Enquête d'avril sur les bovins

Information détaillée pour avril 2005

Statut :

Inactive

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

5077

L'Enquête d'avril sur les bovins a été élaborée afin d'aider à l'analyse et à l'administration des programmes de redressement relatifs à l'ESB (maladie de la vache folle).

Date de la parution - 16 mai 2005

Aperçu

L'Enquête d'avril sur les bovins, parrainée par Agriculture et Agroalimentaire Canada, a été élaborée afin d'aider à l'analyse et à l'administration des programmes de redressement relatifs à l'ESB (maladie de la vache folle). De façon précise, les données seront d'une grande utilité dans l'analyse du besoin en programmes de retrait des bovins et de l'incidence de ces programmes. Ceux-ci font partie de la stratégie du gouvernement fédéral pour venir en aide au secteur des bovins du Canada à la suite de l'ESB. Les analystes se serviront des données agrégées afin de déterminer la région, le type et la taille des exploitations les plus touchées par la fermeture de la frontière attribuable à l'ESB. En outre, les données permettront d'établir, à l'aide des poids relatifs aux bovins d'engraissement et aux rations alimentaires, le moment où il faudra mettre les animaux sur le marché.

De plus, des questions aideront à estimer la gravité du problème posé par les vaches de réforme. Il s'agit d'un problème qui s'aggrave avec le temps.

Bien que l'enquête soit menée de manière indépendante, elle est calquée sur les enquêtes habituelles de janvier et de juillet sur le bétail.

Sujets

  • Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
  • Bétail et aquaculture

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population est composée de l'ensemble des fermes au Canada. La base de sondage comprend tous les producteurs agricoles ayant déclaré des ventes supérieures à 10 000 $ au Recensement de l'agriculture, sauf ceux qui exploitent des pâturages communautaires ou une ferme dans une réserve indienne, ainsi que les nouvelles exploitations connues. L'enquête porte sur les producteurs de bovins au cours de la sélection de l'échantillon, la stratification et l'allocation étant multidimensionnelles, selon le type et la taille de l'exploitation. L'échantillon est tiré d'un échantillonnage aléatoire simple stratifié. Les producteurs doivent avoir répondu favorablement à l'Enquête de janvier sur le bétail de 2005.

Élaboration de l'instrument

La conception initiale des questions destinées aux interviews téléphoniques assistées par ordinateur était fondée sur le logiciel d'enquête bien établi de l'Enquête sur le bétail et sur le module relatif au bétail dans le Recensement de l'agriculture. Le questionnaire du Recensement de l'agriculture a été mis à l'essai auprès de groupes de discussion et à l'aide d'enquêtes pilotes.

Les questions utilisées dans l'enquête en cours ont été mises à l'essai auprès de groupes de discussion. De plus, après avoir observé la formation et la collecte, les membres du personnel fournissent des rapports d'observation. Tous les cycles donnent lieu à des séances de compte rendu, et les résultats des tests et de l'observation sont intégrés au cycle d'élaboration de l'enquête suivante, habituellement afin d'apporter des mises au point à l'enquête.

Les nouvelles questions qui figurent dans l'Enquête d'avril sur les bovins ont été élaborées en consultation avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, organisme qui parraine l'enquête. Toutes les questions ont été mises à l'essai par le Centre d'information sur la conception des questionnaires de Statistique Canada, puis modifiées d'après les résultats de cette mise à l'essai.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'Enquête d'avril sur les bovins est calquée sur les enquêtes habituelles sur le bétail. Dans les enquêtes sur le bétail, la population est composée de l'ensemble des fermes au Canada, sauf celles des provinces de l'Atlantique où une enquête distincte est menée. La base de sondage comprend tous les producteurs agricoles ayant déclaré des ventes supérieures à 10 000 $ au Recensement de l'agriculture, sauf ceux qui exploitent des pâturages communautaires ou une ferme dans une réserve indienne, ainsi que les nouvelles exploitations porcines connues. L'enquête porte sur les producteurs de bovins, de porcs et ovins au cours de la sélection de l'échantillon, la stratification et l'allocation étant multidimensionnelle, selon le type et la taille de l'exploitation de bétail. L'échantillon est tiré d'un échantillonnage aléatoire simple stratifié.

