Enquête sociale générale - Les études, le travail et la retraite (ESG)

Information détaillée pour 1994 (Cycle 9)

Statut :

Inactive

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

4500

L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

Cette enquête suivait l'évolution des tendances en matière d'éducation, de travail et de retraite, et examinait les liens existant entre ces trois grandes sphères d'activités.

Date de la parution - 30 novembre 1995

Aperçu

L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

Cette enquête suivait l'évolution des tendances en matière d'éducation, de travail et de retraite, et examinait les liens existant entre ces trois grandes sphères d'activités.

Activité statistique

Cet enregistrement est une partie du programme de l'Enquête sociale générale (ESG). L'ESG est une enquête par téléphone qui a débuté en 1985. Chaque cycle de l'enquête comporte une thématique principale, une thématique particulière ou des questions exploratoires, ainsi qu'un ensemble type de questions socio démographiques utilisées à des fins de classification. Les cycles plus récents incluent également des questions qualitatives visant à sonder les opinions et les perceptions.

Jusqu'en 1998, l'échantillon de répondants cible était formé d'environ 10 000 personnes. L'échantillon a été porté à 25 000 personnes en 1999. Grâce à un échantillon de cette taille, on peut obtenir des résultats à l'échelle nationale et provinciale et rend possibles des résultats au sujet de certains groupes de la population, comme les personnes ayant une incapacité et les aînés.

Sujets

  • Adultes âgés et vieillissement démographique (anciennement Aînés)
  • Éducation, formation et apprentissage
  • Formation professionnelle et niveau de scolarité
  • Niveau de scolarité
  • Société et communauté
  • Transitions de travail et stades de la vie
  • Travail
  • Travail et retraite

Sources de données et méthodologie

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'ESG utilisait un plan de sondage stratifié, comportant des différences importantes dans les fractions de sondage d'une strate à l'autre. Par conséquent, certaines régions sont surreprésentées dans l'échantillon (par rapport à leur population), tandis que d'autres sont sous-représentées; cela signifie que l'échantillon non pondéré n'est pas représentatif de la population visée par l'enquête.

On utilise dans l'ESG deux méthodes différentes d'échantillonnage de composition de numéros de téléphone au hasard (CNH). A Terre-Neuve, en Nouvelle Écosse, en Ontario et en Alberta, on a eu recours à la méthode de l'élimination des banques inactives. Pour les autres provinces, la méthode de Waksberg a été utilisée.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données ont été recueillies sur 12 mois, de janvier 1994 à décembre 1994, à l'aide d'un système d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Une fois la saisie complétée, tous les enregistrements de l'enquête ont été soumis à un contrôle informatique complet visant à relever et à corriger les données non valides ou incohérentes des questionnaires. Dans le cas de données manquantes ou inexactes, on a attribué des codes de non-réponse aux enregistrements pertinents ou bien on a imputé des données prises ailleurs dans le questionnaire. Dans la plupart des cas, le contrôle se faisait de «bas en haut», c'est-à-dire qu'on a utilisé la réponse reliée spécifiquement à la réponse d'une question précédente comportant
une instruction «passer à» pour vérifier que l'instruction avait été suivie. Par exemple, la réponse à la question E1 du «Questionnaire sur les études et le travail»: «Au cours des cinq prochaines années, avez-vous l'intention d'entreprendre un autre programme d'études ou de formation?» a été vérifiée en fonction de la question E2 «Quelle est la raison principale vous motivant à entreprendre ce programme?». On s'assurait ainsi que l'information était cohérente et complète.

Vu la nature de l'enquête, l'imputation ne convenait pas dans la majorité des questions et on a donc attribué dans la plupart des cas des codes "non déclaré" aux données manquantes. Dans certains cas, la réponse exacte n'était pas connue, mais l'on pouvait déterminer un sous-ensemble de réponses possibles en se servant du
cheminement entre les questions (par exemple, variable A11, valeur 21, pour laquelle la réponse exacte n'est pas connue, mais est l'une des valeurs 01 à 04.

On ne permettait pas toutefois de laisser sans réponse les questions sur les variables requises pour effectuer la pondération. Des valeurs ont été imputées pour les variables suivantes: âge,
sexe, nombre de lignes téléphoniques résidentielles.

On a imputé le sexe pour 12 enregistrements. L'imputation était fondée sur le nom du répondant tel qu'il figurait sur le formulaire de sélection. Pour les deux cas où le nom n'était pas clairement
attribuable à un sexe, on a imputé au hasard le sexe.

On a imputé l'âge pour 8 enregistrements. L'imputation était fondée sur les valeurs du répondant à diverses zones du questionnaire qui traitaient de l'âge (comme la question G2 du
«Questionnaire sur les études et le travail»: «En 1988, laquelle des activités suivantes correspond le mieux à votre activité principale?» et lorsqu'un événement en particulier avait lieu, c'est-à-dire la question C1, «En quelle année avez-vous terminé
vos études ou cessé de suivre des cours?». De plus, on a "calculé" l'âge pour un certain nombre d'enregistrements à partir de l'année et du mois de naissance déclarés au «Questionnaire sur
les études et le travail».
La variable DVTEL (nombre de lignes téléphoniques résidentielles) a été dérivée des questions P5 à P9 du questionnaire (ESG 4-2).
Pour 137 enregistrements, il y avait des renseignements partiels ou contradictoires pour ces questions :
- 48 enregistrements ont subi des changements pour les champs P5 à P9 suite à un programme de contrôle.
- 89 enregistrements où l'on ne disposait pas de renseignements sur les questions P5 à P9 ont eu une valeur imputée à 1 pour DVTEL.

