Enquête sur la santé et les limitations d'activités: Ménages (ESLA)

Information détaillée pour 1986

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

3251

Statistique Canada mène une enquête sur les Canadiens (adultes et enfants), dont les activités quotidiennes pourraient être limitées en raison d'un état ou un problème de santé. Les résultats de l'enquête permettront d'identifier les difficultés et les obstacles auxquels ces Canadiens pourraient faire face.

Date de la parution - Mai 1989

Aperçu

L'Enquête sur la santé et les limitations d'activités : Ménages (ESLA) s'agit d'une enquête post-censitaire sur l'incapacité visant à déterminer le nombre de personnes handicapées, et leur répartition, au Canada. Des données ont été recueillies relativement à la nature et la gravité de l'incapacité ainsi qu'aux obstacles que doivent surmonter les personnes ayant une incapacité dans l'exercice de leurs activités quotidiennes.

Sujets

  • Égalité et inclusion
  • Incapacité
  • Santé
  • Société et communauté

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible de l'ESLA : Ménages comprenait toutes les personnes ayant une incapacité physique ou psychologique qui, au moment du Recensement, vivaient au Canada, y compris les résidents du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Les réserves indiennes ont été couvertes dans la cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones, menée également par Statistique Canada.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

La question 20 du formulaire 2B du recensement de la population de 1986 a été utilisée pour identifier la population avec des limitations d'activités ou des incapacités ou handicap à long terme. Des entrevues personnelles ont été réalisées auprès d'un échantillon de répondants âgés de 15 ans ou plus qui avaient indiqué au moins un «oui» à la question 20. Des entrevues par personne interposée ont eu lieu pour les répondants âgés de 14 ans ou moins. Un échantillon de répondants ayant répondu «non» à la question 20 a également été choisi dans l'anticipation qu'une portion de ces répondants seront éventuellement convertis à l'échantillon «oui». L'enquête a utilisé 4 questionnaires : un pour les adultes, un pour les adultes des régions nordiques, un pour les enfants de moins de 15 ans et un pour les enfants de moins de 15 ans des régions nordiques.

L'enquête auprès des ménages s'est déroulée en deux étapes. Pour la première étape, il a été décidé d'ajouter une question portant sur les limitations d'activités et les incapacités au questionnaire détaillé du recensement de 1986. Cette question figurait au no. 20 du questionnaire, auquel 20% des ménages ont répondu.
Le questionnaire de l'ESLA relatif aux ménages devait être rempli lors de la seconde étape.

Cette question devait permettre d'identifier le plus grand nombre possible de personnes pouvant avoir une incapacité. On pouvait ensuite être en mesure de concentrer le maximum des ressources de l'enquête sur le groupe cible.

Relativement à l'enquête auprès des ménages de l'ESLA, il a été décidé que la détermination des répondants admissibles ferait partie intégrante des opérations sur le terrain du recensement de 1986. Parmi leurs tâches, les 23 530 représentants du recensement avaient à vérifier les questionnaires du recensement et à dresser des listes de personnes qui avaient répondu par l'affirmative à la question sur l'incapacité du questionnaire du recensement. Deux ensembles principaux ont été constitués ; le premier englobe les réserves indiennes et le second, les autres secteurs. Toutes les réserves indiennes ont été incluses dans l'enquête, et un échantillon des autres secteurs a été sélectionné.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

La collecte des données de l'enquête auprès des ménages s'est déroulée au cours de l'été 1986, immédiatement à la suite du travail sur le terrain du recensement de 1986. Pour mener les interviews, on a retenu environ 1,200 représentants du recensement, qui ont reçu une formation additionnelle sur le contenu et les procédures de l'enquête. Ceux-ci ont recueilli les données en menant des interviews personnelles dans la plupart des cas, avec les personnes qui avaient répondu avoir des limitations à la question 20 du questionnaire détaillé du recensement. Ils ont par ailleurs procédé à des interviews téléphoniques dans la plupart des cas, avec les personnes qui avaient répondu n'avoir pas de limitations à la question 20 (l'échantillon « Non »).

Dans le cas des enfants, l'interview se déroulait en présence d'un parent ou d'un autre adulte. Dans le cas des adultes, on s'adressait directement à la personne sélectionnée ; cependant, on a parfois mené l'interview auprès d'un autre membre du ménage, par exemple lorsque l'état physique ou psychologique du répondant l'empêchait de participer à l'enquête. Environ 12% des interviews auprès des adultes ont eu lieu en faisant appel à un autre membre du ménage.

