Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF)
Information détaillée pour 2008
Statut :
Active
Fréquence :
Occasionnelle
Numéro d'enregistrement :
4438
Le sondage vise principalement à connaître le point de vue des fonctionnaires fédéraux sur leur milieu de travail. À la lumière des renseignements recueillis, les gestionnaires et les employés pourront prendre des mesures concrètes dans leur ministère ou organisme et, au besoin, à l'échelle de la fonction publique.
Date de la parution - 12 mai 2009
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
Les examens des programmes, la restructuration de l'appareil gouvernemental, l'augmentation de la charge de travail et la rapidité des progrès technologiques sont au nombre des facteurs qui influencent le travail des fonctionnaires fédéraux. Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux a été mis sur pied en 1997 afin de recueillir des renseignements utiles sur la perception des fonctionnaires à l'égard de multiples facettes de leur emploi. Ces renseignements sont fondamentaux pour les gestionnaires de la fonction publique qui oeuvrent à étudier plus à fond ces résultats et à déterminer certains points qui peuvent être améliorés par des mesures telles que l'élaboration ou la révision des politiques et pratiques de gestion.
C'est en 1997 que le greffier du Conseil privé a mandaté pour une première fois le Secrétariat du Conseil du Trésor pour la mise sur pied du sondage. Cet organisme a travaillé de concert avec d'autres ministères fédéraux de premier plan afin d'élaborer une première enquête nationale qui recueillerait des données auprès de tous les fonctionnaires à l'aide du même questionnaire. Statistique Canada a été invité à participer à l'élaboration de l'enquête et à procéder à la collecte, au traitement et à la diffusion des données. L'enquête est réalisée à un intervalle d'environ trois ans.
Les résultats du sondage servent de fondements aux plans d'action développés au sein du ministère ou de l'organisme, du secteur ou de la direction et, en dernière analyse, de l'unité de travail. De même, les résultats sont également utilisés pour orienter le programme de travail futur de la direction des organismes ou des ministères. Les résultats des années antérieures servent de données de référence afin de mesurer les progrès réalisés au chapitre du renouvèlement du milieu de travail.
Sujets
- Gouvernement
- Industries
- Travail
Sources de données et méthodologie
Population cible
La population cible est composée des personnes qui étaient fonctionnaires fédéraux selon la partie 1 de l'annexe 1 de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique (LRTFP 1-1), et les employés d'agences séparées qui ont accepté de participer.
Élaboration de l'instrument
Le questionnaire a été élaboré par un comité interministériel comprenant des représentants de grands, de moyens et de petits ministères/organismes, ainsi que de représentants d'un groupe regroupant de petits organismes, de Statistique Canada, des organismes centraux, des agents de négociation, et un conseiller provenant de l'extérieur de la fonction publique. Les questions du deuxième sondage ont été choisies en fonction de leur utilité pour les fonctionnaires, les gestionnaires et les syndicats, c'est-à-dire de leur capacité à faire ressortir les problèmes ainsi que les moyens concrets d'améliorer le milieu de travail. Les Sondages auprès des fonctionnaires fédéraux de 2002 et de 2005 sont un suivi du sondage de 1999. De façon à pouvoir comparer les données entre les deux sondages, des questions-clés du sondage de 1999 sont demeurées textuellement identiques pour le sondage de 2002, alors que certaines autres ont été modifiées légèrement. De nouvelles questions ont remplacé certaines questions du SAFF de 1999 afin de permettre l'exploration de nouveaux thèmes et d'obtenir des informations supplémentaires sur des questions soulevées lors du premier sondage. Il n'y a pas eu de changements entre les questionnaires de 2002 et 2005.
En 2008, le questionnaire a été élaboré à partir du questionnaire de 2005. De nouvelles questions ont été ajoutées pour développer un modèle sur l'engagement des employés qui sera utilisé pour évaluer chaque organisation. De plus, l'échelle de réponse a été augmentée à 5 réponses puisqu'une réponse neutre a été ajoutée.
