Dépenses en immobilisations et réparations - Réelles, provisoires, perspectives (EDIR)

Information détaillée pour 2010

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

2803

Cette enquête sert à rassembler des données sur les dépenses en immobilisations et réparations* au Canada. Les gouvernements et les organismes fédéraux et provinciaux, les associations professionnelles, les universités et les organismes internationaux utilisent ces renseignements pour formuler leurs politiques et comme mesure de l'activité régionale. *Les organisations participant à l'enquête de dépenses réelles provisoires, perpectives n'ont pas été questionnées sur les réparations.

Date de la parution - 26 février 2010 (perspectives); 25 février 2011 (réelles provisoires); 29 février 2012 (réelles)

Aperçu

Cette enquête annuelle recueille des données sur les intentions d'investissements en immobilisations et les dépenses pour les deux années précédentes; occasionnellement, lorsque des changements dans les conditions économiques prévalentes le justifient, des données sur les intentions révisées sont également recueillies pour l'année en cours. Les données sur les dépenses en immobilisations fournissent des indications utiles quant à l'état du marché dans l'économie en général et dans ses divers secteurs. Voyant que ces dépenses représentent une partie importante et relativement variable des dépenses nationales brutes, l'envergure et la teneur des programmes d'investissements donnent une bonne idée de la demande que les producteurs canadiens ont eu à satisfaire au cours de la période en cause. De plus, l'importance relative des immobilisations projetées, au total et dans chaque secteur, permet de savoir ce que prévoient les dirigeants d'entreprise en ce qui concerne la demande future par rapport à la capacité de production actuelle. Les données recueillies sont utilisées par le Système de comptabilité nationale du Canada, particulièrement par le Produit intérieur brut (PIB) et la Balance des paiements. Les gouvernements et les organismes fédéraux et provinciaux, les associations professionnelles, les organismes internationaux utilisent ces renseignements pour formuler leurs politiques et comme mesure de l'activité régionale.

Période de référence : Année financière

Sujets

  • Comptes économiques
  • Construction
  • Construction non résidentielle
  • Machines et matériel
  • Réparations et entretien
  • Services aux entreprises, aux consommateurs et liés à la propriété
  • Travaux de génie liés au secteur non résidentiel

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible comprend l'ensemble des entreprises de toutes les industries et entités gouvernementales au Canada. Les dépenses liées à des immobilisations canadiennes usagées sont exclues puisqu'elles représentent un transfert de biens à l'intérieur du Canada et n'ont aucun effet sur le total national. Les dépenses liées à des biens importés au Canada augmentent le stock national et sont donc incluses.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été réaménagé en 1985 et est presque immuable depuis ce temps.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

La population cible est constituée de tous les industries canadiennes au Canada. La base de sondage est la liste des établissements dont la partie admissible à l'échantillonnage fait l'objet d'un prélèvement. La base de sondage est tenue dans le Registre des entreprises de Statistique Canada et mise à jour à l'aide des données administratives.

Avant le tirage d'un échantillon aléatoire, les établissements sont classés en groupes homogènes (c.-à-d. des groupes portant les mêmes codes SCIAN, se trouvant dans la même province ou le même territoire). Des exigences de qualité sont établies puis chaque groupe est réparti en sous-groupes appelés strates. Il existe deux sortes de strate : tirage complet et tirage partiel.

Dans les strates à tirage complet, toutes les unités sont échantillonnées avec certitude. Pour les strates à tirage partiel, la sélection se fait selon un processus aléatoire simple et une fraction minimale de 1 % est imposée et un minimum de 3 unités est requis lorsque possible. La taille de l'échantillon de l'enquête s'établie à 28 000 unités.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants, sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Deux périodes d'enquête sont organisées de telle sorte qu'on recueille trois ensembles de données annuelles ayant trait aux perspectives, aux données réelles préliminaires et aux données réelles relativement aux dépenses en immobilisations et en réparations. Les intentions d'investissement pour l'année A et les dépenses réelles préliminaires pour A-1 sont recueillies, en utilisant des questionnaires combinés en un seul, d'octobre A-1 à janvier A; les données réelles relativement aux dépenses en immobilisations et en réparations pour A-2 sont recueillies de mars A-1 à octobre A-1. Les établissements sélectionnés reçoivent soit le questionnaire ordinaire (long ou abrégé), soit un questionnaire spécialisé (long ou abrégé), soit le questionnaire de nouveau projet. Le genre de questionnaire reçu par un établissement dépend de son secteur d'activité, du niveau de dépenses anticipé, de l'ensemble de données faisant l'objet de la collecte et du fait que l'établissement fait partie ou non des nouveaux projets. On demande aux répondants de déclarer les dépenses pour l'exercice financier de douze mois dont le dernier jour se situe entre le 1er avril de l'année demandée et le 31 mars de l'année suivante.

Une fois l'échantillon tiré, les questionnaires sont envoyés par la poste. Les unités n'ayant pas répondu font l'objet d'un suivi postal et téléphonique pour s'assurer d'obtenir leurs investissements. Les mesures de suivi sont le plus souvent motivées par un faible taux de réponse dans un secteur ou dans une province ou un territoire en particulier. Pour commencer, on envoie un rappel général par la poste à toutes les unités n'ayant pas encore répondu. Si la situation ne se règle pas, on téléphone aux établissements faisant partie des secteurs les plus lacunaires pour les inciter à retourner le questionnaire rempli.

