L'enquête sur le commerce électronique et la technologie (ECET)
Information détaillée pour 2003
Statut :
Active
Fréquence :
Annuelle
Numéro d'enregistrement :
4225
L'objectif de cette enquête est d'évaluer les diverses technologies utilisées par les entreprises canadiennes et dans quelle mesure l'Internet est utilisé pour acheter ou vendre des biens et des services.
Date de la parution - 16 avril 2004
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
- Documentation
Aperçu
L'enquête du Commerce électronique et technologie (ECET) évalue les diverses technologies utilisées par les entreprises canadiennes et dans quelle mesure l'Internet est utilisé pour acheter ou vendre des biens et des services. Un autre objectif de cette enquête est d'évaluer les avantages de faire des affaires sur l'Internet.
L'information recueillie fournit des données par catégorie sur l'usage des Technologies d'Information et de Communication (TIC) (incluant l'usage d'ordinateurs, de l'Internet, de sites Web) et sur le commerce électronique dans les entreprises des secteurs privé et public.
Le commerce électronique constitue plus qu'une technologie; c'est un phénomène omniprésent résultant de l'application des TIC et jouant un rôle de catalyste influençant la chaîne d'approvisionnements de tous les biens et services. Les problèmes relatifs au commerce électronique posent de nombreux défis aux entreprises et aux décideurs en matière de politiques.
Les données de cette enquête sont utilisées par les entreprises et les analystes des politique pour surveiller les performances de l'exécution du divers ICTs et pour évaluer leur impact sur l'économie et les organisations internationales comme l'organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE) pour étudier le développement et l'influence de ce secteur sur les économies globales de l'information.
Activité statistique
Les sciences et la technologie (S&T) et la société de l'information ont une incidence sur notre travail, nos affaires et nos vies. Ces concepts sont étroitement interreliés : les sciences fournissent de nouvelles façons de comprendre le fonctionnement du monde, la technologie se sert de cette nouvelle compréhension pour l'élaboration de produits et services innovateurs, et la société de l'information est l'un des résultats de ces innovations.
Les gens s'adressent à Statistique Canada pour obtenir une mesure et une explication des répercussions sociales et économiques de ces changements.
Ce programme vise à élaborer des indicateurs utiles à l'égard de l'activité liée aux sciences et à la technologie au Canada, dans un cadre les regroupant de manière cohérente.
Période de référence : L'exercice financier de 12 mois se terminant entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année de référence
Période de collecte : Novembre à février
Sujets
- Technologie de l'information et des communications
- Utilisation d'Internet par les entreprises et les gouvernements
Sources de données et méthodologie
Population cible
Cette enquête couvre à peu près tous les secteurs industriels à l'exception des administrations locales. L'unité de collecte pour l'enquête est l'entreprise qui est l'unité organisationnelle complète d'une entité commerciale qui dirige et contrôle en autonomie l'affectation des ressources rattachées à ses opérations au Canada et pour laquelle existent des registres comptables complets d'où peuvent être tirées les données pertinentes sur les états financiers consolidés et le bilan. De ce fait, l'enquête a permis de recueillir des données sur les opérations entre les entreprises, en excluant de façon particulière les opérations à l'intérieur des entreprises, c'est-à-dire les transactions par Internet qui ont pu avoir lieu entre deux établissements ou compagnie de la même entreprise.
La classification industrielle est attribuée à l'entreprise qui participe au commerce électronique correspond à la classification industrielle de l'établissement comportant la valeur ajoutée la plus élevée au sein de l'entreprise. Par exemple, si une transaction par Internet est effectuée dans un établissement au détail d'une entreprise du secteur de la fabrication, cette activité sera classifiée comme une vente du secteur de la fabrication.
Élaboration de l'instrument
Le contenu de l'enquête a été élaboré de concert avec Industrie Canada d'après les définitions de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) du commerce électronique. Bon nombre des questions de l'enquête sont des adaptations de questions élaborées par l'OCDE et ses pays membres. En posant les mêmes questions dans diverses enquêtes nationales, on peut comparer l'utilisation des technologies de l'information et des communications et le commerce électronique à l'échelle internationale.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.