En 2008, des groupes de discussion ont eu lieu dans la Région de la Capitale nationale et comprenaient des employés à différents groupes et niveaux ainsi que des groupes de discussion en français et en anglais. Les commentaires reçus de ces groupes de discussion ont été intégrés au questionnaire et un format final a été décidé. Les ministères et organismes participants ont aussi été invités à faire part de leurs commentaires sur une ébauche de questionnaire. Tous les champions du sondage (des ministères et des organismes) ont été invité à assiter à des présentations du questionnaire et du plan du projet. La ministre responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor a donné le feu vert au deuxième sondage.
Comme le code du ministère était essentiel à l'analyse des données, il a été convenu que chaque ministère et organisme aurait son propre questionnaire et que son code figurerait sur la page couverture. Quatre-vingt-dix ministères et organismes participaient au sondage, parmi lesquels vingt-six petits organismes ont été regroupés pour former une seule entité. Étant donné que les listes d'unités organisationnelles avaient le même code que leur ministère ou organisme, il était facile de s'assurer que le bon questionnaire accompagnait la liste d'unités organisationnelles. La liste des unités organisationnelles et une enveloppe-réponse affranchie ont été insérées dans l'enveloppe avec le questionnaire.
Échantillonnage
Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.
Les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible, par conséquent, aucun échantillonnage n'est effectué.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 2008-11-03 à 2009-01-09
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux a été administré à tous les employés de la Fonction publique ayant le Conseil du Trésor comme employeur de même que les employés des agences séparées participantes. . Il s'agissait d'une enquête par recensement. Pour la première fois, la collecte des données a été faite par questionnaire électronique. Chaque ministère et organisme était responsable de nous fournir une liste d'adresses courriel pour leur organisation. Chaque employé a reçu une invitation par courriel contenant un mot de passe unique pour pouvoir accéder au questionnaire. Un rappel a été envoyé à chaque semaine pour ceux qui n'avaient pas encore répondu au sondage. Aussitôt que le répondant sauvegardait leur questionnaire complété, les données étaient transférer sur le réseau interne de STC où elles étaient décryptées pour le traitement. Le répondant avait la possibilité de sauvegarder un questionnaire partiel pour le compléter plus tard. La collecte électronique s'est terminé le 12 décembre 2008.
Les employés qui n'avaient pas accès à internet devaient recevoir un questionnaire papier. L'enquête était anonyme, c'est-à-dire que le nom du répondant ou autre identification n'apparaît pas sur le questionnaire.
Si des questionnaires papier étaient requis, le ministère/organisme était responsable pour sa distribution aux employés. Une fois rempli, le questionnaire était envoyé directement à Statistique Canada dans l'enveloppe-réponse affranchie. Statistique Canada a accepté des questionnaires complétés pendant plusieurs semaines suivant la période prévue du sondage, soit du 3 novembre au 12 décembre 2008. La date finale d'acceptation des questionnaires était le 09 janvier 2009.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
La saisie des données des 6172 questionnaires papier reçus a été effectuée entre les mois de novembre 2008 et janvier 2009. Les données furent saisies avec la technologie de l'imagerie et de la saisie automatique des données. Un petit pourcentage de questionnaires, ceux qui ne pouvaient être lus par les scanneurs optiques, ont été saisis à la manière tête basse par des opérateurs expérimentés. La méthode des zones questionnables avec des mesures standard de contrôle de la qualité a été utilisée pour vérifier le taux d'erreur associé aux opérations de saisie de données. Pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux, les calculs basés sur le contrôle de qualité d'un échantillon sélectionné démontrent que le taux global d'erreur pour les activités de saisie de données n'a pas dépassé 0,5 %.
Tous les 170,00 questionnaires papier et électroniques ont été traités de la même façon. Nous avons eu recours à des règles de vérification afin de repérer les données manquantes, invalides ou incohérentes. Nous avons passé en revue chaque question afin de vérifier la présence d'un code valide. En l'absence d'un tel code, le code « 9 » (Non déclaré) était attribué. Par exemple, nous avons suivi une règle de vérification pour analyser l'enchaînement des réponses aux questions 99 et 100. Les données superflues qui ne respectaient cet enchaînement ont été supprimées à la lumière de ce que laissait entendre la réponse à la question 99.
