Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS)
Information détaillée pour 2019
Statut :
Inactive
Fréquence :
Occasionnelle
Numéro d'enregistrement :
5172
L'Enquête sur la vie après le service militaire est une enquête longitudinale nationale qui permet de recueillir des renseignements sur la transition de la vie militaire à la vie civile, l'état de santé et le bien-être en général, les problèmes de santé chroniques, l'activité sur le marché du travail, ainsi que d'autres renseignements connexes. Un objectif important de l'enquête consiste à comprendre la période de transition de la vie militaire à la vie civile et les résultats en matière de santé des anciens combattants canadiens.
Date de la parution - 16 janvier 2020
- Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration
- Aperçu
- Sources de données et méthodologie
- Exactitude des données
Aperçu
L'Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS), qui est une composante de multiples études portant sur les anciens combattants, comprend les objectifs suivants :
- mesurer les résultats en matière de santé des anciens membres de la Force de réserve et de la Force régulière après la transition à la vie civile;
- examiner comment se comparent les résultats en matière de santé des anciens membres de la Force de réserve et ceux des anciens membres de la Force régulière;
- examiner comment les résultats en matière de santé évoluent au fil du temps;
- examiner la portée des programmes, les besoins non comblés dont les programmes actuels ne tiennent pas compte et l'efficacité des programmes.
Les déterminants de la santé de l'EVAS comprennent le revenu, le soutien social, le niveau de scolarité, l'emploi, les habitudes personnelles liées à la santé et l'accès aux services de santé.
Statistique Canada mène toutes les étapes de l'enquête en régime de recouvrement des coûts.
Période de référence : Année civile
Sujets
- Emploi et chômage
- Maladies et état de santé
- Santé
- Santé mentale et bien-être
- Services de soins de santé
- Travail
Sources de données et méthodologie
Population cible
L'Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS) de 2019 comportait deux populations cibles. La principale différence entre ces deux groupes réside dans le fait que la population longitudinale était composée des anciens membres ayant quitté les Forces armées canadiennes (FAC) avant 2013, tandis que la population transversale était composée des anciens membres ayant quitté les FAC avant 2019, en excluant tous les anciens membres de la Force de réserve.
Population longitudinale :
La population longitudinale était composée des anciens membres ayant quitté les FAC avant 2013 et qui n'étaient pas enrôlées au moment de l'enquête. En outre, cette population excluait en 2016 et 2019 tous les anciens membres de la Force régulière ou de la Force de réserve ayant quitté les FAC alors qu'ils détenaient le même grade qu'à leur arrivée au sein des FAC, ainsi que tous les anciens membres de la Force de réserve de classe A ou B ayant cumulé moins de 3,5 années de service de classe B au cours de leur carrière. La population cible était composée des personnes avec qui il était possible de communiquer pour leur offrir les services d'Anciens Combattants Canada (ACC) au moment de la tenue de l'EVAS de 2013.
La population longitudinale observée était composée des membres de la Force régulière ayant quitté les FAC entre 1998 et 2012 et des réservistes ayant quitté les FAC entre 2003 et 2012 qui ne détenaient pas le même grade au moment de quitter les FAC qu'à leur arrivée au sein des FAC, et qui avaient cumulé au moins 3,5 années de service de classe B au sein de la Force de réserve de classe A ou B. De plus, la population observée était constituée des personnes qui n'étaient pas enrôlées au moment de l'enquête. Les personnes comprises dans la population observée étaient des répondants à l'EVAS de 2013 vivant dans l'une des 10 provinces canadiennes et ne résidant pas dans un établissement de soins de longue durée.
Population transversale :
La population transversale cible était composée des membres de la Force régulière qui avaient quitté les FAC avant 2019 et qui n'étaient pas enrôlés au moment de l'enquête. En outre, les membres de la Force régulière ayant quitté les FAC alors qu'ils détenaient le même grade qu'à leur arrivée au sein des FAC en étaient exclus. Cette population était constituée des personnes avec qui il était possible de communiquer pour leur offrir les services d'ACC.
La population transversale observée était composée des membres de la Force régulière ayant quitté les FAC entre 1998 et 2018 et qui n'étaient pas enrôlés au moment de l'enquête. Les personnes comprises dans la population observée vivaient dans l'une des 10 provinces canadiennes, ne devaient pas résider dans un établissement de soins de longue durée et ne détenaient pas le même grade qu'à leur arrivée au sein des FAC.
