Enquête sociale générale - Victimisation (ESG)

Information détaillée pour 2009 (Cycle 23)

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

4504

Les deux objectifs principaux de l'Enquête sociale générale (ESG) sont de recueillir des données sur les tendances sociales afin de surveiller les changements dans les conditions de vie et le bien-être des Canadiens et; de fournir des renseignements actualisés sur des questions particulières de politique sociale d'intérêt actuel ou émergent. Un sujet précis est habituellement répété tous les cinq ans.

L'objectif principal de l'ESG sur la victimisation est de mieux comprendre comment les Canadiens perçoivent le crime et le fonctionnement du système de justice ainsi que leurs expériences de victimisation.

Date de la parution - 28 septembre 2010 (résultats pour les provinces); 30 novembre 2011 (résultats pour les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et les dix plus grandes collectivités au Nunavut)

Aperçu

Le but de l'enquête est de mieux comprendre comment les Canadiens perçoivent le crime et le fonctionnement du système de justice ainsi que leurs expériences de victimisation.

Cette enquête est la seule enquête nationale basée sur les déclarations de la victime, qui recueille des données sur la victimisation criminelle pour les provinces et territoires. Comme certains crimes ne sont jamais déclarés à la police pour diverses raisons, cette enquête fournit un complément important aux taux de crimes officiellement signalés car elle mesure à la fois les crimes déclarés à la police et ceux qui ne le sont pas. Elle nous aidera également à comprendre pourquoi certaines personnes choisissent de ne pas déclarer un acte criminel à la police.

Les résultats de cette enquête seront utilisés par les services de police, tous les paliers de gouvernement, les organismes de services sociaux et d'aide aux victimes, les groupes communautaires ainsi que les chercheurs universitaires, pour étudier les perceptions des Canadiens quant au crime dans leur milieu et leur attitude envers le fonctionnement du système de justice pénale. Ces données permettront d'établir des profils de victimes d'actes criminels et d'analyser les caractéristiques des incidents eux-mêmes.

Activité statistique

Cet enregistrement est une partie du programme de l'Enquête sociale générale (ESG). L'ESG est une enquête par téléphone qui a débuté en 1985. Chaque cycle de l'enquête comporte une thématique principale, une thématique particulière ou des questions exploratoires, ainsi qu'un ensemble type de questions socio démographiques utilisées à des fins de classification. Les cycles plus récents incluent également des questions qualitatives visant à sonder les opinions et les perceptions.

Jusqu'en 1998, l'échantillon de répondants cible était formé d'environ 10 000 personnes. L'échantillon a été porté à 25 000 personnes en 1999. Grâce à un échantillon de cette taille, on peut obtenir des résultats à l'échelle nationale et provinciale et rend possibles des résultats au sujet de certains groupes de la population, comme les personnes ayant une incapacité et les aînés.

Période de référence : L'année civile

Sujets

  • Crime et justice
  • Société et communauté
  • Victimes et victimisation

Sources de données et méthodologie

Population cible

Population canadienne âgée de 15 ans et plus ne résidant pas dans des institutions.

La population cible de l'ESG dans les dix provinces est presque la même que celle de l'Enquête sur la population active (EPA), à deux petites différences près : l'ESG inclut les personnes vivant dans une réserve et le personnel des Forces armées ne vivant pas dans une caserne militaire. La population cible dans les territoires inclut le personnel des Forces armées ne vivant pas dans une caserne militaire mais la population de certaines régions éloignées au Nunavut a été exclue de l'enquête.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été élaboré à partir des résultats d'essais qualitatifs (groupes de discussion), d'un essai pilote et des comptes rendus des intervieweurs.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Pour les dix provinces, les ménages participant à l'enquête ont été sélectionnés par une méthode de composition aléatoire. Les numéros de téléphone compris dans l'échantillon ont été sélectionnés à l'aide de la technique d'élimination des banques non valides. Cette méthode d'échantillonnage cherche à déterminer toutes les banques résidentielles valides d'un secteur (c.-à-d. repérer tous les ensembles de 100 numéros dont les huit premiers chiffres sont identiques et contenant au moins un numéro qui appartient à un ménage). Donc, tous les numéros de téléphone appartenant à une banque non valide sont éliminés de la base de sondage.

