Projet d'innovation en emploi communautaire (PIEC)

Information détaillée pour 2004 à 2007 (suivi après 54 mois)

Statut :

Inactive

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

4445

Le Projet d'innovation en emploi communautaire (PIEC) est un projet pilote qui met à l'essai une nouvelle approche du système de sécurité du revenu pour les bénéficiaires d'assurance-emploi (AE) ou les bénéficiaires d'aide au revenu (AR). Les personnes qui ont accepté de participer à cette étude avaient une chance de se voir offrir la possibilité d'occuper un emploi communautaire durant trois ans. Le PIEC est mené dans la municipalité régionale du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse.

Date de la parution - 24 novembre 2008 (Aucun fichier de microdonnées à grande diffusion n'a été produit par Statistique Canada pour cette enquête. Les données ne seront pas disponibles via l'Initiative de démocratisation des données (IDD).)

Aperçu

Le PIEC est financé par Ressources humaines et développement social Canada (RHDSC) (auparavant Développement des ressources humaines Canada). La Société de recherche sociale appliquée (SRSA) a l'entière responsabilité de la conception et de la coordination du projet, ainsi que de la recherche et de l'évaluation. La Division des enquêtes spéciales de Statistique Canada (SC) a été chargée, par la SRSA, de choisir un échantillon de participants éventuels et d'effectuer diverses collectes de données et activités administratives dans le cadre de ce projet pilote.

Le projet se déroulera sur une période de huit ans. Le recrutement graduel des volontaires pour l'étude s'est déroulé entre juillet 2000 et juin 2002. Au cours de la première année, les participants potentiels étaient choisis parmi les bénéficiaires courants d'assurance-emploi. Le ministère des Services communautaires (MSC) de la Nouvelle-Écosse a endossé l'inclusion de bénéficiaires d'aide au revenu pour la deuxième année. Le projet a inscrit 1 006 volontaires parmi les bénéficiaires admissibles de l'assurance-emploi et 516 bénéficiaires d'aide au revenu.

Période de référence : 2002

Période de collecte : 2000 à 2007

Sujets

  • Assurance-emploi, aide sociale et autres transferts
  • Organisation du milieu de travail, innovation, rendement
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population d'enquête du Projet d'innovation en emploi communautaire est composée de bénéficiaires d'assurance-emploi et de bénéficiaires d'aide au revenu vivant dans la municipalité régionale du Cap-Breton à un moment précis. Les deux populations d'enquête ont des caractéristiques spécifiques distinctes.

Les demandes de prestations d'AE constituaient l'unité d'échantillonnage pour les bénéficiaires d'AE et les bénéficiaires eux-mêmes l'unité d'observation. À intervalles de quatre semaines au cours de la période allant de juillet 2000 à avril 2002, Statistique Canada a créé une base d'échantillonnage de personnes admissibles pour une participation au projet à partir de données administratives fournies par Ressources humaines et développement social Canada. Pour faire partie de la population cible, les bénéficiaires d'AE devaient avoir au moins 18 ans et répondre aux critères suivants :
(1) avoir reçu au mois 1 $ de prestations ordinaires au cours de la période de quatre semaines visée par l'échantillonnage,
(2) ne participer à aucune autre initiative au travail parrainé par l'AE,
(3) il devait leur rester au moins 12 semaines de prestations sur une possibilité d'au moins 22 semaines,
(4) avoir touché entre 10 et 13 semaines de prestations dans le cadre de leur demande actuelle.

Le PIEC visait aussi les bénéficiaires d'aide au revenu employables âgés de 19 ans et plus. Le critère d'employabilité était défini par le ministère des Services communautaires de la Nouvelle-Écosse et la population cible déterminée à partir des renseignements sur les paiements mensuels tels que fournis par les fichiers administratifs pour la période allant de mai 2001 à mars 2002.

Élaboration de l'instrument

Tous les instruments d'enquête ont été élaborés dans le cadre d'un effort conjoint de la Société de recherche sociale appliquée et de Statistique Canada. Des séries de questions d'autres enquêtes de Statistique Canada telles que l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR, numéro d'enregistrement 3889), l'Enquête sur la population active (EPA, numéro d'enregistrement 3701) et l'Enquête canadienne sur le don, le bénévolat et la participation (ECDBP, numéro d'enregistrement 4430) ont été utilisées lorsque cela était possible. D'autres questions portaient sur des sujets uniques au PIEC et ont été élaborées et testées par la SRSA, le parrain. Les questionnaires ont été examinés à l'interne et des employés expérimentés de SC, y compris un intervieweur principal, en ont testé la lisibilité et la durée.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête longitudinale par échantillon.

