Enquête sur la promotion de la santé (EPS)

Information détaillée pour 1990

Statut :

Inactive

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

3828

Les objectifs de l'enquête étaient de mettre à jour et de développer des données de base nationales et provinciales sur les connaissances, les attitudes, les croyances, les intentions et les comportements des Canadiens adultes en ce qui concerne une variété de questions liées à la promotion de la santé.

Date de la parution - 31 mars 1995

Aperçu

Santé et du Bien-être social Canada (maintenanent Santé Canada) était intéressé à recueillir des renseignements pour l'aider à la planification des programmes visant à encourager les Canadiens à adopter et à maintenir un mode de vie sain. L'Enquête sur la promotion de la santé, menée en 1985, a fourni la base d'information sur les attitudes et comportements actuels. L'enquête menée en 1990 a permis d'évaluer les programmes mis en oeuvre par Santé et Bien-être pour promouvoir la santé.

Bien que cette enquête a été terminée, elle demeure une source de données chronologiques sur la santé des canadiens, et certains produits et services sont encore disponibles.

Sujets

  • Mode de vie et conditions sociales
  • Santé

Sources de données et méthodologie

Population cible

Toute personne âgée de 15 ans et plus, vivant au Canada, faisait parti de la population cible de l'EPS, exception faite des deux cas suivants :

1. résidents du Yukon et des Territoires du Nord Ouest;
2. résidents à plein temps d'institutions.

Par sa technique d'échantillonnage, l'EPS est une enquête téléphonique. Par conséquent, les ménages et, les personnes vivant dans ce ménage, n'ayant pas le téléphone ont été exclus de l'enquête. Ceci représente moins de 3 % de la population totale. Cependant, lors de la pondération des données, on a tenu compte des personnes n'ayant pas le téléphone.

Élaboration de l'instrument

Les deux principaux outils pour mener l'enquête étaient la formule de contrôle et le questionnaire de l'EPS 1990.

La formule de contrôle est utilisé pour la sélection du répondant à l'intérieur du ménage. Les questions sont choisies conformément aux enquêtes menées selon la méthode de composition aléatoire par téléphone.

Bien que le questionnaire de 1990 ressemble étroitement à celui de 1985, plusieurs modifications y ont été apportées :

1) Plusieurs questions ont été reformulées pour corriger des lacunes observées. La question I1 (portant sur le nombre de petits déjeuners) en est un exemple.
2) Certaines questions demandées en 1985 ne se retrouvent pas dans l'enquête de 1990. Le but étant de diminuer un dédoublement de questions avec d'autres enquêtes sur la santé et pour tenir davantage compte du nouvel énoncé de mission de la Direction de la promotion de la santé.
3) De nouvelles sections ont été ajoutées, entre autres la prévention des maladies transmises sexuellement et l'hygiène dentaire.

Avant de mener l'enquête national, un test des deux questionnaires de l'EPS 1990 a été mené à Halifax et à Montréal, deux bureaux régionaux de Statistique Canada, en mars 1990. Près de 300 répondants ont été interviewés dans chacun des deux bureaux. Le test consistait à vérifier la qualité des instruments de collecte, dans les deux langues officielles (c-à-d la durée de l'entrevue, la réaction des répondants, etc.), auprès des répondants répartis dans quatre strates, soit deux strates, une rurale et une urbaine, dans chacune des deux provinces (Nouvelle-Écosse et Québec). Des modifications ont été apportées à la formulation des questions suite à l'analyse des résultats du test ainsi qu'aux commentaires des intervieweurs.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'Enquête sur la promotion de la santé utilise d'échantillonnage par composition téléphonique aléatoire. La méthode Waksberg a été utilisée dans les dix provinces.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 1er juin 1990 à 30 juin 1990

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les entrevues ont été menées à partir des huit bureaux régionaux de Statistique Canada durant tout le mois de juin 1990.

Tous les entrevues ont été menées entre 8.30 et 21.30, heure local, du lundi au vendredi. Des entrevues ont aussi été menées le samedi durant la journée.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Suite à la saisie des données, tous les enregistrements de l'enquête ont été soumis à un contrôle informatique exhaustif. Les non-répouses partielles, les erreurs répétitives dues au flux et les réponses anormalement élevées ou faibles ont été identifiées. Les enregistrements pour lesquels des données étaient absentes ou incorrectes se voyaient assigner des codes de non-réponse ou pouvaient, dans certains cas, se voir attribuer une valeur imputée à partir d'autres informations du même questionnaire. L'unique exception à ce traitement portait sur les variables âge et sexe de la personne sélectionnée. Dans certains cas les valeurs de ces variables étaient imputées à partir d'un autre enregistrement (i.e. un enregistrement donneur). Les taux d'échantillonnage, tout comme les taux de non-réponse, présentaient des variations significatives d'une province à l'autre. La probabilité de non-réponse s'est avérée plus forts chez les jeunes hommes (15-24). Il en résulte que des estimations non-biaisées ne peuvent être obtenues qu'en pendérant des données.

