Enquête nationale auprès des diplômés (END)
Information détaillée pour 2005 (suivi : promotion de 2000)
Statut :
Active
Fréquence :
Irrégulière
Numéro d'enregistrement :
5012
Cette enquête vise à déterminer dans quelle mesure les personnes ayant obtenu leur diplôme d'études postsecondaires ont réussi à se trouver un emploi par la suite, le lien entre le programme d'études du diplômé et son emploi subséquent, la satisfaction des diplômés à l'égard de leur emploi et de leurs perspectives de carrière, les taux de sous-emploi et de chômage, le type d'emploi obtenu par rapport aux possibilités de carrière et aux qualifications exigées, et l'incidence des études postsecondaires sur la réussite professionnelle.
Date de la parution - 2 mai 2007
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
Cette enquête vise à déterminer dans quelle mesure les personnes ayant obtenu leur diplôme d'études postsecondaires ont réussi à se trouver un emploi par la suite, le lien entre le programme d'études du diplômé et son emploi subséquent, la satisfaction des diplômés à l'égard de leur emploi et de leurs perspectives de carrière, les taux de sous-emploi et de chômage, le type d'emploi obtenu par rapport aux possibilités de carrière et aux qualifications exigées, et l'incidence des études postsecondaires sur la réussite professionnelle.
Chaque promotion est interrogée deux fois : deux ans après l'obtention du diplôme (Enquête nationale auprès des diplômés) et cinq ans après l'obtention du diplôme (Enquête de suivi auprès des diplômés).
Sujets
- Domaines d'étude
- Éducation, formation et apprentissage
- Emploi et chômage
- Résultats éducationnels
- Travail
Sources de données et méthodologie
Population cible
Personnes qui ont obtenu un grade, un diplôme ou un certificat d'études postsecondaires d'un établissement canadien public d'éducation postsecondaire (universités, collèges, écoles de métier) au cours de l'année civile de référence, ou qui ont satisfait aux exigences prévues pour de tels diplômes ou certificats. Exclus sont: les diplômés des établissements privés d'éducation postsecondaire; ceux qui ont terminé un programme d'éducation permanente (ou « aux adultes ») (à moins d'avoir obtenu un diplôme ou un certificat); les personnes qui ont terminé des programmes de formation professionnelle d'une durée de moins de trois mois; les personnes qui ont terminé des programmes de formation autres que dans des métiers spécialisés (p. ex. cours afin d'acquérir des compétences de base); ceux qui ont terminé un programme officiel provincial d'apprentissage et ceux qui ne vivaient pas au Canada ou aux États-Unis au moment de l'enquête.
Élaboration de l'instrument
Le questionnaire qui a été utilisé était sensiblement le même que celui de l'Enquête nationale auprès des diplômés (promotion de 2000) et de l'Enquête de suivi auprès des diplômés précédente (promotion de 1995). Les questions ajoutées ont été conçues en collaboration avec des spécialistes de l'élaboration des questionnaires.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête par échantillon avec un volet transversal et un volet longitudinal.
Cette enquête de type longitudinal mène des interviews des diplômés à deux moments différents, soit deux ans et cinq ans après l'obtention du diplôme des établissements postsecondaires du Canada. Le modèle d'échantillon mis au point est basé sur une approche « en entonnoir », de sorte que les procédures de dépistage pour l'interview de suivi ne seront mises de l'avant que pour les diplômés ayant répondu à l'interview initiale.
Trois variables ont servi à la stratification : l'emplacement géographique de l'établissement, le niveau du diplôme et le champ d'études. On dénombre 13 emplacements géographiques : les dix provinces et les trois territoires. Il y a cinq niveaux de diplômes : les programmes de métiers/professionnels, les programmes de formation collégiale, le baccalauréat, la maîtrise et le doctorat. Pour ce qui est du niveau de stratification des champs d'études, celui ci dépend des niveaux des diplômes. On distingue huit catégories de champs d'études dans le cas des écoles de métiers/professionnelles et neuf catégories à l'échelon collégial ainsi qu'aux trois niveaux d'études universitaires (c. à d. le baccalauréat, la maîtrise et le doctorat) combinés. Comme dans le cas des éditions antérieures de l'Enquête nationale auprès des diplômés (END), on a obtenu le champ d'études en regroupant les données du Système d'information statistique sur la clientèle des collèges communautaires (SISCCC) et du Système d'information statistique sur la clientèle universitaire (SISCU).
La combinaison de ces variables fournit un nombre total de 572 strates.
Pour l'ESD, il a été décidé qu'en raison des exigences de conception et d'échantillon, il serait avantageux pour la nature du projet dans son ensemble de ne pas assurer un suivi des diplômés des écoles de métiers et de formation professionnelle qui ont répondu à l'END. De plus, lors de l'enquête, les répondants devaient confirmer le niveau de diplôme obtenu. Par conséquent, l'échantillon de l'ESD2000 contient les répondants à l'END2000 pour lesquels la variable déclarée indiquait qu'ils avaient obtenu un diplôme ou un certificat collégial, un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat en 2000.
La taille de l'échantillon final s'est chiffrée à 34 304 qui représente tous les répondants à l'END, moins les diplômés des écoles de métiers et de formation professionnelle.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 2005-04-27 à 2005-07-24
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
Des interviews téléphoniques assistées par ordinateur ont été réalisées auprès des diplômés vivant au Canada ou aux États-Unis.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
Le premier type d'erreurs traitées avait trait aux erreurs dans le déroulement du questionnaire, où l'on a relevé que des questions qui ne s'appliquaient pas au diplômé (et auxquelles on n'aurait donc pas dû répondre) renfermaient des réponses. Dans ces cas, une vérification par ordinateur a éliminé automatiquement les données superflues en suivant l'ordre du questionnaire dicté par les réponses à des questions antérieures.
