Enquête annuelle auprès de l'industrie de l'aquaculture (AQUA)
Information détaillée pour 2022
Statut :
Active
Fréquence :
Annuelle
Numéro d'enregistrement :
4701
L'enquête annuelle auprès de l'industrie de l'aquaculture sert à recueillir les données financières et les données d'exploitation nécessaires à l'élaboration des politiques et des programmes économiques nationaux et régionaux.
Date de la parution - 24 novembre 2023
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
L'Enquête auprès de l'industrie de l'aquaculture a pour objet de fournir des variables économiques pour la production du compte de la valeur ajoutée de l'aquaculture, qui sert à mesurer la production économique (valeur ajoutée) des biens et des services des établissements d'aquaculture.
L'aquaculture est la production gérée de poissons. Au Canada, le secteur est dominé par la production de poissons à nageoires, essentiellement de saumon, au large des côtes de la Colombie-Britannique et du Nouveau-Brunswick. Les mollusques et les crustacés, dont les principales provinces productrices sont l'Île-du-Prince- Édouard et la Colombie-Britannique, font l'objet d'une production moins importante.
Ces données sont utilisées par les analystes et les producteurs du secteur aquacole pour prendre des décisions quant à la production et à la commercialisation. Les analystes du gouvernement et les groupes d'intérêt spéciaux s'en servent pour observer les tendances du secteur ou élaborer des politiques sur l'aquaculture au Canada. Elles servent aussi à l'élaboration des comptes aux échelons national et provincial pour le Système de comptabilité nationale du Canada. À partir de l'année de référence 2009, cette enquête a été menée à recouvrement des coûts, pour le compte de Pêches et Océans Canada.
Activité statistique
L'enquête est menée dans le cadre du Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE). Le PISE a été conçu pour intégrer les quelque 200 enquêtes auprès des entreprises dans un même programme d'enquête principal. Le PISE vise à recueillir des données sur les industries et les produits à l'échelle provinciale, tout en évitant les chevauchements entre les différents questionnaires d'enquête. Les questionnaires d'enquête auprès des entreprises ainsi remaniés ont une présentation, une structure et un contenu harmonisé.
L'approche intégrée rend la déclaration plus facile pour les entreprises ayant des activités dans différentes industries, puisqu'elles peuvent ainsi fournir des renseignements similaires pour chaque succursale. Elles n'ont ainsi pas à remplir des questionnaires dont la présentation, le libellé et même les concepts changent d'une industrie à l'autre. Les résultats combinés donnent des statistiques économiques plus cohérentes et précises.
Sujets
- Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
- Bétail et aquaculture
- États financiers et rendement
- Rendement des entreprises et propriété
Sources de données et méthodologie
Population cible
La population cible comprend tous les établissements classés sous le code 112510 (Aquaculture animale) du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN 2012), qui ont été en activité pendant au moins une journée au cours de l'année de référence.
Cette industrie comprend les établissements dont l'activité principale est l'élevage sur ferme de poissons à nageoires, de mollusques et de crustacés, ou de tout autre genre d'animal aquatique. Ces établissements ont recours, dans leur processus d'élevage, à diverses formes d'intervention visant à accroître la production, telles que la garde en captivité, l'empoissonnement et l'alimentation réguliers des animaux, de même que la protection des animaux aquatiques contre les prédateurs.
Le secteur de l'aquaculture englobe les écloseries et les ventes au sein du secteur, par exemple les ventes d'une écloserie à une entreprise de grossissement et d'élevage. Le secteur de l'aquaculture exclut la pêche sportive ou la prise de poissons sauvages.
Élaboration de l'instrument
Le Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE) intègre plusieurs enquêtes auprès des entreprises dans un seul cadre de travail par l'utilisation de questionnaires similaires sur le plan de la présentation, de la structure et du contenu.
Le questionnaire satisfait aux exigences statistiques en matière d'information financière telles qu'exprimées par le Système de comptabilité nationale du Canada et par les entreprises et associations de l'industrie de l'aquaculture.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.
Établissements classés dans le secteur de l'aquaculture.
La base utilisée pour la sélection de l'échantillon avec probabilité est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. La liste de la base est mise à jour et vérifiée avant la sélection d'un échantillon. Pour 2021, la base de sondage contenait 848 établissements classés dans le secteur de l'aquaculture.
Avant le tirage d'un échantillon, les enregistrements sont stratifiés par province. De façon à améliorer l'efficacité du plan de sondage, des strates sont définies pour chaque province à l'aide de la variable du revenu brut tirée du Registre des entreprises.
La « strate à tirage obligatoire » comprend les établissements dont le revenu est égal ou supérieur à 25 000 000 $ (cela inclut tous les établissements connexes). Un questionnaire est envoyé à tous ces établissements.
