Enquête sociale générale - les réseaux sociaux (ESG)

Information détaillée pour 2008 (Cycle 22)

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

5024

L'Enquête sociale générale (ESG) vise deux objectifs principaux : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens, et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

Ce cycle de l'enquête recueille des données sur les réseaux sociaux et sur la participation sociale et communautaire. Elle permet aussi d'obtenir des renseignements sur des changements importants dans la vie des répondants et sur les ressources qu'ils utilisent ou dont ils ont besoin au cours de ces transitions.

Date de la parution - 26 juin 2009

Aperçu

Le but de ce cycle de l'enquête est de recueillir des données sur les réseaux sociaux ainsi que sur la participation sociale et communautaire. L'Enquête permet aussi d'obtenir des renseignements sur les changements importants dans la vie des répondants et sur les ressources qu'ils utilisent ou dont ils ont besoin au cours de ces transitions.

Les données recueillies aideront les gouvernements et les chercheurs à mieux comprendre la façon dont les réseaux sociaux, la confiance et le sentiment d'appartenance peuvent contribuer positivement à la vie des Canadiens.

Activité statistique

Cet enregistrement est une partie du programme de l'Enquête sociale générale (ESG). L'ESG est une enquête par téléphone qui a débuté en 1985. Chaque cycle de l'enquête comporte une thématique principale, une thématique particulière ou des questions exploratoires, ainsi qu'un ensemble type de questions socio démographiques utilisées à des fins de classification. Les cycles plus récents incluent également des questions qualitatives visant à sonder les opinions et les perceptions.

Jusqu'en 1998, l'échantillon de répondants cible était formé d'environ 10 000 personnes. L'échantillon a été porté à 25 000 personnes en 1999. Grâce à un échantillon de cette taille, on peut obtenir des résultats à l'échelle nationale et provinciale et rend possibles des résultats au sujet de certains groupes de la population, comme les personnes ayant une incapacité et les aînés.

Sujets

  • Réseaux sociaux et participation communautaire
  • Société et communauté

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population visée comprend toute personne âgée de 15 ans et plus qui réside dans l'une des 10 provinces et qui ne vit pas en établissement.

Pour la plupart des cycles de l'ESG, les échantillons sont créés à l'aide d'une méthode de composition aléatoire, et les interviews sont menées par téléphone. Par conséquent, les personnes vivant dans des ménages sans téléphone ne peuvent pas être interviewées. Cependant, celles-ci représentent moins de 0,9 % de la population cible (Enquête sur le service téléphonique résidentiel (ESTR), décembre 2007). Les interviews ne sont pas menées par téléphone cellulaire, donc les personnes n'ayant que le service de téléphonie cellulaire sont également exclues, ce groupe correspond à 6,4% de la population (selon l'ESTR, décembre 2007).

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été élaboré à partir des résultats d'essais qualitatifs (groupes de discussion), d'un essai pilote et des comptes rendus des intervieweurs.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Les données du cycle 22 de l'ESG ont été recueillis entre février et novembre 2008. Les ménages participant à l'enquête ont été sélectionnés au moyen d'un système de composition aléatoire. Les numéros de téléphone compris dans l'échantillon ont été sélectionnés à l'aide de la technique d'élimination des banques de numéros non valides. Cette méthode d'échantillonnage est une méthode selon laquelle on tente de trouver toutes les banques de numéros en service dans un secteur donné (c. à d. de repérer tous les ensembles de 100 numéros de téléphone dont les huit premiers chiffres identiques contiennent au moins un numéro appartenant à un ménage). Ainsi, tous les numéros de téléphone appartenant à une banque non valide sont éliminés de la base de sondage.

À des fins d'échantillonnage, on a divisé chacune des dix provinces en strates, c'est à dire en secteurs géographiques.

Beaucoup de régions métropolitaines de recensement (RMR) représentaient des strates distinctes. C'était le cas de St. John's, Halifax, Saint John, Montréal, Québec, Toronto, Ottawa, Hamilton, Winnipeg, Regina, Saskatoon, Calgary, Edmonton et Vancouver. Les RMR ne figurant pas dans cette liste sont situées au Québec, en Ontario et Colombie Britannique. On a formé trois strates supplémentaires en regroupant les RMR qui restaient dans chacune de ces trois provinces. Enfin, on a regroupé les régions ne constituant pas des RMR de chacune des dix provinces pour former dix strates supplémentaires. On a ainsi obtenu 27 strates au total.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2008-02-01 à 2008-11-30

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

La collecte des données est effectuée au moyen de la méthode d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO).

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La détection d'erreurs s'est fait grâce à des contrôles informatiques qui ont été programmés dans le système ITAO.

Le programme ITAO de saisie des données prévoyait une série de codes valides pour chaque question et l'intégration des vérifications, et suivait automatiquement le cheminement du questionnaire.

Tous les enregistrements de l'enquête ont été soumis à un contrôle informatique complet durant l'interview. Le système ITAO était programmé de façon à vérifier le cheminement des questions et la validité des entrées. Ainsi, de tels problèmes pouvaient être résolus immédiatement avec le répondant. Dans l'éventualité où l'intervieweur était incapable de corriger des erreurs détectées par le système, il/elle pouvait passer outre l'étape de la correction; le problème était alors réglé au bureau central. On a passé en revue et pris en considération tous les commentaires des intervieweurs dans le cadre de la vérification centrale.

Le système de contrôle du bureau central a effectué le même genre de vérifications que le système ITAO ainsi que des vérifications plus poussées.

