Indicateur de la qualité de l'eau douce

Information détaillée pour 2004

Statut :

Inactive

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

5128

Le but de cette enquête est d'obtenir annuellement des renseignements sur la qualité de l'eau de surface au Canada. Les données proviennent de programmes de surveillance de la qualité de l'eau gérés par Environnement Canada, par des ministères provinciaux, ou dans le cadre d'ententes fédérales-provinciales.

À l'heure actuelle, l'indicateur de la qualité de l'eau douce est présenté sous forme d'un histogramme national contenant trois années consécutives de résultats du calcul de l'indice de la qualité des eaux à différents sites de surveillance à l'échelle du pays. L'histogramme regroupe les valeurs en cinq catégories : mauvaise, médiocre, moyenne, bonne et excellente.

Date de la parution - 23 novembre 2006

Aperçu

L'indicateur de la qualité de l'eau douce de surface (ci-après appelé « indicateur de la qualité de l'eau douce ») fournit une mesure globale de la capacité des plans d'eau de maintenir la vie aquatique à certains sites de surveillance au Canada. Son objectif est d'indiquer l'exposition de la vie aquatique à des changements graduels et à long terme de la qualité de l'eau plutôt qu'à des événements épisodiques de pollution ou à des phénomènes naturels.

À l'heure actuelle, l'indicateur de la qualité de l'eau douce est présenté sous forme d'un histogramme national contenant trois années consécutives de résultats du calcul de l'indice de la qualité des eaux à différents sites de surveillance à l'échelle du pays. L'histogramme regroupe les valeurs en cinq catégories : mauvaise, médiocre, moyenne, bonne et excellente.

L'indicateur est fondé sur l'application de l'indice de la qualité des eaux, sanctionné par le Conseil canadien des ministres de l'environnement en 2001. On trouve des renseignements complets sur cet indice à http://www.ccme.ca.

Un indice est calculé pour chaque site de surveillance au cours d'une période de référence donnée. Pendant cette période de référence, des échantillons d'eau sont prélevés. Chaque échantillon est analysé d'après une série de paramètres de qualité de l'eau. Chaque valeur de paramètre est comparée au seuil recommandé de la qualité de l'eau applicable à ce paramètre. Le pourcentage de paramètres et le pourcentage d'échantillons qui ne respectent pas les recommandations, ainsi que la dérogation de ces échantillons aux recommandations, sont mesurés au moyen de trois facteurs (à savoir l'étendue, la fréquence et l'amplitude des dérogations) qui entrent dans le calcul de l'indice. L'indice est un chiffre entre 0 et 100. Un chiffre plus élevé signifie une eau de meilleure qualité.

Les fluctuations annuelles de la météorologie et de l'hydrologie peuvent avoir des répercussions considérables sur la qualité de l'eau et, par le fait même, sur les valeurs indices appliquées à des années distinctes. Par conséquent, on s'est appuyé sur trois années de données afin d'atténuer l'effet de la variabilité naturelle sur les valeurs indices et afin que celles ci traduisent mieux l'état général de la qualité de l'eau au site en question.

Activité statistique

L'objectif des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement est de fournir aux Canadiens de l'information plus fiable et de façon plus régulière sur l'état de leur environnement ainsi que sur les liens entre celui-ci et l'activité humaine. Environnement Canada, Statistique Canada et Santé Canada travaillent de concert en vue d'élaborer et de diffuser ces indicateurs. Cette initiative, qui témoigne de la responsabilité conjointe de la gestion de l'environnement au Canada, a bénéficié de la collaboration et de la contribution des provinces et des territoires.

Une description des indicateurs est disponible au lien suivant :

Sujets

  • Environnement
  • Qualité de l'environnement

Sources de données et méthodologie

Population cible

Les plans d'eau douce de surface au Canada constituent l'univers de cette enquête. La population cible se compose des sites de surveillance où des échantillons d'eau peuvent être prélevés périodiquement aux fins d'une analyse en laboratoire et où l'activité humaine est susceptible d'avoir des effets néfastes sur la qualité de l'eau.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

On reconnaît que la collection actuelle de réseaux de surveillance n'est pas conçue pour être représentative du réseau hydrologique du Canada, mais bien pour répondre aux besoins particuliers des programmes de surveillance fédéraux et provinciaux. Les sites de surveillance inclus dans cet indicateur se trouvent presque tous dans des régions peuplées et d'autres régions où l'on soupçonne que des activités humaines telles que l'agriculture, les barrages et les industries (p. ex., pâtes et papier, mines) ont des répercussions directes sur la qualité de l'eau. De plus, certains sites se trouvent dans des régions où les activités humaines ont des incidences indirectes sur la qualité de l'eau, comme les régions touchées par des retombées atmosphériques des pluies acides. Néanmoins, les sites ne couvrent pas toutes les régions géographiques du Canada où il pourrait exister des problèmes de qualité de l'eau attribuables à l'activité humaine.

