Enquête sur la transition à la vie civile et le bien-être après le service dans les Forces armées canadiennes (ETBFAC)
Information détaillée pour 2016
Statut :
Active
Fréquence :
Une fois
Numéro d'enregistrement :
5242
L'objectif de cette enquête est d'arriver à mieux comprendre la transition des membres des Forces armées canadiennes à la vie civile, ainsi que ses répercussions sur leur santé, et de fournir de l'information pouvant aider à améliorer les programmes et les services offerts par le ministère de la Défense nationale et Anciens Combattants Canada aux membres des Forces armées canadiennes en transition et à leur famille.
Date de la parution - 14 mars 2018
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
L'Enquête sur la transition à la vie civile et le bien-être après le service dans les Forces armées canadiennes (ETBFAC) est menée par Statistique Canada en collaboration avec le ministère de la Défense nationale. Les objectifs du ETBFAC sont de collecter des informations sur:
- L'ajustement, l'expériences et les défis rencontrés lors de la transition de la vie militaire à la vie civile des personnes ayant deux ans ou plus d'expérience, récemment libérés (en 2016) de la Force régulière des FAC, ainsi que sur les expériences de conjoints ou partenaires;
- La santé et le bien-être général et les types d'aide reçus par les membres récemment libérés, par leur conjoint ou partenaire;
- Les types de défis rencontrés par les membres récemment libérés et leur conjoint ou partenaire;
- Les types de programmes et de services utilisés par les membres des FAC récemment libérés et leur famille.
Les déterminants de la santé de CAFTWS comprennent le niveau général de santé et de bien-être, le soutien social, l'emploi,l'éducation et les niveaux généraux de revenu.
Sujets
- Santé
Sources de données et méthodologie
Population cible
Les données pour la base de sondage ont été fournies par le ministère de la Défense nationale (MDN). Elle incluait les membres de la Force régulière ayant au moins 2 années de service (730 jours ou plus) qui avaient été libérés en 2016. La base de sondage du MDN excluait ceux qui avaient été libérés pour inconduite ou service insatisfaisant. L'ETBFAC comprenait deux échantillons de population. Premièrement, l'échantillon de la population cible provient de la base de sondage du MDN pour contacter les membres libérés pour une entrevue assistée par ordinateur (IAO). Une deuxième population comprenait les conjoints ou les partenaires des membres libérés des FAC pour un questionnaire papier autocomplété. Cette dernière a été identifiée lors de l'interview initiale d'IAO avec les membres libérés.
Élaboration de l'instrument
C'est la première fois que l'Enquête sur la transition à la vie civile et le bien-être après le service dans les Forces armées canadiennes (ETBFAC)est réalisée par Statistique Canada. Le processus d'élaboration du contenu du questionnaire s'est fondé largement sur l'utilisation de questions préexistantes soumises à des essais préalables qui figuraient dans une étude-pilote de l'Enquête sur le bien-être, y compris le contenu du questionnaire de l'Enquête sur la vie après le service militaire (EVASM) de 2016, le contenu de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2016 et le contenu harmonisé de Statistique Canada, ainsi que du nouveau contenu concernant l'utilisation des programmes et services existants offerts aux membres des FAC libérés et à leurs familles.
Le contenu harmonisé précédemment élaboré a été utilisé ou modifié pour le contexte militaire, afin de réduire le temps d'élaboration et de mise à l'essai des groupes de questions génériques comme le revenu, la participation au marché du travail et la scolarité. Des questions provenant de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) ont été utilisées dans les groupes de questions comme les problèmes de santé chroniques, la dépression, la douleur et l'inconfort, les limitations dans les activités quotidiennes et le soutien social.
Le questionnaire a fait l'objet d'essais qualitatifs effectués par le Centre de ressources en conception de questionnaires (CRCQ) afin de déterminer si des modifications étaient nécessaires pour s'assurer que les répondants comprennent et donnent des réponses précises aux questions posées. L'essai qualitatif a également été réalisé pour mettre à l'essai du contenu nouveau et révisé auprès des membres des FAC libérés.
