Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF)

Information détaillée pour 2014

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 3 ans

Numéro d'enregistrement :

4438

Le sondage vise principalement à connaître le point de vue des fonctionnaires fédéraux sur la main-d'oeuvre, le lieu de travail et la direction. Les résultats du sondage révèlent les points forts des organismes ainsi que les points à améliorer afin de les aider à élaborer des plans d'action éclairés pour résoudre les problèmes de gestion des personnes.

Date de la parution - 5 février 2015

Aperçu

Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) a été mené tous les trois ans depuis 1999 afin de recueillir le point de vue des employés sur différents aspects de la main-d'oeuvre, du lieu de travail et de la direction, offrant des renseignements sur l'engagement des employés, la gestion du rendement, le perfectionnement professionnel ainsi que l'équité et le respect en milieu de travail. Les résultats du sondage fournissent des renseignements essentiels pour le Cadre de responsabilisation de gestion et orientent l'élaboration des politiques touchant les valeurs et l'éthique, les langues officielles, la dotation, la formation et d'autres secteurs de gestion des personnes.

Depuis 2014, les résultats du sondage peuvent être comparés sur trois cycles d'enquête (pour les questions identiques) afin de révéler les tendances dans la fonction publique ou au sein des organismes. Certaines questions du SAFF permettent d'établir des comparaisons avec les résultats des sondages auprès des employés d'autres gouvernements, notamment à l'échelle provinciale ou territoriale et internationale.

Les résultats du sondage informent les gestionnaires et les employés des points forts et des points à améliorer à tous les niveaux de l'organisme. Les résultats contribuent à la compréhension des enjeux de gestion des personnes, menant à des plans d'action pouvant avoir une incidence positive sur le lieu de travail. Les résultats servent également de plateforme afin de mettre en place et de maintenir le dialogue sur les principaux enjeux de gestion des personnes.

Sujets

  • Gouvernement
  • Industries
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

Le sondage vise les employés actifs des organisations de l'administration publique centrale et les organismes distincts participants énumérés aux annexes I, IV et V de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP). Les employés nommés pour une durée indéterminée ou déterminée, les employés saisonniers, les employés occasionnels, les étudiants et les personnes nommées par le gouverneur en conseil sont tous admissibles à participer au sondage.

Élaboration de l'instrument

Le contenu du sondage de 1999 a été élaboré par un comité interministériel, dirigé par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, avec l'aide de Statistique Canada. En 2002, le sondage a été largement modifié, et 39 questions ont été conservées par rapport à la version de 1999. La version de 2005 était identique à celle du SAFF de 2002. En 2008, le sondage a fait l'objet d'une révision majeure. Des changements ont notamment été apportés à l'échelle de réponse de la majorité des questions, ce qui a rendu impossible la comparaison des résultats avec ceux des cycles d'enquête précédents. Les questionnaires de 2011 et de 2014 ont été adaptés en réponse aux enjeux actuels et pour permettre la comparaison avec les sondages auprès des employés d'autres gouvernements. Le contenu du sondage de 2014 a été élaboré à la suite de consultations exhaustives auprès des ministères et organismes, des organismes centraux, des agents de négociation, des groupes des politiques de ressources humaines, des collectivités fonctionnelles et des comités des groupes visés par l'équité en matière d'emploi.

Le questionnaire de 2014 renferme 106 questions: 17 nouvelles questions, 12 questions modifiées et 76 questions reprises du sondage de 2011 (parmi ces dernières, 55 faisaient également parties du sondage de 2008). Afin d'évaluer le contenu de la version 2014 du questionnaire, des groupes de discussion ont eu lieu dans la région de la capitale nationale, à Winnipeg et à Montréal. Les participants provenaient de divers ministères ou organismes et appartenaient à divers groupes professionnels et niveaux.

Les ministères et organismes participants ont également eu la chance d'ajouter jusqu'à cinq questions supplémentaires à poser à leurs employés et 13 ont choisi de le faire. Les questions supplémentaires ont été évaluées dans le cadre d'une série de groupes de discussion tenus au sein de chacun de ces ministères.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Aucun échantillonnage n'est fait, les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible.

