Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF)

Information détaillée pour 1999

Statut :

Active

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

4438

Le sondage vise principalement à connaître le point de vue des fonctionnaires fédéraux sur leur milieu de travail. À la lumière des renseignements recueillis, les gestionnaires et les employés pourront prendre des mesures concrètes dans leur ministère ou organisme et, au besoin, à l'échelle de la fonction publique.

Date de la parution - 10 novembre 1999

Aperçu

L'Examen des programmes, la restructuration de l'appareil gouvernemental, l'augmentation de la charge de travail et la rapidité des progrès technologiques ont eu de grandes répercussions sur les fonctionnaires fédéraux. Des études et des rapports récents sur certains segments de la fonction publique fédérale ont révélé que le découragement était répandu chez les cadres et les travailleurs intellectuels et que, de l'avis de nombreux employés, le milieu de travail ne les incitait pas à avoir confiance dans les gestionnaires, et ne favorisait pas la satisfaction et l'avancement professionnels. Il convenait de recueillir beaucoup plus d'information afin d'étudier plus à fond ces résultats et de déterminer si le cadre de travail pouvait être amélioré afin de relever les défis qui l'attendent à l'aube du nouveau millénaire.

En 1997, le greffier du Conseil privé a proposé que l'on réalise un sondage facultatif auprès de tous les fonctionnaires fédéraux. Le Secrétariat du Conseil du Trésor a été chargé de la mise en oeuvre du projet. Cet organisme a travaillé de concert avec d'autres ministères fédéraux de premier plan afin d'élaborer une enquête nationale qui recueillerait des données auprès de tous les fonctionnaires à l'aide du même questionnaire. Dans le cadre de ce projet, Statistique Canada a été invité à participer à l'élaboration de l'enquête et à procéder à la collecte et au traitement des données.

Les résultats du sondage serviront de fondements aux mesures prises au sein du ministère ou de l'organisme, du secteur ou de la direction et, en dernière analyse, de l'unité de travail. De même, les résultats orienteront le programme de travail futur de la direction de l'organisme ou du ministère. Les résultats serviront de données de référence lorsque viendra le temps de mesurer les progrès réalisés au chapitre du renouvellement du milieu de travail.

Activité statistique

L'enquête est administrée sous le Programme de l'enquête auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF). Ce programme comprend le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (numéro d'enregistrement 4438) et un certain nombre d'autres sondages réalisés auprès des employés des ministères ou des organismes. La population cible du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux est constituée des fonctionnaires fédéraux embauchés en vertu de l'annexe I, partie I de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique (LRTFP 1-1), alors que les autres sondages sont réalisés pour les ministères ou organismes qui sont visés dans l'annexe I, partie II. Le programme vise principalement à connaître le point de vue des fonctionnaires fédéraux sur leur milieu de travail. À la lumière des renseignements recueillis, les gestionnaires et les employés pourront prendre des mesures concrètes dans leur ministère ou organisme et, au besoin, à l'échelle de la fonction publique.

Sujets

  • Gouvernement
  • Industries
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée des personnes qui étaient fonctionnaires fédéraux selon la partie 1 de l'annexe 1 de la Loi sur les relations de travail dans la Fonction publique (LRTFP 1-1), à l'exception :

1. des étudiants;
2. des personnes nommées par le gouverneur en conseil; et
3. des membres du personnel d'un ministre qui étaient exemptés.

Élaboration de l'instrument

Le contenu du questionnaire a été défini par un comité constitué de représentants d'un certain nombre de ministères et organismes. Ils se sont inspirés des questionnaires des enquêtes menées par Statistique Canada auprès des employés, ainsi que des questionnaires utilisés par d'autres ministères et organismes fédéraux et à l'étranger. La version provisoire du questionnaire a été soumise à l'approbation du Comité des hauts fonctionnaires (CHF).

Des rencontres avec des groupes de discussion constitués d'employés de divers groupes et niveaux ainsi qu'avec des groupes d'anglophones et de francophones ont eu lieu dans l'ensemble du pays. Leurs commentaires ont été intégrés au questionnaire et la maquette définitive a été déterminée. La version définitive a été présentée au CHF, qui l'a approuvée. Après avoir été informés du contenu de l'enquête, les sous-ministres ont été invités à approuver le projet. Le questionnaire définitif et le plan du projet ont été soumis à l'approbation des ministres responsables.

Comme le code du ministère/organisme était essentiel à l'analyse des données, il a été convenu que chaque ministère et organisme aurait son propre questionnaire et que son code figurerait sur la page couverture. Vingt-deux petits organismes ont été regroupés pour former une seule entité. Chaque organisme était identifié comme étant une unité organisationnelle. De plus, deux organismes se sont vus attribués le code utilisé pour les petits organismes aux fins de la collecte, mais ont ensuite été séparés. Le Bureau des passeports a été considéré comme un petit organisme, mais a été regroupé avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international lors du traitement. De même, les Commissariats à l'information et à la protection de la vie privée ont reçu un code distinct lors du traitement.