Les données servant à calculer l'indicateur de la qualité de l'eau douce proviennent des échantillons d'eau prélevés à 340 sites au cours d'une période de trois ans allant de 2002 à 2004. La combinaison des données permet de calculer une valeur indice unique pour chaque site.

En général, le nombre minimal d'échantillons pour la période visée de trois ans est de douze dans le cas des rivières et de six dans le cas des lacs. L'eau des rivières doit être échantillonnée quatre fois l'an, et les échantillons doivent être répartis tout au long de l'année de façon qu'ils correspondent aux périodes de débit du printemps, de l'été, de l'automne et de l'hiver. L'eau des lacs peut être échantillonnée deux fois l'an si l'échantillonnage a lieu pendant le renouvellement du printemps et celui de l'automne. À compter de la période de référence de 2002 à 2004, le nombre minimal d'échantillons d'eau des rivières du Nord a été réduit à trois par an, de façon que les échantillons d'hiver soient omis.

Pour les Grands Lacs, l'indicateur a été calculé à partir des données recueillies par le Programme de surveillance des Grands Lacs d'Environnement Canada. Suivant une rotation de deux ans, des mesures ont été prises pour les lacs Érié et Huron et la baie Georgienne en avril 2004 et pour les lacs Ontario et Supérieur en avril 2005. Par ailleurs, l'indicateur des Grands Lacs diffère de l'indicateur national du fait qu'il comprend des données relatives aux sédiments des lacs.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs.

Les données sur la qualité de l'eau utilisées dans le calcul de l'indicateur de la qualité de l'eau douce ont été tirées d'un certain nombre de programmes existants de surveillance de la qualité de l'eau à l'échelle du pays. Ces programmes sont gérés par des ministères fédéraux, par des ministères provinciaux, ou dans le cadre d'ententes fédérales-provinciales. À l'heure actuelle, il n'existe pas de réseau national de sites de surveillance de la qualité de l'eau qui sert expressément à rendre compte de l'état de la qualité de l'eau du Canada d'une manière pleinement représentative à différentes échelles géographiques au pays.

Chaque programme contrôle un éventail différent de paramètres qui cadrent avec les objectifs du programme et les contraintes en matière de ressources. Ces programmes de surveillance permettent de faire le suivi des concentrations ambiantes de substances dans l'environnement aquatique, parmi lesquelles figurent les éléments nutritifs (p. ex., le phosphore et l'azote), les métaux (comme le mercure), les composés organiques (dont les pesticides et les produits chimiques industriels) et d'autres paramètres (tels que l'oxygène dissous, les solides en suspension et le pH). De plus, les fréquences d'échantillonnage varient d'un réseau à l'autre selon les besoins du programme, les contraintes en matière de ressources et l'accessibilité des sites de surveillance.

Détection des erreurs

Chaque programme de surveillance suit les méthodes normalisées de collecte par échantillonnage sur le terrain pour assurer la fiabilité des mesures. Des analyses chimiques sont effectuées à des laboratoires canadiens agréés par l'Association canadienne des laboratoires d'analyse environnementale, ce qui permet de veiller à ce que les méthodes analytiques soient conformes aux normes et que des procédures appropriées d'assurance et de contrôle de la qualité soient en vigueur.

Le repérage et la validation des valeurs aberrantes soupçonnées dans les ensembles de données ont consisté à vérifier les formulaires et les carnets d'observations pour s'assurer de l'exactitude de la saisie des données, à veiller à ce que les unités déclarées soient exactes, à consulter les enregistrements de météorologie ou de débit des cours d'eau et/ou à comparer les données avec les niveaux d'autres paramètres de l'ensemble de données (p. ex., la turbidité, les ions principaux) qui pourraient expliquer les valeurs inhabituellement élevées ou faibles de certains paramètres. Ces valeurs aberrantes ont été laissées dans l'ensemble de données à moins d'être reconnues erronées.

Dans la plupart des secteurs de compétence, les calculs ont été effectués deux fois après la validation de l'ensemble de données, puis examinés par des pairs.