La base de sondage du SAFF est construite à partir de listes d'employés fournies par les services de ressources humaines de tous les organismes participants. En ce faisant, ils doivent fournir une liste de champs exigée par Statistique Canada pour mener le sondage et inclure une liste d'employés qui correspondent aux critères de la population cible du sondage. Ces listes ont ensuite été vérifiées, nettoyées et combinées ensemble par Statistique Canada pour former la base de sondage finale. L'unité d'échantillonnage est personne.

En 2014, un total de 93 ministères et organismes ont participé au sondage.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2014-08-25 à 2014-10-31

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux est mené auprès de tous les employés actifs d'organisations de la fonction publique fédérale ayant le Conseil du Trésor comme employeur, ainsi que des employés des organismes distincts participants. Il s'agissait d'un recensement à participation volontaire. Les données étaient principalement recueillies au moyen d'un questionnaire électronique. Chaque ministère et organisme était responsable de fournir une liste complète de leurs employés ainsi que leur adresse électronique, si possible. Chaque employé possédant une adresse électronique valide a reçu une invitation par courriel contenant un mot de passe unique pour pouvoir accéder au questionnaire. Un rappel a été envoyé chaque semaine à ceux qui n'avaient pas encore répondu au sondage. Dès que les répondants avaient envoyé leur questionnaire rempli, les données étaient transférées sur le réseau interne de Statistique Canada où elles étaient décryptées pour être traitées. Les répondants avaient la possibilité de sauvegarder un questionnaire partiellement rempli pour le terminer plus tard.

En 2014, la collecte électronique s'est déroulée du 25 août au 3 octobre 2014. La date de fermeture du sondage a été repoussée d'une semaine, soit du 26 septembre au 3 octobre.

Les employés qui ne disposaient pas d'une adresse électronique ou d'un accès à Internet ont reçu le questionnaire en format papier, qui leur a été distribué par l'intermédiaire du service des ressources humaines de leur ministère ou organisme. Les questionnaires papier étaient directement renvoyés à Statistique Canada dans une enveloppe-réponse affranchie. La date finale d'acceptation des questionnaires était le 31 octobre 2014.

Les questionnaires en format alternatif étaient offerts sur demande.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La saisie des données des 3 280 questionnaires papier reçus a été effectuée entre les mois de septembre 2014 et octobre 2014. Les données furent saisies avec la technologie de l'imagerie et de la saisie automatique des données. Un petit pourcentage de questionnaires, ceux qui ne pouvaient être lus par les scanneurs optiques, ont été saisis à la manière tête basse par des opérateurs expérimentés. La méthode des zones questionnables avec des mesures standard de contrôle de la qualité a été utilisée pour vérifier le taux d'erreur associé aux opérations de saisie de données. Pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux, les calculs basés sur le contrôle de qualité d'un échantillon sélectionné démontrent que le taux global d'erreur pour les activités de saisie de données n'a pas dépassé 0,5 %.

Tous les 182 165 questionnaires papier et électroniques ont été traités de la même façon. Nous avons eu recours à des règles de vérification afin de repérer les données manquantes, invalides ou incohérentes. Nous avons passé en revue chaque question afin de vérifier la présence d'un code valide. En l'absence d'un tel code, le code « 9 » (Non déclaré) était attribué. Nous avons également suivi une règle de vérification pour analyser l'enchaînement des réponses aux questions xx à xy. Les données superflues qui ne respectaient cet enchaînement ont été supprimées à la lumière de ce que laissait entendre la réponse à la question xx et le code «6» (Enchaînement valide) a été attribué.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Le facteur de pondération calculé pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux vise à ce que la distribution des répondants et la distribution de la population offrent la même distribution globale par rapport au ministère/organisme et au groupe professionnel agrégé.