Étant donné que les listes d'unités organisationnelles avaient le même code que leur ministère ou organisme, il était facile de s'assurer que le bon questionnaire accompagnait la liste d'unités organisationnelles. L'imprimeur était chargé d'insérer la liste des unités organisationnelles et le questionnaire dans l'enveloppe-réponse.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible, par conséquent, aucun échantillonnage n'est effectué.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : Mai 1999 à juin 1999

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Il appartenait à chaque ministère et organisme de faire parvenir le questionnaire au personnel. Ils pouvaient demander que leurs questionnaires soient acheminés à un endroit ou fournir à Statistique Canada une liste d'adresses et de personnes-ressources pour la distribution. Nous avons proposé aux ministères et organismes de distribuer les questionnaires avec les talons de chèque de paie de la semaine du 24 mai. Cependant, la façon de procéder a été laissée à leur discrétion. Une fois rempli, le questionnaire était renvoyé directement à Statistique Canada dans l'enveloppe-réponse affranchie.

Les questionnaires reçus ont été classés par ministère ou organisme et dénombrés. Le nombre de questionnaires a été saisi, et des rapports périodiques ont été envoyés au Secrétariat du Conseil du Trésor et aux ministères et organismes. Nous avons vérifié la présence des réponses sur les questionnaires, avons ajouté un numéro séquentiel sur la page couverture pour les identifier et les avons regroupés en lots de 25 en préparation de la saisie des données.

Une seule vérification manuelle a été effectuée à l'étape de la réception. Comme il était essentiel d'avoir le code d'unité organisationnelle pour fournir aux gestionnaires des renseignements sur leur unité, la question 100 a été explorée. Certains répondants avaient abrégé l'appellation de leur unité au lieu d'inscrire le code. Ces questionnaires ont été mis de côté en vue d'une vérification approfondie. Nous avons comparé l'abréviation aux appellations organisationnelles du ministère ou de l'organisme; dans la mesure du possible, nous avons inscrit le code approprié à la question 100. Lorsque cela s'est avéré impossible, le code « non déclaré » a été inscrit.

La collecte a été prolongée jusqu'à la fin juillet, alors que la plupart des questionnaires ont été reçus avant la fin juin. Nous avions demandé aux ministères et organismes de rappeler aux employés l'existence du sondage et de les prier de retourner le questionnaire le plus tôt possible. Chacun a employé une méthode différente pour encourager les gens à participer au sondage. La plupart ont opté pour une lettre du sous-ministre et ont eu recours au site intranet et à d'autres moyens pour informer le personnel à cet égard.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La saisie des données des 104 500 questionnaires reçus a été effectuée entre juin et août 1999, par un groupe d'opérateurs chevronnés. Nous avons eu recours à des méthodes courantes de contrôle de la qualité pour vérifier le taux d'erreur des opérations de saisie. Pour les enquêtes de Statistique Canada, ce taux ne doit pas excéder 3 %. Dans le cas du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux, le taux d'erreur s'est avéré inférieur à 0,5 %.

Nous avons eu recours à des règles de vérification afin de repérer les données manquantes, invalides ou incohérentes. Nous avons passé en revue chaque question afin de vérifier la présence d'un code valide. En l'absence d'un tel code, le code 9 (non déclaré) était attribué. Nous avons également suivi une règle de vérification pour analyser l'enchaînement des réponses aux questions 103 et 104. Les données superflues ont été supprimées à la lumière de ce que laissait entendre la réponse à la question 103.

De même, deux types d'incohérence des données ont été corrigés. Dans environ 2 % (quelque 2 000) des questionnaires, le salaire et le groupe professionnel ne concordaient pas; pour remédier à la situation, nous avons inscrit le code « non déclaré » en réponse à la question sur le groupe professionnel. D'autre part, une vérification a été effectuée afin que la province de travail et l'unité de travail soient appariées. La vérification s'imposait lorsque les répondants de la région de la capitale nationale (RCN) avaient indiqué l'Ontario ou le Québec comme province de travail, alors que la RCN avait un code distinct. Dans d'autres cas, lorsque les régions étaient identifiées séparément, le ministère ou organisme a été consulté et, au besoin, un code correspondant à une unité régionale a été attribué au personnel.

Pour la question 58 (Combien de surveillant(e)s avez-vous eu au cours des 3 dernières années dans votre poste actuel?), les réponses « 0 » et « 1 » ont été regroupées et lorsque le nombre de surveillants excédait 5, la réponse était 5. Autrement dit, à la question 58, la réponse « 1 » signifie 0 ou 1 surveillant et « 5 », 5 surveillants ou plus.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Le facteur de pondération calculé pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux effectue une correction en fonction des taux de réponse disproportionnés obtenus selon le groupe professionnel, au sein de chaque ministère et organisme fédéral. En d'autres termes, ce facteur compense la surreprésentation et la sous-représentation des groupes professionnels dans chaque entité. Pour les groupes professionnels surreprésentés, les facteurs de pondération sont inférieurs à un. Dans le cas des groupes professionnels sous-représentés, les facteurs de pondération sont supérieurs à un.