Au total, 24 interviews cognitives ont été réalisées en personne avec des membres libérés des FAC pendant que leur conjoint (e) était invité(e) à remplir un questionnaire papier. Le but de ces essais était de déterminer si le contenu était compris et si les participants étaient en mesure de répondre aux questions. Un autre objectif de l'essai qualitatif consistait à déterminer le niveau de tolérance du fardeau de réponse, compte tenu de la longueur et du sujet de l'ETBFAC.
Échantillonnage
L'ETBFAC est une enquête transversale. La composante d'IAO est fondée sur un échantillon aléatoire systématique stratifié composé de membres de la Force régulière des Forces armées canadiennes qui ont été libérés en 2016 et qui résident dans l'une des dix provinces canadiennes.
Lorsque l'on communiquait avec une des unités IAO échantillonnées, on demandait à la personne en question si elle avait un(e) conjoint(e) ou partenaire. Si tel était le cas, on demandait au/à la conjoint(e) ou partenaire de participer à l'ETBFAC en remplissant un questionnaire autoadministré sur papier.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 2017-04-01 à 2017-06-30
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
La collecte des données pour la composante d'IAO s'est étendue du 1er avril au 30 juin 2017. La collecte a été gérée par les bureaux régionaux de Montréal, de Toronto, d'Edmonton et d'Halifax. Le mode de collecte auprès des membres libérés était l'interview sur place assistée par ordinateur (IPAO), avec la possibilité de réaliser l'interview par téléphone, si la visite de l'IPAO n'était pas possible.
Le questionnaire autoadministré sur papier a été donné au/à la conjoint(e) ou partenaire au moment de l'interview, afin qu'il puisse être rempli en même temps que l'interview réalisé avec le membre libéré. Si le (la) conjoint(e) n'était pas disponible à ce moment, le questionnaire a été laissé à remplir pas celui-ci pour ensuite être renvoyé par courrier dans l'enveloppe adressée et prépayée. Si le seul contact avec le membre libéré était par téléphone, le questionnaire était envoyé au/à la conjoint(e) par courrier. Les questionnaires reçus jusqu'au 11 octobre 2017 ont été considérés répondants.
Avant la collecte, les intervieweurs ont suivi une formation dans laquelle on leur présentait les enjeux pertinents couverts dans l'IAO et les questionnaires sur papier et on leur donnait l'occasion de se familiariser avec les questions au moyen de scénarios d'interview. Des écrans d'aide de l'IAO ont fourni des renseignements afin de les aider à répondre aux questions des répondants. Pour les répondants situés dans une Réserve indienne, les bureaux régionaux ont déterminé des procédures pour organiser la visite de ces répondants. Lorsqu'une adresse postale valide était disponible, une lettre de présentation a été envoyée de la part du bureau régional approprié. Jusqu'à deux autres adresses ont été fournies aux bureaux régionaux afin d'aider les activités de suivi.
Les intervieweurs ont suivi une démarche normalisée afin de présenter l'organisme, le nom et l'objet de l'enquête, la collaboration avec le ministère de la Défense nationale, la façon dont les résultats d'enquête seraient utilisés et quand ils deviendraient disponibles. Les répondants ont été informés que leur participation à l'enquête était volontaire et que les renseignements fournis resteraient strictement confidentiels. Les réponses par personne interposée au nom des personnes sélectionnées dans l'échantillon n'ont pas été acceptées. Les interviews partielles n'ont pas été acceptées comme interviews complètes. En moyenne, une interview complète durait environ 42 minutes.
Les membres libérés ont été considérés comme « dans le champ » si leur âge au jour de l'interview était de plus ou moins un an de la date de naissance écrite dans la base. Les membres libérés ont été considérés comme « hors champ » s'ils ont joint de nouveau les FAC, s'ils vivaient à l'extérieur des dix provinces ou s'ils étaient décédés.
