Recensement de la population
Information détaillée pour 1996
Statut :
Active
Fréquence :
Aux 5 ans
Numéro d'enregistrement :
3901
Le recensement décrit les gens, les logements au Canada, selon leurs caractéristiques démographiques, sociales et économiques.
Date de la parution - 15 avril 1997
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
- Documentation
Aperçu
Statistique Canada mène le Recensement de la population pour dresser le portrait statistique du Canada et de ses habitants à un jour précis. Le recensement est conçu pour fournir des renseignements sur les logements et sur les caractéristiques démographiques, sociales et économiques des Canadiens.
Le Recensement de la population constitue une source de données fiables pour estimer la population des provinces, des territoires et des municipalités. Les données recueillies par le recensement sont liées à plus de 80 mesures législatives fédérales et provinciales, en plus de servir de base aux fins de la distribution des paiements de transfert fédéraux. Le recensement fournit également des données sur les caractéristiques de la population et des logements au sein de petites régions géographiques ainsi que sur de petits groupes de population afin de soutenir les activités de planification, d'administration, d'élaboration et d'évaluation des politiques des divers paliers de gouvernement, de même que les activités des utilisateurs de données du secteur privé.
Clients : gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et administrations municipales; bibliothèques; établissements d'enseignement; chercheurs et universitaires; industries du secteur privé; associations de gens d'affaires, organisations syndicales; groupes ethniques et culturels; particuliers; groupes d'intérêt public.
Sujets
- Éducation, formation et apprentissage
- Emploi et chômage
- Estimations et projections démographiques
- Familles, ménages et logement
- Immigration et diversité ethnoculturelle
- Industries
- Langues
- Mondialisation et marché du travail
- Navettage vers le travail
- Peuples autochtones
- Population et démographie
- Professions
- Revenu, pensions, dépenses et richesse
- Travail
- Travail non rémunéré
Sources de données et méthodologie
Population cible
Le recensement vise l'ensemble de la population du Canada, qui comprend les citoyens canadiens (par naissance ou par naturalisation), les immigrants reçus et les résidents non permanents ainsi que les membres de leur famille vivant avec eux. Les résidents non permanents sont les personnes au Canada qui sont titulaires d'un permis de travail, d'un permis de séjour pour étudiants ou d'un permis ministériel, ou qui revendiquent le statut de réfugié.
Le recensement dénombre également les citoyens canadiens et les immigrants reçus qui sont temporairement à l'extérieur du pays le jour du recensement. Il s'agit, par exemple, des fonctionnaires fédéraux et provinciaux en poste à l'extérieur du Canada, du personnel des ambassades canadiennes à l'étranger, des membres des Forces armées canadiennes en poste à l'étranger et des Canadiens qui se trouvent à bord de navires marchands. En raison du dénombrement des personnes se trouvant à l'extérieur du pays, le recensement du Canada est un recensement de jure modifié.
Échantillonnage
Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.
La collecte des questionnaires complets (formule 2B) est fondée sur l'échantillonnage. La méthode utilisée en est une de sélection systématique d'un échantillon sur chaque cinq ménages. Au départ, le coefficient de pondération de chaque ménage faisant partie de l'échantillon est de 5 - puisqu'un échantillon sur cinq a été sélectionné.
Par contre, bien que nous sachions que l'échantillon contienne presqu'un cinquième de tous les ménages, nous ne pouvons pas être certains que tous les sous-groupes (comme les hommes âgés de 20 à 24 ans) y soit représentés de façon appropriée. Afin de veiller à ce qu'une estimation constante des sous-groupes les plus importants soit faite, on a recours à une procédure de pondération qu'on appelle « procédure d'estimation généralisée par les moindres carrés en deux étapes ». Cette méthode restreint l'échantillon des coefficients de pondération aux chiffres connus de la population pour les sous-groupes principaux, tant pour la sous-section de la collecte (aussi connue sous le nom de Secteur de dénombrement) que pour une plus grande sous-section géographique (connue sous le nom de Secteur de pondération). La méthode d'estimation minimisera les ajustements aux coefficients de pondération des ménages. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le Rapport technique du recensement de 1991 : Échantillonnage et pondération, no 92-342 au Catalogue.
La méthode de pondération fournit, à partir des données-échantillon, des estimations qui sont entièrement représentatives. En 1996, on a fait appel à une technique que l'on appelle estimation de calibrage ou de régression. Cette procédure a comme base des poids initiaux égalant environ 5; ces poids initiaux sont ensuite ajustés par le plus petit nombre possible, de façon à ce que les diverses estimations échantillonnales (par exemple, le nombre d'hommes ou de personnes âgés de 15 à 19 ans) correspondent aux chiffres de population établis.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 1996-05-14 à 1996-07-31
Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Cette étape du processus de recensement vise à faire en sorte que les quelque 10,9 millions de logements au Canada soient dénombrés.
Pour assurer la meilleure couverture possible, le pays est divisé en petits secteurs géographiques appelés secteurs de dénombrement (SD). Chaque recenseur est responsable d'au moins un SD. Le nombre optimal de ménages dans un SD varie de 125 en région rurale à 440 en région urbaine. Au recensement de 1996, on comptait 49 361 secteurs de dénombrement au Canada et 38 000 personnes affectées à la collecte des données.
a) Autodénombrement : En 1996, les recenseurs ont livré un questionnaire à environ 98 % des ménages. On demandait à ces ménages de répondre eux-mêmes au questionnaire le 14 mai et de le retourner par la poste.
b) Interview : De plus, environ 2 % des ménages ont été dénombrés par interview, c'est-à-dire qu'un recenseur les a visités et a rempli lui-même le questionnaire au cours d'une interview. Cette méthode est utilisée dans les régions éloignées et nordiques, de même que dans la plupart des réserves indiennes. Elle a en outre servi dans les centres-villes des grandes régions urbaines, où les résidents sont plus difficiles à dénombrer. En outre, la population de certaines régions éloignées du Nord a été dénombrée en février et mars 1996. Ce recensement anticipé se fait dans les régions où les collectivités se dispersent au printemps et migrent vers leurs divers territoires de chasse et de pêche.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.