À des fins d'échantillonnage, on a divisé chacune des dix provinces en strates, c'est-à-dire en secteurs géographiques.

Un grand nombre de régions métropolitaines de recensement (RMR) ont constitué chacune une strate. Ceci fut le cas pour St. John's, Halifax, Saint John, Montréal, Québec, Toronto, Ottawa, Hamilton, Winnipeg, Regina, Saskatoon, Calgary, Edmonton, Vancouver et Victoria. Les RMR qui ne figurent pas sur cette liste se trouvent au Québec et en Ontario. Deux autres strates ont été formées en regroupant les RMR qui restaient dans chacune de ces deux provinces. Enfin, les régions ne constituant pas un RMR ont été regroupées dans chacune des dix provinces pour former dix autres strates. On s'est ainsi retrouvé avec 27 strates au total.

Pour les trois territoires, les répondants ont été sélectionnés à partir des ménages ayant déjà préalablement complété une enquête de Statistique Canada (l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ou l'Enquête sur la population active). Les 23 strates choisies couvraient 28 collectivités. La plupart de ces strates comprenaient une seule collectivité mais sept strates en comprenaient deux et Whitehorse se retrouvait dans trois strates. Parmi les 23 strates, 13 ont été recensées comme nécessitant le plus d'interviews sur place, donc une méthode mixte de collecte ITAO et IPAO. La méthode de collecte ITAO a été utilisée dans les dix autres strates.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2009-02-02 à 2009-12-31

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

La collecte des données a été effectuée du 2 février au 30 novembre, 2009 dans les dix provinces et du 31 août au 31 décembre, 2009 dans les territoires.

Tous les répondants dans les dix provinces étaient interviewés par téléphone. Les personnes vivant dans des ménages sans téléphone étaient exclues. Cependant, celles-ci représentent environ 0.9% de la population cible (Enquête sur le service téléphonique résidentiel (ESTR), 2008). Les interviews ne sont pas menées pas téléphones cellulaires, donc les personnes n'ayant que le service de téléphone cellulaire sont également exclues. Les résultats de l'ESTR 2008 indiquent que 8% des ménages au Canada ne possèdent qu'un service de téléphone cellulaire.

Dans les territoires, la méthode de collecte était un mixte d'interviews téléphoniques (ITAO) et d'interviews sur place (IPAO). Par conséquent, tous les résidents des territoires âgées d'au moins 15 ans et ne vivant pas dans un établissement faisaient partie de la population cible puisque les personnes résidant dans les ménages sans services téléphoniques pouvaient être rejoints en personne. La méthode mixte de collecte est due au plus faible taux de pénétration des services téléphoniques dans les territoires comparativement aux provinces, plus particulièrement au Nunavut où au moins 20 % des ménages ne disposaient pas d'une ligne terrestre ordinaire en 2005. Tous les cas commençaient comme des ITAO au bureau régional et pouvaient être transférés à un intervieweur IPAO, selon les collectivités et les contraintes de collectes. Il convient de noter que certains cas ont pu être confiés à l'IPAO dans le but de communiquer avec le ménage, mais l'interview était faite par l'ITAO.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Le traitement a été fait à l'aide d'outils généralisés, le SSPE, pour permettre experts du sujet matière ainsi qu'aux employés de support de spécifier et mettre en marche les étapes de traitement de façon rapide et afin d'obtenir des résultats de grandes qualité.

Un environnement structuré est utilisé pour observer le bon déroulement du traitement des données et s'assurer que les meilleures pratiques sont suivies, incluant les processus harmonisés.

Des macro et micro vérifications automatisées et manuelles ont été faites à différentes étapes du traitement. Ces vérifications incluaient les relations familiales, la cohérence et les cheminements. Les relations familiales ont été vérifiées pour assurer l'intégrité des données de la matrice. Une série de vérifications ont été faites pour assurer la cohérence des données d'enquête. Un exemple est la vérification de l'âge du répondant et sa date de naissance Des vérifications de cheminements ont été faites afin de s'assurer que le répondant avait suivi le bon aiguillage et corriger les situations de cheminements hors-champ. Des détections d'erreurs ont été programmées directement dans le système ITAO.

La détection d'erreurs se fait grâce à des contrôles informatiques qui sont programmés dans le système ITAO, de même que dans le système IPAO utilisé pour mener une partie des interviews dans les territoires.

