Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC)
Information détaillée pour quatrième trimestre de 2001
Statut :
Inactive
Fréquence :
Trimestrielle
Numéro d'enregistrement :
3810
L'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC) constitue une importante source de données permettant de mesurer l'importance et l'état du secteur des caractéristiques et l'impact économique des voyages intérieurs effectués par les Canadiens. Celle-ci recueille des données sur plus de 30 caractéristiques touchant notamment le profil socio-économique des voyageurs, les voyages et les dépenses.
Date de la parution - 5 juillet 2002
Aperçu
L'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC) constitue une importante source de données permettant de mesurer l'importance et l'état du secteur du caractéristiques et l'impact économique des voyages intérieurs effectués par les Canadiens. Celle-ci recueille des données sur plus de 30 caractéristiques touchant notamment le profil socio-économique des voyageurs, les voyages et les dépenses.
L'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC) est réalisée par Statistique Canada, comme un supplément à l'Enquête mensuelle sur la population active (EPA : numéro d'enquête 3701), avec la collaboration et l'appui de la Commission canadienne du tourisme et des dix gouvernements provinciaux.Les principaux utilisateurs des données sont la Commission canadienne du tourisme, les provinces et les bureaux de tourisme. Les médias, les entreprises, les consultants de même que les chercheurs comptent parmi les autres utilisateurs.
Période de collecte : La collecte de l'EVC s'effectue mensuellement, le lundi de la semaine de collecte de l'Enquête sur la population active (EPA) au mercredi de la semaine suivante. Il s'agit généralement de la semaine après celle comprenant le 15ième jour du mois.
Sujets
- Voyages et tourisme
- Voyages intérieurs
Sources de données et méthodologie
Population cible
La population cible est une population civile, non institutionnalisée, âgée de 15 ans et plus des dix provinces canadiennes. Sont spécifiquement exclus du champ de l'enquête : les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut; les personnes vivant dans les réserves indiennes; les membres à temps plein des Forces armées canadiennes; et les pensionnaires d'établissements.
Ensembles ces groupes représentent moins de 3% de la population canadienne âgée de 15 ans et plus.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.
L'Enquête sur les voyages des Canadiens est menée auprès d'un sous-échantillon de ménages faisant partie de l'échantillon de l'Enquête sur la population active (EPA). Comme il s'agit d'une enquête supplémentaire à l'EPA le plan de sondage de l'EVC est donc étroitement lié à celui de cette enquête. Exception faite des différences relatives à la taille de l'échantillon et de l'exclusion du Yukon, les caractéristiques de l'échantillon de l'EPA se retrouvent dans l'échantillon de l'EVC. La non-réponse à l'EPA est aussi reportée dans l'EVC, sauf lorsque les interviews de l'EPA n'ont pu être réalisées dans le mois de référence en cours en raison de circonstances temporaires et lorsque les données de l'EPA ont pu être recueillies au cours d'un mois précédent. L'EPA enregistre un taux de réponse de 95 % ou plus. Pour plus de renseignements en ce qui a trait à la méthode d'échantillonnage de l'EPA veuillez consulter l'Enquête sur la population active (enquête numéro 3701).
Depuis quelques années l'Enquête sur les voyages des Canadiens a fait appel à deux des six groupes de renouvellement de l'échantillon de l'EPA, ce qui représente environ 15,000 ménages par mois. Un membre de chacun de ces ménages est questionné sur tous les voyages qui se sont terminés durant le mois de référence. Le champ de l'EVC est le même que celui de l'EPA; il comprend donc tous les membres du ménage âgés de 15 ans et plus.
Globalement, les taux de réponse de l'EVC s'établissent à environ 90%. Les taux de réponse de l'EVC correspondent à la proportion des répondants admissibles aux fins de l'enquête qui ont fourni des renseignements. Ces taux de réponse ne sont pas cumulatifs, c'est-à-dire qu'ils ne tiennent pas compte des personnes qui auraient été admissibles à l'EVC mais qui n'ont pas pris part à l'EPA.
Sources des données
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Depuis 1996 l'Enquête sur les voyages des Canadiens se fonde sur un système d'interviews assistées par ordinateur (IAO). Le questionnaire est conçu pour être rempli à l'aide d'un ordinateur portatif ou ordinaire. L'intervieweur saisit, à l'ordinateur, les renseignements déclarés au cours de l'interview. L'un des avantages de l'IAO réside dans les corrections et la vérification en direct des données au fur et à mesure qu'elles sont recueillies. Cette méthode de collecte permet également d'éviter les erreurs possibles qui pouvaient survenir lors de la retranscription sur support électronique de l'information qui apparaissait sur le questionnaire en papier.
À la fin de l'année 1999, le système d'opération de l'enquête a été modifié afin de se soumettre aux exigences de l'an 2000. Il est passé d'un système DOS à un système de type Windows. Vu ce changement le logiciel d'application de l'EVC a donc dû être réécrit et c'est le langage nommé BLAISE qui a été utilisé.