En plus des données recueillies au moyen des questionnaires mentionnés ci-dessus, des données comprises dans les estimations des dépenses en immobilisation sont aussi obtenues d'autres enquêtes conduites par Statistique Canada et de fichiers administratifs des gouvernements provinciaux. De même, certaines estimations de dépenses en immobilisation pour quelques secteurs d'activité sont fondées sur les indices de production, de consommation et de coûts associés aux secteurs en cause.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Lorsque les questionnaires remplis sont reçus, le processus d'assurance de la qualité se poursuit par la vérification statistique des données, qui consiste à scruter les données pour détecter les incohérences internes et les anomalies par rapport aux autres enquêtes ou aux autres années.

La vérification des additions sert à repérer les chiffres indiqués en unités plutôt qu'en milliers, les pourcentages dont la somme n'arrive pas à 100 % et les totaux inexacts. La vérification des différences consiste à évaluer la vraisemblance des dépenses déclarées en les comparant avec les dépenses indiquées lors des enquêtes antérieures de la même année et d'une autre année.

D'autres vérifications des microdonnées peuvent être effectuées pour les valeurs comptables brutes ou l'utilisation de la capacité.

Imputation

Dans la mesure du possible, la valeur imputée pour les non-répondants est fondée sur leur réponse antérieure pour la même année, ajustée pour tenir compte du taux de variation d'une enquête à l'autre.

Estimation

L'estimation se fait par la méthode du quotient avec le revenu comme variable de contrôle. Cette méthode assure que le poids final multiplié par le revenue de chaque unité de l'échantillon, respectera le total connu de la variable revenu pour la population complète du group. Des ajustements sont fait pour certains cas de non-réponses. La variance est estimée à l'aide de la formule de linéarisation de Taylor dans le cas de l'estimateur par le quotient.

L'estimation se fait par la méthode du quotient avec le revenu comme variable de contrôle. Cette méthode assure que le poids final multiplié par le revenu de chaque unité de l'échantillon, respectera le total connu de la variable revenu pour la population complète du groupe. Des ajustements sont fait pour certains cas de non-réponses. La variance est estimée à l'aide de la formule de linéarisation de Taylor dans le cas de l'estimateur par le quotient.

Le poids final de l'Enquête sur les perspectives de dépenses en immobilisations pour 2009 est utilisé comme point de départ pour l'estimation de la deuxième phase de cette enquête pour 2009. Chaque unité de l'échantillon a été sélectionnée selon une probabilité connue. L'inverse de cette probabilité est le poids de plan. Pour contrer les effets de la non-réponse, un second ajustement est calculé. Celui-ci est égal à l'inverse du taux de réponse non pondéré observé au niveau de la strate. Un facteur de calage est ensuite calculé pour chacune des strates. La valeur totale des perspectives de dépenses en immobilisations publiée pour 2009 est utilisée comme total de contrôle pour chaque strate de l'enquête. Le poids final de chaque répondant est le produit de son poids final résultant de l'Enquête sur les perspectives de dépenses en immobilisations pour 2009, de son poids de plan, de son ajustement de non-réponse et de son facteur de calage. Ce poids final est utilisé pour obtenir les estimations et les coefficients de variation qui s'y rattachent. L'estimateur de Horvitz-Thompson est utilisé pour un plan de sondage à deux phases. L'ensemble de macros SAS StatMx produit les estimations et les coefficients de variation pour les variables à l'étude. L'estimation est faite au niveau de la strate seulement.

Évaluation de la qualité

L'exercice d'estimation permet d'obtenir un ensemble complet de données pour les parties enquêtées et non enquêtées de l'univers (base de sondage). Après cette étape, il est possible d'analyser les tendances des divers secteurs. On commence par une évaluation des changements annuels (ou en pourcentage) dans chaque industrie pour repérer les provinces et territoires comportant des industries ou des sous-industries qui présentent une activité inhabituelle. Ce genre d'analyse met aussi en relief les industries qui ont le plus de poids dans les totaux canadiens.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Révisions et désaisonnalisation

Jusqu'à la période de référence 2006, les données recueillies étaient ajustées pour refléter l'année civile. La méthode de calendrialisation était utilisée afin de réduire le fardeau de réponse de sorte que le répondant pouvait fournir les données selon son exercice financier. Une fois recueillies et vérifiées, les données étaient calendrialisées afin de produire des données pour la période de référence s'étendant de janvier à décembre, dans les cas où le répondant fournissait des données selon une autre période. Afin d'éviter la production d'estimations liées à trop de périodes financières, les données étaient calendrialisées. La méthode Cholette (1984) était utilisée afin de fragmenter les données en portions mensuelles et d'extrapoler.

À compter de la période de référence 2007, les données publiées reflètent les données fournies par les répondants selon leur exercice financier, sans ajustement par rapport à l'année civile. Pour plus de renseignements concernant l'impact sur les séries chronologiques de ces modifications à la méthodologie, un document analytique est disponible sur demande.

Exactitude des données

L'Enquête sur les dépenses en immobilisations, qui a été conduite entre octobre 2009 et janvier 2010, présente un taux de réponse de 76%. Le coefficient de variation, qui permet de mesurer la précision des données, est de 0,4 % à l'échelle nationale.

Documentation

Date de modification :