Les programmes ITAO et IPAO de saisie des données ont prévu une série de codes valides pour chaque question et l'intégration des vérifications, et ont suivi automatiquement le cheminement du questionnaire.

Tous les enregistrements de l'enquête ont été soumis à un contrôle informatique complet durant l'interview. Les systèmes ITAO et IPAO sont programmés de façon à vérifier le cheminement des questions et la validité des entrées. Ainsi, de tels problèmes peuvent être résolus immédiatement avec le répondant. Si l'intervieweur était incapable de corriger des erreurs détectées par l'un ou l'autre des systèmes, il/elle pouvait passer outre l'étape de la correction; le problème était alors réglé au bureau central. On passe en revue et prend en considération tous les commentaires des intervieweurs dans le cadre de la vérification centrale.

Le système de contrôle du bureau central a effectué le même genre de vérifications que les systèmes ITAO et IPAO ainsi que des vérifications plus poussées.

Imputation

Une démarche semblable à celle de 2004 a été suivie pour 2009. La vérification de cheminement effectuée par les services centraux obéissait à une stratégie « de haut en bas », c'est-à-dire qu'une question donnée était considérée sur le cheminement ou non selon les codes de réponse aux questions précédentes. Si les codes de réponse aux questions précédentes indiquaient que la question actuelle était sur le cheminement, toute réponse à la question actuelle était retenue, quoique « ne sait pas » était recodé à 9 (99 ou 999, etc.) et les refus étaient recodés à « non déclaré », soit 8 (98 ou 998, etc.). Si les codes de réponse aux questions précédentes indiquaient que la question actuelle était hors de cheminement parce que le répondant s'était clairement identifié comme faisant partie d'une sous population pour laquelle la question actuelle n'était pas appropriée ou était sans intérêt, la question actuelle était codée « sans objet », soit 7 (97 ou 997, etc.).

Compte tenu de la nature de l'enquête, l'imputation ne convenait pas à la majorité des questions ainsi les questions manquantes étaient codées comme « non déclaré ».

Par contre, on ne permettait pas de laisser sans réponse les questions sur les variables requises pour effectuer la pondération. Des valeurs ont été imputées dans de rares cas pour les variables suivantes: sexe et nombre de lignes téléphoniques résidentielles.

Estimation

Lorsqu'un échantillon probabiliste est utilisé, comme dans le cas de l'ESG, le principe sous-jacent à l'estimation établit que chaque personne choisie représente (en plus d'elle-même) plusieurs autres personnes de la population visée. Par exemple, dans le cas d'un échantillon aléatoire simple de 2% parmi une population de 1 000 personnes, chaque personne faisant partie de cet échantillon représente 50 personnes dans la population. Le nombre de personnes représentées par la personne faisant partie de l'échantillon correspond au poids ou au facteur de pondération de la personne échantillonnée.

L'ESG 23 était une enquête d'individus et contient deux fichiers de microdonnées à partir desquels les estimations peuvent être faites.

Le premier fichier de microdonnées est le fichier analytique principal qui contient les réponses au questionnaire et les renseignements connexes reçus de 19 422 répondants dans les provinces et de 1 094 répondants dans les territoires.

Deux facteurs de pondération se retrouvent sur le fichier analytique principal. Ces deux facteurs avec leur description suivent :

WGHT_PER : C'est le poids de base pour l'analyse au niveau des personnes, c'est-à-dire pour l'estimation du nombre de personnes (âgées de 15 ans et plus et autres que les pensionnaires d'établissement) ayant une ou plusieurs caractéristiques données.

WGHT_HSD : Ce poids peut servir à estimer le nombre de ménages ayant une caractéristique donnée. Ainsi, pour estimer le nombre de ménages habitant un immeuble d'appartements de moins de 5 étages, on doit sommer WGHT_HSD sur tous les enregistrements ayant cette caractéristique.

Le second fichier de microdonnées est le fichier d'incident. Dans les provinces, il y a 7 096 enregistrements dans ce fichier qui contiennent des déclarations d'incidents de victimisation. Au niveau des territoires, on compte 669 enregistrements dans le fichier d'incident. Chaque incident vécu par le répondant de l'enquête est inclus dans un enregistrement du fichier, excluant les incidents de victimisation avec violence concernant l'époux(se)/ex-époux(se) et partenaire/ex-partenaire.

