Recherche et développement dans l'industrie canadienne à l'intention des pays en voie de développement

Information détaillée pour 2004

Statut :

Inactive

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

5097

Les renseignements statistiques recueillis par cette enquête sont utiles à une meilleure compréhension de la mesure de l'effort investit par le Canada en recherche et développement à l'intention des pays en voie de développement. Les données recueillies par cette enquête contribuent à la stratégie fédérale en recherche et développement et font partie d'une entente signée avec le Bureau du conseiller national des sciences.

Date de la parution - 19 juillet 2006

Aperçu

Cette enquête pilote fournira des informations sur les dépenses de l'industrie en recherche et développement orientée à l'intention des pays en voie de développement par domaine de recherche. La population couverte par cette enquête est la même que celle couverte par l'Enquête de recherche et développement dans l'industrie canadienne, c'est-à-dire l'ensemble des entreprises qui exécutent ou financent des travaux de recherche et développement au Canada d'au moins 1 millions de dollars.

Les données recueillies par cette enquête seront utilisées pour l'analyse économique relative aux activités en recherche et développement.

Période de référence : exercice financier

Période de collecte : D'octobre à février suivant l'année de référence

Sujets

  • Recherche et développement
  • Sciences et technologie

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible consiste de toutes les entreprises qui exécutent ou financent d'au moins 1 millions de dollars en recherche et développement.

La population cible compte 1249 unités.

Élaboration de l'instrument

Le formulaire a été conçu et élaboré à partir des lignes directrices de L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui figurent dans le Manuel de Frascati de 2002 et prend en compte les intrants dans la recherche et du développement.

Le questionnaire a été conçu et testé avec l'aide du Centre de conception de questionnaires et de la méthode de collecte des données d'enquêtes, entre le 1 juillet 2005 et le 28 septembre 2005. Subséquemment à la mise à l'essai du questionnaire à Ottawa et Montréal (entre le 15 août 2005 et le 2 septembre 2005), des révisions ont été apportées dans le but de produire la version finale.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible, par conséquent, aucun échantillonnage n'est effectué.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Cette enquête postale visait toutes les entreprises qui exécutent ou financent des travaux de recherche et développement au Canada d'au moins 1 millions de dollars. L'enquête a été envoyée/retournée par la poste au cours des 20 jours suivant la réception.

On ait entré en rapport par téléphone avec tous les entreprises non répondants de septembre à novembre 2005, afin de négocier des options de déclaration et de prendre des dispositions spéciales, y compris pour permettre des réponses partielles obligatoires.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Les données ont été corrigées pour en garantir la logique et la cohérence interne et elles sont analysées pour en déterminer les tendances et la validité.

Nous avons comparé les données recueillis dans cette enquête avec les données de l'Enquête de recherche et développement dans l'industrie canadienne (RDIC), afin d'en améliorer la cohérence, la qualité et la validité des données.

Imputation

La détection des erreurs (par exemple, caractère dans un champ numérique) s'est fait principalement dans SAS, mais aussi dans Microsoft Excel étant donné le peu d'enregistrements à traiter. La stratégie de vérification, ainsi que d'imputation déterministe (cas évidents), a été développée entre les méthodologistes et les spécialistes du sujet pour minimiser l'imputation.

L'imputation a été faite pour combler les champs vides dans les cas de non-réponse partielle. Les poids ont été ajustés pour compenser ceux de non-réponse totale. L'imputation s'est surtout faite par hot deck et plus proche voisin sauf pour certains champs où l'imputation par la moyenne ou le ratio s'est avérée plus appropriée.

L'imputation a été programmée dans SAS. Elle n'est pas manuelle dans le sens que les valeurs n'ont pas été imputées au jugé mais de façon aléatoire (hot deck, plus proche voisin) ou autre méthode statistique (imputation par le ratio, par la moyenne). Le travail qui consiste à trouver les valeurs à imputer a été fait dans le logiciel Microsoft Excel pour accélérer le processus d'imputation.

La variable TIE (dépenses totales intra-muros) a été utilisée pour l'imputation. Entre autres, en tant qu'information de source externe, elle a servi de mesure de distance dans la méthode d'imputation par plus proche voisin. Du côté de la vérification, elle a, entre autres, permis de déterminer qu'une unité a répondu en dollar plutôt qu'en milliers de dollars en comparant avec la valeur de la question 2.