La taille d'échantillon de l'Enquête d'avril sur les bovins est de 4 100 fermes.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2005-04-04 à 2005-04-17

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

L'information de l'enquête est recueillie par interview téléphonique dans les bureaux régionaux de Statistique Canada, à l'aide d'un logiciel d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). On communique directement par téléphone avec les exploitants agricoles et, dans les cas où l'exploitant est difficile à joindre, on fait de nombreux appels téléphoniques de suivi, donnant en bout de ligne un taux de communication élevé. La division de l'agriculture contacte directement les opérations choisies à cause de leur complexité ou leur taille.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Le logiciel d'ITAO qui sert à la collecte contient des éléments de vérification de l'étendue et de la cohérence, ainsi que du texte d'aide. Une série de rapports est produite dès le début de la collecte afin de repérer les problèmes et de les corriger (p. ex., les variables ayant fait l'objet de nombreuses vérifications ou dans lesquelles il manque de l'information). Le traitement comprend la vérification des notes de l'intervieweur, la révision manuelle des incohérences significatives, et l'examen des exploitations ayant contribué en grande partie aux estimations non pondérées et pondérées (pour chaque variable de chaque province).

Imputation

On tient compte de la non-réponse totale (p. ex., les refus et les cas où le répondant n'a pu être joint) en pondérant les redressements apportés à chaque strate. La non-réponse à certains points a été estimée de façon déterministe (à l'aide de l'information autre tirée du questionnaire du répondant). Une partie de l'information manquante a été imputée manuellement au cours du processus de vérification, tandis qu'une autre partie a été imputée au moyen d'une méthode « hot deck » d'imputation par donneur. Le système d'imputation automatisé cherche les donneurs dans la strate, puis vérifie la compatibilité de l'enregistrement donneur et de l'enregistrement à imputer. On effectue par la suite l'examen final des données imputées.

Estimation

Les valeurs des réponses aux fins des unités échantillonnées sont multipliées par un poids d'échantillonnage afin d'estimer l'ensemble de la population visée par l'enquête. Le poids d'échantillonnage est calculé à l'aide de plusieurs facteurs, notamment la probabilité de sélection d'une unité dans l'échantillon. On a recours au redressement du facteur d'extension (poids) pendant le processus d'estimation afin de tenir compte des répondants avec qui on n'a pu communiquer ou qui ont refusé de participer à l'enquête.

Après avoir calculé les poids de chaque enregistrement, il est possible d'obtenir les niveaux des estimations nécessaires au moyen de la méthode d'estimation par domaine (p. ex., par province, par région agricole, etc.).

Évaluation de la qualité

Les résultats d'enquête sont évalués en les comparant aux estimations précédentes et aux autres sources de données disponibles. Les facteurs biologiques qui touchent le bétail servent à orienter l'évaluation des données ou la comparaison avec les autres ensembles de données. Les outils principaux aux fins de l'évaluation et de la détermination finale des données font intervenir l'analyse de l'offre et la demande ainsi que les modèles fondés sur les enquêtes permettant le suivi de l'offre et de la demande d'un type particulier de bétail par province au fil du temps.

Les résultats d'enquête sont analysés et corrigés avant d'utiliser les données dans l'analyse de l'industrie et la mise au point des estimations. Les données de l'enquête sont examinées par un conseil d'analyse avant que l'analyste des marchandises ne les exploite, grâce surtout à l'analyse de bilan. Les résultats de l'analyse de l'industrie sont examinés par le conseil d'analyse avant de les communiquer à chacune des provinces. Une fois qu'elles sont définitives, les données sont rendues publiques et publiées.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Tous les cinq ans, il y a rapprochement des données publiées sur le bétail avec les résultats du Recensement de l'agriculture. En raison de différences conceptuelles entre les séries de données, le rapprochement n'est pas de 1 pour 1. Par exemple, le Recensement de 2001 a été mené le 15 mai, et les statistiques sur le bétail se rapportent au 1er avril ou au 1er juillet. Les redressements effectués aux données au cours de l'année de recensement sont lissés aux fins de la période historique de cinq ans entre les recensements. L'incidence des révisions est habituellement inférieure à 5 %, quoiqu'elle puisse être supérieure dans le cas de bétail particulier dans certaines provinces.

Exactitude des données

Les enquêtes par sondage sont élaborées de façon à optimaliser l'efficacité de l'échantillonnage (le plus petit échantillon comportant une erreur d'échantillonnage d'une taille donnée). Cette optimalisation ne s'applique normalement qu'à quelques variables, limitées par les données élémentaires disponibles au moment du plan d'échantillonnage et de la sélection de l'échantillon; les ressources disponibles; et la complexité introduite par l'optimalisation simultanée de nombreuses variables. L'échantillon utilisé aux fins de ces statistiques a été élaboré de façon à produire un degré élevé d'exactitude du total au niveau provincial.

Les cotes suivantes sont fondées sur la valeur du coefficient de variation (CV). Selon ces cotes, la vaste majorité des estimations totales au niveau provincial sont jugées excellentes, surtout dans les provinces où domine le type de bétail. Si les résultats ne sont pas « excellents », ils sont habituellement « très bons ».

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