Imputation

Lors de la première étape du traitement, on a crée un fichier de 13 960 enregistrements. Pour fin de compatibilité avec la plupart des progiciels statistiques, une valeur numérique a été associée à tous les champs du fichier.

Un logiciel sur mesure a été développé pour corriger les incohérences des données dues à des erreurs d'entrevues ou de saisies. La vérification des données a été ascendante, c-à-d qu'à l'intérieur d'un intervalle logique, on a repéré les réponses afin de corriger l'enchaînement voulu des questions. Par la suite, une valeur numérique, uniforme à l'intérieur du fichier (8, 98, etc.), a été assigné aux questions, qui ne demandait pas de réponses.

De plus, on a développé des contrôles entre divers questions. Par exemple, on a vérifié l'âge avec la date de naissance pour s'assurer de l'uniformité des réponses.

Les codes d'industrie et d'occupation ont été assignés par le logiciel de codification automatique de l'enquête sur la population active.

À la fin du processus de vérification, le fichier microdonnées contenait 13 792 enregistrements. (N.B.: 268 enregistrements ont été retranchés du fichier pour différentes raisons. Referez-vous à la section 9.2 et 9.3 de le guide d'utilisateur)

Estimation

Lorsqu'on utilise un échantillon probabiliste, comme dans le cas de l'EPS, le principe qui sous-tend l'estimation est que chaque personne choisie pour l'échantillon représente, outre elle-même, plusieurs autres personnes qui ne font pas partie de l'échantillon. Par exemple, dans un échantillon aléatoire simple représentant 1 % de la population, chaque personne de l'échantillon remplace 100 personnes de cette population.

Pour chaque fichier de microdonnées, on attribue un poids statistique global (que l'on nomme "POIDS") à chaque enregistrement afin de tenir compte du nombre de personnes échantillonnées représentées par l'enregistrement. Ce facteur de pondération fait référence au nombre de fois qu'un enregistrement particulier doit contribuer à l'estimation de la population. Par exemple, afin d'estimer le nombre de personnes qui décrivent leur vie comme "très stressante", la valeur du poids est additionnée pour tous les enregistrements où la question A2 a un code égal à 1. La méthode de pondération de l'EPS est décrite à la section 12.2 du Guide de l'utilisateur.

Évaluation de la qualité

Dans l'EPS, on n'a ménagé ni le temps ni les efforts pour réduire au maximum les erreurs non dues à l'échantillonnage. On a appliqué des measures d'assurance de la qualité à chaque étape de la collecte et du traitement des données afin de contrôler la qualité de celles-ci. Parmi ces mesures, mentionnons l'utilisation d'intervieweurs hautement qualifiés, la prestation aux intervieweurs d'une formation poussée sur les procédures et le questionnaire de l'EPS, l'observation des intervieweurs pour voir si le questionnaire avait été mal conçu ou les directives mal interprétées, l'application de procédures visant à s'assurer que les erreurs de saisie des données soient réduites au maximum et enfin l'exécution de vérifications de la qualité du codage et du contrôle destinées à vérifier la logique du traitement. Malgré ces efforts, on ne peut éviter que des erreurs non dues à l'échantillonnage aient un certain effet sur les estimations de l'EPS.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Pour l'EPS, des 35 077 numéros de téléphone qui ont été signalés, 17 674 d'entre eux correspondaient à des ménages. De ces ménages, 2 288 (12.9 %) ont refusé de répondre ou n'ont pas pu répondre à l'enquête. Ce compte inclut aussi les ménages qui n'ont pas pu être rejoint tout au long de la période de collecte des données de l'enquête.

Des 15 386 ménages où on a tenté de mener une entrevue, 511 personnes choisies ont refusé de répondre au questionnaire (une personne par ménage était choisie au hasard). De plus, 168 enregistrements ont été retranchés du fichier lors du traitement des données au bureau chef soit à cause de la non-réponse partielle ou soit à cause de l'âge du répondant (moins de 15 ans).

Si on suppose que tous les ménages, qui n'ont pas répondu et qui ont été retranchés du fichier, faisaient parti de la population cible (c-à-d avaient au moins un membre âgé de 15 ans et plus), alors le taux de réponse global de l'enquête serait de 78.0 %.

Documentation

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