Enquête sur les jeunes Canadiens (EJC)

Information détaillée pour 2010-2011

Statut :

Inactive

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

5179

L'Enquête sur les jeunes Canadiens fournit des indicateurs représentatifs à l'échelle nationale sur le développement de l'enfant.

Date de la parution - 16 avril 2012

Aperçu

L'Enquête sur les jeunes Canadiens fournit des indicateurs représentatifs à l'échelle nationale sur le développement de l'enfant.

Voici les objectifs de l'Enquête sur les jeunes Canadiens :

- Déterminer la prévalence des différents facteurs de risque et de protection pour les enfants.
- Fournir des renseignements sur le développement de l'enfant (notamment sur le développement cognitif, émotionnel et comportemental).
- Rendre ces renseignements disponibles en vue de l'élaboration de politiques et de programmes à l'intention des enfants.
- Recueillir des renseignements sur le milieu dans lequel l'enfant grandit (famille, camarades, école et collectivité).

Sujets

  • Développement et comportement de l'enfant
  • Éducation
  • Enfants et jeunes
  • Santé et bien-être (jeunes)
  • Soins aux enfants

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée d'enfants canadiens âgés de 1 à 9 ans qui habitent dans les 10 provinces et qui ne vivent pas dans une réserve indienne ni dans un établissement institutionnel.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire s'appuie sur le questionnaire utilisé pour l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ). Certaines sections ont été modifiées afin qu'elles répondent mieux aux besoins de l'Enquête sur les jeunes Canadiens (et de sa nature transversale), mais de nombreux aspects de l'ELNEJ ont été retenus. Le contenu de l'ELNEJ a été élaboré en collaboration avec notre client, Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), et un groupe consultatif d'experts. Tout le contenu modifié a été testé avant la collecte par des groupes de discussion.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'un des objectifs principaux est de produire des indicateurs du développement de la petite enfance à l'échelle provinciale, selon l'âge, à l'intention des jeunes enfants (de 1 à 5 ans). Il faut également obtenir des données au niveau national sur les enfants âgés de 6 à 9 ans. La population cible est stratifiée selon l'âge et la province pour s'assurer que l'échantillon est représentatif tout en demeurant efficace. Il a été établi qu'un échantillon d'environ 17 000 unités donnerait des résultats avec l'exactitude souhaitée.

Les répondants ont été sélectionnés au hasard à partir des fichiers administratifs produits par Statistique Canada à l'aide des renseignements obtenus auprès de l'Agence du revenu du Canada.

L'unité d'échantillonnage est l'enfant, mais le répondant est son parent ou son tuteur. Donc, afin d'atténuer le fardeau de réponse, le plan interdit à deux enfants du même ménage d'être sélectionnés pour l'échantillon.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2010-11-01 à 2011-03-19

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Le questionnaire a été administré par un intervieweur à l'aide de l'application d'interview assistée par ordinateur (IAO). Le premier contact a eu lieu par téléphone pour toutes les interviews. La personne la mieux renseignée (PMR) au sujet de l'enfant a été identifiée au début de l'interview. L'enquête comprend trois questionnaires:

- Composante de l'enfant : le répondant est la PMR (seulement des réponses indirectes)
- Composante de la PMR : le répondant est la PMR (seulement des réponses directes)
- Composante du conjoint ou de la conjointe de la PMR ou la PMR : le répondant est le conjoint ou la conjointe de la PMR (réponses indirectes ou directes)

Si l'enfant sélectionné est âgé de 4 ou 5 ans au moment de l'interview, il se peut qu'on demande à la PMR de fixer une interview à domicile pour effectuer trois évaluations (l'Échelle de vocabulaire en images de Peabody, la Connaissance des nombres et Qui suis-je?).

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Les applications d'IAO permettent de créer des cheminements complexes et d'intégrer des vérifications au questionnaire, ce qui aide à produire des données de meilleure qualité et à faire en sorte que le répondant ne réponde qu'aux questions qui s'appliquent à sa situation. Les méthodes utilisées dans l'application d'IAO de l'EJC sont les suivantes :

Écrans de révision - On a prévu des écrans de révision pour les données importantes et complexes. Par exemple, la procédure de sélection de la personne la mieux renseignée (PMR), élément clé de l'enquête, s'appuie sur la liste des membres du ménage. La page-écran correspondante présente des données démographiques sur chaque membre et son lien avec chacun des autres membres du ménage. Les données recueillies s'affichent à l'écran pour que l'intervieweur les confirme auprès du répondant avant de continuer l'interview.