Les réponses de l'IPAO ont été inscrites directement par un intervieweur au moyen d'une application informatique. Cela a réduit le temps et les coûts de traitement liés à l'entrée des données, aux erreurs de transcription et à la transmission des données. Les données ont ensuite été cryptées pour en préserver le caractère confidentiel, puis transférées par réseau sécurisé en vue d'un traitement plus approfondi.
Pour la composante sur papier à remplir par le (la) conjoint(e), le (la) conjoint(e) ou partenaire du membre libéré a été considérée comme « dans le champ » s'il était marié ou vivait en union de fait avec le membre libéré à la même adresse, au moment de l'interview (ou séparé, mais en mesure de participer et ayant la volonté de le faire). Les questionnaires du (de la) conjoint(e) remplis ont été numérisés aux fins de capture et de traitement d'image. La numérisation, le traitement des données et la disposition des enregistrements pour la saisie de données ont été mis à l'essai afin de s'assurer que le cheminement des questions et les données étaient saisis de manière correcte et cohérente. Les données ont été transférées au moyen des protocoles pour assurer la confidentialité du réseau sécurisé en vue d'un traitement plus approfondi.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.
Détection des erreurs
Les outils communs BLAISE et SAS ont été utilisés pour recueillir et traiter les données de cette enquête. Une partie du contrôle a été fait au moment de l'interview. Lorsque les renseignements saisis étaient hors des limites des valeurs attendues (trop faibles ou trop élevés), ou qu'ils entraient en contradiction avec des renseignements saisis auparavant, l'intervieweur voyait paraître à l'écran de l'ordinateur des messages lui demandant de modifier les renseignements. Cependant, pour certaines questions, l'intervieweur avait la possibilité de passer outre aux contrôles et de sauter des questions si le répondant ne connaissait pas la réponse ou refusait de répondre. Pour cette raison, les données ont été soumises à d'autres processus de vérification et d'imputation après réception au bureau central.
Les fichiers texte électroniques contenant les transmissions quotidiennes de cas terminés ont été combinés en un seul fichier d'enquête « brut ». À la fin de la collecte, ce fichier devait comprendre un enregistrement pour chaque personne figurant dans l'échantillon. Avant tout autre traitement, une vérification a été effectuée pour repérer et supprimer d'éventuels enregistrements en double et cerner les enregistrements classés « non-réponse » ou « hors champ ».
Un très petit pourcentage de l'échantillon a été défini comme étant hors du champ de l'enquête au moment de l'interview parce que la personne est décédée, elle vivait en établissement institutionnel, elle est déménagée à l'extérieur du pays, ou elle ou elle était toujours en service dans les Forces armées canadiennes. Quelques autres unités non répondantes ont été identifiées comme étant hors champ après la collecte, selon de nouvelles informations obtenues par le MDN.
Un critère était défini pour l'élimination des enregistrements non répondants. Le répondant doit avoir répondu à environ 80 % du questionnaire pour qu'il soit considéré comme rempli et pour que les données soient considérées comme admissibles.
Le contrôle consistait à modifier les données au niveau de la variable individuelle. La première étape du contrôle consistait à déterminer les éléments de l'enquête qui devaient être conservés dans le fichier maître. Ensuite, les caractères invalides ont été supprimés et les éléments de données ont été dûment formatés. Les champs textuels ont été retirés des fichiers principaux et reportés dans un fichier distinct.