Élaboration de l'instrument
L'Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS) de 2019 constitue le troisième cycle de l'EVAS; le premier cycle a été réalisé en 2013 et le deuxième, en 2016. L'élaboration de l'EVAS de 2019 s'est faite de deux façons. Tout d'abord, les concepts et le contenu des deux cycles précédents de l'enquête ont été utilisés. Certaines sections ont été modifiées ou supprimées, du nouveau contenu a été ajouté, mais de nombreux aspects des enquêtes précédentes ont été conservés. Il convient de noter que le contenu de l'EVAS de 2013 avait été élaboré en collaboration avec son commanditaire, Anciens Combattants Canada. Ensuite, le contenu de l'EVAS repose en grande partie sur du contenu harmonisé existant et ayant déjà fait l'objet d'essais, ce qui permet de réduire le temps consacré à l'élaboration et aux essais pour les blocs génériques comme ceux portant sur le revenu, l'activité sur le marché du travail et le niveau de scolarité. Du contenu de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes a également été utilisé pour les blocs traitant des problèmes de santé chroniques, des douleurs et du malaise, des limitations des activités quotidiennes, de la consommation d'alcool et des contacts avec des professionnels de la santé.
Dans le cadre des cycles précédents de l'EVAS, le questionnaire avait fait l'objet d'essais qualitatifs réalisés par le Centre de ressources en conception de questionnaires (CRCQ) dans le but de déterminer si des changements étaient nécessaires pour s'assurer que les répondants comprennent les différents éléments du questionnaire. Le CRCQ a été consulté relativement au questionnaire de l'EVAS de 2019 et a déterminé qu'aucun essai qualitatif n'était requis, étant donné que très peu de contenu avait été modifié et que le contenu ajouté provenait de l'EVAS de 2013 ou d'autres questionnaires de Statistique Canada.
Échantillonnage
Il s'agit d'une enquête par échantillon avec un volet transversal et un volet longitudinal.
Elle est fondée sur un échantillon aléatoire stratifié composé d'anciens membres des Forces armées canadiennes.
Cohorte longitudinale
On a communiqué de nouveau avec les répondants admissibles de l'Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS) de 2013 et de 2016 dans le cadre de l'EVAS de 2019.
Nouvelle cohorte
Une nouvelle cohorte a été sélectionnée en 2019. Étant donné que les domaines clés étaient fondés sur le type d'ancien combattant, le grade et la classe, la base de sondage a été stratifiée en trois groupes de la Force régulière (officiers, officiers supérieurs et officiers subalternes).
BASE DE SONDAGE
La base de sondage a été conçue en utilisant des fichiers provenant des sources suivantes : le Système de gestion des ressources humaines du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes, et la Base de données des rapports d'Anciens Combattants Canada.
UNITÉ D'ÉCHANTILLONNAGE
Les unités d'échantillonnage sont composées d'anciens membres des Forces armées canadiennes (FAC). L'échantillon longitudinal est composé d'anciens membres qui ont quitté les FAC de 1998 à 2013, alors que l'échantillon transversal est composé des membres ayant quitté les FAC de 1998 à 2018.
MÉTHODE DE STRATIFICATION
La base de sondage a été stratifiée en trois groupes de la Force régulière (officiers, officiers supérieurs et officiers subalternes) pour déterminer l'échantillon de la nouvelle cohorte. Des échantillons indépendants ont été sélectionnés dans ces trois strates.
ÉCHANTILLONNAGE ET SOUS-ÉCHANTILLONNAGE
Cohorte longitudinale
La taille de l'échantillon de la cohorte longitudinale est de 2 400 répondants. Il s'agit d'un échantillon de suivi des répondants à l'EVAS de 2013 et à l'EVAS de 2016.
Nouvelle cohorte
La taille totale de l'échantillon de la nouvelle cohorte a été établie à 2 000 répondants. On a déterminé qu'on avait besoin de tailles d'échantillons relativement équivalentes pour les trois strates de la Force régulière après la collecte de données afin de produire des estimations. Certaines hypothèses se sont avérées nécessaires pour calculer les tailles d'échantillons requises pour chaque groupe; elles étaient fondées sur le taux de réponse et le taux des cas hors du champ de l'EVAS de 2016.