Imputation

La vérification de cheminement effectuée par les services centraux obéissait à une stratégie « de haut en bas », c'est-à-dire qu'une question donnée était considérée sur le cheminement ou non selon les codes de réponse aux questions précédentes. Si les codes de réponse aux questions précédentes indiquaient que la question actuelle était sur le cheminement, toute réponse à la question actuelle était retenue, quoique « ne sait pas » était recodé à 9 (99 ou 999, etc.) et les refus étaient recodés à « Non déclaré », soit 8 (98 ou 998, etc.). Si les codes de réponse aux questions précédentes indiquaient que la question actuelle était hors de cheminement parce que le répondant s'était clairement identifié comme faisant partie d'une sous population pour laquelle la question actuelle n'était pas appropriée ou était sans intérêt, la question actuelle était codée « Non demandé », soit 7 (97 ou 997, etc.).

Compte tenu de la nature de l'enquête, l'imputation ne convenait pas à la majorité des questions ainsi les questions manquantes étaient codées comme "non déclaré".

Par contre, on ne permettait pas de laisser sans réponse les questions sur les variables requises pour effectuer la pondération. Des valeurs ont été imputées dans de rares cas pour les variables suivantes: sexe et nombre de lignes téléphoniques résidentielles.

Estimation

Lorsqu'un échantillon probabiliste est utilisé, comme dans le cas de l'Enquête sociale générale, le principe sous-jacent à l'estimation établit que chaque personne choisie représente (en plus d'elle-même) plusieurs autres personnes de la population visée. Par exemple, dans le cas d'un échantillon aléatoire simple de 2% parmi une population de 1000 personnes, chaque personne faisant partie de cet échantillon représentent 50 personnes dans la population. Le nombre de personnes représentées par la personne faisant partie de l'échantillon correspond au poids ou au facteur de pondération de la personne échantillonnée.

Le fichier principal du cycle 22 contient les réponses au questionnaire et les renseignements connexes reçus de 20 401 enquêtés.

Deux facteurs de pondération ont été mis à la disposition des analystes sur le fichier principal. En voici l'énumération et l'explication :

WGHT_PER : C'est là le poids de base pour l'analyse au niveau des personnes, c'est-à-dire pour l'estimation du nombre de personnes (âgées de 15 ans et plus et autres que les pensionnaires d'établissement) ayant une ou plusieurs caractéristiques données.

WGHT_HSD : Ce poids peut servir à estimer le nombre de ménages ayant une caractéristique donnée. Ainsi, pour estimer le nombre de ménages habitant un immeuble d'appartements de moins de 5 étages, on doit sommer WGHT_HSD sur tous les enregistrements ayant cette caractéristique.

Outre les pondérations des estimations, pondérations « bootstrap » ont été créées dans le but d'estimer la variance fondée sur le plan de sondage.

Évaluation de la qualité

À toutes les étapes du processus de l'enquête des contrôles sont implantés pour assurer la qualité des renseignements recueillis. Des mesures telles l'embauche d'interviewers qualifiés, la formation des interviewers relativement aux concepts et méthodes de collecte propres à l'enquête, observation des interviews pour corriger les problèmes du questionnaire et préciser les directives de collecte lorsqu'elles sont mal interprétées, procédures pour minimiser les erreurs de saisie des données, vérification de la qualité du codage et contrôles destinés à vérifier la logique du traitement. On vérifie également la cohérence interne des données et on les compare aux données d'autres sources publiées.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

La méthodologie de cette enquête a été conçue de façon à réduire le nombre d'erreurs et les répercussions éventuelles de celles ci. Cependant, les résultats de l'enquête demeurent sujets à l'erreur à cause des erreurs d'échantillonnage et des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Erreurs d'échantillonnage :
Puisque les données proviennent d'un échantillon de personnes, elles sont sujettes à l'erreur d'échantionnage. C'est-à-dire que les estimations faites à partir d'échantillons varieront d'un échantillon à l'autre et qu'elles seront habituellement différentes des résultats qu'aurait produit un recensement complet. L'écart éventuel de cette différence a été estimé pour les données principales et a été utilisé pour produire des tableaux pouvant servir à estimer la variation de l'échantillonnage de nombreuses estimations. Il est possible de produire des estimations plus précises de la variabilité d'échantillonnage des estimations avec la méthode « bootstrap », à l'aide de poids « bootstrap » qui ont été créés pour l'enquête.

Erreurs non dues à l'échantillonnage :
Même un recensement de la population d'intérêt produit des estimations sujettes à l'erreur. Ces erreurs sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage, mais les estimations provenant des échantillons comportent toujours des erreurs de ce type. Les sources courantes de ces erreurs sont le dénombrement imparfait, la non-réponse, les erreurs de réponse et les erreurs de traitement.

On estime que la couverture de la population ciblée de l'ESG 22 par la CA est complète à plus de 92 % ; les taux du service téléphonique sont très élevés au Canada. Ces taux sont élevés pour pratiquement tous les groupes socio-démographiques, mais sont les plus bas pour les ménages ayant les plus faibles revenus. Ainsi, les personnes résidant dans de tels ménages sont légèrement sous-représentées dans l'échantillon de l'ESG 22. De plus, malgré les efforts qui ont été déployés pour éviter la non-réponse, le taux de non-réponse pour l'ESG 22 était de 42,7%. Très peu d'information est disponible à propos des non-réponses, et les résultats peuvent de ce fait être biaisés à un point tel que les cas de non-réponse sont différents de ceux dont les réponses ont été recueillies.

Documentation

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