modules ID, HLD, EPX, KOL, EDU, TRJ, SEN, INC);
- une partie enfant pour l'échantillon d'enfants (modules ENF, SPO, FAM, LPM, CLO, FRA à FRE, LPA, LEC, ACT, UTI);
- une partie adulte pour l'échantillon d'adultes (modules PAR, HLT, COM, VOL, SOC, PUB, LEI, MOB, ECO, WRK).
Un seul questionnaire est donc administré à un échantillon d'adultes de 18 ans ou plus et à des parents appartenant à la minorité de langue officielle de la province pour un échantillon d'enfants de moins de 18 ans. Les répondants de l'échantillon d'adultes auront à fournir de l'information pour la partie commune du questionnaire et partie adulte, alors que ceux de l'échantillon d'enfants répondront à la partie commune du questionnaire et partie enfant. Cette approche permet de limiter la durée de l'entrevue à environ 40 minutes, réduisant par le fait même le fardeau du répondant. Dans la mesure du possible, pour faciliter les comparaisons, les questions composant les différents modules ont été tirées d'autres enquêtes de Statistique Canada ou d'autres enquêtes dans le domaine des langues officielles.
Le contenu du questionnaire reflète les besoins d'information d'un certain nombre de partenaires fédéraux. Sa forme finale a été déterminée à la suite d'une série de tests qualitatifs et d'une enquête pilote. Cette dernière a permis d'évaluer le libellé des questions, la cohérence entre elles, le format du questionnaire, les procédures de collecte, les procédures d'entrevue téléphonique ainsi que les procédures de saisie de l'entrevue téléphonique assistée par ordinateur.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.
Les répondants de l'Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle (EVMLO) sont sélectionnés à partir de l'échantillon de personnes ayant rempli le questionnaire complet au Recensement de 2006. Les échantillons permettent ainsi d'obtenir des estimations pour les minorités de langue officielle par province, réparties en quatre groupes d'âge chez les adultes (18 à 24 ans, 25 à 44 ans, 45 à 64 ans et 65 ans ou plus) et en trois groupes chez les enfants (0 à 4 ans, 5 à 11 ans et 12 à 17 ans). Au Nouveau-Brunswick, au Québec ainsi qu'en Ontario, des régions infra-provinciales ont également été utilisées pour définir les strates. Les trois territoires ont été regroupés pour formés deux strates, une pour les personnes de 0 à 17 ans et une autre pour les personnes de 18 ans et plus.
La taille d'échantillon de chaque strate a été déterminée en fixant une proportion minimale à estimer avec un certain coefficient de variation (CV). Certains paramètres, comme le taux de réponse attendu et le pourcentage de personnes qui rapportent un changement dans leur langue maternelle, connaissance de langue officielle ou langue parlée à la maison, ont été estimés à partir de l'enquête pilote de 2005.
Le plan d'échantillonnage de l'enquête est un plan stratifié à deux phases. À la première phase, des questionnaires complets du Recensement de 2006 ont été distribués systématiquement à environ un cinquième des logements à travers le Canada. Dans deux provinces, soit Terre-Neuve-et-Labrador et l'Île-du-Prince-Édouard, le questionnaire abrégé du recensement a également été utilisé. Lors de la deuxième phase, on a assigné une strate à tous les répondants de la première phase faisant partie des minorités de langue officielle et un échantillon systématique d'individus a été sélectionné dans chaque strate. De plus, pour avoir une allocation optimale de l'échantillon, la concentration des personnes en situation minoritaire de chaque région a été incluse dans la stratification.
