Enquête sur la participation et les limitations d'activités (EPLA)

Information détaillée pour 2001

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

3251

Statistique Canada mène une enquête sur les Canadiens (adultes et enfants), dont les activités quotidiennes pourraient être limitées en raison d'un état ou un problème de santé. Les résultats de l'enquête permettront d'identifier les difficultés et les obstacles auxquels ces Canadiens pourraient faire face.

Date de la parution - 3 décembre 2002

Aperçu

L'Enquête sur la participation et les limitations d'activités (EPLA), une enquête post-censitaire, qui collecte des données sur les personnes qui avaient des incapacités (handicapées) dont les activités quotidiennes étaient limitées en raison d'un état ou d'un problème relié à la santé.

L'EPLA est considérée comme une enquête post-censitaire, parce qu'elle a fait appel au recensement comme base de sondage pour l'identification de sa population cible. Par exemple: le questionnaire du Recensement de 2001 incluait deux questions générales sur les limitations d'activités et les incapacités de longue durée. On a sélectionné les répondants en utilisant les données du recensement sur l'âge et la géographie et les réponses aux deux questions générales susmentionnées.

L'Enquête sur la santé et les limitations d'activités (ESLA - voir le menu latéral « Autres périodes de référence »), a été menée par Statistique Canada (SC) sur les personnes handicapées en 1986 et en 1991. En 2001, l'Enquête sur la santé et les limitations d'activités a été rebaptisée Enquête sur la participation et les limitations d'activités. Le nouveau nom traduit le fait que la nouvelle enquête met l'accent sur la participation des personnes ayant des limitations d'activités.

Les données qui ont été collectées grâce à l'enquête serviront à planifier des services et des programmes dont ont besoin les personnes ayant des incapacités pour participer pleinement à la vie de notre société. L'EPLA a été financée par Développement des ressources humaines Canada (DRHC).

Sujets

  • Égalité et inclusion
  • Incapacité
  • Santé
  • Société et communauté

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population saisie par l'EPLA se composait de toutes les personnes interviewées qui ont déclaré des incapacités en réponse aux questions du Recensement sur les limitations d'activités et qui vivaient au Canada au moment de ce dernier.

La population cible de l'enquête sont les personnes des ménages privés et quelques ménages collectifs des 10 provinces. La population cible comprenant les collectivités autochtones saisie par l'Enquête auprès des peuples autochtones, ce qui incluait toutes les réserves indiennes, a été exclue de l'EPLA , comme l'ont été la population qui habitait les trois territoires du Nord et les résidents des logements collectifs institutionnels ont été exclus.

En outre, les gens qui vivaient sur les bases militaires, les navires des Forces armées canadiennes, marchands et de la garde côtière, les terrains de camping et dans les parcs en ont, en outre, été exclus pour des raisons opérationnelles. La population cible de l'EPLA était le sous-ensemble de la population saisie qui a également déclaré des incapacités lors de cette enquête.

Élaboration de l'instrument

Les questionnaires pour les adultes et les enfants ont été élaborés à partir de l'examen des questionnaires de l'Enquête sur la santé et les limitations d'activités (ESLA) de 1991 et de consultations auprès du client (DRHC), des gouvernements fédéral et provinciaux et d'associations communautaires.

On a effectué un test pilote à l'automne 2000 du contenu des questionnaires. Ces derniers ont été testés dans les deux langues officielles.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Pour une courte description de cette méthodologie, veuillez référer au lien ci-dessous.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2001-09-10 à 2002-01-31

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les interviews ont été effectuées par téléphone, les intervieweurs remplissant un questionnaire papier et crayon.

Les interviews par personne interposée étaient autorisées. On a réalisé dans certains cas spéciaux des interviews directes. Les interviews destinées à remplir les questionnaires des enfants ont été effectuées en présence de leur(s) parent(s) ou de leur tuteur.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Une première phase de détection des erreurs s'est déroulée durant la collecte des données. Les superviseurs des intervieweurs ont examiné à ce stade les questionnaires remplis. Ils ont discuté des incohérences qu'ils ont observées sur ces derniers avec les gens ayant fait passer les interviews et les répondants ont été rappelés au besoin.