Sources des données
Collecte des données pour cette période de référence : 2019-03-04 à 2019-05-03
Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.
Les données sont obtenues directement auprès des répondants.
La période de collecte de l'enquête s'est étendue de mars à mai 2019. L'enquête a été administrée dans trois bureaux régionaux de Statistique Canada situés à Sherbrooke, Halifax et Edmonton. Le mode de collecte était l'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). Les modules de premier contact et de fin d'interview, fondés sur un modèle normalisé utilisé pour les enquêtes menées à Statistique Canada par ITAO, ont été adaptés pour l'Enquête sur la vie après le service militaire. L'application comprenait un ensemble de codes de réponse normalisé pour indiquer tous les résultats possibles. L'application a été mise à l'essai avant son utilisation pour s'assurer que seules les réponses valides aux questions pourraient être saisies et que tous les enchaînements de questions seraient suivis correctement. L'application comprenait des contrôles pour vérifier la cohérence des réponses. Ces mesures ont permis de veiller à ce que les données de réponse soient déjà « épurées » à la fin du processus de collecte.
Avant la collecte, les intervieweurs ont suivi une formation dans laquelle on leur présentait certains des enjeux pertinents couverts dans le questionnaire, et on leur donnait aussi l'occasion de se familiariser aux questions au moyen d'exemples d'interviews complètes. De plus, avant la collecte, Statistique Canada a envoyé une lettre de présentation à chaque personne pour qui on disposait d'une adresse postale suffisante.
Les intervieweurs ont suivi une approche normalisée utilisée pour de nombreuses enquêtes de Statistique Canada afin de présenter l'organisme, le nom et l'objet de l'enquête, la collaboration avec le ministère de la Défense nationale et Anciens Combattants Canada, la façon dont les résultats d'enquête seraient utilisés et quand ils devraient être disponibles. Les personnes sélectionnées ont été informées que leur participation à l'enquête était volontaire et que les renseignements fournis resteraient strictement confidentiels.
La charge de travail dans chaque bureau régional a été gérée par un gestionnaire de projet sur place. Le système d'ITAO est doté d'un système d'ordonnancement automatisé qui permet d'attribuer les cas aux intervieweurs de façon aléatoire et de faire en sorte que les appels soient faits à différentes heures de la journée et à des journées différentes de la semaine pour maximiser la probabilité de réussir à joindre les répondants.
Les réponses par personne interposée au nom des personnes sélectionnées dans l'échantillon n'ont pas été acceptées. Les interviews partielles n'ont pas été acceptées comme interviews complètes. Une interview complète durait approximativement 42 minutes. Les répondants étaient réputés admissibles s'ils avaient au plus cinq ans de différence avec l'âge indiqué dans le fichier-échantillon et s'ils étaient retournés à la vie civile après avoir été membres des Forces armées canadiennes régulières ou des réserves. Les répondants étaient réputés inadmissibles s'ils avaient réintégré les Forces armées canadiennes ou les réserves, s'ils vivaient à l'extérieur des 10 provinces canadiennes ou s'ils étaient décédés. Les intervieweurs ont saisi directement les réponses aux questions de l'enquête au moment de l'interview à l'aide d'une version automatisée du questionnaire. L'emploi d'un questionnaire automatisé permet de réduire les délais et les coûts de traitement associés à la saisie des données, aux erreurs de transcription et à la transmission des données. Les données des réponses sont soumises à un cryptage pour en préserver le caractère confidentiel, puis transmises par réseau sécurisé au prochain intervenant aux fins de traitement.
Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .
Détection des erreurs
Bien que des mécanismes rigoureux d'assurance de la qualité soient appliqués à toutes les étapes du processus statistique, la validation et l'examen détaillé des données par des statisticiens représentent la vérification ultime de la qualité avant la diffusion. Un grand nombre de mesures de validation ont été mises en oeuvre, à savoir :
a) vérification des estimations par le biais de tableaux croisés;
b) confrontation des données avec les données de l'Enquête sur la vie après le service militaire de 2016;
c) consultations auprès d'intervenants à Statistique Canada;
d) consultations auprès d'intervenants de l'extérieur de Statistique Canada;
e) analyse de la cohérence fondée sur des indicateurs de qualité.
