Enquête sur les tribunaux de la jeunesse (ETJ)
Information détaillée pour 2000-2001
Statut :
Inactive
Fréquence :
Annuelle
Numéro d'enregistrement :
3309
Le but de l' Enquête sur les tribunaux de la jeunesse (ETJ) est de créer et de mettre à jour une base de données nationales dans laquelle se trouvent des renseignements statistiques sur les audiences, les accusations et les causes devant les tribunaux de la jeunesse.
Date de la parution - 21 mars 2002
Aperçu
Le but de l' Enquête sur les tribunaux de la jeunesse (ETJ) est de créer et de mettre à jour une base de données nationales dans laquelle se trouvent des renseignements statistiques sur les audiences, les accusations et les causes devant les tribunaux de la jeunesse. L'enquête se veut un recensement des causes entendues devant les tribunaux provinciaux au Canada relativement aux infractions à des lois fédérales. Elle fournit de l'information sur l'âge et le sexe de l'accusé, sur les jugements rendus, sur la durée des peines d'emprisonnement et de probation et sur le montant de l'amende, ainsi que des données sur le traitement des causes, comme le temps écoulé depuis l'introduction de la cause. Ces données, qui portent sur des accusations en vertu de lois fédérales ayant fait l'objet d'une jugement en la période de référence, sont recueillies par le Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ) en collaboration avec les ministères des gouvernements provinciaux et territoriaux chargés de l'administration des tribunaux de la jeunesse. L'ETJ vise à recueillir des données, afin de répondre aux besoins des ministères provinciaux et territoriaux et fédéraux de la justice et des procureurs généraux, des chercheurs et des analystes des politiques, des universitaires et des médias, de même que pour informer le public sur la façon dont les causes impliquant des adultes sont traitées par les tribunaux de la jeunesse du Canada.
Activité statistique
L'enquête est menée dans le cadre de l'Entreprise nationale relative à la statistique juridique (ENRSJ). Depuis 1981, les sous-ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux chargés de l'administration de la justice au Canada, ainsi que le statisticien en chef, collaborent à une initiative connue maintenant sous le nom d'ENRSJ, dont le mandat est de fournir aux intervenants de l'appareil judiciaire et au public des renseignements sur la justice pénale et civile au Canada. Bien qu'il s'agisse d'une responsabilité partagée entre les ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux, la responsabilité première de l'élaboration de l'appareil statistique du Canada incombe à Statistique Canada.
L'enquête est administrée sous le Programme des tribunaux. Le Programme des tribunaux a pour objectif de recueillir et diffuser de l'information sur le fonctionnement du système des tribunaux au Canada.
Période de référence : Année financière (du 1er avril au 31 mars)
Période de collecte : juin de l'année de référence à juillet de l'année qui suit l'année de référence
Sujets
- Crime et justice
- Crime et justice (jeunes)
- Droit civil et droit de la famille
- Enfants et jeunes
- Tribunaux criminels
Sources de données et méthodologie
Population cible
L'Enquête sur les tribunaux de la jeunesse (ETJ) a pour objet d'élaborer et de tenir à jour une base de données nationale des tribunaux de juridiction criminelle contenant des renseignements statistiques sur les comparutions, les accusations et les causes des jeunes comparaissant devant le tribunal. L'enquête se veut un recensement des causes entendues par les tribunaux de première instance de juridiction criminelle les jeunes au Canada, relativement à des infractions aux lois fédérales.
L'enquête inclut des personnes ayant 12 à 17 ans au moment de l'infraction et des entreprises.
Élaboration de l'instrument
Les outils de collecte de données ainsi que les besoins en matière de données ont été élaborés avec les ministères des gouvernements provinciaux et territoriaux chargés de l'administration des tribunaux de la jeunesse du Canada.
Les microdonnées sont extraites électroniquement de bases de données administratives au moyen d'une interface électronique, et elles sont transmises à Statistique Canada sous format électronique. Avant le début de la collecte des données, ces interfaces font l'objet de nombreux contrôles pour garantir que les normes relatives aux données requises sont respectées. On ne fait pas appel à des techniques de collecte de données assistées par ordinateur, autres que les programmes locaux utilisés pour extraire des données administratives des systèmes d'information.
Échantillonnage
Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : Juin 2001 à novembre 2001
Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.
Les données sont tirées de fichiers administratifs.
L'information est recueillie auprès de tous les tribunaux de la jeunesse par le biais d'interfaces automatisées ou de formulaires. Des systèmes d'information automatisés sont en opération depuis 1989 à l'Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique, depuis 1990 en Nouvelle-Écosse, depuis 1991 au Nouveau-Brunswick et en Ontario, depuis 1992 en Alberta, aux Territoires du Nord-Ouest et au Yukon, et depuis 1997 à Terre-Neuve-et-Labrador et en Saskatchewan et 2000 à Nunavut. Le Québec (Le formulaire "Gouvernement du Québec - Ministère de la justice - Statistiques judiciaires des jeunes contrevenants" est disponible auprès du Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ) ), le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest participent à l'ETJ sur une base manuelle.
