Enquête sur l'industrie de la langue

Information détaillée pour 2004

Statut :

Inactive

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

5090

L'objectif de cette enquête était de recueillir de nouveaux renseignements statistiques sur la production économique de l'industrie de la langue au Canada et sur ses secteurs afin d'établir un profil de cette industrie et d'obtenir des données repères qui permettront de faire le suivi de son rendement lors de futures enquêtes.

Date de la parution - 3 mars 2006

Aperçu

L'objectif de cette enquête était de recueillir de nouveaux renseignements statistiques sur la production économique de l'industrie de la langue au Canada et sur ses secteurs, y compris la traduction, l'interprétation et la formation langagière, en vue d'établir un profil de l'industrie et d'obtenir des données repères qui permettront de faire le suivi de son rendement lors de futures enquêtes.

Les données aideront les entreprises et les associations qui appartiennent à l'industrie de la langue à mieux comprendre leur industrie et, par conséquent, leur permettront de prendre des décisions opérationnelles éclairées.

Les résultats de l'enquête seront utilisés par les entreprises et les associations professionnelles, ainsi que par les ministères et organismes gouvernementaux en vue de comprendre la production économique de l'industrie de la langue au Canada, d'étudier le rendement et la structure de cette industrie, et de faciliter l'élaboration de politiques.

Période de collecte : L'exercice de 12 mois (année financière) le plus récent pour lequel le répondant possédait des documents financiers complets ou 2004.

Sujets

  • Langues
  • Services aux entreprises, aux consommateurs et liés à la propriété
  • Services professionnels, scientifiques et techniques

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible de l'Enquête sur l'industrie de la langue comprenait tous les établissements repris sous les codes 541930 Services de traduction et d'interprétation et 611630 Écoles de langues du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN). Afin d'accroître la probabilité d'étudier les moyennes et les grandes entreprises (population d'intérêt) plutôt que les travailleurs autonomes, un seuil d'effectif minimal d'au moins un employé a été imposé.

Élaboration de l'instrument

Au départ, le questionnaire de l'Enquête sur l'industrie de la langue a été conçu par Industrie Canada. La Division des petites entreprises et des enquêtes spéciales l'a révisé avec l'appui d'Industrie Canada, en se basant sur la rétro information provenant de l'essai du questionnaire par le Centre d'information sur la conception des questionnaires de Statistique Canada.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

On a procédé à un recensement des établissements comptant au moins un employé appartenant aux classes du SCIAN 541930 Traduction et interprétation et 611630 Écoles de langues.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : Mai 2005 à juillet 2005

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données ont été recueillies au moyen d'un questionnaire à envoi et retour par la poste. Avant le début de la période de collecte, nous nous sommes efforcés de prendre contact avec toutes les entreprises visées par l'enquête afin de vérifier et de mettre à jour l'information contenue dans la base de sondage, et d'identifier une personne ressource « bien informée » pour répondre au questionnaire. Ce processus est appelé « contact préalable ». Le questionnaire a ensuite été envoyé par la poste à l'attention de la personne identifiée durant ce contact préalable. Le suivi par téléphone a débuté le 13 juin et s'est poursuivi pendant environ six semaines.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Pour commencer, les questionnaires remplis ont été vérifiés manuellement afin de déceler les valeurs aberrantes à mesure de leur retour durant la collecte. Une série de règles de vérification ont été établies, et les entrées invalides ou incohérentes ont été corrigées en fonction de ces règles. Les entrées manquantes qu'il n'a pas été possible de vérifier manuellement ont fait l'objet d'un suivi téléphonique.

Imputation

Des données ont été imputées par la méthode hot deck. La plupart des enregistrements donneurs ont été sélectionnés en se basant sur un appariement pour la réponse à la première question du questionnaire (type de service de l'industrie de la langue fourni par l'entreprise). Pour les variables quantitatives de recettes et de dépenses, on a ajouté un critère de rapprochement supplémentaire (plus proche voisin) afin que l'enregistrement donneur choisi soit celui contenant la valeur la plus approchante en ce qui concerne les recettes déclarées dans le Registre des entreprises (en plus d'un appariement pour la réponse à la première question). La même méthode de sélection du plus proche voisin comme enregistrement donneur a été appliquée pour le nombre d'employés, en se fondant sur l'effectif déclaré dans le Registre des entreprises.

Pour toutes les variables quantitatives, les valeurs imputées ont été calculées au moyen des ratios entre les valeurs des enregistrements donneur et receveur, ainsi que de variables auxiliaires provenant du Registre des entreprises pour les recettes et le nombre d'employés, au besoin. Dans le cas des variables quantitatives, on a d'abord imputé tous les totaux manquants, puis les éléments de ces totaux. Pour les variables qualitatives, on a simplement imputé la valeur de l'enregistrement donneur.

Estimation

Les estimations ont été calculées à l'aide du Système généralisé d'estimation (SGE). Avant d'être saisies dans le SGE, les données ont été poststratifiées selon le code du SCIAN et selon une variable dérivée de taille des recettes basée sur les recettes déclarées dans le RE.

Les estimations ont été produites pour l'ensemble de l'industrie, de même que par secteur, par région, par catégorie de taille des recettes, ainsi que par secteur et région regroupés. La qualité des estimations était nettement meilleure pour les pourcentages que pour les totaux. En outre, elle était beaucoup moins bonne pour les domaines (groupes) susmentionnés que pour l'ensemble de l'industrie, parce que le nombre d'établissements contribuant à chaque estimation pour chaque groupe n'était pas suffisamment grand pour produire des estimations plus robustes.

Évaluation de la qualité

L'Enquête sur l'industrie de la langue est la première de ce genre, de sorte qu'on disposait de peu de données comparables. Les données ont été examinées par des spécialistes de l'industrie en vue de leur validation avant la diffusion.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Les données de cette enquête ont été diffusées sous forme de tableaux agrégés. Les cellules correspondant à un domaine pour lequel le nombre de répondants était inférieur à six ont été supprimées.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Pour l'Enquête sur l'industrie de la langue, on a utilisé l'« erreur type » et le « coefficient de variation » comme indicateurs de données. L'erreur type est une mesure statistique répandue indiquant l'erreur d'échantillonnage d'une estimation. Afin d'obtenir une indication du niveau de qualité des données de l'estimation, on a utilisé l'erreur type et le coefficient de variation (erreur type exprimée en pourcentage de l'estimation) dans les tableaux de données.

On a eu recours à des symboles alphabétiques représentant la taille et l'intervalle de l'erreur type et du coefficient de variation dans les tableaux de statistiques afin de fournir une indication de la portée de l'erreur d'échantillonnage des estimations.

Le taux de réponse à l'enquête était de 36 %.

Date de modification :