Le premier type d'erreurs traitées concernait le déroulement du questionnaire, pour les questions qui ne s'appliquaient pas au répondant (auxquelles il n'aurait donc pas dû répondre). Dans ces cas, un contrôle informatique de l'IAO a éliminé automatiquement les données superflues en suivant l'ordre du questionnaire dicté par les réponses à des questions antérieures et, parfois, subséquentes. Dans le cas des sauts de question fondés sur des questions auxquelles le répondant a répondues, toutes les questions sautées ont été codées « Saut valide » (6, 96, 996, etc.). Dans le cas des sauts de question fondés sur des réponses « Ne sait pas » ou « Refus », le code « Non déclaré » (9, 99, 999, etc.) a été attribué à toutes les questions sautées. Aux éléments vides restants, une valeur numérique (9, 99, 999, etc., selon la longueur de la variable) a été attribuée. Ces codes ont été réservés à des fins de traitement et signifiaient que l'élément était « Non déclaré ». Dans le cas du questionnaire sur papier à remplir par le (la) conjoint(e), les données numérisées ont été modifiées au moyen des mêmes principes de modification que pour les réponses de l'IAO, le cas échéant. Également, les modifications au déroulement au moyen d'une approche ascendante ont été appliquées aux données du (de la) conjoint(e) afin de s'assurer que toute donnée importante ne soit pas perdue.
Imputation
Aucune méthode d'imputation n'a été utilisée pour obtenir les données manquantes de l'enquête.
Estimation
Des poids ont été produits pour chaque unité répondante de l'échantillon de l'IAO afin de permettre de déduire une estimation pour la population d'intérêt. Les poids initiaux ont été déterminés par les probabilités d'être choisies dans l'échantillon, ce qui varie selon la taille de la population et la répartition de l'échantillon dans chaque strate.
Les poids initiaux des unités non répondantes ont été redistribués aux unités répondantes, à l'intérieur des groupes de réponse homogènes (ou GRHs). D'abord, des caractéristiques obtenues de la base de sondage et du processus de collecte ont été étudiées pour déterminer lesquelles étaient pertinentes pour prédire la propension à répondre. L'étude a été faite avec des tests d'indépendance du khi-carré, et en ajustant divers modèles de régression logistique. Les propensions à répondre modélisées ont été utilisées pour diviser les unités en GRHs, selon des méthodes d'analyse de grappes. Les poids des non-répondants à l'intérieur d'un GRH ont été absorbés par les unités répondantes du même GRH, et les unités non répondantes ont été retirées du fichier analytique. Quelques autres détails de ce processus sont offerts dans la section « Les biais de non-réponse » de ce document. Les unités « hors champ » pondérées ont été utilisées pour estimer le nombre d'unités de la base qui étaient hors champ, et les totaux de population (par strate) ont été corrigés en conséquence. Les poids des unités répondantes ont alors été calibrés pour correspondre à ces totaux initiaux, et les unités « hors champ » ont ensuite été retirées du fichier.
La base d'unités Conjoint(e) a été identifiées durant le processus IAO, et chaque unité Conjoint(e) a été assignée un poids initial égal au poids final de son unité IAO homologue. Comme dans l'étape précédente, un ajustement des poids pour la non-réponse a été effectué afin que les poids des unités Conjoint(e) non-répondantes soient transférées aux unités Conjoint(e) répondantes. Encore une fois, des GRH ont été formés en ont été formés en utilisant les mêmes méthodes statistiques (tests du khi-carré, régressions logistiques, et analyses de grappes), et l'ajustement des poids a été fait à l'intérieur de ces groupes. Il n'y avait pas d'unités Conjoint(e) hors-champ. Les poids Conjoint(e) ajustés ont été calibrés pour correspondre au nombre d'unités original sur leur base.
Pour chaque ensemble de poids produit (IAO et de Conjoint[e]), des poids bootstrap ont aussi été produits en rééchantillonnant les unités échantillonnées et en appliquant les mêmes corrections aux poids bootstrap. Étant donné les fractions de sondage élevées et autres enjeux du design, les méthodes traditionnelles utilisées pour créer les poids bootstrap ont été modifiées afin qu'elles produisent les bonnes estimations de variance. Les poids bootstrap ont été utilisés pour produire des estimations de la précision telles que les erreurs types, les variances et les coefficients de variation (CVs).