L'enquête porte d'abord sur l'utilisation des technologies de l'information et des communications, comme les ordinateurs personnels, le courrier électronique et Internet, et établit des distinctions entre l'utilisation du secteur privé et celle du secteur public auprès d'un échantillon d'entreprises canadiennes. C'est la population de cible de l'enquête.
La base de sondage est principalement formée du Registre des entreprises (RE) développé et maintenu à Statistique Canada. L'unité d'échantillonnage choisie est l'entreprise. Une liste administrative est également utilisée pour couvrir certains secteurs tels le secteur public, une partie du secteur minier et le secteur du gaz et du pétrole.
Tout d'abord on stratifie la base de sondage selon le SCIAN suivant le niveau désiré pour les estimations. À l'intérieur de chaque niveau industriel, trois strates de taille sont créer : grande taille où l'échantillonnage se fait avec certitude et moyenne et petite taille où l'échantillonnage se fait selon une probabilité de sélection. La variable de taille est le revenu brut de l'entreprise pour les entreprises du secteur privé et le nombre d'employés pour les entreprises du secteur public.
La méthode utilisée est l'algorithme de Lavallée-Hidirouglou qui permet de stratifier et de répartir la taille de l'échantillon dans les strates de sorte à minimiser la taille échantillonnale tout en atteignant le Coefficient de variation (CV) cible selon la variable de taille.
Un échantillon d'environ 21 000 entreprises permet d'atteindre un CV cible de 3,5 % dans la plupart des secteurs industriels, à l'exception des deux nouveaux secteurs couverts par l'enquête (agriculture et construction) où un CV de 8 % a été ciblé.
Enfin, une fois la stratification et la répartition effectués, la taille de l'échantillon est augmenté dans certaines strates si nécessaire de sorte à obtenir une fraction d'échantillonnage minimale de 1 % et un minimum de cinq unités.
Toutes les unités sont échantillonnées avec certitude dans les strates à tirage complet alors qu'un échantillon aléatoire est tiré dans les strates à tirage partiel sous la contrainte de maximiser le chevauchement avec l'échantillon de l'année précédente. La méthode de Kish et Scott est alors utilisée et a permis un chevauchement de 63 % avec l'échantillon précédent.
Sources des données
Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
L'ECET recueille l'information au niveau de l'entreprise et produit des estimations à ce niveau. La gestion des services électroniques et le commerce électronique sont habituellement maintenus au niveau de l'entreprise.
Les unités qui ne répondent pas ou répondent seulement en partie ou qui échouent les traitements de consistance et des données aberrantes ont fait l'objet d'un suivi postal, téléphonique ou par fax pour s'assurer d'obtenir leurs réponses ou encore de les corriger au besoin. De plus, Internet a été utilisé afin d'identifier si certaines entreprises possédaient un site Web.
Enfin, les suivis sont priorisé en tenant compte de la taille de l'entreprise, de l'importance des variables manquantes, du type d'incohérences sur le questionnaire et de la couverture par secteur industriel.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
À la saisie des données, des règles de vérification sont appliquées à chaque questionnaire, telles des règles de cohérence et de validité. Durant le traitement des données, des règles de vérification statistique et d'historique sont appliqué. Une détection des données aberrantes est faite sur la variable des ventes sur Internet. La détection est fait à l'intérieur de deux groupes : le secteur public et le secteur privé. Une méthode basée sur les écarts entre les observations est utilisée.
Imputation
L'imputation déterministe est effectuée lorsque les réponses aux questions reliées à la question à imputer ne laissaient qu'un seul choix de réponse. L'imputation par source administrative est effectuée pour la question portant sur le nombre d'employés. L'imputation historique est utilisée pour imputer certains champs stables dans le temps lorsque l'entreprise avait répondu dans l'affirmative l'année précédente.