La taille de l'échantillon est approximativement de 52 000 répondants potentiels, dont approximativement 30 000 sont sélectionnés pour l'échantillon adulte et 22 000 pour l'échantillon enfant.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 2006-10-10 à 2007-01-15
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Les données ont été saisies à l'aide d'interviews téléphonique assistées par ordinateur (ITAO) à l'automne 2006. Les répondants ont reçu une lettre d'introduction à leur adresse résidentielle et un appel pour la collecte de données; les intervieweurs des bureaux régionaux ont fait l'entrevue de 40 minutes. Les entrevues par procuration n'étaient pas permises pour l'échantillon adulte. Dans le cas de l'échantillon enfant, un répondant avait été choisi a priori à partir de la base de sondage. Celui-ci était généralement l'un des deux parents de l'enfant ou, à de rares occasions, l'un des grands-parents si l'enfant ne vivait pas avec ses parents mais avec ses grands-parents. Comme l'appartenance de l'enfant à la population cible dépend de l'appartenance de ses parents (ou grands-parents) à la minorité de langue officielle, il était important de contacter le parent choisi pour l'entrevue et non n'importe lequel des adultes du ménage. Si le parent choisi était absent pour toute la durée de l'enquête, il était possible d'effectuer l'entrevue auprès de l'autre parent si, et seulement si, ce dernier faisait aussi partie de la minorité de langue officielle. Le questionnaire permettait d'identifier ces situations.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
Le système informatique utilisé par les intervieweurs pour recueillir les réponses des répondants lors de la collecte a permis de prévenir un certain nombre d'erreurs. Lorsqu'une réponse impossible, improbable ou incohérente était entrée par l'intervieweur dans le système, ce dernier émettait un message qui permettait à l'intervieweur de corriger l'erreur de frappe ou de vérifier l'information auprès du répondant, tout en l'empêchant d'aller plus loin tant que la correction n'était pas effectuée. Un contrôle de certaines entrevues était assuré par les surveillants des intervieweurs et une rétroaction était fournie afin d'éviter la répétition des erreurs.
Une fois la collecte complétée, un processus de traitement des données a été mis en place, incluant le traitement de la validité des réponses, la vérification de la cohérence entre les sections, le codage des réponses écrites, le contrôle de la cohérence des liens entre les membres du ménage, la dérivation du statut de réponse ainsi que le traitement des cheminements du questionnaire.
Imputation
Cette méthodologie ne s'applique pas.
Estimation
Dans le cas d'une enquête-échantillon, chaque répondant représente, en plus de lui-même, d'autres personnes qui n'ont pas été sélectionnées. On associe donc un poids à chaque répondant pour indiquer le nombre de personnes que ce répondant représente. Il faut utiliser ce poids ou cette pondération pour toutes les estimations.
L'étape qui suit le traitement des données de l'enquête consiste à attribuer un poids à chacun des enregistrements dans l'échantillon. Le calcul des poids comporte trois grandes étapes : (1) le calcul du poids initial, (2) l'ajustement pour la non-réponse et (3) la post-stratification.
(1) À la première étape, l'inverse de la probabilité de sélection est attribué comme poids initial à chaque enregistrement de l'échantillon. Ce poids reflète donc le plan d'échantillonnage utilisé.
(2) La correction des poids pour la non-réponse totale a été effectuée à l'aide d'une méthode prédisant la propension à répondre. La probabilité de réponse des répondants et des non-répondants a été estimée à l'aide d'un modèle de régression logistique. Des classes de réponse ont ensuite été formées à l'aide d'une analyse de classification à partir des probabilités de réponse prédites par le modèle. Une fois les classes formées, la masse de poids des non-répondants est transférée aux répondants à l'intérieur de chaque classe. La correction pour la non-réponse a été effectuée en trois parties pour chacun des deux échantillons : l'ajustement pour les « non contact », l'ajustement pour les refus et l'ajustement pour les hors champs. Comme les variables explicatives pour ces trois types de non-réponse sont différentes, il a été préférable de construire des modèles différents.
(3) La poststratification consiste à corriger les poids des enregistrements répondants de façon à ce que les totaux pour certaines variables comme la province, la région, le groupe d'âge et le groupe de langue soient cohérents avec les totaux du recensement correspondant.
Puisqu'on obtient des estimations à partir d'un échantillon plutôt que d'un recensement, les estimations varieront d'un échantillon à un autre (c'est ce qu'on appelle l'erreur d'échantillonnage). On utilise la méthode bootstrap afin de fournir des estimations de cette erreur pour les statistiques. Cette méthode, qui est une méthode de rééchantillonnage, consiste à sélectionner un nombre M de sous-échantillons à partir de l'échantillon principal. On pondère ensuite chaque sous-échantillon en calculant les poids initiaux et en leur appliquant les mêmes ajustements que pour l'échantillon final c'est-à-dire l'ajustement pour la non-réponse et la stratification a posteriori. L'erreur due à l'échantillonnage est mesurée et estimée par la variance bootstrap qui est la variance empirique de la statistique désirée calculée à partir de l'échantillon final et des M échantillons bootstrap.