Au cours de l'an 2000 d'autres changements majeurs ont été introduits au niveau de la collecte des données de l'EVC. En effet, les interviews qui auparavant étaient faites au téléphone à partir du domicile des intervieweurs sur un ordinateur portatif, se font maintenant à partir de sept bureaux régionaux sur des ordinateurs de bureaux montés en réseaux. Toutefois dans des cas exceptionnels tels: pas de téléphone, changement de ménage, non-réponse à l'EPA au premier mois ou cas problèmes, les interviews sont encore faites par les intervieweurs qui sont sur le terrain.
En 2001, on n'a apporté aucun changement à l'EVC.
Au début de 2002, un système de surveillance plus systématique des intervieweurs a été mis sur pied dans les bureaux régionaux. Il s'agit d'un système automatisé qui permet aux surveillants de voir l'écran de l'intervieweur à distance et d'entendre la conversation téléphonique de celui-ci avec le répondant. La surveillance accrue des intervieweurs a eu pour effet d'améliorer la collecte de renseignements auprès des répondants et par conséquent, d'améliorer la qualité des données produites par l'enquête.
Détection des erreurs
À la phase de cueillette, la vérification en direct se fait à mesure que les données sont saisies. L'IAO contrôle la séquence ou l'enchaînement des questions en fonction des réponses aux questions précédentes. D'autres vérifications sont aussi effectuées au cours de l'interview pour réduire le nombre d'erreurs attribuables aux fautes de frappe ou aux malentendus. Par exemple, si le nombre de nuits passées dans les divers types d'établissements d'hébergement ne correspond pas au nombre total de nuits passées à l'extérieur du foyer, un message de contrôle apparaîtra à l'écran. L'intervieweur peut alors corriger l'erreur, ce qui réduit les vérifications devant être effectuées au bureau central.
Après avoir été téléchargées des bureaux régionaux aux ordinateurs de la Division des enquêtes spéciales, les données sont soumises à une vérification composée de plusieurs étapes de détecter les erreurs et de préparer les fichiers de données en vue de leur pondération subséquente et de l'imputation des dépenses. C'est à cette étape de la vérification préliminaire que l'on détecte les enregistrements en double et que l'on effectue certains contrôles mineurs.
Suite au géocodage de l'information, ils sont soumis au procédé de vérification secondaire décrit ci-dessous.
Le couplage terminé, les fichiers font l'objet de nouvelles vérifications. Les erreurs grossières, comme le nombre de nuits passées à l'extérieur du domicile variant d'une question à l'autre, de même que les erreurs relatives à l'enchaînement des questions, sont examinées et corrigées.
Une série de contrôles prend la forme de vérifications plus poussées de la validation dans le but de détecter des incohérences et des valeurs aberrantes dans les données. Cette étape est ultérieure au géocodage des noms de localités des origines et des destinations. Encore une fois, les erreurs sont examinées et corrigées.
Imputation
Les dépenses sont les seules données imputées de l'EVC. Toutes les autres valeurs manquantes ou erronées sont soit corrigées, soit identifiées par l'attribution d'un code «non déclaré». Les données sur les dépenses doivent cependant être complètes pour que des estimations agrégées des dépenses puissent être produites.
Les données sur les dépenses manquantes sont imputées en fonction des dépenses moyennes des voyages pour lesquels les informations relatives aux dépenses ont été déclarées. Ce sont les voyages «donneurs» dont les dépenses seront utilisées pour calculer les dépenses moyennes devant servir à l'imputation des dépenses manquantes.
Les dépenses moyennes des donneurs sont calculées selon le type de voyage puisqu'elles varient considérablement en fonction des caractéristiques du voyage. Des moyennes sont calculées pour les voyages ayant en commun les caractéristiques suivantes : destination; durée (voyage d'une nuit ou plus ou voyage du même jour); nombre de voyageurs dans le groupe; raison principale du voyage (affaires ou autre); type(s) d'hébergement et moyen de transport utilisés.
Il doit y avoir au moins trois enregistrements de donneurs par catégorie d'imputation, sinon les caractéristiques du voyage sont groupées, c.-à-d. que le degré de détail diminue, et une série de moyennes est calculée pour ce deuxième niveau de types de voyages. Si le nombre de donneurs est insuffisant pour ce niveau, les caractéristiques de voyage sont de nouveau groupées et une autre série de moyennes est calculée. Ce processus est répété jusqu'à ce que des moyennes pour les donneurs soient produites pour tous les niveaux de groupement des voyages en utilisant au moins 3 enregistrements.
Par exemple, le premier niveau d'imputation peut porter sur tous les voyages présentant les caractéristiques suivantes: destination canadienne, durée d'une ou plusieurs nuits, groupe de deux adultes, hébergement à l'hôtel, transport par avion et voyage d'affaires. Si le nombre de donneurs disponible à ce niveau est insuffisant, les caractéristiques du voyage seront groupées de manière à inclure les voyages faisant appel à un type quelconque d'hébergement commercial. Si le nombre de donneurs demeure insuffisant, les caractéristiques seront groupées de manière à inclure les voyages dictés par n'importe quel motif, et ainsi de suite.