Vérifications d'intervalles - On a également intégré des vérifications d'intervalles dans le système IAO pour les questions où il faut indiquer des valeurs numériques. Si les chiffres indiqués ne s'inscrivent pas dans l'intervalle, une fenêtre apparaît instantanément pour indiquer l'erreur et demander à l'intervieweur de corriger la réponse erronée.

Vérifications du cheminement de questions- Tous les cheminements de questions sont en mode intégration automatique au système IAO. Par exemple, dans la section sur la garde de l'enfant, on demande aux PMR si elles ont déjà utilisé régulièrement des services de garde. Le cheminement des questions peut varier selon la réponse. Si des services de garde sont utilisés, le système d'IAO poursuit avec une série de questions au sujet des modes de garde particuliers utilisés pour l'enfant et du temps passé dans chaque mode de garde. Dans le cas contraire, le système d'IAO saute automatiquement ces questions.

Vérifications de la cohérence générale- On a prévu un certain nombre de vérifications de la cohérence dans le système IAO, et les intervieweurs sont en mesure de revenir à des questions déjà posées pour rectifier les incohérences. Les intervieweurs reçoivent des instructions à l'écran pour traiter ou régler des problèmes de réponse incomplète ou erronée. Le système génère une fenêtre éclair laquelle signale l'erreur et demande à l'intervieweur de revenir à la question pour vérifier les données et apporter les corrections nécessaires.

Après la collecte des données de l'EJC, le traitement a comporté les étapes suivantes :

Vérification des liens - Cette étape de la vérification sert précisément à authentifier les liens entre les membres du ménage et permet de créer des variables familiales dérivées. Cette étape exécute une série de vérifications standards afin de comparer les données des liens déclarés pour tous les membres d'un ménage en particulier; certaines incohérences sont réglées automatiquement grâce à une application qui utilise des règles établies, tandis qu'on indique d'autres incohérences afin de faire une révision manuelle et un recodage.

Vérification de cheminement - Cette vérification consiste à reproduire le cheminement des questions incluses dans le questionnaire. Les données des enregistrements pour lesquels l'application a établi un cheminement de questions incorrect ont été corrigées en les remplaçant par celles obtenues au moyen d'un « enchaînement valide » si des questions incorrectes avaient été posées, ou par « non déclaré » quand des questions qui auraient dû être posées ne l'ont pas été.

Vérification de la coherence - Après la vérification de l'enchaînement, on procède à une vérification de la cohérence qui consiste à vérifier les liens entre deux variables ou plus.

Imputation

Dans le cadre de l'EJC, on a procédé à une imputation pour le revenu, le développement moteur et social (DMS) et les mesures directes, la version révisée de l'Échelle de vocabulaire en images de Peabody (EVIP), l'instrument « Qui suis je? » et la connaissance des nombres.

On procède à une imputation du revenu pour combler les valeurs manquantes attribuables à la non-réponse partielle et pour corriger les données incohérentes lorsque cela est possible.

L'EJC recueille des données pour trois composantes du revenu : celui de la PMR, du conjoint et du ménage.

L'imputation a été effectuée à l'aide de deux méthodes d'imputation : l'imputation déterministe et l'imputation par la méthode du plus proche voisin. Les valeurs manquantes ou incohérentes ont été imputées lorsque cela était possible, en utilisant l'imputation déterministe et impliquait d'additionner ou de soustraire les composantes non manquantes afin de déterminer la valeur de la composante manquante. L'imputation déterministe n'a été utilisée que dans les ménages où il n'y avait pas d'autre membre du ménage qui était âgé de 18 ans ou plus et où il n'y avait qu'une seule source de revenu qui était manquante. Lorsque l'imputation déterministe n'était pas possible, l'imputation par la méthode du voisin le plus proche a été utilisée.

Impudon, une routine statistique généralisée (écrite sous forme de macro SAS), a été utilisée pour procéder à l'imputation par enregistrement donneur pour le revenu.

Le revenu de la PMR a été imputé dans 22,9 % des enregistrements de l'EJC. Le revenu du conjoint de la PMR a été imputé dans 20,4 % des enregistrements et le revenu total du ménage a été imputé dans 29,0 % des enregistrements.

DMS : L'imputation a été effectuée sur les enregistrements considérés comme étant admissibles. Il s'agissait d'enregistrements qui contenaient des réponses pour 13 ou 14 des 15 items de l'échelle de DMS.