Autrement dit, si 20 % du personnel d'un ministère ou d'un organisme est membre d'un même groupe professionnel agrégé, ce groupe agrégé est pondéré de manière à représenter 20 % du nombre total de répondants au moment de la totalisation. En d'autres termes, ce facteur de pondération compense la surreprésentation et la sous-représentation des groupes professionnels agrégés dans chaque ministère/organisme fédéral. Pour les groupes professionnels agrégés surreprésentés au ministère/organisme, les poids sont inférieurs à un. Dans le cas des groupes professionnels agrégés sous-représentés au ministère/organisme, les poids sont supérieurs à un. Autrement dit, si le poids est supérieur à un, chaque personne représente, outre elle-même, d'autres personnes qui n'ont pas répondu. Ce poids révèle que le groupe professionnel agrégé était sous-représenté au ministère/organisme. Par exemple, si le poids est 2, chaque personne représente 2 personnes dans la population.

L'étape de la pondération consiste à calculer ce nombre pour chaque enregistrement. Ce poids doit être utilisé afin de calculer les estimations à partir du fichier de microdonnées.

Par exemple, si l'on doit calculer le nombre de répondants qui étaient « Entièrement d'accord » avec l'énoncé « Je suis fier (fière) du travail que je fais », on le fait en sélectionnant les enregistrements correspondant à ces répondants (Q15 = 1) et en additionnant les poids inscrits de ces personnes.

Jusqu'à et incluant 2008 les poids calculés pour le SAFF n'ont pas été conçus pour augmenter le nombre de répondants de manière à ce qu'ils représentent la population. Les ajustements de non-réponse ont été fait de manière à réduire le biais de non-réponse, mais la somme des poids correspond au nombre de répondants dans chaque ministère/organisme, et non à la taille de la population. Par conséquent, on ne peut pas faire mention de la population totale lorsque l'on diffuse des estimations démographiques.

Il convient de souligner que, dans le cas des petits ministères et organismes, la non-réponse n'a pas été corrigée en raison du petit nombre d'employés dans les groupes professionnels de ces ministères et organismes.

Évaluation de la qualité

Bien que des mécanismes rigoureux d'assurance de la qualité sont appliqués à toutes les étapes du processus statistique, la validation et l'examen détaillé des données par des statisticiens représentent la vérification ultime de la qualité avant la diffusion. Deux mesures de validation ont été mises en oeuvre, à savoir : 1) analyse des variations au fil du temps et 2) vérification des estimations par les tableaux croisés.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Le taux de réponse global for pour le 2014 Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux était 71,4%.

Le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux est une enquête par recensement, il ne peut donc y avoir d'erreur attribuable à l'échantillonnage. Cependant, cette enquête est assujettie à des erreurs non dues à l'échantillonnage telles que la non-réponse ou d'autres erreurs non dues à l'échantillonnage qui peuvent se produire à presque toutes les étapes des opérations d'une enquête. Les répondants peuvent se tromper en répondant aux questions, les réponses peuvent être saisies de façon incorrecte sur les questionnaires et des erreurs peuvent survenir durant le traitement et la mise en tableaux.

Des méthodes de contrôle et d'assurance de la qualité, conforment aux pratiques courantes de Statistique Canada, ont été mises en application à chaque étape du cycle de collecte et de traitement, afin de vérifier la qualité des données. Au nombre de ces mesures figurent des essais avec des groupes de discussion en vue de cerner les problèmes liés à la conception du questionnaire ou à une mauvaise compréhension des instructions, et l'utilisation des règles de vérification conçues pour déceler les données manquantes, non valides ou incohérentes.

La méthode des zones questionnables avec des mesures standard de contrôle de la qualité a été utilisée pour vérifier le taux d'erreur associé aux opérations de saisie de données. Les erreurs trouvées dans l'échantillon ont été corrigées. Pour le Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux, les calculs basés sur le contrôle de qualité d'un échantillon sélectionné démontrent que le taux global d'erreur pour les activités de saisie de données n'a pas dépassé 0,5%.

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