La saisie des données de l'enquête est effectuée à l'aide de micro-ordinateurs situés dans chacun des bureaux régionaux de Statistique Canada et les données sont ensuite transmises à Ottawa.
Le programme de saisie des données prévoyait une série de codes valides pour chaque question et suivait automatiquement la présentation du questionnaire. Les préposés pouvaient introduire
des données incorrectes ou qui ne respectaient pas la présentation du questionnaire, mais seulement en appliquant des fonctions spéciales une fois qu'ils avaient constaté l'inexactitude d'une
entrée. Au cours de cette étape, aucun contrôle n'était effectué pour s'assurer de la cohérence des réponses.

Compte tenu du contenu de ce cycle d'enquête, le codage des variables de profession, de branche d'activité et de domaine

Estimation

Les statistiques tirées de l'Enquête sociale générale (ESG) sont des estimations basées sur des données recueillies auprès d'une petite fraction de la population (approximativement une personne sur 2 000) et que ces estimations peuvent comporter des erreurs. Il y a deux types d'erreurs : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.

L'erreur d'échantillonnage est l'écart entre une estimation basée sur l'échantillon et celle que l'on aurait obtenue d'un recensement de la population que l'on aurait réalisé avec les mêmes méthodes de collecte de données. Dans le cadre d'une enquête probabiliste telle que l'ESLA, on estime cette erreur à partir des données de l'enquête en se servant de l'écart-type de l'estimation. Lorsque l'erreur d'échantillonnage d'une estimation est supérieur à 33 1/3 %, on la considère comme trop peu fiable pour être publiée. Dans ce cas, un double tiret ( -- ) remplace l'estimation dans les tableaux statistiques. Lorsque l'erreur d'échantillonnage se situe entre 16 2/3 % et 33 1/3 %, l'estimation correspondante est accompagnée de l`astérisque (*) dans un tableau . Il convient d'utiliser ces estimations avec prudence. Enfin, toute estimation dont l'erreur d'échantillonnage est inférieure à 16 2/3 % peut être utilisée sans restriction.

Tous les autres types d'erreur, par exemple les erreurs d'observation, de réponse, de traitement et de non-réponse, sont des erreurs non dues à l'éhantillonnage. Il est difficile de repérer bon nombre de ces erreurs et d'en évaluer l'importance.

Les erreurs de couverture se produisent lorsqu'il existe des différences entre la population cible et la population observée. Les ménages sans téléphone représentent une partie de la population cible qui a été exclue de la population observée. Dans la mesure où les populations exclues diffèrent du reste de la population cible, les estimations comporteront un biais. Étant donné que ces exclusions sont peu nombreuses, on pourrait s'attendre à ce que les biais créés le soient aussi. Toutefois, étant donné qu'il existe des corrélations entre un certain nombre de questions posées à l'enquête et les groupes exclus, les biais peuvent être plus importants que ne semblerait l'indiquer la petite taille des groupes.

Les pensionnaires d'établissements institutionnels ont été exclus de la population observée. L'effet de cette exclusion est particulièrement important dans le cas des personnes de 65 ans et plus, du fait que près de 9 % de ce groupe réside dans des établissements institutionnels.

De la même manière, dans la mesure où les personnes et les ménages n'ayant pas donné de réponses diffèrent du reste de l'échantillon, les estimations s'en trouveront biaisées. Le taux global de réponse pour l'enquête s'est élevé à environ 80 %. Des cas de non-réponse pouvaient être relevés aux différentes étapes de l'enquête. Il existe deux étapes de collecte des données : la collecte au niveau du ménage et la collecte au niveau individuel. La non-réponse s'est produite au niveau du ménage est environs 6%. On relève aussi des cas de non-réponse au niveau individuel. Le taux de réponse à la plupart des questions était élevé; dans les tableaux, les cas de non-réponse paraissent sous la rubrique «non déclaré».

Bien qu'il y ait eu très peu de cas où il y a eu refus de répondre à des questions particulières, il faut s'attendre à ce que les difficultés qu'ont éprouvées les répondants et répondantes à se souvenir de certains faits et leur capacité de répondre de façon complète à certaines questions aient influé sur les résultats.

Comme l'ESG est une enquête transversale, il faut agir avec prudence lorsque l'on fait des inférences causales au sujet de l'association entre des variables. Les associations observées peuvent rendre compte de différences entre des cohortes, d'effets liés à des périodes, de différences entre les groupes d'âge.

Évaluation de la qualité

Les utilisateurs devraient établir le nombre de répondants sur le fichier de microdonnées qui ont contribué au calcul d'une estimation donnée. Ce nombre devrait être 25 ou plus. Si le nombre de répondants est inférieur à chaque poids estimé, l'estimation pondérée ne devrait pas être diffusée peu importe la valeur du coefficient de variation approximative.

Il est important de noter que les fichiers de microdonnées "à grande diffusion" décrits auparavant diffèrent sur plusieurs points importants des fichiers principaux gardés par Statistique Canada. Ces différences sont le résultat des mesures prises afin de protéger l'anonymat de chacun des répondants à l'enquête. Les utilisateurs qui veulent avoir accès à l'information exclue des microdonnées peuvent acheter des exploitations établies sur mesure. Les estimations générées seront diffusées à l'utilisateur conformément aux directives de publication et de diffusion.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Exactitude des données

Le taux de réponse de l'ESG de 1994 est de 82 %.

Documentation

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