Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka (CSOSM)

Information détaillée pour 2018

Statut :

Active

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

5361

La Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka (CSOSM) est une extension d'un projet pilote qui a été mené avec la province de la Colombie-Britannique pour mieux comprendre les caractéristiques des personnes qui ont fait une surdose d'opioïdes. L'objectif de la CSOSM était de créer une cohorte de personnes qui ont fait une surdose mortelle ou non mortelle dans la région de Simcoe Muskoka, en Ontario, au cours de la période de janvier 2018 à décembre 2019.

Date de la parution - 15 juillet 2021

Aperçu

Les taux de mortalité et de morbidité liés à l'usage d'opioïdes sont en hausse depuis plus de dix ans au Canada, et le problème constitue une crise nationale de santé publique. La région de Simcoe Muskoka, en Ontario, a été tout particulièrement touchée par cette crise. L'objectif de la Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka (CSOSM) était de créer une cohorte de personnes ayant fait une surdose mortelle ou non mortelle dans la région de Simcoe Muskoka au cours de la période de janvier 2018 à décembre 2019.

Les données ont été recueillies par le Centre de renseignements et d'innovation en données sociales en collaboration avec d'autres organismes partenaires. La CSOSM a été créée à partir de données administratives fournies par des organismes partenaires en Ontario, et de celles détenues par Statistique Canada. Plus précisément, cette cohorte contient les enregistrements sur les surdoses obtenus grâce aux partenariats de l'organisme avec les Services paramédicaux du comté de Simcoe, certains services de police de la région, l'Institut canadien d'information sur la santé (enregistrements sur les hospitalisations tirés de la Base de données sur les congés des patients et enregistrements sur les visites de services d'urgence répertoriés dans le Système national d'information sur les soins ambulatoires), ainsi que la Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes (Ontario, décès non naturels pour lesquels les enquêtes sont terminées). La CSOSM peut être couplée avec d'autres fonds de données de Statistique Canada afin de déterminer avec quels systèmes publics et privés les personnes ont pris contact avant la surdose. Les points de contact avec le système comprennent, entre autres, les visites aux services d'urgence, les hospitalisations, l'obtention d'aide sociale, l'emploi, les contacts avec la police en tant qu'auteur présumé d'un crime, et les contacts avec les tribunaux de juridiction criminelle. La création de la cohorte et le couplage de données ont été effectués dans l'Environnement de couplage de données sociales sécurisé de Statistique Canada.

La CSOSM permettra de combler une importante lacune dans les connaissances existantes, non seulement en fournissant le nombre de surdoses d'opioïdes, mais aussi en améliorant la compréhension des divers facteurs socioéconomiques et liés à la santé des personnes qui ont fait une surdose.

Ces données seront utiles aux chercheurs, aux décideurs et aux intervenants de première ligne de tous les ordres de gouvernement, car ils pourront s'en servir dans l'élaboration de recommandations et d'interventions fondées sur des données probantes pour améliorer la réponse à la crise des opioïdes et sauver des vies.

Période de référence : 2018 à 2019

Période de collecte : Septembre 2020 à février 2021

Sources de données et méthodologie

Population cible

Les personnes ayant fait une surdose d'opioïdes (mortelle ou non) dans la région de Simcoe Muskoka au cours de la période allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019 et ayant été prises en charge lors d'interactions officielles avec la police, les ambulanciers paramédicaux, les coroners et/ou certains types de fournisseurs de soins de santé.

Élaboration de l'instrument

Ne s'applique pas.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2020-09-01 à 2021-02-28

Les données sont tirées de fichiers administratifs.

Le Centre de renseignements et d'innovation en données sociales (CRIDS) a d'abord effectué toutes les étapes requises du processus d'acquisition de données. Une fois l'approbation accordée pour l'acquisition de données, le CRIDS a envoyé par courriel des demandes officielles de microdonnées à chacun des partenaires participants entre septembre 2020 et février 2021.

Des renseignements concernant les surdoses d'opioïdes dans la région ont été demandés. Les données ont été envoyées par voie électronique au moyen du Service de transfert électronique de fichiers (STEF) de Statistique Canada. Des fichiers et de la documentation supplémentaires à l'appui, comme les manuels de déclaration et les livres de codes, ont également été fournis au CRIDS.

Un suivi a été effectué par courriel et/ou par téléphone.

Les données administratives ont été obtenues de diverses bases de données hébergées dans l'un des organismes suivants : Comté de Simcoe (Services paramédicaux), Police provinciale de l'Ontario, Service de police de South Simcoe, Service de police de Barrie et Service de police de Rama. De plus, trois fonds de données distincts à Statistique Canada ont également été inclus dans la création de la Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka : la Base de données sur les congés des patients, le Système national de rapports sur les soins ambulatoires et la Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes.