La méthode d'imputation qui a été utilisée est la méthode du plus proche voisin. Un enregistrement donneur est choisi aléatoirement parmi les enfants qui ont répondu à toutes les questions et qui ont des réponses identiques aux questions communes. Lorsqu'une valeur a été imputée, la valeur manquante initiale est remplacée par un « Oui » ou un « Non » provenant de l'enregistrement donneur sélectionné. L'imputation est faite de façon indépendante lorsque les réponses à deux questions sont imputées.
L'imputation a été exécutée à l'aide du logiciel SAS.

Un ou deux items du DMS ont été imputés pour 5,9 % des enfants admissibles.

Les mesure directes : L'imputation a été exécutée par la méthode du plus proche voisin. Dans les quelques cas où la langue de l'enfant ou son âge en mois n'avait pas été obtenu durant l'interview téléphonique, on a procédé à une imputation déterministe en utilisant l'information figurant dans la base de sondage.

À noter que seuls les enfants considérés comme étant en mesure d'effectuer les activités des mesures directes, statut ayant été déterminé à partir des questions à la fin de l'entrevue téléphonique, ont été imputés lorsque nécessaire. Aussi, l'imputation a eu lieu au niveau des scores bruts pour chacune des mesures directes et non au niveau des éléments ou questions qui constituent chaque mesure. Les scores normalisés ont par la suite été calculés en utilisant les scores bruts imputés et en appliquant la méthode de standardisation. La méthode d'imputation qui a été utilisée est la méthode du plus proche voisin.

Lorsque plus d'une mesure directe devait être imputée pour un seul receveur, le même donneur a été utilisé pour imputer toutes les mesures directes manquantes.

L'imputation a été exécutée à l'aide du logiciel SAS.

Le score brut de l'EVIP a été imputé pour 21,2 % des enfants admissibles. Le score brut de la connaissance des nombres a été imputé pour 20,9 % des enfants admissibles. Le score brut pour l'instrument « Qui suis je? » a été imputé pour 21,6 % des enfants admissibles.

Estimation

L'Enquête sur les jeunes Canadiens (EJC) est une enquête probabiliste. Comme c'est le cas pour toutes les enquêtes probabilistes, l'échantillon est sélectionné de façon à pouvoir produire des estimations pour une population de référence. Pour ce faire, chaque unité de l'échantillon représente un certain nombre d'unités dans la population. On calcule les poids d'enquête à partir du poids déterminé par le plan d'échantillonnage de l'enfant, que l'on rajuste pour tenir compte de la non-réponse et de la stratification a posteriori, afin que les poids d'enquête définitifs correspondent aux nombres connus d'enfants, selon l'âge et la province. Le poids déterminé par le plan d'échantillonnage est l'inverse de la probabilité de sélection, c'est-à-dire la probabilité qu'un enfant dans la population soit sélectionné dans l'échantillon de l'EJC.

Premier ajustement : sous-échantillonnage pour les parents ayant plus d'un enfant dans l'échantillon

Puisque l'échantillon de l'EJC a été sélectionné à partir d'une liste d'enfants il est possible qu'un parent se retrouve plus d'une fois dans l'échantillon initial comme personne la mieux renseignée sur ses enfants (PMR). Afin de réduire le fardeau du répondant, un sous-échantillonnage a été effectué afin de s'assurer de n'avoir qu'un enfant par PMR dans l'échantillon final.

Second ajustement : ajustement de la non-réponse

On a du ajuster les poids de façon telle que les répondants représentent les non-répondants. Sinon, on sous-estimerait les totaux, entre autres choses. Afin de décider de quelle façon le poids des non-répondants est attribué vers les répondants, on a recours à la méthode des groupes de réponses homogènes (GRH). La méthode des GRH vise à regrouper les individus ayant la même propension à répondre. Par la suite, un facteur d'ajustement est calculé pour chaque GRH. Dans une première étape, les poids des cas avec lesquels nous n'avons pas pu établir de contact ont été attribués aux cas pour lesquels un contact avait été établi (répondants et autres non-répondants) tandis que dans la deuxième étape, les poids des autres non-répondants ont été attribués aux répondants.


Troisième ajustement : stratification a posteriori

Le dernier facteur d'ajustement vise à assurer la cohérence entre les estimations produites à partir de l'enquête et des estimations démographiques selon l'âge et la province que produit Statistique Canada. Cette méthode porte le nom de stratification a posteriori. Le but de cet ajustement est de s'assurer que la somme des poids corresponde aux totaux connus de la population.

Les chiffres utilisés dans la stratification a posteriori correspondent aux comptes de population du 31 décembre 2010 estimés par Statistique Canada.

