Enquête sur les milieux de travail de compétence fédérale (EMTCF)

Information détaillée pour 2015

Statut :

Active

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

5076

Le but de l'Enquête sur les milieux de travail de compétence fédérale est de produire des informations statistiques sur les caractéristiques des lieux d'affaires oeuvrant sous la juridiction de travail fédérale.

Date de la parution - 30 novembre 2016

Aperçu

Le but de l'Enquête sur les milieux de travail de compétence fédérale est de produire des informations statistiques sur les caractéristiques des lieux d'affaires oeuvrant sous la juridiction de travail fédérale. Les données seront utilisées par Emploi et Développement social Canada à des fins de recherche et de développement de politiques.

Période de référence : Année civile

Période de collecte : février à juin 2016

Sujets

  • Heures de travail et conditions de travail
  • Industries
  • Organisation du milieu de travail, innovation, rendement
  • Salaires, traitements et autres gains
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

La définition de la population cible pour cette enquête s'est faite en quelques étapes. Au départ, tous les établissements inscrits au Registre des entreprises de Statistique Canada ont été inclus s'ils avaient au moins un salarié et étaient classés dans les secteurs d'activité suivants définis par le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) :
Transport aérien : 481110, 481214, 481215, 488111, 488119, 488190, 561612, 611510, 621912
Transport ferroviaire : 482112, 482113, 482114
Transport routier (local) : 484110, 484221, 484222, 484223, 484229
Transport routier (autre que local) : 484121, 484122, 484210, 484231, 484232, 484233, 484239, 485110, 485210, 485510, 485990, 561613
Transport par eau : 483115, 483116, 483213, 483214, 487210, 488310, 488320, 488331, 488332, 488339, 488390
Services postaux et transport par pipeline : 486110, 486210, 486910, 491110, 492110
Banques : 521110, 522111, 522112
Farine, semences, aliments pour animaux et céréales : 311119, 311211, 311214, 311221, 411120, 418320, 419120, 493130
Télécommunications : 515110, 515120, 515210, 517111, 517112, 517210, 517410, 517910
Autres : pêches et océans, industrie nucléaire et mines, extraction de pétrole et de gaz : 211113, 212291, 541380, 541620, 541690, 541710, 911290

Ces groupes d'industries englobent des établissements qui sont fort probablement assujettis à la législation fédérale du travail. Cependant, à l'extérieur de ces groupes, il existe sans doute un petit nombre d'unités qui devraient être incluses. Par exemple, les établissements des catégories 541370 et 541990 du SCIAN avaient été exclus de la population cible pour 2015. Certains établissements de ces industries relevaient de la compétence fédérale selon le cycle 2009 de l'enquête, mais leur contribution au total des emplois à l'échelle du Canada était très faible.

Les établissements appartenant à des sociétés d'État fédérales ont été ajoutés à la population cible, même lorsque leurs codes SCIAN ne correspondent pas à l'une des industries dans le champ de l'enquête. Toutefois, aucune autre unité de ces classes SCIAN supplémentaires n'est incluse à part celles reconnues comme appartenant à des sociétés d'État, car il y a peu de chances qu'elles soient assujetties à la législation fédérale du travail.

Les établissements dans le champ de l'enquête qui font partie de la même compagnie statistique et du même groupe d'industries ont été combinés en « grappes » d'entreprises industrielles. Les grappes qui ont un seul employé ont ensuite été exclues dans tous les groupes d'industries, sauf celui du « transport routier », afin de réduire le fardeau pour les répondants et de gérer les coûts de l'enquête.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire de l'Enquête sur les milieux de travail de compétence fédérale de 2015 a été conçu par le Centre des projets spéciaux sur les entreprises et par Emploi et Développement social Canada. Il a été mis à l'essai auprès de répondants potentiels par le Centre de ressources en conception de questionnaires, et leurs commentaires sur la conception et le contenu du questionnaire ont été pris en compte.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Pour l'enquête de 2015, un échantillon aléatoire simple stratifié d'environ 9 500 entreprises industrielles a été prélevé à partir des 60 231 entreprises appartenant à la population. Toutes les sociétés d'État fédérales ont été intégrées à l'échantillon, que leur code SCIAN figure ou non sur la liste des industries dans le champ de l'enquête.

