Scieries et ateliers de rabotage

Information détaillée pour avril 2006

Statut :

Active

Fréquence :

Mensuelle

Numéro d'enregistrement :

2134

Cette enquête mesure mensuellement les quantités de bois d'oeuvre que produisent et expédient les fabricants canadiens.

Date de la parution - 23 juin 2006

Aperçu

Cette enquête mesure mensuellement les quantités de bois d'oeuvre que produisent et expédient les fabricants canadiens.

On utilise les quantités de bois d'oeuvre qui sont produites et expédiées comme indicateur de la situation économique de l'industrie du bois et les tendances du marché de la construction, comme donnée d'entrée pour le calcul du produit intérieur brut canadien et pour les études micro et macroéconomiques visant à déterminer les parts de marché et les tendances de l'industrie. Les données sont utilisées également par le monde des affaires, les associations commerciales (incluant le Council of Forest Industries et l'Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec), les ministères fédéraux et provinciaux et les associations internationales.

Période de référence : Mois

Sujets

  • Bois, papier et impression
  • Fabrication

Sources de données et méthodologie

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire utilisé pour cette enquête a très peu changé au cours des années. En réaction aux commentaires, à la fois des répondants et des utilisateurs des données, certains changements au format et à la terminologie ont été apportés afin de maintenir la pertinence de son contenu.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'échantillon comprend environ 275 des plus importantes scieries au Canada à l'exception de celles de Terre-Neuve et de l'Île-du-Prince-Édouard.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

On recueille les données chaque mois auprès des répondants suivant un processus envoi / retour par la poste. La saisie et le traitement préliminaire sont faits simultanément afin d'assurer la validité des données. Les entreprises dont on n'a reçu aucune réponse ou dont les données contiennent des erreurs font l'objet d'un suivi immédiat par téléphone ou par télécopieur.

Dans des circonstances normales, on recueille les données, on les saisit, on les vérifie, on les met en tableau et on les publie dans les 6-8 semaines suivant le mois de référence.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Pour repérer les erreurs et les incohérences internes, les données saisies font l'objet de vérifications automatisées servant à vérifier si les totaux correspondent à la somme des éléments et si les données du mois courant concordent avec celles du mois précédent. Les données jugées inexactes à l'issue des vérifications font l'objet d'une inspection manuelle, qui peut mener à des corrections.

En outre, des spécialistes en la matière analysent les données à un niveau plus agrégé en vue de détecter et vérifier toute fluctuation importante d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre dans l'industrie.

Imputation

Les données manquantes pour le mois courant sont imputées automatiquement. Plusieurs techniques statistiques utilisent des données recueillies au cours du cycle actuel, ainsi que des sources de renseignements auxiliaires. Ces sources auxiliaires incluent des données d'enquête d'un cycle précédent (données historiques), les questionnaires donneurs et des données administratives. Les stocks du début sont établis comme étant égaux à la valeur des stocks à la fin du mois précédent. Les stocks à la fin sont calculés en ajoutant la production aux stocks du début et en soustrayant les livraisons et les valeurs des pertes. L'analyste spécialisé a la possibilité de changer manuellement ces imputations et de fournir de meilleures estimations en se fondant sur sa connaissance de l'industrie ou de l'entreprise.

Estimation

Les estimations définitives de la production, des stocks et des livraisons par province sont évaluées grâce à l'application de facteurs aux données recueillies dans le cadre de l'Enquête mensuelle sur les scieries. Il s'agit là d'un processus d'étalonnage. Les facteurs d'étalonnage sont des ratios de la quantité totale de bois d'oeuvre produit par les scieries, telle qu'elle est mesurée par EAMEF, à la quantité totale de bois d'Suvre produit par les scieries dans l'Enquête mensuelle sur les scieries. Ils sont calculés pour chaque province et sont fondés sur les plus récentes données sur les produits de l'EAMEF.

Évaluation de la qualité

Les résultats de l'enquête sont analysés de manière à assurer la comparabilité avec les séries de données historiques et la concordance avec la situation économique de l'industrie. Les informations disponibles auprès d'autres sources, telles que l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (numéro d'enregistrement 2101), l'enquête Permis de bâtir (numéro d'enregistrement 2802), les médias, d'autres organismes gouvernementaux et des associations d'industries, sont aussi utilisées dans le processus de validation.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent aux données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

La divulgation directe peut se produire lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de réponses ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises. La divulgation par recoupement peut se produire lorsque des renseignements confidentiels peuvent être dérivés indirectement en compilant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Exactitude des données

Puisque les données mensuelles sur les scieries sont étalonnées selon les données de l'EAMEF (recensement), les estimations ne sont pas sujettes aux erreurs liées à l'échantillonnage. Cependant, les résultats sont toujours sujets aux erreurs non liées à l'échantillonnage qui sont associées à la non-réponse, à la déclaration inexacte et au traitement. Les erreurs liées à la non-réponse peuvent être mesurées. En ce qui concerne les erreurs liées à la déclaration inexacte et de traitement, on fait tout ce qui est possible pour les contrôler.

Erreurs liées à la non-réponse
De nombreuses raisons peuvent expliquer pourquoi certains répondants sont incapables de fournir des renseignements (incendie, vol, grève, difficultés économiques, etc.). D'autres répondants pourront accuser du retard dans l'envoi de leurs réponses. Pour limiter le plus possible la non réponse, on effectue un suivi rigoureux auprès des non répondants, par téléphone ou par télécopieur. On impute les données liées aux unités non répondantes en fonction des tendances de l'industrie et d'autres renseignements connexes. On révise les données, en général une fois par année, en même temps que l'on produit les nouveaux facteurs d'étalonnage, et ce, afin de tenir compte des questionnaires reçus après la fin des cycles de collecte mensuels depuis la révision précédente.

On calcule l'erreur due à la non-réponse en divisant le nombre de non-réponses observées pendant l'année par le nombre total de réponses prévues au cours de l'année pour les unités de l'échantillon. On a estimé l'erreur moyenne liée à la non réponse à l'Enquête sur les scieries à 7,7 % pour 2005 (plus récent cycle terminé).

L'erreur due à la non-réponse dans l'estimation définitive sera un peu plus élevée puisque certaines données utilisées dans le calcul du facteur d'étalonnage ont aussi été imputées.

Réponses inexactes
Les inexactitudes peuvent être causées par un questionnaire mal conçu, l'incapacité du répondant de fournir les renseignements demandés ou une interprétation erronée des questions de l'enquête. Pour réduire la fréquence de ces erreurs, on passe en revue de temps à autre le format et le libellé du questionnaire, et on les modifie en fonction des observations des répondants et des utilisateurs des données. En outre, on rappelle aux répondants l'importance de leur contribution et la nécessité de fournir des renseignements exacts.

Erreurs de traitement
Ces erreurs peuvent survenir à différentes étapes du traitement des données d'enquête telles que la saisie, la vérification, l'édition et la mise en tableau des données. On examine les données afin de repérer de telles erreurs au moyen d'une vérification automatisée et d'un examen analytique effectué par des analystes experts en la matière. On soumet les données recueillies à plusieurs contrôles pour vérifier la cohérence interne et la comparabilité au fil du temps.

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