De même, les incohérences dans les données ont été corrigées. Une vérification a été effectuée afin que la province de travail et l'unité de travail soient appariées. La vérification s'imposait lorsque les répondants de la région de la capitale nationale (RCN) avaient indiqué l'Ontario ou le Québec comme province de travail, au lieu du code distinct de la RCN. Dans d'autres cas, lorsque les régions étaient identifiées séparément, le ministère ou l'organisme a été consulté et, au besoin, un code correspondant à une unité régionale a été attribué au personnel des régions.
Imputation
Cette méthodologie ne s'applique pas.
Estimation
Le facteur de pondération calculé pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux peut être vu comme étant une nouvelle pondération des répondants afin que la distribution des répondants et la distribution de la population offrent la même distribution globale par rapport au ministère/organisme et au groupe professionnel agrégé.
Autrement dit, si 20 % du personnel d'un ministère ou d'un organisme est membre d'un même groupe professionnel agrégé, ce groupe agrégé est pondéré de manière à représenter 20 % du nombre total de répondants au moment de la totalisation. En d'autres termes, ce facteur de pondération compense la surreprésentation et la sous-représentation des groupes professionnels agrégés dans chaque ministère/organisme fédéral. Pour les groupes professionnels agrégés surreprésentés au ministère/organisme, les poids sont inférieurs à un. Dans le cas des groupes professionnels agrégés sous-représentés au ministère/organisme, les poids sont supérieurs à un. Autrement dit, si le poids est supérieur à un, chaque personne représente, outre elle-même, d'autres personnes qui n'ont pas répondu. Ce poids révèle que le groupe professionnel agrégé était sous-représenté au ministère/organisme. Par exemple, si le poids est 2, chaque personne représente 2 personnes dans la population.
L'étape de la pondération consiste à calculer ce nombre pour chaque enregistrement. Ce poids doit être utilisé afin de calculer les estimations à partir du fichier de microdonnées.
Par exemple, si l'on doit calculer le nombre de répondants qui étaient « Entièrement d'accord » avec l'énoncé « Je suis fier (fière) du travail effectué dans mon unité », on le fait en sélectionnant les enregistrements correspondant à ces répondants (Q33 = 1) et en additionnant les poids inscrits de ces personnes.
Les poids calculés pour le SAFF n'ont pas été conçus pour augmenter le nombre de répondants de manière à ce qu'ils représentent la population. Les ajustements de non-réponse ont été fait de manière à réduire le biais de non-réponse, mais la somme des poids correspond au nombre de répondants dans chaque ministère/organisme, et non à la taille de la population. Par conséquent, on ne peut pas faire mention de la population totale lorsque l'on diffuse des estimations démographiques.
Il convient de souligner que, dans le cas des petits ministères et organismes, la non-réponse n'a pas été corrigée en raison du petit nombre d'employés dans les groupes professionnels de ces ministères et organismes.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
Malgré les efforts déployés pour que les opérations de collecte et le dépouillement se déroulent en fonction de normes rigoureuses, les estimations qui en résultent comportent inévitablement des erreurs. Celles-ci sont classées en deux grandes catégories: les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.
Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux est une enquête par recensement, il ne peut donc y avoir d'erreur attribuable à l'échantillonnage. Cependant, cette enquête est assujettie à des erreurs non dues à l'échantillonnage telles que la non-réponse ou d'autres erreurs non dues à l'échantillonnage qui peuvent se produire à presque toutes les étapes des opérations d'une enquête. Les répondants peuvent se tromper en répondant aux questions, les réponses peuvent être saisies de façon incorrecte sur les questionnaires et des erreurs peuvent survenir durant le traitement et la mise en tableaux.
Des méthodes de contrôle et d'assurance de la qualité, conformément aux pratiques courantes de Statistique Canada, ont été mises en application à chaque étape du cycle de collecte et de traitement, afin de vérifier la qualité des données. Au nombre de ces mesures figurent des essais avec des groupes de discussion en vue de cerner les problèmes liés à la conception du questionnaire ou à une mauvaise compréhension des instructions, et l'utilisation des règles de vérification conçues pour déceler les données manquantes, invalides ou incohérentes.
La non-réponse est une source importante d'erreurs non due à l'échantillonnage. La population cible pour 2008 est composée de 257 764 individus. Le taux de réponse global pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux pour 2008 était de 65.8 %.
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