Autrement dit, si le facteur de pondération est supérieur à un, chaque personne représente, outre elle-même, d'autres personnes qui n'ont pas répondu. Ce facteur révèle que le groupe professionnel était sous-représenté au ministère. Par exemple, si le coefficient de pondération est 2, chaque personne représente deux personnes de la population.

La pondération consiste à calculer ce nombre pour chaque enregistrement. Il convient d'utiliser le coefficient de pondération pour produire des estimations à partir du fichier de micro-données.

Par exemple, pour calculer le nombre de répondants qui étaient entièrement d'accord avec l'énoncé « J'estime que mon travail est important », il faut choisir les enregistrements correspondant à ces personnes (Q1 = 1) et additionner leurs facteurs de pondération.

Il convient de souligner que la somme des facteurs de correction est égale au nombre total de réponses, c'est-à-dire que la somme des facteurs de correction n'est pas égale aux chiffres de population. Par conséquent, on ne peut pas faire mention de la population totale lorsque l'on diffuse des estimations démographiques.

Il convient également de souligner que, dans le cas des petits ministères et organismes, la non-réponse n'a pas été corrigée en raison du pourcentage d'estimations de petite grandeur.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Il convient de souligner qu'il existe de grandes différences entre les fichiers de micro-données à grande diffusion et le fichier principal des données d'enquête de Statistique Canada. Elles sont attribuables aux mesures visant à protéger l'anonymat des répondants. Les utilisateurs qui doivent accéder à l'information exclue des fichiers de micro-données peuvent acheter des totalisations spéciales. Les estimations produites sont transmises à l'utilisateur, sous réserve du respect des lignes directrices régissant l'analyse et la diffusion.

Les mesures suivantes ont été prises pour protéger l'anonymat des répondants :

1. Suppression de certaines variables démographiques

Ces variables ont été entièrement supprimées du fichier de micro-données :

- Code du ministère (DEPT)
- Situation à temps plein ou à temps partiel (Q9)
- Années au groupe et au niveau du poste actuel (Q84)
- Années au ministère actuel (Q98)
- Situation professionnelle (Q99)
- Code de l'unité organisationnelle (Q100)
- Exigences linguistiques du poste (Q102)
- Langues de services à la population (Q104)
- Statut d'autochtone (Q110)
- Statut de personne handicapée (Q111)
- Statut de membre d'une minorité visible (Q112)

2. Regroupement des catégories de réponse de certaines autres variables

Les catégories de réponse de ces variables ont été groupées afin de minimiser leur nature délicate :
- Tranche salariale (Q83M)
- Nombre de promotions (Q85M)
- Années à la fonction publique (Q97M)
- Province de l'emploi (Q105M)
- Groupe d'âge (Q106M)
- Scolarité (Q108M)

3. Suppression spéciale pour le Groupe de la direction :

Comme le Groupe de la direction est peu nombreux, seulement quelques variables démographiques ont été conservées pour ce groupe (les autres variables ont reçu la valeur « non déclaré » pour tout le personnel de la direction). Les variables offertes pour ce groupe sont :
- Tranche salariale (Q83M)
- Province de l'emploi (Q105M)
- Groupe d'âge (Q106M)
- Sexe (Q107)

4. Ajout de bruits aux poids :

La compensation de la non-réponse a été effectuée par groupe professionnel par ministère. De ce fait, les poids initiaux pourraient servir à reconnaître des ministères précis. Afin d'éliminer cette possibilité, nous avons appliqué des bruits aléatoires aux poids tout en conservant la distribution des poids.

5. Suppression locale pour éliminer les cellules de moins de 5 répondants :

Environ 5 % des enregistrements ont été traités par suppression locale lorsqu'il y avait moins de 5 réponses dans les cellules d'une table où toutes les combinaisons possibles de toutes les variables démographiques étaient croisées. Une ou plusieurs variables démographiques ont été traitées par l'assignation aléatoire de la valeur « non déclaré ».

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Le taux de réponse global pour la fonction publique pour 1999 était de 55 %.

Nous avons dû employer plusieurs sources pour établir les taux de réponse du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux. Le fichier du Système d'information des titulaires fourni par le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) renferme des renseignements sur les fonctionnaires, par exemple le ministère ou l'organisme, l'âge, le sexe, le groupe professionnel, la première langue officielle, la région et le salaire; cependant, ces chiffres de population ne concordaient pas toujours avec les données provenant des ministères et organismes. Par conséquent, nous sommes fondés sur ces dernières pour établir les taux de réponse globaux selon le ministère ou l'organisme.

Les taux de réponse correspondant aux variables démographiques susmentionnées reposent sur les chiffres de population fournis par le ministère ou l'organisme, alors que la répartition des sous-groupes fournie par le SCT a été utilisée à l'égard de chaque variable démographique, c'est-à-dire que la répartition de la population totale en pourcentage est fondée sur les chiffres du fichier du Système d'information des titulaires du SCT.

Veuillez consulter la section 8.1 (Taux de réponse -- ministères et organismes) du Guide de l'utilisateur pour obtenir de l'information détaillée.

Documentation

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