Enquête nationale auprès des diplômés (END)
Information détaillée pour 2013 (promotion de 2009-2010)
Statut :
Active
Fréquence :
Irrégulière
Numéro d'enregistrement :
5012
L'enquête vise à déterminer dans quelle mesure les personnes ayant obtenu un diplôme d'études postsecondaires ont réussi à trouver de l'emploi après la diplomation; le lien entre programme d'études et emploi obtenu; la satisfaction à l'égard de l'emploi et des perspectives de carrière; les taux de sous-emploi et de chômage; le type d'emploi obtenu par rapport aux possibilités de carrière et aux qualifications exigées; l'incidence des études postsecondaires sur la réussite professionnelle.
Date de la parution - 31 mars 2014
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
L'enquête vise à déterminer dans quelle mesure les personnes ayant obtenu un diplôme d'études postsecondaires ont réussi à trouver de l'emploi depuis leur graduation; le lien entre programme d'études et emploi obtenu; la satisfaction à l'égard de l'emploi et des perspectives de carrière; les taux de sous-emploi et de chômage; le type d'emploi obtenu par rapport aux possibilités de carrière et aux qualifications exigées; l'incidence des études postsecondaires sur la réussite professionnelle.
Sujets
- Domaines d'étude
- Éducation, formation et apprentissage
- Emploi et chômage
- Résultats éducationnels
- Travail
Sources de données et méthodologie
Population cible
Personnes qui ont obtenu un grade, un diplôme ou un certificat d'études postsecondaires d'un établissement canadien public (universités, collèges, écoles de métier) au cours de l'année scolaire de référence, ou qui ont satisfait aux exigences prévues pour de tels diplômes ou certificats. Exclus sont: les diplômés des établissements privés d'éducation postsecondaire; ceux qui ont terminé un programme d'éducation permanente (ou « aux adultes ») (à moins d'avoir obtenu un diplôme ou un certificat); les personnes qui ont terminé des programmes d'une durée de moins de trois mois; les personnes qui ont terminé des programmes de formation autres que dans des métiers spécialisés (p. ex. cours afin d'acquérir des compétences de base); ceux qui ont terminé un programme officiel provincial d'apprentissage et ceux qui ne vivaient pas au Canada ou aux États-Unis au moment de l'enquête.
Élaboration de l'instrument
Le questionnaire qui a été utilisé était sensiblement le même que celui de l'Enquête nationale auprès des diplômés 2007 (promotion de 2005).
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.
L'enquête nationale auprès des diplômés a recours à un plan d'échantillonnage aléatoire stratifié. La sélection des diplômés à l'intérieur des strates a été réalisée à l'aide d'un tirage sans remise et en utilisant une méthode systématique.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 2013-04-02 à 2013-09-01
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Les intervieweurs ont recueilli les données en effectuant des interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO). On leur avait demandé de tout mettre en oeuvre, dans une mesure raisonnable, pour obtenir des interviews avec les diplômés sélectionnés. Les réponses par procuration n'étaient pas permises. Lorsqu'un diplômé refusait de participer à l'enquête, le bureau régional acheminait une lettre soulignant l'importance de l'enquête et de la participation des diplômés. La lettre était suivie d'un second appel. Lorsque l'intervieweur joignait le répondant à un moment inopportun, des arrangements étaient pris afin de rappeler à un moment convenable. Si le cas restait sans réponse, l'intervieweur effectuait plusieurs appels dans différentes plages horaires. Si un répondant était déménagé, diverses méthodes de dépistage pour les retrouver étaient mises en oeuvre.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
La première étape du traitement d'enquête effectué au bureau central a été de remplacer les valeurs « hors limites » incluses dans le fichier de données par des blancs. Ce processus a été conçu pour faciliter les vérifications ultérieures.
Les erreurs dans le déroulement du questionnaire, où l'on a relevé des questions qui ne s'appliquaient pas au diplômé (et auxquelles on n'aurait donc pas dû répondre) et qui renfermaient des réponses constituaient le premier type d'erreur traité. Dans ce cas, une vérification par ordinateur a automatiquement éliminé les données superflues en suivant l'ordre du questionnaire dicté par les réponses à des questions antérieures.
Le second type d'erreur traité avait trait à un manque d'information dans les questions pour lesquelles le répondant aurait dû répondre. Pour ce type d'erreur, un code de non-réponse ou « non déclaré » était attribué à la question. Le troisième type de vérification effectué était lié aux incohérences dans certaines réponses reçues. Dans une situation où une incohérence était découverte, dépendamment de la nature de celle-ci, plusieurs actions pouvaient être prises. La variable incohérente (ou l'une des variables concernées) pouvait soit être changée à « non déclaré », soit être corrigée, soit être laissée telle quelle. Par exemple, si un répondant qui occupait un emploi depuis deux ans a dit avoir pris neuf périodes de congé non payé (un congé non payé étant défini comme une période de congé de quatre semaines consécutives ou plus), le nombre de périodes de congé non payées a été changé à « non déclaré ». Si un répondant a déclaré un salaire horaire de 35 000 dollars, la mention « horaire » a été changée à « annuel ». Cependant, lorsqu'il était impossible de déterminer la variable la plus susceptible d'être erronée, aucun changement n'était effectué.