L'imputation par donneur est effectuée dans les autres cas en remplaçant les valeurs manquantes ou incohérentes par celles du plus proche répondant selon certaines caractéristiques telles la taille, la classification industrielle et les variables-clé du questionnaire. L'imputation est exécutée à l'intérieur de groupes homogènes, le groupement initial correspondant à la strate. Si on n'a pas au moins 10 donneurs potentiels et 25 % de donneurs par groupe ou encore, si aucun donneur disponible ne permettait l'imputation tout en respectant les règles de validation du questionnaire receveur, on passe à un groupe d'imputation plus agrégé.
Les questionnaires avec données aberrantes sont exclus du bassin de donneurs. Une fois l'imputation effectuée, on ajuste la variable des ventes par Internet par le ratio des revenus du receveur et du donneur.
Une fois l'imputation terminée, les règles de vérification initiales sont réappliquées afin de s'assurer de la cohérence de tous les questionnaires utilisés à l'estimation.
Estimation
Le système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada est utilisé. L'estimation est fait en deux phases : l'échantillon de première phase étant l'échantillon initial et l'échantillon de deuxième phase, les répondants. La même stratification est utilisée en première et deuxième phases en supposant l'absence de biais dû à la non-réponse basé sur les résultats de l'enquête précédente. Il y a trois types d'estimés qui sont produits : dans le cas des variables de pourcentage (P), un quotient est utilisé pour produire les estimations, dans le cas des variables catégoriques (C), à nouveau un quotient est utilisé et dans le cas des variables numériques (Y), l'estimateur habituel du total est utilisé.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Les données pour une industrie en particulier ou une variable peuvent être supprimées (avec les données d'une autre industrie ou variable) si le nombre d'entreprises dans la population est trop petit.
Exactitude des données
Bien que des efforts considérables soient consentis pour que toutes les opérations de collecte et de traitement obéissent à des normes élevées, les estimations d'ECET obtenues sont inévitablement entachées d'une certaine erreur non due à l'échantillonnage. Celles-ci sont classées en deux grandes catégories : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.
Les erreurs non dues à l'échantillonnage ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent survenir pour de nombreuses raisons. Par exemple, la non-réponse est une source importante d'erreurs non due à l'échantillonnage. La couverture de la population, les écarts dans l'interprétation des questions, les mauvaises réponses des répondants et les erreurs de consignation, de codage et de traitement des données représentent d'autres exemples d'erreurs non liées à l'échantillonnage.
L'erreur de couverture est le résultat d'une représentation inadéquate de la population visée. Pour éviter une telle erreur, plusieurs sources décrivant la population de l'industrie sont utilisées et comparées.
L'erreur de réponse peut avoir plusieurs causes. Une mauvaise conception du questionnaire, une interprétation fautive des questions de la part de l'interviewer ou du répondant ou un mauvais rapport du répondant. Des changements fréquents au sein du personnel de la compagnie peuvent aussi mener à des erreurs de réponse. Les réponses sont comparées d'un année à un autre et tout écart significatif est examiné par les analystes pour vérifier leur exactitude. Cependant, même avec ces vérifications, la qualité des données dépends de la volonté des répondants de vérifier leurs propres dossiers.
L'erreur de non-réponse se produit parce que les répondants ne coopère pas pleinement. Pour atténuer l'impact sur l'enquête, habituellement nous demandons aux répondants de fournir quelques variables clés et des estimations sont faites pour les autres.
Les erreurs d'échantillonnage se produisent parce que les estimations proviennent d'un échantillon de la population plutôt que de la population entière. Ces erreurs dépendent de divers facteurs, notamment la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation. L'erreur d'échantillonnage est mesurée par une quantité appelée écart-type. Cette quantité mesure la variabilité anticipée de l'estimation produite si on fait un échantillonnage répété. La vraie valeur de l'écart-type est inconnue mais peut être estimée à partir de l'échantillon.
Lors de la publication des estimations, une échelle permet de distinguer entre les différentes qualités de précision. Celle-ci combine l'effet dû à l'échantillonnage (à l'aide du CV) et le taux d'imputation (chaque imputation ajoute à l'incertitude des résultats). L'échelle utilisée est reproduite dans la table ci-dessous.
Documentation
- Méthodologie de l'enquête sur le commerce électronique et la technologie - 2003
- Date de modification :