Enquête sur l'eau dans l'agriculture (EEA)

Information détaillée pour 2010

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 2 ans

Numéro d'enregistrement :

5145

L'Enquête sur l'eau dans l'agriculture est menée afin de recueillir des renseignements sur l'utilisation de l'eau d'irrigation, sur les méthodes et les pratiques d'irrigation, et sur les sources et la qualité de l'eau utilisée à des fins agricoles dans les fermes canadiennes. Les résultats aideront les exploitants agricoles, les gouvernements et la population canadienne à avoir une meilleure compréhension de la demande en eau et de la façon dont elle est utilisée dans les exploitations agricoles canadiennes.

Date de la parution - 27 mai 2011; 19 septembre 2011 (Utilisation de l'eau à des fins agricoles au Canada, 2010 (16-402-X, gratuit))

Aperçu

L'Enquête sur l'eau dans l'agriculture est menée afin de recueillir des renseignements sur l'utilisation de l'eau d'irrigation, sur les méthodes et les pratiques d'irrigation, et sur les sources et la qualité de l'eau utilisée à des fins agricoles dans les fermes canadiennes.

Cette enquête fait partie de l'initiative des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement (ICDE). Les données recueillies serviront à la production des rapports sur les ICDE. Les renseignements seront également utilisés par Agriculture et Agroalimentaire Canada afin d'appuyer l'élaboration des politiques sur l'utilisation de l'eau et la création des programmes s'adressant aux irrigateurs au Canada. Statistique Canada les utilisera aussi pour améliorer la modélisation des volumes d'irrigation selon le type de culture et pour poursuivre l'établissement de rapports sur l'utilisation totale de l'eau selon le secteur au Canada.

Période de référence : 1er avril au 31 octobre pour l'année de référence

Sujets

  • Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
  • Environnement
  • Qualité de l'environnement
  • Utilisation des terres et pratiques environnementales

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible de cette enquête comprend toutes les exploitations agricoles canadiennes qui irriguent. La base de sondage a été créée en utilisant l'information recueillie dans le cadre du Recensement de l'agriculture de 2006. L'unité statistique était l'exploitation agricole. Toute unité ayant déclaré des ventes de 10 000 $ ou plus et ayant déclaré irriguer en 2005 ou posséder du matériel d'irrigation a été considérée comme faisant partie de la base de sondage initiale.

Un certain nombre de groupes ont été supprimés de la base de sondage initiale.

- Toutes les fermes d'établissements institutionnels (par exemple, fermes gouvernementales, universitaires ou pénitentiaires), les fermes des réserves indiennes, les pâturages communautaires, les exploitations d'accouvaison et les exploitations produisant uniquement des sapins de Noël.
- Toutes les unités faisant partie de la population cible de l'Enquête sur les cultures de serre, les pépinières et les gazonnières de Statistique Canada (numéro d'enregistrement 3416).
- Toutes les unités faisant partie du programme des Statistiques sur les grandes entreprises agricoles de Statistique Canada. Ces unités très grandes et complexes ont conclu des ententes de collecte spéciales avec Statistique Canada concernant les enquêtes pour lesquelles elles fourniront des données.
- Toutes les unités dans les six régions les plus au nord des 25 régions de drainage (RD) du Canada.

La base de sondage était constituée des 15 390 unités restantes.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire 2010 de l'EEA a été remanié par la Division des comptes et de la statistique de l'environnement. Les spécialistes de la conception de questionnaires du Centre de ressources en conception de questionnaires (CRCQ) de Statistique Canada ont été consultés. Le questionnaire a été mis à l'essai en novembre et en décembre 2009. Des interviews individuelles en profondeur ont été menées à Brantford, en Ontario (6 répondants), à Swift Current, en Saskatchewan (4), et à Abbotsford, en Colombie-Britannique (6). Le questionnaire a été révisé suivant les commentaires recueillis pendant la mise à l'essai. Il a fait l'objet d'une nouvelle révision d'après les recommandations des spécialistes de la conception de questionnaires.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

La base de sondage a été tirée de la base de données du Recensement de l'agriculture (REAG) de 2006 et contenait toutes les exploitations agricoles ayant déclaré une superficie irriguée ou la possession de matériel d'irrigation et qui respectaient les critères mentionnés dans la section Population cible. L'unité d'échantillonnage de l'enquête est l'exploitation agricole.