Imputation

Les données manquantes ne sont pas remplacées par des valeurs estimées, à l'exception des paramètres requis pour les calculs relatifs aux recommandations d'importance locale (p. ex., le pH, la dureté, la température). Si plus de 75 % des valeurs manquent pour un paramètre donné, le site en question doit être exclu.

Évaluation de la qualité

Il existe des données sur la qualité de l'eau à trois niveaux : les différents échantillons prélevés aux sites de surveillance; la combinaison des différents échantillons pour le calcul de la valeur de l'indice de la qualité des eaux (IQE) d'un site particulier; enfin, l'ensemble de données agrégées contenant toutes les valeurs de l'IQE des sites sélectionnés au pays.

Pour obtenir la description complète de chaque processus, voir le lien vers le document supplémentaire ci dessous.

Indicateur de la qualité de l'eau douce : Sources des données et méthodes

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Dans la plupart des écosystèmes aquatiques, la qualité de l'eau varie de façon saisonnière et annuelle sous l'effet des fluctuations météorologiques (p. ex., moment et quantité des précipitations) qui influent sur le cycle hydrologique. Ainsi, pour atténuer l'effet de la variabilité naturelle, on a combiné trois années de données de surveillance pour calculer les valeurs indices de la qualité des eaux.

Exactitude des données

Pertinence. On reconnaît que la collection actuelle de réseaux de surveillance n'est pas conçue pour être représentative du réseau hydrologique du Canada, mais bien pour répondre à des besoins fédéraux et provinciaux particuliers. Les sites de surveillance inclus dans cette analyse se trouvent presque tous dans des régions peuplées et d'autres régions où l'on soupçonne que l'activité humaine se répercute sur la qualité de l'eau. Les sites actuels de surveillance de la qualité de l'eau ne comprennent pas toutes les régions géographiques du Canada où il pourrait exister des problèmes de qualité de l'eau. Par conséquent, l'indicateur ne représente que partiellement la qualité de l'eau en fonction de la protection de la vie aquatique.

Exactitude. Il existe des données sur la qualité de l'eau à trois niveaux : les différentes mesures prises aux sites de surveillance; la combinaison des différentes mesures pour le calcul d'une valeur sommaire unique pour un site particulier; enfin, l'ensemble de données agrégées contenant toutes les moyennes de certains sites au Canada pour le calcul des tendances nationales et régionales.

Les trois niveaux s'accompagnent de leurs propres problèmes d'exactitude. Au premier niveau, chaque programme de surveillance suit les méthodes normalisées de collecte par échantillonnage sur le terrain pour assurer la fiabilité des mesures.

Quand différentes mesures sont combinées, les valeurs aberrantes soupçonnées dans les ensembles de données sont repérées et validées. À moins d'être reconnues erronées, les « valeurs aberrantes » sont laissées dans l'ensemble de données.

Les recherches effectuées démontrent que l'indice de la qualité des eaux est sensible aux paramètres choisis, au nombre d'échantillons et aux recommandations appliquées aux résultats de l'essai.

Enfin, les sites de surveillance se trouvent souvent là où il existe des problèmes connus ou soupçonnés de qualité de l'eau, ce qui pourrait fausser les résultats de l'indicateur agrégé.

Actualité. Les données des sites pour la période de référence de 2002 à 2004 ont été réunies et peuvent être utilisées pour le rapport 2006.

Accessibilité. On ne dispose pas de données sur chacun des sites. Les données sont plutôt agrégées en un histogramme national qui indique le nombre de sites qui font partie de certaines fourchettes.

Interprétabilité. Les résultats sommaires de l'assemblage des données sont présentés dans Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement, 2006. Les manipulations de données et l'analyse statistique sont incluses dans Indicateur de la qualité de l'eau douce : Sources des données et méthodes, 2006, qui décrit les données, les méthodes et les limites à l'intention des utilisateurs. D'autres documents sont accessibles tels que le document d'orientation technique fourni aux scientifiques réunissant les données sur le terrain.

Cohérence. Le type et le nombre de paramètres et d'échantillons inclus dans les calculs de l'indicateur varient d'un site de surveillance de la qualité de l'eau à l'autre et/ou d'un secteur de compétence à l'autre. De cette façon, les valeurs indices peuvent tenir compte des objectifs des programmes de surveillance et des préoccupations relatives à la qualité de l'eau à l'échelle locale et régionale. Toutefois, ces variations de la sélection des paramètres et des échantillons rendent incertaine la comparabilité des sites inclus dans l'agrégation nationale. En outre, comme le calcul de l'indicateur a changé, les résultats ne sont pas comparables avec ceux de la période précédente.

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