Pour le reste de la population, on a utilisé une stratégie d'échantillonnage stratifié avec les clés de stratification suivantes :

Neuf groupes d'industries (définis selon les groupes de codes SCIAN) : transport aérien; transport ferroviaire; transport routier; transport par eau; services postaux et transport par pipeline; banques; farine, semences, aliments pour animaux et céréales; télécommunications; et autre.

Quatre tailles d'entreprises définies en fonction du nombre d'employés : 1 à 5; 6 à 19; 20 à 99; 100 ou plus.

Trois groupes indiquant la probabilité d'être dans le champ de l'enquête. On sait que les groupes d'industries dans le champ de l'enquête comprennent des compagnies assujetties à la législation fédérale du travail, mais, dans bien des cas, on ne s'attendait pas à ce que ces compagnies soient nombreuses. Le commanditaire de l'enquête a fourni des listes d'entreprises relevant de la compétence fédérale afin d'aider à cibler les unités dans le champ de l'enquête durant l'échantillonnage. Ces listes ont été appariées avec des unités inscrites au Registre des entreprises de Statistique Canada avec différents degrés de succès. L'appariement pouvait être « fort » ou « faible », ou les unités pouvaient être considérées comme « non appariées ». Plus l'appariement était fort, plus l'unité avait des chances d'être dans le champ de l'enquête.

Une répartition initiale de l'échantillon a été effectuée au niveau du groupe d'industries et, lorsque les chiffres de population étaient faibles, on a procédé à un recensement afin d'obtenir des chiffres sur l'emploi de qualité acceptable.

Le processus de répartition de l'échantillon a ensuite été affiné à l'intérieur des groupes de taille d'entreprise : un plus grand nombre d'entreprises industrielles ont été sélectionnées dans la strate des entreprises comptant plus d'employés afin de réduire la variabilité des estimations finales. Toutes les entreprises de 100 employés ou plus ont été recensées.

Enfin, l'échantillon a été réparti à nouveau à l'intérieur des groupes de taille selon la probabilité, indiquée par le groupe, d'être dans le champ de l'enquête. Les unités ayant des liens « forts » ont été intégrées à l'échantillon, tandis que les unités ayant des liens « faibles » ou les unités « non appariées » ont été échantillonnées à différents taux. Les taux d'échantillonnage pour les deux dernières désignations ont été déterminés de façon à réduire la variabilité de l'estimation découlant de la combinaison des deux strates.

L'échantillon d'établissements pour lesquels on a effectué un contact préliminaire par téléphone se composait de 13 500 établissements.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2016-02-25 à 2016-06-13

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Avant le début de la période de collecte de l'enquête de 2015, nous avons communiqué une première fois avec toutes les entreprises de l'échantillon pour déterminer, par une série de questions filtres, si elles font partie du champ de l'enquête et pour connaître la personne-ressource la mieux renseignée pour répondre au questionnaire. Comme les critères d'évaluation servant à déterminer si une entreprise fait partie du champ de l'enquête étaient différents pour chaque groupe d'industries, les questions filtres étaient propres à chaque groupe d'industries. Le contact était préalable fait par une interview téléphonique assistée par ordinateur.

Un code d'accès sécurisé pour répondre au questionnaire électronique sera envoyé aux répondants par courrier ou par courriel. Un suivi téléphonique sera fait auprès des entreprises dont le questionnaire sera rejeté au contrôle et auprès de celles qui n'auront pas répondu.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Une série de règles de vérification ont été appliquées aux données saisies pendant le traitement. Les données non valables ou qui présentaient des anomalies ont été corrigées par l'imputation d'entrées valables. Parmi les règles de vérification utilisées, mentionnons les ratios, les égalités et les inégalités appliquées au niveau micro au cours du traitement des données.

La phase de traitement de cette enquête s'est concentrée en grande partie sur l'application des règles de vérifications de cohérence et de validité des données rapportées. Les règles de validations sur la cohérence des données ont vérifiées qu'il n'y a pas de contradiction entre les données rapportées d'une question à l'autre. Les règles de validations sur la validité des données ce sont assurées que les données rapportées sont valides (i.e. le pourcentage de valeurs rapportées n'excèdent pas 100 %, que les valeurs somment bel et bien aux totaux, que les sauts des questions sont bien suivis, etc.).