Le second type d'erreurs traitées avait trait à un manque d'information aux questions pour lesquelles le répondant aurait dû répondre. Pour ce type d'erreur, un code de non-réponse ou « non déclaré » était attribué au poste.
Pour ce qui est des variables quantitatives, comme les variables financières, une vérification, qui comprend l'imputation et la détection des valeurs aberrantes, a été effectuée. Ces variables incluent l'information déclarée sur le revenu personnel et les prêts étudiants. Les valeurs déclarées par les diplômés ont été groupées en fonction du domaine d'études, du niveau de certification et du mode privilégié de déclaration des données (c.-à-d. taux horaire, quotidien, par semaine, annuel, etc.). Les valeurs aberrantes possibles ont été identifiées et une investigation manuelle a été faite pour confirmer leur statut. Les valeurs aberrantes ont été codées à « non déclaré » ou remplacées par une valeur plus plausible lorsqu'une valeur réaliste pouvait être déduite à partir des autres variables.
Imputation
Pour l'enquête de suivi, une imputation a été faite pour certaines variables quantitatives, comme les variables financières. Ces variables incluent l'information déclarée sur le revenu personnel et les prêts étudiants. Les valeurs déclarées par les diplômés ont été groupées en fonction du domaine d'études, du niveau de certification et du mode privilégié de déclaration des données (c.-à-d. taux horaire, quotidien, par semaine, annuel, etc.). Certaines valeurs aberrantes ont été imputées par une valeur plus plausible lorsqu'une valeur plus réaliste pouvait être déduite à partir des autres variables.
Estimation
Afin que les estimations produites à partir des données d'enquête soient représentatives de la population cible et non seulement de l'échantillon lui même, les utilisateurs doivent incorporer les poids dans leurs calculs. Un poids est donné à chaque personne incluse dans l'échantillon final, c.-à-d. l'échantillon des personnes qui ont répondu aux questions de l'enquête. Ce poids correspond au nombre de personnes représentées par le répondant pour la population cible. Si la base de sondage utilisée était parfaite (si elle couvrait exactement la population d'intérêt) et que toutes les unités sélectionnées étaient dépistées, contactées et que toutes répondent à l'enquête, le poids déterminé par le plan d'échantillonnage attribué à chaque unité, obtenu par l'inverse de la probabilité de sélection de chaque unité de l'échantillon, représenterait alors fidèlement et exactement le nombre de diplômés au sein de la population cible. En pareil cas, l'utilisation de ce poids produirait des estimations non biaisées. Toutefois, ce n'est pas le cas lorsque les enquêtes se trouvent aux prises avec de la non-réponse et des bases imparfaites. On procède habituellement à l'ajustement de la pondération pour compenser pour ces différents facteurs. Les schémas de réponse doivent être étudiés avec soin afin de correctement ajuster pour la non-réponse en créant des groupes de réponses homogènes (GRH) fondés sur les caractéristiques des répondants et des non-répondants.
À des fins de pondération et pour faciliter l'estimation de la variance, on peut considérer l'ESD2000 comme une enquête en trois phases. La première phase correspond à la sélection de l'échantillon de l'END2000 et les unités répondantes de l'END à l'échantillon de la seconde phase. Cette approche repose sur l'hypothèse sous-jacente voulant que l'échantillon de la seconde phase constitue un sous-échantillon de l'échantillon de la première phase. On notera qu'en pratique, la seconde phase constitue un échantillon de type Bernoulli et que les probabilités d'échantillonnage de la seconde phase équivalent aux probabilités de réponse observées dans les GRH.
Évaluation de la qualité
Les données ont été comparées à celles tirées d'autres sources publiées comme le recensement, l'Enquête sur la population active (EPA, numéro d'enregistrement 3701), le Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP, numéro d'enregistrement 5017), l'Enquête auprès des diplômés qui ont déménagé aux États-Unis (EDDEU, numéro d'enregistrement 4436), ainsi qu'aux données parues de l'Enquête nationale auprès des diplômés (END).
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.
Exactitude des données
L'échantillon de l'ESD est un sous-échantillon de l'échantillon de l'END, c. à d. formé de répondants à l'END. Initialement, l'échantillon de l'END était subdivisé en deux composantes : l'échantillon de base et l'échantillon supplémentaire. L'échantillon principal visait à fournir des estimations d'une proportion minimale de 5,5 % avec un coefficient de variation (CV) maximal de 16,5 % dans le cas de chaque marginale de l'END2000. On entendait par marginale : i) un champ d'études donné, peu importe la province de l'établissement, ou ii) une province de l'établissement donnée, peu importe le champ d'études, et ce, à chacun des cinq niveaux de diplômes. Les CV des marginales étaient ensuite répartis dans chaque strate (ou cellule d'un tableau) pour l'obtention des CV des cellules ou des strates au moyen d'un algorithme de ratissage (« raking-ratio »). La dernière étape consistait à convertir les CV en tailles d'échantillons.
L'échantillon supplémentaire ciblait des sous-populations particulières pour répondre aux intérêts de partenaires extérieurs. Les provinces du Québec et du Manitoba avaient soumis de telles demandes relativement aux diplômés des niveaux du baccalauréat et de la maîtrise.
Finalement, la dernière étape consistait à réaliser un suréchantillonnage pour compenser la non-réponse anticipée. La détermination de la taille de l'échantillon final était basée sur certaines hypothèses au sujet des taux d'érosion lors de l'enquête de suivi et sur les taux de réponse des éditions antérieures de l'END.
Le taux de réponse global à l'ESD2000 est de 68,5 %.
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