Un plan d'échantillonnage stratifié a été utilisé. Des strates géographiques ont été définies au niveau de la région de drainage (RD) ou, dans le cas de petites populations à l'intérieur d'une RD donnée, des groupes de RD. On a ainsi obtenu 14 strates géographiques. Dans chacune de ces strates, la population a été divisée en quatre sous-strates en fonction de l'utilisation prédite d'eau d'irrigation. Cette valeur prédite a été dérivée d'un modèle utilisant les données du Recensement de l'agriculture de 2006 et de l'Enquête sur l'utilisation de l'eau à des fins agricoles de 2007. Les unités ont été classées dans l'une de quatre sous-strates, soit valeur prédite d'utilisation de l'eau zéro, petite, moyenne et grande. Les seuils pour ces sous-strates variaient d'une strate géographique à l'autre.

L'échantillon a été réparti de manière à réduire au minimum les coefficients de variation cibles au niveau de la strate géographique (groupe de RD) sans cependant dépasser la taille maximale de l'échantillon de 2 000 unités. Les cibles n'étaient pas uniformes d'un groupe de RD à l'autre. Dans les groupes de RD où une plus grande utilisation d'eau pour l'irrigation était prévue, les cibles étaient inférieures à celles utilisées dans d'autres régions. La taille totale de l'échantillon était de 1 981 unités.

Afin de réduire le fardeau de réponse des cultivateurs qui avaient été sélectionnés pour participer à des enquêtes récentes de Statistique Canada, on a utilisé une méthode de coordination de l'échantillon appelée l'approche des microstrates. Dans une strate géographique/de taille, les unités auxquelles d'autres enquêtes agricoles récentes de Statistique Canada ont imposé le fardeau de réponse le plus faible ont été plus susceptibles d'être sélectionnées pour l'Enquête sur l'eau dans l'agriculture (EEA).

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2010-08-16 à 2010-10-20

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Avant la collecte des données, une lettre expliquant le but et les objectifs de l'enquête et décrivant les renseignements demandés dans le questionnaire a été envoyée aux répondants. Le questionnaire papier a été posté vers la fin d'août, et les répondants disposaient d'un mois pour le remplir et le retourner par la poste. Le taux de réponse cible était de 70 %.

Une application de collecte des données par interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) a été développée pour faire le suivi de cette enquête. Un certain nombre d'interviews téléphoniques a été mené pour l'EEA à partir du bureau régional de Statistique Canada à Sturgeon Falls. La période de suivi s'est étendue du 20 septembre au 20 octobre 2010, et jusqu'à 85 % des répondants de l'échantillon ont reçu un appel aux fins de suivi des cas de non-réponse ou de suivi des questionnaires rejetés au contrôle.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Les questionnaires papier ont été saisis en format électronique au bureau central de Statistique Canada. Les réponses données aux interviews ITAO ont été téléchargées directement dans ce format. On a exécuté un ensemble initial de contrôles importants pour repérer les incohérences dans les données. On a également utilisé des méthodes statistiques pour repérer les unités pour lesquelles les valeurs déclarées semblaient douteuses. Lorsque des incohérences importantes ont été relevées, le personnel de Statistique Canada a tâché de communiquer avec le répondant par téléphone pour obtenir des éclaircissements et, au besoin, apporter des corrections.

Imputation

On a eu recours à un ensemble de contrôles et de mesures prédéterminées pour imputer une valeur lorsque suffisamment de renseignements étaient disponibles pour permettre de déduire raisonnablement la réponse dans un champ manquant ou incohérent. En l'absence de tels renseignements, la mesure prise dépendait du champ en question. Pour les champs se rapportant à la superficie irriguée ou au volume d'eau d'irrigation, les données manquantes ou incohérentes ont été imputées de façon automatisée par la méthode d'imputation par le plus proche voisin. L'imputation a été effectuée de manière à réduire au minimum le nombre de changements apportés aux données originales. Pour tous les autres champs, la réponse a été établie à la valeur « ne sait pas ».