Une seconde phase de détection des erreurs s'est déroulée durant le traitement des données, qui comprend bien des étapes. La première est la validation des données, pendant laquelle, entre autres mesures, on masque les réponses multiples et on les traite avec les autres réponses manquantes. La seconde étape du traitement des données est la vérification.

On a élaboré des règles de vérification pour repérer et corriger les incohérences entre les réponses à l'intérieur de chaque section des questionnaires des adultes et des enfants. On a précisé une correction automatisée, dont nous traitons dans la section Imputation, pour la plupart des situations qui correspondaient à des incohérences. Une fois cette étape achevée, on a effectué une macrovérification en analysant des distributions de fréquences pour repérer les anomalies, les catégories manquantes ou les fréquences inhabituellement élevées, par exemple.

Imputation

Le seul type d'imputation utilisée pour L'EPLA a été l'imputation déterministe. Une fois les incohérences entre les réponses repérées, il fallait appliquer une mesure correctrice à au moins une des réponses. La méthode utilisée pour déterminer la mesure appropriée était généralement la méthode ascendante. Dans ce cas, les réponses aux questions reliées les unes aux autres étaient vérifiées simultanément. Si la réponse à la question A déterminait qu'il fallait poser la question B, la réponse à la question B était alors vérifiée la première et la réponse vérifiée à la question B servait ensuite à déterminer si la réponse à la question A était correcte. Si les deux réponses étaient incohérentes, la réponse à la question A était modifiée de façon déterministe si possible. Inversement, on a utilisé une méthode « ascendante » pour un petit nombre de questions. Dans le cas de cette méthode, c'étaient les réponses aux questions précédentes qui déterminaient s'il fallait poser une question subséquente. Même si les corrections ont été généralement effectuées de façon automatisée, les analystes ont examiné certaines situations problématiques.

Durant cet examen, on a imputé de façon déterministe des réponses valides dans le cas des réponses manquantes si les réponses aux questions connexes renfermaient suffisamment d'information. Autrement, on leur attribuait le code « Non déclaré ». On attribuait, en outre, aux questions qu'il ne fallait pas poser le code « Saut valide ». Lorsqu'une question pour laquelle la réponse manquait (à laquelle on avait attribué le code « Non déclaré ») aurait dû servir à déterminer s'il fallait poser des questions subséquentes, on inscrivait pour ces questions subséquentes « Hors cheminement », parce qu'il était impossible de déterminer si l'on aurait dû les formuler.

Les non-réponses n'étaient cependant pas permises dans le cas des renseignements démographiques nécessaires à la pondération, c'est-à-dire l'âge et le sexe de la personne interviewée. On demandait ces renseignements au début de l'interview pour s'assurer qu'on était entré en contact avec la personne sélectionnée. On imputait ces deux variables à partir du recensement si elles manquaient ou étaient invalides. On considérait, en particulier, un âge invalide s'il ne correspondait pas au questionnaire utilisé.

Estimation

Dans le cas d'une enquête-échantillon, chaque répondant(e) représente, en plus de lui-même (d'elle-même), d'autres personnes qui n'ont pas été échantillonnées. On associe donc un poids à chaque répondant(e) pour indiquer le nombre de personnes que ce(tte) répondant(e) représente. Il faut utiliser ce poids ou cette pondération pour toutes les estimations.

Le calcul du poids est un processus qui comporte trois stades. Le premier stade consiste à attribuer un poids initial fondé sur le plan d'échantillonnage. Le poids initial est l'inverse de la probabilité d'inclusion dans l'échantillon. Dans le cas de l'EPLA de 2001, le poids initial était le produit de trois éléments : l'inverse de la fraction de sondage de l'unitéprimaire d'chantillonnage (appelé le poids de l'UPÉ), le poids de recensement et le poids de sous-échantillonnage. Suivant ce calcul, on a tenu compte des gens sélectionnés par erreur et de ceux omis durant la sélection de l'échantillon et appliqué au poids initial des rajustements de poids appropriés.