Toutes les accusations fédérales devant les tribunaux de la jeunesse en vertu de la Loi sur les jeunes contrevenants sont déclarées. On recueille, pour chaque accusation, les informations de base suivantes : l'âge et le sexe de l'accusé, la nature de l'infraction, et les jugements et décisions des tribunaux. Les employés chargés de l'administration captent les données statistiques et envoient au Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ) les accusations dont le traitement est terminé. L'information transmise manuellement est captée et emmagasinée sur ruban magnétique. On crée un enregistrement pour chaque accusation portée contre une jeune contrevenant. Puisque chaque province utilise un formulaire différent, il est nécessaire de convertir l'information captée pour la rendre conforme à un format et des codes normalisés.
Détection des erreurs
Le système de traitement central de l'ETJ comprend un module de vérification automatisé qui sert à examiner toutes les données reçues quant au format, à la cohérence et à l'uniformité. Les valeurs qui ne répondent pas aux spécifications ou qui n'entrent pas dans les intervalles permis sont considérées comme indisponibles et sont recodées afin qu'on puisse continuer le traitement.
Aussi, les responsables de l'ETJ réduisent au minimum les erreurs dues au système qui peuvent se produire pendant l'extraction et la transcription des données provinciales ou territoriales selon la structure de l'ETJ, en appliquant une méthode standard d'élaboration du logiciel d'interface. Cette méthode exige qu'avant sa mise en oeuvre, le logiciel soit soumis à un essai complet à la fois part l'ETJ et par la province ou le territoire.
Imputation
Les valeurs qui ne répondent pas aux spécifications de validation ou qui n'entrent pas dans les intervalles permis sont considérées comme indisponibles et sont recodées afin que l'on puisse continuer le traitement. Les imputations comme les imputations par donneur ne sont pas exécutées.
Les enregistrements dans lesquels il manque des données sur des zones clés (province ou territoire, localité du tribunal, numéro de la dénonciation, indicateur de l'accusé, numéro de séquence de l'accusation et date de la comparution) sont rejetés.
Évaluation de la qualité
Des activités d'évaluation des données sont entreprises par les provinces/territoires et l'ETJ afin de surveiller la qualité des données et d'indiquer les modifications devant être apportées lorsque la qualité des données pose un problème. Les données sont soumises à des comparaisons d'une année à l'autre. Des comparaisons sont effectuées entre les données de l'enquête et les chiffres contenus dans les rapports provinciaux/territoriaux des systèmes opérationnels ou de gestion des causes des tribunaux. Les résultats du processus d'évaluation des données permettent de déterminer la plupart des types d'erreurs qui surviennent à toutes les étapes du cheminement des données.
Comparaisons avec les autres secteurs du système juridique :
Il est difficile de comparer les données déclarées par les tribunaux avec celles qui proviennent d'autres secteurs du système de justice pénale (police et services correctionnels). Aucune unité de dénombrement (c'est à-dire les affaires, les infractions, les accusations, les causes ou les personnes) n'est définie de la même façon dans les principales composantes du système juridique. De même, les accusations effectivement portées peuvent être différentes de l'infraction la plus grave en fonction de laquelle les affaires sont classées. En outre, le nombre et la nature des accusations portées par la police peuvent changer avant la tenue d'un procès ou pendant celui-ci. Les intervalles de temps entre les diverses étapes du processus juridique rendent également difficiles les comparaisons.
Contrôle de la divulgation
La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Les résultats préliminaires ne sont pas diffusés ou disponibles au publique. Ils sont utilisés seulement pour la vérification des données et pour des rapports du CCSJ en forme d'ébauches.
Exactitude des données
Bien que toutes les provinces et territoires fournissent des données à l'ETJ, un certain sous-dénombrement est possible, mais on ne connaît pas l'étendue de celui-ci. Le sous-dénombrement peut survenir en raison d'un retard dans la saisie des données liées aux accusations et aux renseignements connexes dans les systèmes d'information judiciaire (c. à d., certains renseignements peuvent être saisis dans les systèmes après que les données ont déjà été transmises au CCSJ). Aucune procédure d'estimation n'a été élaborée pour corriger les données publiées. Les mécanismes de contrôle interne permettent d'identifier les tribunaux n'ayant rien déclaré mais il est impossible de déterminer si un tribunal déclarant a rendu compte de l'ensemble des accusations qui lui ont été soumises, sans procéder à une vérification des dossiers du tribunal en question.
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