Estimation

Étant donné que l'EEA était une enquête par sondage, les poids d'échantillonnage ont été appliqués aux divers répondants selon le nombre d'unités dans la population qu'ils représentaient. Les poids initiaux, ou poids de sondage, ont été calculés comme étant la probabilité que l'unité soit sélectionnée dans l'échantillon. Comme pour toutes les enquêtes, il y a eu des cas de non réponse. Les poids des répondants ont été corrigés pour tenir compte des unités non répondantes. Pour estimer une caractéristique pour l'ensemble de la population, on multiplie ce poids final par la valeur de la réponse et on en fait la sommation sur l'ensemble de la population.

Évaluation de la qualité

Les volumes d'eau et les superficies des terres irriguées estimés d'après l'EEA ont été comparés aux estimations antérieures obtenues par l'EEA 2007. Ils ont aussi été confrontés à des données provenant de sources administratives quand celles ci étaient disponibles. Cependant, les possibilités de confrontation des données à d'autres sources publiées étaient limitées.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Les estimations présentées dans la présente publication sont établies à l'aide d'un échantillon aléatoire tiré des exploitations agricoles canadiennes. Par conséquent, elles peuvent être entachées d'erreurs d'échantillonnage ainsi que d'erreurs non dues à l'échantillonnage. La qualité des estimations est donc fonction de l'effet combiné de ces types d'erreurs.

Erreurs d'échantillonnage :
Ces erreurs se produisent parce que les observations portent uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. L'erreur d'échantillonnage découle de facteurs tels que la taille de l'échantillon, la variabilité des caractéristiques à l'étude, le plan de sondage et la méthode d'estimation. Pour une taille donnée d'échantillon, par exemple, l'erreur d'échantillonnage sera fonction de la méthode de stratification adoptée, de la répartition de l'échantillon, du choix des unités d'échantillonnage et de la méthode de sélection. Dans une enquête par sondage, puisqu'on tire des conclusions sur l'ensemble d'une population à partir des données concernant une partie de la population seulement, les résultats sont susceptibles d'être différents de ceux qu'on aurait obtenus en recensant toute la population dans les mêmes conditions. La principale caractéristique de l'échantillonnage probabiliste, c'est que l'erreur d'échantillonnage peut être mesurée directement à partir de l'échantillon.

Généralement, l'erreur d'échantillonnage se mesure par la variabilité attendue de l'estimation par rapport à la valeur réelle, exprimée en pourcentage de l'estimation. Cette mesure est le coefficient de variation (c.v.). Pour l'Enquête sur l'eau dans l'agriculture, les coefficients de variation des estimations définitives ont été calculés et sont indiqués dans les tableaux statistiques. La qualité des estimations a été évaluée de la façon suivante :

A. Excellente - c.v. entre 0,00 % et 4,99 %
B. Très bonne - c.v. entre 5,00 % et 9,99 %
C. Bonne - c.v. entre 10,00 % et 14,99 %
D. Acceptable - c.v. entre 15,00 % et 24,99 %
E. Douteuse - c.v. entre 25,00 % et 49,99 %
F. Non fiable - c.v. > 49,99 % (les données sont supprimées)

Erreurs non dues à l'échantillonnage :
Ces erreurs se produisent qu'il s'agisse d'un échantillon tiré ou d'un recensement complet de la population. Des erreurs non dues à l'échantillonnage peuvent se produire à diverses étapes de la collecte des données (non réponse, différences dans l'interprétation des questions, renseignements incorrects fournis par les répondants) et du traitement des données (p. ex., codage, saisie des données, contrôle, pondération, totalisation, etc.). Tous les efforts sont faits pour réduire au minimum les erreurs non dues à l'échantillonnage au moyen de la mise à l'essaie du questionnaire, de contrôles approfondis, de mesures de contrôle de la qualité et d'une analyse des données. Toutefois, certaines de ces erreurs échappent au contrôle de Statistique Canada.

Après avoir effectué les étapes de vérification et d'imputation et exclu les unités hors champ, le taux de réponse obtenu était de 56,8 %.

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