Une fois qu'une série de moyennes pour les donneurs a été calculée à tous les niveaux de caractéristiques des voyages, les voyages devant faire l'objet d'une imputation sont appariés aux moyennes des voyages présentant les mêmes caractéristiques, et les dépenses manquantes sont calculées.
Une étape additionnelle du processus d'imputation est la répartition des dépenses incluses dans un forfait entre des catégories de dépenses distinctes. Cette opération est effectuée de la même manière que l'imputation des autres dépenses : les moyennes des donneurs servent à imputer la valeur prévue des postes de dépenses inclus dans le forfait. Les niveaux des dépenses imputées sont alors redressés de manière à obtenir le coût total déclaré pour le forfait.
Enfin, les dépenses imputées font l'objet d'une autre validation visant à assurer qu'aucune valeur aberrante n'a été créée par le processus d'imputation des dépenses.
Estimation
Les estimations de l'EVC sont donc produites à partir des résultats bruts de l'enquête auxquelles on appose des poids permettant ainsi de gonfler ces données au niveau de la population Canadienne non-institutionnalisée de 15 ans et plus. Les poids calculés afin de produire les estimations de l'EVC sont le poids de la personne, du voyage-ménage et du voyage-personne. Pour plus de détails au sujet des procédures de pondération et de l'utilisation de ces poids veuillez consulter le chapitre 6 et 7 du Guide de l'utilisateur des microdonnées de l'Enquête sur les voyages des Canadiens ( cat : 87M0006GPF).
Évaluation de la qualité
Tous les trimestres on évalue de façon systématique la qualité des données. On produit des tableaux statistiques indispensables à l'analyse, lesquels sont ensuite comparés à des sources de données connexes. On produit aussi une liste d'indicateurs servant à vérifier si les tendances générales du secteur touristique sont semblables à celles de l'EVC. De plus, nous travaillons en étroite liaison avec les ministères provinciaux du tourisme, lesquels nous apportent des points de vue et des sources d'information supplémentaires, ce qui nous aide à évaluer la qualité des données à un niveau géographique plus désagrégé.
Contrôle de la divulgation
La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Au niveau de la divulgation des résultats un contrôle très serré a été mis en place surtout pour la diffusion des fichiers de microdonnées. Le plus bas niveau géographique pour lequel l'information est disponible au public, en ce qui a trait aux enregistrements de voyageurs et de voyages, est celui de la division de recensement et de la région métropolitaine de recensement. De plus, certaines variables socio-économiques telles l'âge et la profession du répondant ont été soit enlevées ou soit recodées afin d'éliminer le niveau de détail des fichiers publics qui permettrait l'identification d'individus. De plus à chaque communication officielle de ces microdonnées, elle doit toujours être approuvée par le sous-comité de la diffusion des microdonnées.
Exactitude des données
La variabilité de l'échantillonnage est l'erreur qui, dans les estimations, est attribuable au fait que l'enquête porte sur un échantillon plutôt que sur l'ensemble de la population. Le concept d'erreur-type et les concepts connexes de coefficients de variation (CV) et d'intervalle de confiance donnent une indication de l'importance de la variabilité de l'échantillonnage. L'erreur-type et le coefficient de variation ne permettent pas de mesurer les biais systématiques des données de l'enquête qui pourraient influer sur les estimations. Ils sont plutôt fondés sur l'hypothèse selon laquelle les erreurs d'échantillonnage suivent une courbe normale.
Habituellement, celle des deux estimations qui est la plus grande présente un plus petit CV et sera donc plus fiable. Aussi, dans le cas de deux estimations de même grandeur, celle qui se rapporte à une caractéristique plus également distribuée dans la population aura un plus petit CV que l'autre.
De façon simplifiée le CV sert à établir quatre catégories de données:
Coefficient de variation approximatif
Restrictions relatives à la diffusion
0.0 - 16.5 BON
16.6- 25.0 PASSABLE
25.1 - 33.3 PAUVRE
33.4 ou plus TRÈS PAUVRE
Les données cotées PAUVRE et TRÈS PAUVRE n'apparaissent pas dans la base de données CANSIM. Toutefois, dans la publication intitulée Enquête sur les voyages des Canadiens (87-212-XPB ou XIF)les estimations cotées PAUVRE apparaissent avec un avertissement du niveau de qualité.
Documentation
- Enquête sur les voyages des Canadiens - Description:
- Historique de l'Enquête sur les voyages des Canadiens (avant novembre 2000)
Pour tous renseignements concernant les changements majeurs qui ont eu lieu à partir de novembre 2000, veuillez vous référer au lien « Résumé chronologique des changements » situé au menu latéral ci-dessus.
- Date de modification :