Calcul de la variance d'échantillonnage

Il serait difficile, pour ne pas dire impossible, d'obtenir une formule exacte qui permettrait de calculer la variance d'échantillonnage pour l'EJC en raison de son plan de sondage, des ajustements pour la non-réponse, du traitement des unités hors champ et de la stratification a posteriori. En fait, cela ne pourrait se faire qu'en ayant recours à des hypothèses si fortes que nous obtiendrions un cadre trop simpliste pour être d'une quelconque utilité dans la pratique. Une façon de produire une approximation de la variance d'échantillonnage est de recourir à la méthode du bootstrap. En utilisant cette méthode, on produit une série de 1 000 poids, appelés «poids bootstrap», qui sont dérivés à partir des poids d'enquête et qui servent à estimer la variance des estimations. Ces 1 000 poids bootstrap sont disponibles pour l'EJC dans un fichier de données distinct.

Évaluation de la qualité

Formation

L'EJC est effectuée par des intervieweurs de Statistique Canada.

Les gestionnaires de projet et les intervieweurs principaux doivent veiller à ce que les intervieweurs de l'EJC connaissent bien les concepts et les procédures de l'enquête. Les gestionnaires de projet et/ou les intervieweurs principaux qui travaillent à l'EJC ont été formés au bureau central de Statistique Canada, puis ont à leur tour formé les intervieweurs dans les bureaux régionaux.

Refus

Dans le cas où un répondant refuse l'interview, les intervieweurs de Statistique Canada sont formés aux techniques de base de renversement d'un refus. Si un répondant est inflexible, l'intervieweur doit obtenir autant de renseignements que possible sur le répondant (par exemple, pourquoi il refuse de participer) et transmettre le cas à l'intervieweur principal. L'intervieweur principal tente ensuite de communiquer avec le répondant pour renverser son refus. Si l'intervieweur principal est incapable de renverser le refus, il doit envoyer une lettre au répondant en guise de dernier effort visant à renverser la situation.

Dépistage

Dans le cas où il était impossible de joindre un ménage en raison de coordonnées incorrectes ou périmées dans le fichier de l'échantillon, le cas était transmis au dépistage. Le dépistage faisait ensuite des tentatives pour trouver les coordonnées exactes grâce à divers moyens.

Les logiciels d'enquête

Les applications d'IAO permettent de créer des cheminements complexes et d'intégrer des vérifications au questionnaire, ce qui aide à produire des données de meilleure qualité et à faire en sorte que le répondant ne réponde qu'aux questions qui s'appliquent à sa situation. L'application de l'enquête a été mise à l'essai à Statistique Canada afin de vérifier qu'elle fonctionnait correctement. Le contrôle de la qualité durant la collecte des données comprenait des écrans de révision, des vérifications d'intervalles, des vérifications du cheminement de questions et des vérifications de la cohérence générale.

Traitement de données

Après la collecte, les données ont été soumises à diverses étapes de traitement afin de vérifier leur qualité. Les étapes étaient la prévérification, la vérification du cheminement des questions et la vérification de la cohérence. Après l'étape de la vérification de la cohérence, les variables dérivées ont été vérifiées afin de s'assurer qu'elles étaient programmées correctement et que les valeurs correctes avaient été assignées à tous les enregistrements. Les indicateurs clés de l'EJC ont été comparés aux données d'une enquête antérieure dont le contenu était le même, afin de s'assurer que les moyennes et les fréquences fondées sur les données de l'EJC ne présentaient aucun problème.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

La population de l'enquête est établie à partir de la liste de demandeurs de la prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE), un fichier mensuel fourni par l'Agence du revenu du Canada (ARC). La différence entre la population cible et la population d'enquête réside dans les enfants dont aucun des parents ou des tuteurs n'a demandé la PFCE. Il peut s'agir des familles qui ne sont pas au courant de l'existence de la prestation ou qui ont décidé de ne pas la demander. Il peut également s'agir des enfants qui vivaient dans une famille d'accueil pendant toute l'année, puisque leurs fournisseurs de soins auraient bénéficié de subventions du gouvernement provincial. En 2009, on a estimé que la couverture de la PFCE se situait autour de 96 %, en faisant une comparaison avec les projections démographiques fondées sur le Recensement de la population canadienne de 2006. Les analyses n'ont révélé aucun biais de sous-dénombrement important.

Le taux de réponse global pour l'EJC est de 64,9%. Les taux de réponse par province varient passablement entre 56,3% et 71,7%. Le Nouveau-Brunswick, l'Ontario et la Colombie-Britannique sont les provinces qui affichent les taux de réponse les plus faibles. Du côté des taux de réponse par groupe d'âge, les variations sont beaucoup moins importantes, le plus petit taux étant de 60,4% (8 ans) et le plus élevé de 68,6% (9 ans).

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