Évaluation de la qualité
Il s'agissait de la première fois qu'une enquête portant spécifiquement sur la vitalité des minorités de langue officielle était menée par Statistique Canada. Cependant, lors de la pondération des données, un mécanisme a été mis en place pour s'assurer que les données obtenues à partir de variables démographiques importantes respectaient celles du recensement de 2006. Par exemple, des vérifications ont été réalisées pour des variables telles que la connaissance des langues officielles, la langue parlée à la maison, la langue maternelle, le lieu de naissance, le statut d'immigrant, le plus haut niveau d'éducation et la langue utilisée au travail.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
C'est un bref aperçu. Pour plus de détails, veuillez vous référer à la section portant sur la méthodologie de l'enquête (annexe A) du rapport analytique : Les minorités prennent la parole : résultats de l'Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle, no. 91-548-X au catalogue (au lien « Publications » situé au menu latéral ci-dessus).
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Les erreurs possibles dans une enquête peuvent être regroupées en deux catégories, selon qu'elles sont induites par l'échantillonnage ou non.
Les erreurs d'échantillonnage sont principalement dues au fait que l'on utilise un échantillon plutôt que la population entière pour l'analyse. Elles ne peuvent donc être évitées complètement, mais on peut en mesurer l'importance. Une mesure de cette forme d'erreur est donc fournie pour chacune des cellules des tableaux de données diffusés. Pour une estimation donnée, cette mesure est présentée sous forme de coefficient de variation (CV) qui est le rapport de la racine carrée de la variance (erreur-type) de l'estimation sur la valeur de l'estimation elle-même. Le CV donne la proportion que représente l'erreur-type par rapport à l'estimation. Ainsi, plus le CV est faible, plus l'estimation correspondante peut être jugée fiable. Les CV qui accompagnent les estimations dans les tableaux de EVMLO (voir « Les minorités prennent la parole : résultats de l'Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle », no. 91-548-X au catalogue, Annexe E - Tableaux et référence, pour les valeurs détaillés des CV) ont été calculés à partir de la méthode du « bootstrap ».
Les erreurs non dues à l'échantillonnage ne peuvent être estimées facilement, mais elles peuvent être évitées. Elles peuvent se produire à toutes les étapes d'une enquête. Il peut s'agir d'erreurs de couverture, de non-réponse, de mesure ou de traitement.
Les erreurs potentielles de couverture ont pu être évitées dans la plupart des cas en utilisant la base du recensement, laquelle procure une très bonne couverture de la population canadienne. Toutefois, comme le recensement s'effectue par auto-dénombrement et qu'il permet des réponses par procuration, des erreurs ont pu survenir dans les réponses aux questions linguistiques. Ainsi, un adulte d'un ménage donné pouvait répondre aux trois questions linguistiques pour les autres adultes du ménage sans avoir une connaissance suffisante pour ce faire. Une telle situation aurait pour conséquence l'inclusion d'un de ces individus dans la population cible alors qu'il ne devrait pas s'y trouver (surcouverture) ou, au contraire, l'exclusion d'individus qui devraient en faire partie (sous-couverture). Compte tenu du fait que les trois questions linguistiques « filtres » ont été posées au répondant concerné, une partie de la surcouverture a ainsi pu être corrigée. Une fois démontré que cette personne ne fait pas partie de la population cible, elle est exclue de l'échantillon et la pondération est ajustée en conséquence. Par contre, la sous-couverture n'a pas pu être corrigée et elle est difficilement quantifiable.
Le taux de réponse pour l'enquête est d'environ 73 % (pour les échantillons d'adultes et d'enfants combinés). Dans le calcul de ce taux, les unités qui sont exclues de la population cible, les hors champs, ne font pas partie du calcul puisque la taille de l'échantillon avait été préalablement majorée pour tenir compte de ces éventuelles pertes. Si l'on s'intéresse plutôt à la proportion d'individus qui ont complété la totalité du questionnaire parmi ceux sélectionnés pour l'enquête, on obtient un taux de 67 %, les hors champ étant considérés comme des non-répondants. D'un autre point de vue, les hors champs pourraient aussi être considérés comme des répondants, puisque nous avons réussi à les rejoindre et à les interroger. Toutefois, cette option n'a pas été retenue ici.
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