Imputation
Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.
Estimation
Lorsqu'un échantillon probabiliste est utilisé, comme celui de l'Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS), le principe de base qui sous-tend l'estimation repose sur le fait que chaque personne de l'échantillon représente, en plus d'elle-même, plusieurs autres personnes qui ne font pas partie de l'échantillon. Par exemple, dans un échantillon aléatoire simple de 2 % d'une population de 1 000 personnes, chaque personne de l'échantillon représente 50 personnes dans la population (elle-même et 49 autres personnes). La pondération est un processus qui calcule un poids pour chaque répondant. Pour l'EVAS, deux ensembles de poids sont calculés : un pour les estimations longitudinales et un pour les estimations transversales.
Les étapes suivantes ont été effectuées pour calculer les poids longitudinaux pour l'EVAS.
1. Le poids initial de chaque unité longitudinale correspond au poids final de l'EVAS de 2016 afin de représenter la population initiale utilisée dans l'enquête de 2016.
2. Les poids des unités non répondantes ont été redistribués aux unités répondantes et aux unités jugées hors du champ pendant la collecte.
Les étapes suivantes ont été effectuées pour calculer les poids transversaux pour l'EVAS.
1. Les poids transversaux pour les répondants de la cohorte longitudinale ont été attribués aux valeurs des poids longitudinaux.
2. Les poids initiaux du plan de sondage pour la nouvelle cohorte sont définis comme l'inverse de la probabilité de sélection.
3. Quelques non-répondants de la nouvelle cohorte peuvent être hors du champ de l'enquête. Cela a été pris en compte en multipliant leurs poids par le taux de répondants admissibles.
4. Les poids des unités des nouvelles cohortes non répondantes ont été redistribués aux unités répondantes de la nouvelle cohorte.
Évaluation de la qualité
Énormément de temps et d'efforts ont été consacrés à réduire les erreurs non dues à l'échantillonnage dans l'enquête. Des mesures d'assurance de la qualité ont été prises à chacune des étapes du cycle de collecte et de traitement des données afin de contrôler la qualité des données. Ces mesures comprennent la formation poussée des intervieweurs au sujet des procédures de l'enquête et de l'application d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO), l'observation des intervieweurs en vue de cerner les problèmes liés à la conception du questionnaire ou à une mauvaise compréhension des instructions, et l'évaluation de l'application d'ITAO pour s'assurer que les contrôles des limites, les vérifications et l'enchaînement des questions étaient tous programmés correctement.
Contrôle de la divulgation
La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.
Révisions et désaisonnalisation
Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.
Exactitude des données
Puisque l'Enquête sur la vie après le service militaire (EVAS) est une enquête par échantillon, toutes les estimations peuvent comporter des erreurs d'échantillonnage et des erreurs non dues à l'échantillonnage.
Les erreurs non dues à l'échantillonnage peuvent être définies comme des erreurs qui peuvent survenir à peu près à toutes les activités d'enquête, mis à part l'échantillonnage. Il s'agit notamment d'erreurs de couverture, d'erreurs dues à la non-réponse, d'erreurs de réponse, d'erreurs de l'intervieweur, d'erreurs de codage et d'autres types d'erreurs de traitement.
Le taux de réponse à l'EVAS de 2019 était de 81,3 % pour la cohorte longitudinale et de 65,1 % pour la nouvelle cohorte. Pour la cohorte longitudinale, le taux de réponse global était de 46,5 %. Ce taux de réponse globale tient compte de la non-réponse qui s'est produite lors des collectes de 2013, 2016 et 2019. Les non-répondants ont souvent des caractéristiques différentes de celles des répondants, ce qui peut donner lieu à un biais. Des tentatives ont été faites pour réduire au minimum le biais potentiel de non-réponse en procédant à des corrections de la pondération.
L'erreur d'échantillonnage est définie comme l'erreur qui survient lorsqu'une estimation est fondée sur un échantillon de la population, plutôt que sur l'ensemble de la population. L'erreur d'échantillonnage pour l'EVAS est déclarée à l'aide d'intervalles de confiance de 95 %. L'intervalle de confiance de 95 % d'une estimation signifie que, si l'enquête était répétée à maintes reprises, 95 % du temps (ou 19 fois sur 20), l'intervalle de confiance couvrirait la véritable valeur de la population.
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