Enquête sociale générale - Victimisation (ESG)
Information détaillée pour 2004 (Cycle 18)
Statut :
Active
Fréquence :
Aux 5 ans
Numéro d'enregistrement :
4504
L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.
Cette enquête recueille des données sur la nature et l'étendue de la victimisation au Canada.
Date de la parution - 7 juillet 2005
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
- Documentation
Aperçu
L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.
Cette enquête recueille des données sur la nature et l'étendue de la victimisation au Canada.
Activité statistique
Cet enregistrement est une partie du programme de l'Enquête sociale générale (ESG). L'ESG est une enquête par téléphone qui a débuté en 1985. Chaque cycle de l'enquête comporte une thématique principale, une thématique particulière ou des questions exploratoires, ainsi qu'un ensemble type de questions socio démographiques utilisées à des fins de classification. Les cycles plus récents incluent également des questions qualitatives visant à sonder les opinions et les perceptions.
Jusqu'en 1998, l'échantillon de répondants cible était formé d'environ 10 000 personnes. L'échantillon a été porté à 25 000 personnes en 1999. Grâce à un échantillon de cette taille, on peut obtenir des résultats à l'échelle nationale et provinciale et rend possibles des résultats au sujet de certains groupes de la population, comme les personnes ayant une incapacité et les aînés.
Sujets
- Crime et justice
- Société et communauté
- Victimes et victimisation
Sources de données et méthodologie
Population cible
La population visée comprend toute personne âgée de 15 ans et plus, qui réside dans l'une des 10 provinces et qui n'est pas un pensionnaire vivant en établissement.
Pour la plupart des cycles de l'ESG, les échantillons sont créés à l'aide de méthodes d'échantillonnage téléphonique telle la composition aléatoire, et les interviews sont menées par téléphone. Par conséquent, les personnes vivant dans des ménages sans téléphone ne peuvent pas être interviewées. Cependant, les personnes vivant dans de tels ménages représentent moins de 2% de la population cible. Les entrevues ne sont pas menées par téléphone cellulaire, donc les personnes n'ayant que le service de téléphone cellulaire sont également exclues. Encore une fois, ce groupe ne représente qu'une faible proportion de la population, inférieure à 3%.
Élaboration de l'instrument
Le questionnaire a été élaboré à partir des résultats d'essais qualitatifs (groupes de discussion), d'un essai pilote et des comptes rendus des intervieweurs.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.
Les données du cycle 18 de l'ESG ont été recueillies auprès de sept vagues de janvier à décembre 2004. L'échantillon a été réparti uniformément parmi les sept vagues pour équilibrer le plus possible la saisonnalité de l'information recueillie. Les ménages participant à l'enquête ont été sélectionnés par composition aléatoire. Les numéros de téléphone compris dans l'échantillon ont été sélectionnés à l'aide de la technique d'élimination des banques non valides. Cette méthode d'échantillonnage cherche à déterminer toutes les banques résidentielles valides d'un secteur (c.-à-d. repérer toutes les ensembles de 100 numéros dont les huit premiers chiffres sont identiques et contenant au moins un numéro qui appartient à un ménage). Donc, tous les numéros de téléphone appartenant à une banque non valide sont éliminés de la base de sondage.
À des fins d'échantillonnage, on a divisé chacune des dix provinces en strates, c'est-à-dire en secteurs géographiques.
Un grand nombre de régions métropolitaines de recensement (RMR) ont constitué chacune une strate : St. John's, Halifax, Saint John, Montréal, Québec, Toronto, Ottawa, Hamilton, Winnipeg, Regina, Saskatoon, Calgary, Edmonton, Vancouver et Victoria. Les RMR qui ne figurent pas sur cette liste se trouvent au Québec et en Ontario. Deux autres strates ont été formées en regroupant les RMR qui restaient dans chacune de ces deux provinces. Enfin, les régions ne constituant pas un RMR ont été regroupées dans chacune des dix provinces pour former dix autres strates. On s'est ainsi retrouvé avec 27 strates au total.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : janvier 2004 à décembre 2004
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
L'ESG utilise le système d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO). La collecte des données s'est effectuée par la méthode de composition aléatoire de numéros de téléphone. Lorsqu'une personne était rejointe à la maison, les intervieweurs énuméraient tous les membres du ménage, et recueillait les données démographiques de base, notamment l'âge, le sexe et l'état matrimonial. On a ensuite employé un algorithme pour choisir au hasard l'un des membres du ménage (âgé d'au moins 15 ans) en vue de le faire participer à l'enquête. Les répondants ont été interviewés dans la langue officielle de leur choix. On ne permettait pas d'interview par personne interposée. Le taux de réponse global pour la collecte du cycle 18 a été de 75 %.