Évaluation de la qualité
Bien que des mécanismes rigoureux d'assurance de la qualité soient appliqués à toutes les étapes du processus statistique, la validation et l'examen détaillé des données par des statisticiens représentent la vérification ultime de la qualité avant la diffusion. Un grand nombre de mesures de validation ont été mises en oeuvre, à savoir :
a. Vérification des estimations au moyen de tableaux croisés;
b. Comparaison avec d'autres sources de données similaires;
c. Consultation auprès d'intervenants de Statistique Canada;
d. Consultation auprès d'intervenants externes;
e. Analyse de la cohérence fondée sur des indicateurs de qualité.
Même si l'enquête IAO était censée être menée par des interviews personnelles, les interviews par téléphone étaient permises dans certaines circonstances (région géographique éloignée, par exemple). L'analyse du processus de collecte a révélé que le nombre d'interviews qui avaient été complétées par téléphone était plus grand que prévu. Une analyse post hoc de l'effet du mode a été effectuée, pour évaluer si les résultats auraient pu ainsi être biaisés. Une seule variable (le bureau régional) était reliée au mode de collecte; des ajustements aux poids en ont tenu compte pour atténuer l'impact de ce biais potentiel.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables. Les identificateurs personnels sont retirés du fichier.
Révisions et désaisonnalisation
Sans object.
Exactitude des données
Un des principaux points d'intérêt de l'enquête est la façon dont le membre des FAC libéré s'est adapté à la vie civile. Les données suggèrent que 38,0 % des membres des FAC libérés ont trouvé « très difficile » ou « modérément difficile » de s'ajuster à la vie civile. Le coefficient de variation associé à cette estimation était de 3,0 %. Un intervalle de confiance de 95 % pour cette estimation pourrait être représenté par [35,9 %, 40,2 %].
Au lieu d'estimer des proportions au niveau national, on peut considérer l'estimation d'une moyenne au niveau des strates. La classification du répondant médical par rapport au non médical fournie par les répondants à l'enquête correspondait à ce qui était indiqué dans la base de sondage du MDN à un taux de 99 % du temps.
Au total, 1 414 membres des FAC libérés ont passé l'IAO. Le taux de réponse lié à la collecte pour les membres des FAC libérés était de 75 %. Un total de 595 questionnaires sur papier ont été remplis par les conjoints(es) ou partenaires des membres des FAC libérés. Le taux de complétion lié à la collecte pour le questionnaire sur papier provenant du (de la) conjoint(e) ou partenaire des membres des FAC libérés était de 70 %.
Erreurs non dues à l'échantillonnage: L'erreur de mesure (ou parfois appelée erreur de réponse) est la différence entre la réponse inscrite à une question et la « vraie » valeur. Le répondant, l'intervieweur, le questionnaire, la méthode de collecte des données et l'outil de mesure peuvent susciter ce genre d'erreur. De telles erreurs peuvent être aléatoires ou peuvent entraîner un biais systématique s'ils ne sont pas aléatoires.
Il est très coûteux de mesurer avec précision le niveau d'erreur de réponse et très peu d'enquêtes effectuent une évaluation après enquête. Toutefois, la rétroaction et le rapport d'observation de l'intervieweur fournissent habituellement des indices par rapport aux questions qui peuvent poser problème (questions mal rédigées, formation inadéquate de l'intervieweur, mauvaise traduction, jargon technique, aucun texte d'aide disponible, etc.).
Plusieurs mesures ont été prises pour réduire les erreurs de réponse. Ces mesures comprennent l'examen et la mise à l'essai du questionnaire au moyen de méthodes d'interview cognitive, l'utilisation d'intervieweurs très compétents, la formation exhaustive des intervieweurs par rapport aux procédures et au contenu de l'enquête, et l'observation et la surveillance des intervieweurs afin de détecter les problèmes de conception du questionnaire et d'incompréhension des instructions, la rétroaction régulière et le suivi avec les intervieweurs au cours des discussions de suivi pendant et après la collecte.