Une « strate à tirage nul » renferme les entreprises dont le revenu brut est inférieur à un seuil d'inclusion. La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus dix pourcent du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.
Afin d'accroître l'efficacité du plan de sondage, trois strates sont définies pour représenter les établissements qui n'ont pas été sélectionnés dans la « strate à tirage obligatoire » (plus de 25 000 000 $) ni dans la « strate à tirage nul » (moins que le seuil d'inclusion). Il s'agit d'une « strate à tirage complet » (envoi d'un questionnaire à tous les établissements) et de deux « strates à tirage partiel » (envoi d'un questionnaire à un échantillon d'établissements).
La taille globale de l'échantillon pour l'année 2022 était de 145 établissements.
Sources des données
Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.
L'enquête est menée principalement par questionnaire électronique, mais les répondants ont l'option de recevoir le questionnaire papier, répondre par interview téléphonique ou utiliser d'autres méthodes de déclaration électronique.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
La détection des erreurs fait partie intégrante des activités de collecte et de traitement des données. Des règles de validation automatisées sont appliquées aux enregistrements de données durant la collecte afin de repérer les erreurs de déclaration et de saisie. Ces règles permettent de repérer les erreurs potentielles d'après les variations d'une année à l'autre des variables clés, des totaux et des ratios qui dépassent les seuils de tolérance, ainsi que les problèmes de cohérence des données recueillies (p. ex., le total d'une variable n'est pas égal à la somme de ses parties). D'autres règles de validation sont utilisées durant le traitement des données afin de détecter automatiquement les erreurs ou les incohérences qui subsistent après la collecte. Ces règles comprennent les contrôles de valeurs (p. ex. Valeur > 0, Valeur > -500, Valeur = 0), les contrôles d'égalité linéaire (p. ex. Valeur1 + Valeur2 = ValeurTotale), les contrôles d'inégalité linéaire (p. ex. Valeur1= Valeur2) et les contrôles d'équivalence (p. ex. Valeur1 = Valeur2). Les erreurs repérées peuvent être corrigées en suivant le processus de suivi des questionnaires rejetés au contrôle durant la collecte ou par imputation. Les valeurs extrêmes sont aussi signalées comme étant des valeurs aberrantes, à l'aide de méthodes automatisées fondées sur la distribution des renseignements recueillis. Les valeurs détectées font ensuite l'objet d'un examen visant à en évaluer la fiabilité. L'examen manuel d'autres unités peut entraîner la détection d'autres valeurs aberrantes. Ces valeurs sont exclues du calcul des ratios et des tendances utilisés pour l'imputation et durant l'imputation par donneur. En général, tous les efforts ont été déployés pour réduire les erreurs non dues à l'échantillonnage, à savoir les erreurs d'omission, de dédoublement, de classification erronée, de déclaration et de traitement.
Imputation
En cas de non-réponse, de réponses incomplètes au questionnaire ou lorsque les données déclarées sont considérées comme incorrectes aux étapes de la détection des erreurs, on utilise l'imputation pour compléter ou corriger les renseignements. De nombreuses méthodes d'imputation peuvent être utilisées pour compléter un questionnaire, y compris les modifications manuelles apportées par un analyste. Les techniques statistiques automatisées employées pour imputer les données manquantes comprennent : l'imputation déterministe, le remplacement par des données historiques (avec calcul de tendance, s'il y a lieu), le remplacement par des renseignements auxiliaires obtenues auprès d'autres sources, le remplacement fondé sur les relations connues entre les données pour l'unité échantillonnée et le remplacement par des données tirées d'une unité semblable de l'échantillon (appelé imputation par donneur). En général, on commence par imputer les variables clés, qu'on utilise ensuite aux étapes subséquentes pour imputer d'autres variables connexes.
L'imputation permet de produire un fichier de micro données complet et cohérent qui couvre toutes les variables d'enquête.
Estimation
La répartition des données est nécessaire lorsque certaines entreprises déclarent leurs données en regroupant un grand nombre d'unités d'échantillonnage situées dans plus d'une province ou territoire ou appartenant à plus d'une branche d'activité. Les facteurs fondés sur l'information provenant de sources telles que les fichiers de données fiscales et les profils du Registre des entreprises sont utilisés afin de répartir les données déclarées dans le rapport combiné entre les différentes unités d'estimation où l'entreprise exerce ses activités.