Dans le cas des variables quantitatives comme les variables financières, une vérification comportant la détection des valeurs aberrantes a été réalisée. Ces variables comprennent les données rapportées au sujet des salaires, du revenu et des prêts étudiants. Les valeurs aberrantes potentielles ont été identifiées et des vérifications manuelles ont été effectuées afin de confirmer si elles étaient bel et bien aberrantes. Les valeurs aberrantes ont été recodées à « non déclaré » ou remplacées par une valeur plus plausible lorsqu'une valeur réaliste pouvait être déduite à partir des autres variables.
Imputation
Aucune imputation n'a été effectuée dans le cadre de l'enquête nationale auprès des diplômés de la promotion de 2009/2010.
Estimation
Afin que les estimations produites à partir des données d'enquête soient représentatives de la population cible et non seulement de l'échantillon lui-même, les utilisateurs doivent incorporer les poids dans leurs calculs. Un poids est attribué à chaque personne incluse dans l'échantillon final, c.-à-d. l'échantillon des personnes qui ont répondu aux questions de l'enquête. Ce poids correspond au nombre de personnes représentées par le répondant pour la population cible. Si la base de sondage utilisée était parfaite (si elle couvrait exactement la population d'intérêt) et que toutes les unités sélectionnées étaient dépistées, contactées et que toutes aient répondu à l'enquête, le poids déterminé par le plan d'échantillonnage attribué à chaque unité, obtenu par l'inverse de la probabilité de sélection de chaque unité de l'échantillon, représenterait alors fidèlement et exactement le nombre de diplômés au sein de la population cible. En pareil cas, l'utilisation de ce poids produirait des estimations non biaisées. Toutefois, ce n'est pas le cas lorsque les enquêtes se trouvent aux prises avec de la non-réponse et des bases imparfaites. On procède habituellement à l'ajustement de la pondération pour compenser pour ces différents facteurs. Les schémas de réponse doivent être étudiés avec soin afin de correctement ajuster pour la non-réponse en créant des groupes de réponses homogènes (GRH) fondés sur les caractéristiques des répondants et des non-répondants.
Pour les fins de la pondération, cette enquête peut être considérée comme une enquête en deux phases. La première phase correspond à la sélection de l'échantillon et les unités répondantes à l'échantillon de la seconde phase. Le poids de première phase est l'inverse de la probabilité de sélection du diplômé. Ensuite, le poids de première phase est multiplié par un facteur d'ajustement de deuxième phase. Pour les fins de cet ajustement de deuxième phase, des groupes homogènes de réponse (GHR) sont créés en se basant sur les caractéristiques des répondants et des non-répondants. Le facteur d'ajustement de deuxième phase reflète le taux de réponse à l'intérieur de ces GHRs, ainsi que les autres ajustements aux poids qui ont été effectués (p. ex., stratification a posteriori et élagage des poids).
Pour l'estimation de la variance, l'approche deux-phases du Système généralisé d'estimation (SGE) a été utilisée.
Évaluation de la qualité
Certaines imprécisions sur la base de sondage ont été découvertes seulement pendant la collecte des données. Par exemple, la base initiale incluait des jeunes adultes qui poursuivaient un programme court (p. ex., sûreté pour chasseurs), ainsi que des étudiants étrangers ayant fait leurs études à distance. De telles unités n'auraient pas dû faire partie de la base, donc dès leur identification, elles ont été codées comme étant inadmissibles et retirées de la collecte. Les unités ayant changé de strate ont également offert une occasion pour apporter des mises à jour à la base de sondage. Les poids ajustés pour la non-réponse ont donc été rééquilibrés de sorte que leurs totaux correspondent à ceux de la base de sondage mise à jour. Enfin, l'étape de la validation a donné l'occasion d'examiner les observations les plus influentes. Quoiqu'il est normal que certaines unités démontrent des caractéristiques qui sont rares dans la population, les résultats peuvent être trompeurs si ces mêmes unités portent aussi un poids très élevé - surtout si le poids élevé pourrait être relié à des imprécisions sur la base de sondage.
Une série de vérifications et de validations ont été effectuées, et certaines des strates ont vu leur poids redistribué de sorte qu'aucune unité individuelle n'aurait une influence indûment forte sur les estimations.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
Malgré les efforts déployés pour que les opérations de collecte et le dépouillement se déroulent en fonction de normes rigoureuses, les estimations qui en résultent comportent inévitablement des erreurs. Celles-ci sont classées en deux grandes catégories: les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage. Les imperfections de la base de sondage et la non-réponse sont des sources importantes d'erreurs non dues à l'échantillonnage.
L'échantillon visait à fournir des estimations d'une proportion minimale de 5,5% avec un coefficient de variation (CV) maximal de 16,17% dans le cas de chaque marginale de l'END 2013. On entend par marginale: i) un champ d'études donné, peu importe la province de l'établissement, ou ii) une province de l'établissement donné, peu importe le champ d'études, et ce, à chacun des cinq niveaux de diplômes. Il y a eu deux exceptions à cette règle: les tailles d'échantillon pour les champs d'études « Autres » ont été réduits par deux tiers (étant donné qu'ils sont moins importants d'un point de vue analytique), et tous les doctorats ont été sélectionnés dans l'échantillon.
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