Chaque enregistrement du fichier incident représente un nombre d'incidents de victimisation vécu par des personnes dans la population globale. Le nombre est obtenu par le facteur de pondération WGHT_VIC.

Outre les pondérations des estimations, pondérations « bootstrap » ont été créées dans le but d'estimer la variance fondée sur le plan de sondage.

Évaluation de la qualité

À toutes les étapes du processus de l'enquête des mesures de contrôle ont été mis en place afin d'assurer la qualité des renseignements recueillis. Des mesures telles l'embauche d'interviewers qualifiés, la formation des interviewers relativement aux concepts et méthodes de collecte propres à l'enquête, observation des interviews pour corriger les problèmes du questionnaire et préciser les directives de collecte lorsqu'elles sont mal interprétées, procédures pour minimiser les erreurs de saisie des données, vérification de la qualité du codage et contrôles destinés à vérifier la logique du traitement. On vérifie également la cohérence interne des données et on les compare aux données des enquêtes précédentes pour assurer la valeur de la continuité historique des renseignements.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

La méthodologie de cette enquête a été conçue de façon à réduire le nombre d'erreurs et les répercussions éventuelles de celles-ci. Cependant, les résultats de l'enquête demeurent sujets à l'erreur à cause des erreurs d'échantillonnage et des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Erreurs d'échantillonnage :

Puisque les données proviennent d'un échantillon de personnes, elles sont sujettes à l'erreur d'échantillonnage. C'est-à-dire que les estimations faites à partir d'échantillons varieront d'un échantillon à l'autre et qu'elles seront habituellement différentes des résultats qu'aurait produits un recensement complet. L'écart éventuel de cette différence a été estimé pour les données principales et a été utilisé pour produire des tableaux pouvant servir à estimer la variation de l'échantillonnage de nombreuses estimations. Il est possible de produire des estimations plus précises de la variabilité d'échantillonnage des estimations avec la méthode « bootstrap », à l'aide de poids « bootstrap » qui ont été créés pour l'enquête.

Erreurs non dues à l'échantillonnage :

Même un recensement de la population d'intérêt produit des estimations sujettes à l'erreur. Ces erreurs sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage, mais les estimations provenant des échantillons comportent toujours des erreurs de ce type. Les sources courantes de ces erreurs incluent le dénombrement imparfait, la non-réponse, les erreurs de réponse et les erreurs de traitement.

On estime que la couverture de la population ciblée de l'ESG 23 par la CA dans les dix provinces est complète à plus de 91 %. Ces taux sont élevés pour pratiquement tous les groupes socio-démographiques, mais sont les plus bas pour les ménages ayant les plus faibles revenus. Ainsi, les personnes résidant dans de tels ménages sont légèrement sous-représentées dans l'échantillon de l'ESG 23. De plus, malgré les efforts qui ont été déployés pour éviter la non-réponse, le taux de non-réponse dans les provinces pour l'ESG 23 était de 38.4 %. Très peu d'information est disponible à propos des non-réponses, et les résultats peuvent de ce fait être biaisés à un point tel que les cas de non-réponse sont différents de ceux dont les réponses ont été recueillies.

La couverture des collectivités ciblées dans les territoires du Yukon et des Territoires-du-Nord-Ouest représentait 90% de la population âgée de 15 ans et plus. Au Nunavut, la couverture des dix plus grandes collectivités ciblées représentaient environ 70% de la population âgée de 15 ans et plus (ces collectivités incluaient Iqaluit, Rankin Inlet, Cambridge Bay, Kugluktuk, Baker Lake, Arviat, Pangnirtung, Cape Dorset, Igloolik et Pond Inlet.). Le taux de non-réponse dans les territoires pour l'ESG 23 était de 49,3 %. La non-réponse inclut des personnes qui ont refusé de participer à l'enquête, qui n'ont pu être contactées ou qui ne parlaient ni l'anglais, ni le français. La pondération pour les répondants de l'échantillon a été faite de façon à ce que leurs réponses représentent la population âgée de 15 ans ou plus au Yukon et aux Territoires-du-Nord-Ouest, ne vivant pas en institution. Les estimations pour le Nunavut sont pondérées de façon à représenter la population âgée de 15 ans ou plus vivant dans les 10 plus grandes collectivités.

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