Pour réduire le biais de non-réponse, des corrections qui consistaient à transférer les poids des non-répondants aux répondants ayant une propension à répondre modélisée semblable ont été apportées.
Lors de la collecte, certains des répondants échantillonnés ont été déterminés « hors champ », alors que d'autres n'ont pas répondu à l'enquête. Les poids des unités « hors champ » ont été utilisés afin d'ajuster les totaux de population aux fins de traitement ultérieur. La non-réponse survient habituellement lorsqu'une unité refuse de participer à l'enquête, fournit des données inutilisables ou ne peut être jointe pour une interview. Les poids des unités non répondantes ont été redistribués aux unités répondantes ayant les mêmes caractéristiques dans les groupes de réponses homogènes (GRH). Pour créer ces groupes de réponses, on a employé une méthode des scores fondée sur les modèles de régression logistique afin de déterminer la propension de réponse. Ces probabilités de réponse ont été utilisées pour diviser l'échantillon en groupes ayant des propriétés de réponse similaires.
L'information sur les non-répondants était limitée, mais des données pouvaient être tirées de la base de sondage, et de l'information limitée était disponible à partir du processus de collecte en soi.
Les variables suivantes ont été conservées dans le modèle final de régression logistique au moyen de la méthode de sélection progressive, c.-à-d. qu'elles ont été utilisées pour prédire la propension à répondre : les années d'expérience dans les Forces armées, le Bureau régional responsable de la collecte et l'environnement dans lequel le membre libéré a passé la majorité de sa carrière (terre, mer ou air).
Un facteur d'ajustement a été calculé à l'intérieur de chaque GRH de la façon suivante :
Somme des poids des unités entrées dans le modèle (répondants, non répondants)
/ Somme des poids de toutes les unités répondantes
Le poids initial est multiplié par ce facteur pour produire le poids corrigé des unités répondantes. Ces poids sont ensuite calibrés pour qu'ils correspondent aux totaux de la strate dans la base (après les avoir ajustés pour les strates de départ et les unités « hors champ »). Le poids ainsi obtenu est le poids maître final de ces unités.
Les erreurs de couverture sont des omissions, des ajouts erronés, des répétitions et des erreurs de classification d'unités dans la base de sondage. Elles ont des répercussions sur chaque estimation de l'enquête et sont donc l'un des plus importants types d'erreurs. Elles peuvent même être la principale source d'erreurs d'un recensement. Les erreurs de couverture peuvent susciter des estimations biaisées et les répercussions peuvent varier pour différents sous-groupes de la population. Il s'agit d'une erreur très difficile à mesurer ou à quantifier avec exactitude.
Des efforts ont été faits pour réduire les risques d'erreur de couverture. La base fournie par le MDN a déjà été jugée de grande qualité, mais un certain nettoyage et traitement ont été apportés après sa réception à Statistique Canada. Les renseignements recueillis pendant la collecte de données (par exemple, dans les cas « hors champ ») ont également été utilisés afin d'ajuster les totaux de la base pendant le traitement des données.
Les erreurs de traitement sont associées aux activités menées une fois que les réponses ont été reçues. Cela comprend toutes les activités de traitement des données après la collecte et avant l'estimation. Comme d'autres sources d'erreur, celles-ci peuvent être aléatoires et gonfler la variance des estimations de l'enquête, ou être systématiques et entraîner un biais. Il est souvent difficile d'obtenir des mesures directes des erreurs de traitement ainsi que leur impact sur la qualité des données puisqu'elles sont souvent confondues avec d'autres types d'erreurs (non-réponse, mesure et couverture).
Le traitement des données de l'ETBFAC a été fait par étapes, comprenant la saisie des données, la vérification, le codage, le contrôle, l'imputation, etc. À chaque étape, une photo des fichiers de sortie a été prise et il était facile de faire une vérification en comparant les fichiers de l'étape en cours avec ceux de l'étape antérieure. Cette façon de procéder a beaucoup amélioré l'étape de traitement des données.
- Date de modification :