Détection des erreurs
Les questionnaires ont subi un contrôle manuel initial lors de la collecte. Le personnel sur le terrain les ont revus pour trouver toute réponse manquante ou des réponses multiples inacceptables. De tels problèmes ont été résolus en communiquant avec les répondants pour obtenir l'information désirée. De plus, des contrôles structurels de base ont été faits lors du dépouillement au bureau central, là où on se reportait aux questionnaires et aux registres des visites lorsqu'il était nécessaire de le faire.
L'épuration définitive des données a été entièrement automatisée. Elle a demandé de mettre en pratique une série de règles de contrôle détaillée, qui a permis de trouver les réponses manquantes ou incohérentes. Ces dernières ont été corrigées en changeant le moins possible les valeurs des variables lors de l'imputation.
Imputation
L'imputation s'est faite à l'aide des méthodes dites « déterministe » et « hot deck » comportant les moindres changements. L'imputation « déterministe » consiste à corriger les erreurs en inférant la valeur appropriée à partir des réponses à d'autres questions.
Quant à l'imputation « hot deck » comportant les moindres changements, on choisit un enregistrement qui comporte un certain nombre de caractéristiques communes à celles de l'enregistrement qui contient une erreur. On emprunte les données de cet enregistrement donneur et on les utilise pour changer le plus petit nombre possible de variables nécessaires pour résoudre tous les rejets à la vérification.
Estimation
La procédure d'estimation généralisée par les moindres carrés (PEGMC) est utilisée pour produire les estimations du recensement. La PEGMC réduit la marge d'erreurs normalement associée aux estimations effectuées à partir d'échantillons et fait en sorte que les estimations soient cohérentes avec les chiffres de population connus. Les coefficients de pondération sont au niveau des ménages.
Évaluation de la qualité
Veuillez vous référer au lien ci-joint :
Contrôle de la divulgation
La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Chaque produit diffusé est soumis à des procédures élaborées en vue d'éviter la possibilité qu'on puisse associer les données statistiques à une personne identifiable; les données font l'objet d'un arrondissement aléatoire ou sont supprimées pour certaines régions géographiques. La méthode de l'arrondissement aléatoire consiste à arrondir de façon aléatoire (vers le haut ou vers le bas) tous les chiffres d'une totalisation, y compris les totaux, à un multiple de 5 et, dans certains cas, à un multiple de 10. Cette méthode est très efficace pour prévenir les risques de divulgation directe, de déduction par regroupement et de divulgation par soustraction, sans augmenter de façon significative l'erreur des données du recensement. Toutefois, les chiffres de population ne sont pas arrondis puisqu'ils ne fournissent aucun renseignement sur les caractéristiques de segments de la population.
La suppression des données sur des régions consiste à éliminer les données relatives aux caractéristiques des populations dont la taille se situe en deçà d'un chiffre donné. Par exemple, toutes les données pour les régions géographiques normalisées et non normalisées comptant une population totale de moins de 40 personnes sont supprimées. Si les données comportent une répartition des revenus, les régions comptant une population de moins de 250 personnes sont supprimées. À l'échelle des codes postaux, les données pour les trois premiers caractères du code postal, soit les régions de tri d'acheminement, sont supprimées selon une règle de 40 personnes. Les données pour les six caractères du code postal, soit les unités de distribution locale, sont supprimées selon une règle de suppression de 100 personnes. Dans tous les cas, les données supprimées sont incluses dans les totaux partiels et complets aux niveaux d'agrégation supérieurs appropriés.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
L'évaluation de la qualité, de la comparabilité et des limites des données du recensement de 1996 fait partie intégrante du processus de publication et de diffusion. Toutes les variables sont attestées avant leur diffusion au moyen d'une série de courtes études visant à vérifier la cohérence des données par rapport à celles des recensements précédents et celles d'autres sources. Cette vérification est complétée par des mesures de la qualité des données produites par des études d'évaluation qui ne visent pas uniquement à fournir une attestation, mais à donner des indications de la qualité des données du recensement d'après la source des erreurs (erreurs de couverture, de réponse, de non-réponse, de dépouillement et d'échantillonnage) et de leur incidence sur chaque variable. Les résultats de ces études et ceux de l'analyse d'attestation sont présentés dans une série de rapports techniques.
Le ménage est l'unité de mesure de base servant à calculer le taux de réponse. (Ceci comprend les ménages privés et collectifs, 2C, ajouts aléatoires pour les logements inoccupés classés par erreur et les ménages de la formule 4. Elle exclut les logements inoccupés et les logements occupés uniquement par des résidents étrangers et temporaires). Dans le cadre du recensement de 1996, on comptait 10 803 628 ménages admissibles dans la base de données, dont 88 641 étaient des ménages de non-réponse (Formule 4). On comptait 10 714 987 ménages avec au moins certaines données. Le taux de réponse global était donc de 10 714 987 / 10 803 628 = 99,18 %.
Documentation
- Site Internet du recensement
- Pour tout document du recensement, veuillez vous reporter à l'adresse suivante : http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/index-fra.cfm
- Date de modification :