Enquête auprès des fournisseurs de services de financement aux entreprises
Information détaillée pour 2000
Statut :
Active
Fréquence :
Annuelle
Numéro d'enregistrement :
2514
L'Enquête auprès des fournisseurs de services de financement aux entreprises est le résultat d'un engagement pris en 1999 par le gouvernement du Canada d'améliorer les données disponibles sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME) au Canada.
Date de la parution - 29 janvier 2002
Aperçu
L'Enquête auprès des fournisseurs de services de financement aux entreprises est le résultat d'un engagement pris en 1999 par le gouvernement du Canada d'améliorer les données disponibles sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME) au Canada. Les données sont recueillies à partir des fournisseurs de services de financement aux entreprises incluant les banques canadiennes et les autres banques, les coopératives de crédit et les caisses populaires, les sociétés de financement (incluant les entreprises publiques), les gestionnaires de portefeuilles, les sociétés de capital de risque, les fonds fiduciaires, les sociétés d'assurances, et les sociétés de crédit-bail. Les types de financement couverts comprennent le financement par emprunt, l'affacturage et le crédit-bail. Les clients sont classés selon quatre variables: montant autorisé, type d'instrument d'emprunt, province ou territoire, et industrie (incluant les industries du savoir).
L'enquête fournira des données de base au programme de recherche sur le financement des PME (PRF-PME), une collaboration avec Industrie Canada et le ministère des Finances du Canada. Les décideurs utiliseront l'information pour cerner les problèmes financiers existants et évaluer, déterminer et améliorer les mesures stratégiques. Les fournisseurs de services de financement aux PME pourront utiliser les résultats pour cerner les secteurs pouvant être améliorés et les occasions rentables de financement de PME.
Période de référence : 31 décembre
Période de collecte : novembre à juin
Sujets
- Petites et moyennes entreprises
- Rendement des entreprises et propriété
Sources de données et méthodologie
Population cible
L'univers comprend toutes les entreprises qui répondent à l'un des critères suivants :
· L'entreprise, ou un de ses établissements, possède un code SCIAN à deux chiffres de 52 ou 53, est constituée en société et est à but lucratif.
· L'entreprise se trouve dans une liste d'entités de capital de risque transmise au Registre des entreprises pour l'enquête.
Les entreprises non constituées en société et celles à but non lucratif sont exclues.
La population cible est un sous-ensemble de l'univers. Les critères supplémentaires suivants sont appliqués à l'univers pour obtenir la population cible :
· À moins qu'elle se trouve dans la liste du capital de risque, l'entreprise doit posséder des actifs de 5 millions de dollars ou plus.
· L'entreprise, ou l'un de ses établissements, doit posséder un des codes à quatre chiffres du SCIAN : 5221 (banques, coopératives d'épargne et de crédit, caisses populaires), 5222 (sociétés de financement, sociétés d'affacturage), 5239 (sociétés d'investissement en capital de risque, gestionnaires de portefeuilles), 5241 (compagnies d'assurances), 5269 sauf 526912, 526913, 526914, 526916 et 526981 (fonds fiduciaires), 5321 (sociétés de crédit-bail pour des véhicules) et 5324 (sociétés crédit-bail pour du matériel).
Élaboration de l'instrument
Le contenu et le plan de l'enquête ont été élaborés de consultations auprès d'Industrie Canada, du ministère des Finances du Canada, de douze organisations répondantes (notamment l'Association des banquiers canadiens et la Centrale des caisses de crédit du Canada) et de 25 répondants.
Échantillonnage
Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.
Base de sondage
La base de sondage est la liste qui sert à identifier les entreprises classées selon la branche d'activité en question. La base de sondage est tenue à jour dans le Registre des entreprises de Statistique Canada à l'aide des données des comptes d'impôt (c.-à-d. les enregistrements de données sur l'impôt sur le revenu, la taxe sur les produits et services et les retenues sur la paye) présentées à l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
Plan de sondage
Avant la sélection d'un échantillon aléatoire, les unités sont partagées en groupes homogènes définis en fonction d'attributs sectoriels (SCIAN). Des exigences de qualité semblables sont prévues pour chaque groupe, avec répartition en quatre sous-groupes appelés strates : tirage obligatoire, tirage complet, tirage partiel (grandes entreprises) et tirage partiel (petites entreprises).
La strate à tirage complet englobe les principales entreprises, pour ce qui est de l'actif, incluses dans l'échantillon avec certitude, ce qui en fait des unités autoreprésentatives. La strate à tirage obligatoire est également constituée d'unités autoreprésentatives ayant des attributs spéciaux : unités avec capital de risque, institutions financières de l'Etat fédéral et entreprises dont le code SCIAN commence par un numéro autre que 5221, 5222, 5239, 5241, 5269, 5321 ou 5324 mais qui ont au moins un établissement classé dans cette branche d'activité. Les unités appartenant aux deux strates à tirage partiel relèvent d'un échantillon aléatoire, chaque entreprise échantillonnée représentant un certain nombre d'autres entreprises semblables de la branche d'activité suivant l'inverse de la probabilité de sélection.
La taille globale de l'échantillon de cette enquête était de 3 487 entreprises.