Imputation

L'imputation a été effectuée pour traiter la non-réponse partielle (aussi appelée non-réponses par unité). Il est à noter qu'on a tenu compte des non-réponses totales au cours du processus de pondération en corrigeant le poids de tous les enregistrements répondants.

Un questionnaire retourné était considéré comme une non-réponse partielle lorsque certaines variables étaient remplies par le répondant, mais qu'une ou plusieurs autres variables étaient laissées en blanc et devaient être remplies par imputation. À l'exclusion des cas où la question ne s'appliquait pas au répondant, on a constaté qu'environ 7.5 % des données associées aux différentes variables nécessitaient une imputation (médiane calculée sur les taux de non-réponse par unité). Les non-réponses ont été imputées par enregistrement donneur selon la méthode du plus proche voisin dans le système généralisé BANFF. Cette méthode utilise le plus proche voisin pour trouver, pour chaque enregistrement à imputer, l'enregistrement valide qui y est le plus semblable et qui permettra à l'enregistrement receveur imputé d'être accepté aux vérifications et post vérifications d'imputation spécifiées.

L'imputation par enregistrement donneur selon la méthode du plus proche voisin a été appliquée lorsque les variables d'un enregistrement nécessitant une imputation (l'enregistrement receveur) ont été identifiées et imputées à l'aide de l'enregistrement donneur le plus semblable à l'enregistrement receveur. On a trouvé ces enregistrements semblables en prenant en compte d'autres variables en corrélation avec les valeurs manquantes ou incorrectes par le biais des classes d'imputation personnalisées et des variables correspondantes pour chaque variable à imputer. Lorsqu'il n'était pas possible de trouver des enregistrements donneurs selon la méthode du plus proche voisin pour tous les enregistrements receveurs, on a dû adopter une approche moins restrictive en modifiant les classes d'imputation et en traitant à nouveau les données. Par exemple, les unités similaires ont été définies par région plutôt que par province et il y avait donc plus d'enregistrements donneurs dans chaque classe pour les enregistrements receveurs à imputer. Ce traitement par imputation s'est poursuivi selon une séquence prédéterminée, jusqu'à ce que des enregistrements donneurs selon la méthode du plus proche voisin aient été attribués à tous les enregistrements à imputer ou qu'il ne reste plus d'enregistrements donneurs selon la méthode du plus proche voisin. Lorsque les enregistrements donneurs et receveurs n'étaient pas précisément égaux pour la variable du plus proche voisin (l'emploi total est fréquemment utilisé à cet effet) les valeurs de l'enregistrement donneur étaient ajustées à la hauteur des valeurs de l'enregistrement receveur. Des vérifications et des post vérifications ont été appliquées durant l'imputation pour que l'enregistrement résultant n'enfreigne aucune des règles de vérification spécifiées.

Estimation

Dans le processus d'estimation pour les établissements, les poids sont utilisés parallèlement aux variables. Les poids sont simplement définis comme étant l'inverse des probabilités de sélection dans la strate. Les poids initiaux sont ajustés par la suite de manière à ce qu'ils tiennent compte la non-réponse totale. En ce qui concerne l'estimation de la variance, le Système généralisé d'estimation a été utilisé dans le contexte de l'échantillonnage aléatoire simple stratifié à deux degrés où le premier degré est le mécanisme d'échantillonnage original et le second degré correspond au mécanisme de non-réponse totale.

Évaluation de la qualité

Pour assurer la qualité des données, Statistique Canada a pris en compte et a appliqué tout au long du processus d'enquête les six aspects du contrôle de la qualité des données qui font partie du mandat de l'organisme, à savoir la pertinence, l'exactitude, l'actualité, l'accessibilité, la possibilité d'interprétation et la cohérence des données.

La validation des données a été faite par Statistique Canada dans le Centre des projets spéciaux entreprises et par la division de l'information et de la recherche sur les milieux de travail du program du travil à Emploi et Développement social Canada.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Les indicateurs d'exactitude des données utilisés pour l'Enquête sur les milieux de travail de compétence fédérale sont le coefficient de variation (CV) et l'erreur type (ET). Le CV est utilisé pour les estimations exprimées en tant que nombre et l'ET est utilisée pour les estimations exprimées en tant que pourcentage. Le CV et l'ET sont inclus à proximité des estimations dans les tableaux publiés.

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