Détection des erreurs

Tous les enregistrements de la base de données de l'ESLA ont fait l'objet d'une préparation informatique complexe qui a permis de vérifier la validité et la cohérence des réponses obtenues. Les données manquantes ou erronées ont été considérées comme étant « inconnues » ou, dans certains cas, déterminées à partir d'autres renseignements contenus dans le même questionnaire.

La saisie de données des deux composantes de l'enquête, soit celle auprès des ménages et celle dans les établissements, a été effectuée par le personnel des bureaux régionaux de Statistique Canada. Ces données ont ensuite été transmises au bureau central pour être traitées. La saisie terminée, les questionnaires des enquêtes ont été expédiés à Ottawa.

Estimation

Toutes les statistiques obtenues à partir de la base de données de L'Enquête sur la santé et les limitations d'activités (l'ESLA) sont des estimations fondées sur une enquête probabiliste menée auprès d'une fraction seulement de la population canadienne (environ une persome sur 25 dans la strate des personnes ayant répondu «oui» et une personne sur 300 dans la strate des personnes ayant répondu «non»). Par conséquent, ces statistiques sont susceptibles d'erreurs qu'on peut regrouper en deux catégories: l'erreur d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.

Dans le cadre d'une enquête probabiliste, comme c'est le cas de l'ESLA, chaque répondant de l'échantillon représente un sous-ensemble de la population étudiée. En conséquence, on attribue à chaque enregistrement de la base de données un poids correspondant au nombre de personnes représentées. De plus, le poids est modifié de façon à compenser les refus de répondre et les écarts entre la population observée et la population cible.

Les résultats de l'ESLA ont été pondérés pour représenter la population canadienne, à l'exclusion des personnes non admissibles pour les fins de l'enquête, soit les personnes vivant dans établissements pénitentiaires et correctionnels, et dans les réserves indiennes non dénombrées lors du recensement de 1986.

L'erreur d'échantillonnage est la différence entre une estimation dérivée de l'échantillon et celle qui aurait été obtenue par un recensement de la population utilisant les mêmes procédures de collecte de données. Dans le cadre d'un sondage probabiliste tel que l'ESLA, on peut estimer cette erreur à partir des données de l'enquête. La mesure de l'erreur utilisée est l'écart-type de l'estimation. Lorsque l'erreur d'échantillonnage d'une estimation est supérieure à 25% de l'estimation elle-même, on la considère comme étant trop peu fiable pour être publiée, et dans ce cas, le symbole «--» est imprimé dans la case correspondante du tableau. Lorsque l'erreur estimée se situe entre 16,5% et 25%, l'estimation correspondante est accompagné du symbole «*» dans le tableau. Il convient d'utiliser ces estimations avec prudence pour soutenir une conclusion. Enfin, toute estimation dont l'erreur d'échantillonnage est inférieure à 16,5% peut être utilisée sans restriction.

Toutes les autres formes d'erreurs (erreurs d'observations, de réponse, de traitement et de non-réponse) sont des erreurs non dues à l'échantillonnage. En général, il est difficile d'identifier et d'évaluer l'importance de plusieurs de ces erreurs.

Les erreurs d'observation se produisent lorsqu'il existe des différences entre la population cible et la population échantillonnée. Dans le cas de l'ESLA,
l'intégration de l'enquête à la structure du recensement de la population a permis de réduire grandement ce type d'erreur. Seules une certaine portion des réserves indiennes et des logements collectifs ont été systématiquement ignorés dans le processus d'échantillonnage, mais leur importance est négligeable au niveau de la population totale. Par conséquent les erreurs d'observation ne devraient pas avoir d'influence significative sur les données de l'ESLA.

Toute enquête statistique souffre d'un certain pourcentage de non-réponse parmi 1'échantillon sélectionné. La non-réponse est totale lorsque, pour une raison ou une autre une personne choisie n'a pu être interviewée pour les fins de l'enquête. La non-réponse est partielle lorsque seulement une partie du questionnaire a été complété. L'erreur due à la non-réponse dépend du niveau, et surtout, des différences qui peuvent exister entre les caractéristiques de l'échantillon des répondants et celles de l'échantillon des non-répondants. En principe plus ces différences sont marquées, plus l'impact sera grand sur l'exactitude des estimations.

En ce qui concerne l'ESLA, le taux de réponse obtenu (90%) se compare favorablement au taux habituellement observé dans ce type d'enquête. De plus, diverses mesu

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

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