Le plan d'échantillonnage est spécifique au « volet » c.-à-d. les bénéficiaires d'AE ou les bénéficiaires d'AR.

Les personnes choisies par Statistique Canada ont été invitées à participer à une séance d'information animée par le personnel du PIEC à Sydney, en Nouvelle-Écosse. Les participants intéressés à prendre part à l'étude devaient remplir un formulaire d'inscription comprenant un bref questionnaire d'enquête (le questionnaire de référence) et un formulaire de consentement éclairé.

Ressources humaines et développement social Canada a fourni un fichier de données des bénéficiaires d'assurance-emploi à toutes les quatre semaines de juillet 2000 à avril 2002. L'information contenue dans le fichier se limitait aux renseignements nécessaires pour appliquer les critères de sélection pour le PIEC et permettre à Statistique Canada de communiquer avec les participants admissibles. La population de l'enquête a été stratifiée selon l'âge (moins de 30 ans et 30 ans et plus). L'échantillon a été réparti pour éviter que le groupe plus jeune ne soit surreprésenté dans le groupe des personnes s'inscrivant au projet. Le nombre de personnes choisies (échantillonnage aléatoire simple) à chaque cycle a été rajusté périodiquement en fonction de l'évolution du taux de participation et de la disponibilité de projets communautaires. Durant la période d'inscription, Statistique Canada a sélectionné 5 980 bénéficiaires d'AE admissibles et leur a fait parvenir une invitation à assister à une séance d'information. De ce nombre, 1 622 ont assisté à une séance et 1 006 se sont portés volontaires pour participer à l'étude expérimentale par échantillon aléatoire.

La sélection des bénéficiaires d'aide au revenu a dû se faire en deux temps. Chaque mois, le ministère des Services communautaires de la Nouvelle-Écosse fournissait à Statistique Canada un fichier des bénéficiaires d'AR courants. Le fichier ne renfermait aucun identificateur personnel, mais on y trouvait seulement l'information requise pour appliquer les critères d'admissibilité. Statistique Canada a choisi un échantillon et a informé le MSC des résultats de sa sélection. Ceci a permis au MSC de communiquer une première fois avec ses clients et de demander à ceux que le projet intéressait de contacter Statistique Canada en signant et en retournant une carte conçue expressément à cette fin. Les gens avaient trois semaines pour retourner la carte afin de faire partie de la population admissible. Entre juin 2001 et mai 2002, le MSC a posté 3 232 lettres à des bénéficiaires d'AR admissibles. En tout, 1 014 d'entre eux ont renvoyé leur carte signée à Statistique Canada. Statistique Canada a choisi 804 de ces personnes au hasard et leur a envoyé une invitation à participer à une séance d'information au bureau du PIEC; 557 s'y sont présentées et 506 se sont portées volontaires pour participer à l'étude expérimentale par échantillon aléatoire.

Les bénéficiaires d'AE et d'AR admissibles ne pouvaient être sélectionnés qu'une seule fois.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données ont été recueillies à l'aide des techniques de l'interview téléphonique assistée par ordinateur. L'adresse et le numéro de téléphone du répondant lui étaient demandés à l'inscription, tout comme les noms et numéros de téléphone de deux personnes-ressources. On a demandé aux intervieweurs de faire beaucoup de dépistage pour communiquer avec les répondants. Étant donné qu'un certain nombre de l'échantillon de bénéficiaires d'aide au revenu participant volontairement à l'étude n'avaient pas leur propre téléphone, les interviews se sont faites en utilisant le numéro de téléphone d'une des personnes-ressources.

L'échantillon a été introduit graduellement durant la période de collecte. En général, il était « permis » de prendre jusqu'à trois mois pour mener à terme chacun des cycles de collecte. Toutefois, certaines unités sont restées sur le terrain jusqu'à cinq mois pour compléter une interview.

L'immense majorité des interviews ont été complétées durant le premier mois sur le terrain (83 %) et 12 % l'ont été durant le deuxième mois.

Des sources de données administratives -- données de l'AE, de l'AR et du programme du PIEC -- seront également utilisées pour estimer les impacts des programmes sur les personnes et pour faire l'analyse coûts-avantages.

Détection des erreurs

Les données d'enquête du PIEC ont été traitées avec une vérification minimale. Les erreurs traitées après la collecte étaient surtout des erreurs d'enchaînement des questions, ce qui se produisait lorsque des questions ne s'appliquant pas au répondant renfermaient une réponse ou, à l'inverse, lorsque des questions pertinentes avaient été omises. Une vérification par ordinateur éliminait automatiquement les données superflues. Pour ce qui est des sauts fondés sur des questions auxquelles une réponse a été donnée, le code « Enchaînement valide » est attribué à toutes les questions sautées (6, 96, 996, etc.). Les codes réservés « Non déclaré » (9, 99, 999, etc.) servent à signaler des cas de données manquantes attribuables à des défaillances du questionnaire informatisé ou à l'omission de questions découlant du fait que le répondant ne pouvait pas répondre à une question filtre précédente (« Ne sait pas » ou « Refus »).