Toutes les interviews ont été faites au moyen d'installations téléphoniques regroupées à cette fin dans trois bureaux régionaux de Statistique Canada, soit Halifax, Montréal et Winnipeg. Les appels ont été effectués entre 9h00 et 21h00, du lundi au samedi, inclusivement. Les intervieweurs ont reçu une formation du personnel de Statistique Canada visant à les initier aux techniques d'enquête utilisant les concepts et la marche à suivre d'ITAO. La majorité des intervieweurs avaient une expérience des interviews pour l'ESG.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
La détection d'erreurs se fait grâce à des contrôles informatiques qui sont programmés dans le système ITAO.
Le programme ITAO de saisie des données prévoit une série de codes valides pour chaque question et l'intégration des vérifications, et suit automatiquement le cheminement du questionnaire.
Tous les enregistrements de l'enquête sont soumis à un contrôle informatique complet durant l'interview. Le système ITAO est programmé de façon à vérifier le cheminement des questions et la validité des entrées. Ainsi, de tels problèmes peuvent être résolus immédiatement avec le répondant. Dans l'éventualité où l'intervieweur est incapable de corriger des erreurs détectées par le système, il/elle peut passer outre l'étape de la correction; le problème est alors réglé au bureau central. On passe en revue et prend en considération tous les commentaires des intervieweurs dans le cadre de la vérification centrale.
Le système de contrôle du bureau central effectue le même genre de vérifications que le système ITAO ainsi que des vérifications plus poussées.
Imputation
La vérification de cheminement effectuée par les services centraux obéissait à une stratégie « de haut en bas », c'est-à-dire qu'une question donnée était considérée sur le cheminement ou non selon les codes de réponse aux questions précédentes. Si les codes de réponse aux questions précédentes indiquaient que la question actuelle était sur le cheminement, toute réponse à la question actuelle était retenue, quoique « ne sait pas » était recodé à 9 (99 ou 999, etc.) et les refus étaient recodés à « Non déclaré », soit 8 (98 ou 998, etc.). Si les codes de réponse aux questions précédentes indiquaient que la question actuelle était hors de cheminement parce que le répondant s'était clairement identifié comme faisant partie d'une sous-population pour laquelle la question actuelle n'était pas appropriée ou était sans intérêt, la question actuelle était codée « Sans objet », soit 7 (97 ou 997, etc.).
Compte tenu de la nature de l'enquête, l'imputation ne convenait pas à la majorité des questions ainsi les questions manquantes étaient codées comme "non déclaré".
Parcontre, on ne permettait pas de laisser sans réponse les questions sur les variables requises pour effectuer la pondération. Des valeurs ont été imputées dans de rares cas pour les variables suivantes: sexe et nombre de lignes téléphoniques résidentielles.
Estimation
Il y a deux fichiers de microdonnées dont on peut tirer des estimations pour le cycle 18 de l'ESG.
Le fichier principal contient les réponses au questionnaire et les renseignements connexes reçus de 23 766 enquêtés. Les caractéristiques de ce fichier concernent la personne par opposition aux incidents de victimisation dont elle pourrait avoir souffert.
Trois facteurs de pondération ont été mis à la disposition des analystes sur le fichier principal. En voici l'énumération et l'explication :
WGHT_PER : C'est là le poids de base pour l'analyse au niveau des personnes, c'est à-dire pour l'estimation du nombre de personnes (âgées de 15 ans et plus et autres que les pensionnaires d'établissement) ayant une ou plusieurs caractéristiques données. On doit utiliser ce facteur pour toutes les estimations au niveau des personnes.
WGHT_HSD : Ce poids peut servir à estimer le nombre de ménages ayant une caractéristique donnée. Ainsi, pour estimer le nombre de ménages habitant un immeuble d'appartements de moins de 5 étages, on doit sommer WGHT_HSD sur tous les enregistrements ayant cette caractéristique.
WGHT_ABU : Ce facteur de pondération est nécessaire à l'estimation du nombre d'incidents de violence des 12 derniers mois dans certaines relations marquées par la violence (agressions de conjoints ou d'ex conjoints). On ne l'utilisera qu'avec les variables PR_101_2004 et PR_304_2004.
Le second fichier de microdonnées est le fichier des incidents. Les 9 824 enregistrements dans ce dossier contiennent des rapports de violence. Chaque incident de victimisation vécu par un répondant à l'enquête est inscrit dans l'un des enregistrements du fichier, sauf les incidents de harcèlement criminel et de violence envers le conjoint ou l'ex-conjoint. On peut penser que chaque enregistrement du fichier représente un certain nombre d'incidents de victimisation subis par des gens dans l'ensemble de la population. Ce nombre est donné par le poids WGHT_VIC. D'habitude, il existe un rapport pour chaque incident, mais ceux dont les circonstances sont à peu près semblables figurent dans un même rapport (que l'on appelle rapport de série). Le nombre d'incidents de violence représenté par le rapport de série est le facteur de série donné par la variable NUMINC. Pour estimer le nombre total d'incidents de victimisation ayant une certaine caractéristique, on multiplie WGHT_VIC par le facteur de série et somme sur tous les enregistrements présentant la caractéristique.