Les données externes ont été obtenues en suivant tous les processus prévus par la Directive sur l'obtention des données administrative en vertu de la Loi sur la statistique. Il est prévu que les données seront utilisées par les chercheurs, ainsi que les intervenants de première ligne et les décideurs à l'échelle municipale et provinciale pour appuyer l'élaboration d'interventions, de programmes de précision et de politiques fondés sur des données probantes visant à prévenir les surdoses et à sauver des vies.

Après avoir reçu les données, le responsable technique du projet a lu les fichiers reçus, puis a normalisé toutes les variables en définissant des formats standard ou en analysant des renseignements détaillés pour en faire de nouvelles variables individuelles. Les fichiers standardisés ont ensuite été couplés à l'interne et à l'externe. Une fois les couplages terminés, un chercheur principal en sciences sociales a utilisé ces fichiers pour construire la cohorte de surdoses en intégrant les fichiers de données administratives.

L'un des objectifs de la création d'une cohorte d'étude formée de personnes ayant fait une surdose d'opioïdes était de la coupler à d'autres fonds de données à Statistique Canada au moyen de l'Environnement de couplage de données sociales, afin de mieux comprendre les points de contact avec le système avant la surdose. Jusqu'à présent, la cohorte a été intégrée aux bases de données suivantes : Recensement de la population, Enquête nationale sur les ménages, Fichier des familles T1, Système national d'information sur les soins ambulatoires, Base de données sur les congés des patients, Système d'information ontarien sur la santé mentale, Base canadienne de données de l'état civil - Décès, Base de données sur l'immigration, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes, Fichier de données longitudinales sur la main-d'oeuvre, T5007 État des prestations et Programme de déclaration uniforme de la criminalité.

Détection des erreurs

Ne s'applique pas.

Imputation

Ne s'applique pas.

Estimation

Ne s'applique pas.

Évaluation de la qualité

La Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka était censée être une base de données du recensement. Des indicateurs officiels de la qualité des données relatifs à l'erreur non due à l'échantillonnage ne faisaient pas partie de la méthodologie.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au 38 besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

En outre, pour respecter les règles de divulgation de la Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes — la source de données utilisée pour capturer les surdoses mortelles dans la cohorte — les chiffres et les taux basés sur des nombres supérieurs à zéro et inférieurs à cinq ne seront pas publiés. Lorsque les dénominateurs sont petits, il faut aussi accorder une attention spéciale à la différence entre le dénominateur et le numérateur, les différences de zéro et de moins de cinq pouvant entraîner des violations de la confidentialité, tout comme dans le cas où le nombre de cas se situe entre zéro et cinq.

Révisions et désaisonnalisation

Ne s'applique pas.

Non-réponse

La Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka était censée être une base de données du recensement. Les indicateurs officiels de la qualité des données ne faisaient pas partie de la méthodologie.

Nous ignorons dans quelle mesure les personnes ayant fait une surdose d'opioïdes qui n'a pas été saisie par les sources officielles diffèrent de celles qui ont été saisies dans notre étude.

Exactitude des données

La Cohorte de surdoses d'opioïdes de Simcoe Muskoka était censée être une base de données du recensement. Les indicateurs officiels de la qualité des données ne faisaient pas partie de la méthodologie.

Parmi les limites connues de cette cohorte :
- Elle ne comprenait que des surdoses capturées par des interactions officielles avec certains types de services de santé, la police, les ambulanciers ou les coroners; par conséquent, les surdoses qui n'ont pas été enregistrées par l'un de ces systèmes n'ont pas été incluses.
- Les données disponibles n'ont pas pu capturer tous les types de contacts avec les systèmes officiels. Par exemple, les interactions policières qui n'ont pas donné lieu à une infraction (p. ex. lorsque la personne était un plaignant ou une victime) et les interactions avec les soins de santé autres que les visites dans un hôpital de soins actifs ou aux services des urgences (p. ex. les visites à un médecin de famille) n'ont pas été documentées dans la présente étude. De plus, l'étude n'a pas examiné les décès attribuables à des causes autres que les surdoses d'opioïdes qui peuvent aussi être survenus pendant la période à l'étude.
- Il est également reconnu que la première surdose pendant la période d'observation de l'étude n'a peut-être pas été la première surdose pour le membre de la cohorte.

Les répercussions de ces limitations représentent probablement une sous-estimation de toutes les surdoses d'opioïdes qui se sont produites dans la région de Simcoe Muskoka pendant la période à l'étude, ainsi qu'une sous-estimation du nombre de contacts avec les systèmes étudiés.

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