Lorsqu'on utilise un questionnaire assisté par ordinateur, certaines vérifications sont faites directement au moment de l'interview. Quand les renseignements saisis sont en dehors de l'intervalle des valeurs prévues (trop grandes ou trop faibles) ou ne concordent pas avec les données saisies précédemment, l'intervieweur est invité à demander au répondant de corriger ou de confirmer l'information.

Il y avait souvent incohérence de variables telles que le lieu de naissance, la date d'inscription et même le sexe d'une source à l'autre (sources administratives par opposition au formulaire d'inscription rempli par la personne participant volontairement à l'étude). Ces variables ont été soigneusement validées.

La fréquence de paye a été vérifiée dans un très petit nombre de cas au moyen de techniques de détection des valeurs aberrantes.

Le lien des membres du ménage a fait l'objet d'un examen pour en vérifier la cohérence interne et la conformité aux définitions de Statistique Canada. Les vérifications ont été faites avec beaucoup de prudence. Par exemple, si deux personnes déclaraient être des conjoints, mais ont répondu célibataire (jamais marié) à la question sur l'état matrimonial, leur état matrimonial était changé à celui de couple « marié ou en union libre ».

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

La stratégie d'estimation consistait à calculer un facteur de pondération de base et d'un facteur de correction pour la non-réponse.

L'hypothèse derrière le calcul du facteur de pondération de base est que la population cible du PIEC comprenait toutes les personnes admissibles qui auraient été intéressées à prendre part au programme si Statistique Canada les avait sélectionnées. L'intérêt des candidats admissibles n'étant pas connu au moment de l'échantillonnage, on ne peut estimer la population cible qu'à partir du taux de « participation » des personnes sélectionnées.

Le facteur de pondération de base des 5 980 bénéficiaires d'assurance-emploi qui ont reçu une invitation à participer au PIEC représente le taux d'échantillonnage inverse propre aux cycles d'échantillonnage et à la strate d'âge (moins de 30 ans et 30 ans et plus). La somme des facteurs de pondération est égale au nombre d'individus de la base de sondage (plus de 14 000). Des 5 980 personnes sélectionnées, seulement 1 006 se sont volontairement inscrites à l'étude. La somme des facteurs de pondération de base de ce groupe est égale à 2 300, ce qui est une estimation du nombre de bénéficiaires d'AE qui auraient été intéressés à une offre intégrale du PIEC durant la période d'inscription.

La méthode d'échantillonnage à deux degrés utilisée pour les bénéficiaires d'aide au revenu obligeait à définir quelque peu différemment la population cible du PIEC. Pour ce groupe, la somme des facteurs de pondération de base est égale à 1 200, ce qui est une estimation du nombre de bénéficiaires d'AR admissibles qui auraient été intéressés à une offre intégrale du PIEC durant la période d'inscription. Dans ce cas, l'« intérêt » est mesuré par le retour des cartes signées à Statistique Canada.

L'ajustement pour la non-réponse pour les répondants recrutés de l'échantillon de l'AE tient compte du groupe aléatoire (groupe du programme ou groupe témoin), de l'âge (moins de 30 ans ou 30 ans et plus) et du sexe. Les facteurs de correction vont de 1,06679 à 1,23334 et sont généralement plus élevés pour les femmes. Dans le cas des répondants recrutés de l'échantillon de l'AR, l'ajustement pour la non-réponse tient compte du groupe aléatoire, de la situation familiale (famille ou célibataire) et du sexe des répondants. Les facteurs de correction vont de 1 à 1,19175 et sont généralement plus élevés pour les hommes.

Évaluation de la qualité

Les données d'enquête ont été examinées individuellement pour déterminer principalement leur intégralité et la cohérence interne de certains éléments connexes. Le plus grand nombre d'incohérences internes a été observé dans les dates des absences du travail et dans la section du capital social du questionnaire. Les problèmes touchant les questions sur le capital social étaient prévus depuis le tout début de la collecte, les intervieweurs en ayant fait état dans leur rapport.

Le PIEC étant une étude expérimentale par échantillon aléatoire, les données seront utilisées pour comparer les résultats obtenus par les membres du groupe du programme à ceux obtenus par les membres du groupe témoin. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données avec une extrême prudence dans tout autre contexte.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Aucun fichier de micro-données à grande diffusion ne sera publié par Statistique Canada et aucune donnée ne sera fournie via l'initiative de démocratisation des données (IDD).

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

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