Il convient de noter que certains rapports de série comportent un grand nombre d'incidents semblables. Certains analystes penseront que cette situation implique une contribution disproportionnée aux estimations relatives à ce type d'incidents de victimisation. En fait, nous avons limité à trois le facteur de série pour les estimations publiées dans ce guide de l'utilisateur. Si les analystes désirent appliquer le même chiffre limite pour le facteur de série, ils peuvent employer le facteur de pondération ADJWTVIC, qui est le poids WGHT_VIC multiplié par le facteur de série bornée (à 3).
Veuillez noter que les cas de violence par d'actuels ou d'anciens conjoints ne figurent que dans les rapports de violence dans le fichier principal. Supposons qu'une estimation donnée d'un nombre d'incidents de victimisation doive inclure ce type de violence. On estimera donc le nombre d'incidents de ce type de violence séparément à partir du fichier principal et on ajoutera le résultat à l'estimation tirée du fichier des incidents.
On trouvera à la section 7.6 du Guide de l'utilisateur un complément d'information illustré d'exemples sur de telles estimations.
Outre les pondérations des estimations, pondérations « bootstrap » ont été créées dans le but d'estimer la variance fondée sur le plan de sondage.
Contrôle de la divulgation
La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Les variables qui procurent des données sur la violence attribuable au conjoint/partenaire actuel ont été supprimées dans le fichier de microdonnées à grande diffusion du cycle 18, ce qui comprend toutes les variables directes et dérivées fondées sur les sections 3 et 5 du questionnaire du cycle 18.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
La méthodologie de cette enquête a été conçue de façon à réduire le nombre d'erreurs et les répercussions éventuelles de celles ci. Cependant, les résultats de l'enquête demeurent sujets à l'erreur à cause des erreurs d'échantillonnage et des erreurs non dues à l'échantillonnage.
Erreurs d'échantillonnage :
Puisque les données proviennent d'un échantillon de personnes, elles sont sujettes à l'erreur d'échantionnage. C'est à-dire que les estimations faites à partir d'échantillons varieront d'un échantillon à l'autre et qu'elles seront habituellement différentes des résultats qu'aurait produit un recensement complet. L'écart éventuel de cette différence a été estimé pour les données principales et a été utilisé pour produire des tableaux pouvant servir à estimer la variation de l'échantillonnage de nombreuses estimations. Il est possible de produire des estimations plus précises de la variabilité d'échantillonnage des estimations avec la méthode « bootstrap », à l'aide de poids « bootstrap » qui ont été créés pour l'enquête. La méthode « bootstrap » a été utilisée pour estimer la variabilité d'échantillonnage dans le cas de toutes les estimations incluses dans « Enquête sociale générale sur la victimisation, cycle 18 : un aperçu des résultats », ainsi que dans le cas des comparaisons importantes faites dans le texte. Les estimations qui comportent une variabilité d'échantillonnage élevée sont indiquées dans cet article et toutes les différences qui ont été mises en évidence entre les sous-groupes de la population sont significatives à 95 %.
Erreurs non dues à l'échantillonnage :
Même un recensement de la population d'intérêt produit des estimations sujettes à l'erreur. Ces erreurs sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage, mais les estimations provenant des échantillons comportent toujours des erreurs de ce type. Les sources courantes de ces erreurs sont le dénombrement imparfait, la non-réponse, les erreurs de réponse et les erreurs de traitement.
On estime que la couverture de la population ciblée de l'ESG 18 par la CA est complète à plus de 96 % ; les taux du service téléphonique sont très élevés au Canada. Ces taux sont élevés pour pratiquement tous les groupes socio-démographiques, mais sont les plus bas pour les ménages ayant les plus faibles revenus. Ainsi, les personnes résidant dans de tels ménages sont légèrement sous-représentées dans l'échantillon de l'ESG 18. De plus, malgré les efforts qui ont été déployés pour éviter la non-réponse, le taux de non-réponse pour l'ESG 18 était de 25 %. Très peu d'information est disponible à propos des non-réponses, et les résultats peuvent de ce fait être biaisés à un point tel que les cas de non-réponse sont différents de ceux dont les réponses ont été recueillies.
Documentation
- Enquête sociale générale : l'aperçu
Dernière révision : 7 janvier 2021
- Date de modification :