Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS)

Information détaillée pour 2013

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 3 ans

Numéro d'enregistrement :

5172

Il s'agit d'une enquête longitudinale nationale qui permet de recueillir des renseignements sur la transition de la vie militaire à la vie civile, l'état de santé et le bien-être en général, les problèmes de santé chroniques, l'activité sur le marché du travail et des renseignements connexes. Un des objectifs importants de l'enquête consiste à comprendre la période de transition de la vie militaire à la vie civile et les résultats en matière de santé des anciens combattants canadiens, y compris les anciens réservistes.

Date de la parution - 3 juillet 2014

Aperçu

L'Enquête sur la vie après le service (EVAS), qui est l'une des composantes de multiples études portant sur les anciens combattants, poursuit les objectifs suivants :
- mesurer les résultats en matière de santé des membres libérés de la Force de réserve après la transition à la vie civile;
- examiner comment se comparent les résultats en matière de santé des membres libérés de la Force de réserve et ceux des membres libérés de la Force régulière;
- examiner comment les résultats en matière de santé évoluent au fil du temps;
- examiner la portée des programmes, les besoins non comblés dont les programmes actuels ne tiennent pas compte et l'efficacité des programmes.

Les déterminants de la santé de l'EVAS comprennent le revenu, le soutien social, la scolarité, l'emploi, les habitudes personnelles de santé et l'accès aux services de santé.

Statistique Canada mène toutes les phases de la mise en oeuvre de l'étude en régime de recouvrement des coûts. Les commanditaires devraient pouvoir tirer parti de cette étude au cours des vingt prochaines années.

Sujets

  • Population et démographie
  • Santé
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée de toutes les personnes qui ont été libérées des Forces armées canadiennes et qui ne sont pas actuellement réengagées et toujours au service des Forces. En fin de compte, ce sont les personnes avec qui il est possible de communiquer pour leur offrir les services d'Anciens Combattants Canada (ACC).

La population d'enquête est composée des Forces régulières libérées des Forces armées canadiennes pendant les années 1998 à 2012 et les réservistes libérés de 2003 à 2012, et qui n'étaient pas actuellement enrôlés. Les personnes de la population d'enquête devaient vivre dans l'une des 10 provinces du Canada, sans toutefois résider dans des établissements de soins de longue durée.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire est fondé sur le contenu de l'Enquête sur la transition à la vie civile et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (numéro d'enregistrement 3226). Du contenu adapté reflétant mieux l'expérience des anciens militaires et réservistes a été testé en profondeur conjointement avec le Centre de ressources en conception de questionnaires de Statistique Canada au moyen de groupes de discussion et d'interviews cognitives.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête longitudinale par échantillon.

La base de sondage a été élaborée au moyen des dossiers administratifs fournis par le ministère des Anciens Combattants et le ministère de la Défense nationale. Elle comprend les membres des Forces canadiennes qui ont été libérés entre 1998 et 2012. Un échantillon d'environ 6 000 personnes a été sélectionné à partir de cette base de sondage à l'aide d'un échantillonnage aléatoire simple stratifié, la stratification consistant en une combinaison du type de membres (régulier/réserviste) et du rang.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2013-02-04 à 2013-03-15

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données sont recueillies au moyen d'une interview téléphonique sans personne interposée, à l'aide d'une application d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO). L'interview dure en moyenne 45 minutes (y compris 15 minutes consacrées aux composantes standard entrée et sortie).

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Après la collecte, on a constaté que 243 cas ne comportaient pas d'indicateur de partage. L'absence d'indicateurs est attribuable à une erreur du système. La décision a donc été prise de procéder à une deuxième ronde de collecte pour les 243 cas en question. On a demandé aux répondants s'ils souhaitaient partager leurs renseignements et leur cas a été mis à jour en conséquence.

En raison d'erreurs dans l'enchaînement de l'application du questionnaire, certaines questions ont été posées à des répondants alors qu'elles ne s'appliquaient pas (ces derniers n'auraient pas dû y répondre). Dans ces cas, une vérification informatique a éliminé automatiquement les données superflues en suivant l'ordre du questionnaire dicté par les réponses aux questions antérieures.

Un autre type d'erreur est survenu, où une question n'a pas été posée alors qu'elle aurait dû l'être. Pour ce type d'erreur, un code de non-réponse ou « non déclaré » a été attribué à la question.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Les poids d'enquête sont utilisés pour représenter la population visée par l'enquête. Toute estimation réalisée à partir de l'échantillon doit être fondée sur les poids d'enquête.

Le processus de pondération comportait plusieurs étapes : le calcul d'un poids de base, suivi des rajustements pour les non-réponses et les cas non résolus. Le poids de base a été défini en fonction de l'inverse de la probabilité de sélection de l'échantillon, calculé au niveau des strates. Il y avait cinq strates, subdivisées selon le type d'ancien combattant : trois représentaient des anciens combattants de la Force régulière et deux des réservistes. La strate associée à la Force régulière était subdivisée en trois sous-strates : officiers, militaires du rang supérieur et militaires du rang (subalternes). La strate de la Force de réserve était quant à elle subdivisée en deux sous-strates : réservistes de Classes A et B et réservistes de Classe C.

Le plan d'échantillonnage de l'enquête était un échantillon aléatoire simple stratifié. Par conséquent, il est possible d'estimer la variance en se fondant directement sur le plan de sondage. Il est plus facile d'estimer la variance en se fondant sur le plan de sondage qu'en utilisant les poids bootstrap. Une méthode fondée sur le plan du sondage sous-estime la variance en raison de la non-réponse et du non-partage. Cependant, étant donné les hauts taux de réponse et de partage, la sous-estimation de la variance demeure relativement faible.

Évaluation de la qualité

Énormément de temps et d'efforts ont été consacrés à réduire les erreurs non dues à l'échantillonnage dans l'enquête. Des mesures d'assurance de la qualité ont été prises à chacune des étapes du cycle de collecte et de traitement des données afin de contrôler la qualité des données. Ces mesures comprennent la formation poussée des intervieweurs concernant les procédures de l'enquête et de l'application de l'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO), l'observation des intervieweurs en vue de cerner les problèmes liés à la conception du questionnaire ou à une mauvaise compréhension des instructions, et l'évaluation de l'application ITAO pour s'assurer que les contrôles des limites, les vérifications et le déroulement des questions étaient tous programmés correctement.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Malgré les efforts déployés pour que les opérations de collecte et le dépouillement se déroulent en fonction de normes rigoureuses, les estimations qui en résultent comportent inévitablement des erreurs. Celles-ci sont classées en deux grandes catégories: les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.

La non-réponse est une source importante d'erreurs non due à l'échantillonnage. Le taux de réponse pour l'EVAS s'établissait à 69,6%.

La base pour mesurer l'importance potentielle des erreurs d'échantillonnage est l'erreur-type des estimations calculées à partir des résultats d'une enquête. En raison de la diversité des estimations pouvant être produites à partir d'une enquête, l'erreur-type est habituellement exprimée en fonction de l'estimation à laquelle elle se rapporte. La mesure résultante, appelée coefficient de variation (CV) d'une estimation, s'obtient en divisant l'erreur-type de l'estimation par l'estimation elle-même et s'exprime en pourcentage de l'estimation.

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