Le deuxième stade du processus de pondération est le rajustement pour tenir compte des non-réponses. On a effectué, plus particulièrement, à ce stade deux rajustements pour tenir compte du fait qu'il était possible de classer les non-répondants dans l'une des deux grandes catégories présentant des caractéristiques très différentes suivantes : les personnes non contactées et les personnes contactées, mais qui n'ont pas répondu.

Les poids ont été rajustés premièrement pour tenir compte des non-contacts, puis pourtenir compte des non-réponses. Étant donné que la méthode de rajustement était la même pour les deux types de non-répondants, nous ne la décrivons ici que pour les nonréponses. On a rajusté les non-réponses en formant des classes de rajustements des nonréponses de façon à ce que les probabilités de réponse soient similaires pour les enregistrements inclus dans chaque classe. On a obtenu les probabilités estimatives de réponse en élaborant un modèle de régression logistique pour prévoir la probabilité de réponse à l'aide de variables explicatives.

On pouvait utiliser un grand nombre de variables explicatives, étant donné qu'on disposait de toutes les données figurant sur le questionnaire complet du recensement pour chaque répondant et chaque non-répondant. On a utilisé des modèles séparés pour les enfants et pour les adultes. On a obtenu approximativement dix classes en gros de la même taille pour chaque modèle de régression logistique. On a utilisé l'inverse du taux de réponse pondéré dans une classe comme facteur de rajustement de la pondération pour cette classe et on a rajusté en conséquence les poids initiaux des répondants à l'intérieur de la classe.

Évaluation de la qualité

Les enquêtes entraînent deux types d'erreurs : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage. Contrairement aux erreurs d'échantillonnage, les erreurs non dues à l'échantillonnage ne s'expliquent pas par la variabilité d'un échantillon à un autre. Comme ces erreurs peuvent se produire à n'importe quelle étape du processus d'enquête, on prend des mesures pour les réduire le plus possible. Voici une description des mesures qui ont été adoptées à cette fin.

On a effectué un test pilote un an avant l'enquête pour évaluer tout le processus de cette dernière, de l'élaboration du contenu des questionnaires jusqu'au traitement des données.

On a aussi testé les procédures de sélection d'un échantillon à l'aide de questionnaires élaborés à partir du Test du recensement national de 1998 afin de définir les difficultés auxquelles seraient confrontés les commis à la sélection des échantillons des SSCT. De plus, on a utilisé, dans ces SSCT, des procédures de contrôle de la qualité durant la sélection des échantillons.

Il faut absolument obtenir des taux de réponse élevés pour produire des données de qualité. Afin de réduire le nombre de cas de non-réponse, les intervieweurs ont tous été formés par du personnel de SC, se sont vu remettre des manuels détaillés de l'intervieweur et ont été dirigés par des superviseurs. Des intervieweurs principaux ont exercé un suivi en cas de refus de répondre pour encourager les répondants potentiels à participer à l'enquête.

On a, en plus, pris certaines mesures pour repérer et corriger les erreurs qui pouvaient découler d'une mauvaise interprétation d'une question par les répondants ou du fait qu'on avait suivi un mauvais cheminement sur un questionnaire. Les questionnaires ont premièrement été examinés par les superviseurs des intervieweurs. On a ensuite utilisé un ensemble détaillé de règles de vérification durant le traitement des données pour repérer et corriger les incohérences entre les réponses fournies. On a testé de façon exhaustive ces règles avant de les appliquer aux données.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Le taux global de réponse aux questionnaires a été de 82,5 %.

La mesure de l'exactitude des données utilisée pour chaque tableau produit est l'erreur-type de l'estimation (la mesure de l'erreur d'échantillonnage), c'est-à-dire la racine carrée de la variance d'échantillonnage de l'estimation. On exprime toutefois habituellement l'erreur-type par rapport à l'estimation à laquelle elle se rattache et la mesure en découlant est le c. v.

On obtient le c.v. en divisant l'erreur-type de l'estimation par l'estimation elle-même et on l'exprime sous forme de pourcentage de l'estimation. On a obtenu tous les c.v. pour l'EPLA à l'aide de la méthode bootstrap décrite dans la section Estimation.

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