L'échantillon utilisé pour l'estimation résulte d'un processus d'échantillonnage en deux phases. Un poids d'échantillonnage initial (le poids déterminé par le plan d'échantillonnage) est calculé pour chaque unité de l'enquête et correspond simplement à la multiplication de l'inverse de la probabilité de sélection à chaque phase. Il est ensuite ajusté pour tenir compte des unités qui auraient pu être mal classées (grandes unités trouvées dans une strate de petites unités, par exemple). En outre, les poids d'échantillonnage dérivés sont modifiés et ajustés à l'aide de renseignements à jour provenant des données fiscales. On utilise une technique statistique appelée calibration pour ajuster l'ensemble final de poids de manière à ce que l'échantillon représente le plus fidèlement possible les données fiscales de la population de l'industrie.
Le poids calculé pour chaque unité d'échantillonnage indique combien d'autres unités elle représente. Les poids finaux sont habituellement égaux ou supérieurs à un. Les unités d'échantillonnage à tirage complet ont un poids d'échantillonnage de 1 et ne représentent qu'elles-mêmes. Les unités de valeurs plus grandes que prévu sont considérées comme mal classées et leur poids est généralement ajusté de sorte qu'elles ne représentent qu'elles-mêmes.
L'unité d'échantillonnage étant l'entreprise, elle peut représenter de nombreux emplacements qui pourraient contribuer à différentes parties de la population (sous-industries, province ou territoire, etc.). Chaque emplacement est considéré comme une unité d'estimation. On utilise les caractéristiques des unités d'estimation pour dériver les domaines d'estimation, y compris la classification des industries et la géographie. L'estimation pour la partie enquêtée de la population se fait par simple agrégation des valeurs pondérées de tous les emplacements échantillonnés qui se trouvent dans le domaine d'estimation. On calcule les estimations pour plusieurs domaines d'estimation tels que les groupes industriels et les provinces ou territoires, en se fondant sur les données de classification les plus récentes disponibles pour l'emplacement et la période de référence de l'enquête. Il est à noter que ces données de classification peuvent différer de la classification d'échantillonnage originale parce que la taille des enregistrements, l'industrie ou l'emplacement pourraient avoir changé. Les changements de classification se reflètent immédiatement dans les estimations.
Dans le cas de la partie inéligible à l'échantillonnage (aussi appelée partie à tirage nul) de la population cible définie dans l'Enquête sur l'activité économique, les dépenses et les produits de Statistique Canada, les données fiscales sont simplement agrégées pour arriver à une estimation. Si une estimation est nécessaire et qu'il n'y a pas de données fiscales disponibles, on procède à une modélisation à l'aide des données fiscales auxiliaires afin de créer des données pour toutes les variables demandées pour chaque unité de la partie à tirage nul. Là encore, l'estimation est produite par simple agrégation des données. L'estimation globale englobe les estimations de la partie enquêtée et de la partie à tirage nul.
Évaluation de la qualité
Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité. Il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement pour les grandes entreprises), de la conjoncture économique générale, de la cohérence avec les résultats de l'indicateur économique connexe, des tendances historiques et des renseignements d'autres sources externes (p. ex. associations, publications spécialisées, articles de journaux).
Les estimations de l'enquête sont aussi analysées avec les tendances observées dans les séries de données connexes de Statistique Canada.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans y être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupements de données reconnaissables.
Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
Toutes les enquêtes sont sujettes aux erreurs d'échantillonnage et aux erreurs non dues à l'échantillonnage. Les erreurs d'échantillonnage se produisent parce que les estimations proviennent d'un échantillon de la population plutôt que de la population entière. Les erreurs non dues à l'échantillonnage ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent survenir pour différentes raisons au cours de la collecte et du traitement des données. La non-réponse, par exemple, est une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage. Le sous-dénombrement ou le sur-dénombrement de la population, les écarts dans l'interprétation des questions ainsi que les erreurs d'enregistrement, de codage et de traitement des données sont d'autres exemples d'erreurs non dues à l'échantillonnage. Dans la mesure du possible, ces erreurs sont réduites au minimum par la conception minutieuse du questionnaire d'enquête, la vérification des données de l'enquête et le suivi auprès des non-répondants afin de maximiser les taux de réponse.
Des mesures de l'erreur d'échantillonnage sont calculées pour chaque estimation. De plus, lorsqu'il y a de la non-réponse, celle-ci est prise en compte et la qualité est réduite en fonction de son importance dans l'estimation. Sont aussi fournis d'autres indicateurs de la qualité tels que le taux de réponse.
L'erreur d'échantillonnage et le taux de non-réponse sont combinés en un seul code d'évaluation de la qualité. Ce code utilise les lettres de A à F où A signifie que les données sont d'excellente qualité et F signifie qu'elles ne sont pas fiables. Les estimations de qualité F ne sont pas publiées. Ces codes d'évaluation de la qualité peuvent être demandés et doivent toujours être pris en considération.
Le taux de réponse à l'Enquête annuelle auprès de l'industrie de l'aquaculture est d'environ 80 %.
- Date de modification :