Sources des données
Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Dans le cas de la majorité des unités, les données sont recueillies par envoi et retour postal. Toutefois, le dixième de l'échantillon reçoit un questionnaire électronique qui est retourné par courrier électronique. On procède à des suivis par téléphone.
Détection des erreurs
Des contrôles sont préprogrammés et appliqués automatiquement.
Les données obtenues sont examinées pour en vérifier l'intégralité et la cohérence à l'aide d'une vérification automatisée et d'un examen analytique. Les valeurs extrêmes et les éléments obligatoires laissés vides sont notés pour un examen manuel et un suivi. Des vérifications additionnelles assurent la cohérence des données dans chaque section du questionnaire. Les unités qui sont rejetées au contrôle sont visées par un suivi en priorité.
Imputation
Dans le cas des valeurs manquantes, une imputation manuelle ou automatique pourra être utilisée. L'imputation manuelle est habituellement limitée à quelques champs clés ou aux répondants les plus importants. La plupart des valeurs manquantes sont imputées par répartition à l'aide de la même section ou d'une autre section du questionnaire. En cas de non-réponse partielle, on exécute une imputation à l'aide d'une procédure « du plus proche voisin » (imputation par enregistrement donneur) faisant appel à des informations auxiliaires pour remplacer les données d'une société ayant des caractéristiques semblables.
Estimation
Les poids d'échantillonnage, correspondant à l'inverse de la probabilité de sélection, ont été légèrement ajustés pour tenir compte de la non-réponse complète. On a ensuite pondéré les données d'enquête recueillies auprès de l'échantillon afin de produire des estimations représentatives de la population cible.
Évaluation de la qualité
Les résultats de l'enquête sont analysés avant la diffusion. Cette analyse comprend l'examen des réponses individuelles (surtout dans le cas des répondants plus importants), un examen de la conjoncture économique générale, ainsi que des tendances historiques et des comparaisons avec des sources de données administratives.
Une validation approfondie des données agrégées, y compris une analyse des participants les plus importants, est également effectuée pour cerner les valeurs aberrantes et assurer la cohérence dans les estimations disséminées.
Contrôle de la divulgation
La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
La confidentialité des statistiques déclarées pour l'enquête est protégée en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique. Par conséquent, les statistiques ne sont publiées que sous forme agrégée, de sorte qu'il est impossible de déterminer qui a déclaré tels ou tels renseignements dans chaque cas. Les dispositions sur la confidentialité dans la Loi sur la statistique l'emportent sur les dispositions de la Loi sur l'accès à l'information. La confidentialité des données déclarées par chacun des répondants est ainsi garantie.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
Malgré les efforts considérables déployés pour s'assurer que les opérations de collecte et de traitement se déroulent selon des normes rigoureuses, les estimations qui en résultent comportent inévitablement des erreurs. Ces dernières sont classées en ceux catégories : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.
Les erreurs non dues à l'échantillonnage ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent se produire pour de nombreuses raisons. Par exemple, la non-réponse est une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage. La couverture de la population, les écarts dans l'interprétation des questions, les renseignements inexacts fournis par les répondants et les erreurs de consignation, de codage et de traitement des données sont d'autres exemples d'erreurs non dues à l'échantillonnage.
Le taux de réponse pour cette enquête a été de 88 %, compte tenu du fait que certaines entreprises n'étaient plus en affaires ou avaient modifié leur activité principale.
Les erreurs d'échantillonnage risquent de se produire parce que les estimations proviennent d'un échantillon de la population plutôt que de la population entière. Ces erreurs dépendent de divers facteurs, notamment la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation. L'une des propriétés importantes de l'échantillonnage probabiliste tient à ce que les erreurs d'échantillonnage peuvent être calculées à partir de l'échantillon lui-même à l'aide d'une mesure statistique appelée le coefficient de variation (CV). Pour des enquêtes menées à plusieurs reprises, l'écart relatif entre l'estimation d'un échantillon et l'estimation qu'on aurait obtenue d'un dénombrement de toutes les unités serait inférieur à deux fois le coefficient de variation, 95 fois sur 100. Les CV permettent de calculer des intervalles de confiance des estimations. On calcule d'abord l'erreur-type en multipliant l'estimation de l'échantillon par le CV. L'estimation de l'échantillon plus ou moins deux fois l'erreur-type est ce qu'on appelle l'intervalle de confiance de 95 %.
Pour l'Enquête de 2000 auprès des fournisseurs de services de financement aux entreprises, les CV ont été calculés pour chaque estimation. De façon générale, les variables déclarées plus souvent ont donné de bons CV (15 % ou moins), tandis que les variables déclarées moins souvent ont été associées à des CV plus élevés. On peut obtenir ces CV sur demande. Un code à une lettre est attribué à chaque estimation correspondant au CV de l'estimation, selon la légende suivante :
Code Description Fourchette de CV
A Excellente 0,00 % à 4,99 %
B Très bonne 5,00 % à 9,99 %
C Bonne 10,00 % à 14,99 %
D Acceptable 15,00 % à 24,99 %
E À utiliser avec prudence 25,00 % à 49,99 %
F Non fiable (50,00 %
Documentation
- Enquête sur les fournisseurs de financement aux entreprises de 2000 - Aperçu du projet
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