Un suivi téléphonique a permis d'obtenir plus de répondants et de vérifier l'état (hors cible, fusionnée, etc.) de certaines compagnies qui n'ont pas retourné de questionnaire.

Les unités qui ont répondu Non à la carte pré contact (pas de recherche et développement à l'intention des pays moins favorisés) et qui n'ont pas répondu au questionnaire se sont vu imputer Non à la question 1 (Avez-vous effectué des dépenses en recherche et développement à l'intention des pays en voie de développement); hypothèse qui semble valable car les pays en voie de développement peuvent s'interpréter au sens large et ainsi inclure les pays moins favorisés.

Estimation

Les unités ont été stratifiées à l'aide du système généralisé d'échantillonnage 4.3 développé à Statistique Canada. La variable de source externe telles que les dépenses totales intra muros (Recherche et développement de l'enquête RDIC) a été utilisée avec la fonction cumulative de la racine de f pour former les strates. Deux strates ont été ainsi créées : TIE d 34 millions et TIE > 34 millions. Une unité possédant une valeur TIE extrême par rapport aux autres unités a ensuite été séparée dans une 3e strate.

Deux ensembles de poids ont été calculés, soit un pour la section 1 (dépenses en recherche et développement) et un pour le reste du questionnaire. Les unités qui ont répondu Non à la carte pré contact (pas de recherche et développement à l'intention des pays moins favorisés), donc Non à la question 1, ont pu servir pour l'estimation de la section 1 du questionnaire grâce à l'imputation déterministe. Cela contribue à augmenter le nombre de répondants pour cette section et ainsi diminuer les poids et la variance. Toutefois, ces unités ne peuvent être utilisées pour l'estimation des autres sections du questionnaire car il aurait fallu faire de l'imputation totale étant donné qu'elles n'ont pas reçu le questionnaire.

Un document complet sur la méthode d''estimation est disponible au lien ci-dessous.

Évaluation de la qualité

Il s'agit d'une première expérience pour cette enquête. Il existe très peu d'information provenant d'autres enquêtes à Statistique Canada ou de l'extérieur qui nous permettent de faire des comparaisons.

L'information touchant à la recherche et le développement de l'enquête RDIC peut être comparée à la question 2 (veuillez inscrire le total des dépenses en recherche et développement exécutées au Canada par votre entreprise). Toutefois, dû à l'imputation massive de ce champ pour les unités qui ont répondu Non à la question 1(Avez-vous effectué des dépenses en recherche et développement à l'intention des pays en voie de développement?), les comparaisons devraient s'arrêter aux unités qui ont répondu Oui à la question 1. Les réponses rapportées à la question 2 pour les unités qui ont répondu Oui à la question 1 sont cohérentes avec celles de l'enquête RDIC.

Nous émettons l'hypothèse qu'il n'y a pas de biais puisqu'il s'agit d'un recensement de la population à l'étude. Les résultats de l'enquête nous indiquent que les unités faisant de la recherche et du développement à l'intention des pays en voie de développement constituent une population rare. Nous croyons qu'il n'y aurait pas de biais relié à la couverture de cette population pour l'ensemble de la population à l'étude, soit toutes les entreprises qui exécutent ou financent des travaux de recherche et développement au Canada d'au moins 1 millions de dollars.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin d'éviter la divulgation des données des déclarants individuels, il faut grouper un grand nombre de secteurs d'activité de manière à disposer suffisamment d'observations en vue de la diffusion.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Un des problèmes que pose ce genre d'enquête est de s'assurer que la qualité des données est satisfaisante. On ne peut pas s'attendre à ce que toutes les entreprises qui exécutent des travaux de R-D à l'intention des pays en voie de développement soient couvertes par l'échantillon visé. Les entreprises qui exécutent pour moins de 1 million de dollars de R-D annuellement ont été délibérément exclues pour réduire le fardeau de réponse.

De plus, le terme "Pays en voie de développement" peut être interprété de plusieurs façons, ce qui peut donner lieu à des divergences. Bien qu'elles soient raisonnablement exactes, les données ne peuvent donc pas être considérées comme précises.

Le taux de réponse pour l'enquête Recherche et développement dans l'industrie canadienne à l'intention des pays en voie de développement était de 63 %.

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