Enquête sociale générale - Santé (ESG)

Information détaillée pour 1991 (Cycle 6)

Statut :

Inactive

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

3894

L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

La thématique principale, axée sur la santé, englobait l'incapacité à court et à long terme, le bien-être, la taille et le poids, les problèmes de santé, l'usage du tabac, la consommation d'alcool, l'activité physique, le sommeil et l'utilisation des services de soins de santé.

Date de la parution - 1992

Aperçu

* Remarque : Avec l'introduction de l'Enquête nationale sur la santé de la population (numéro d'enregistrement 3225) en 1994, il n'était plus nécessaire de recueillir des données sur ce thème. Une nouvelle thématique principale pouvait donc être intégrée à l'enquête, et l'aide du milieu a été proposée. Enquête sociale générale - L'entraide et le soutien social a été menée pour la première fois en 1996 (voir numéro d'enregistrement 4502).

L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

La thématique principale, axée sur la santé, englobait l'incapacité à court et à long terme, le bien-être, la taille et le poids, les problèmes de santé, l'usage du tabac, la consommation d'alcool, l'activité physique, le sommeil et l'utilisation des services de soins de santé.

Activité statistique

Cet enregistrement est une partie du programme de l'Enquête sociale générale (ESG). L'ESG est une enquête par téléphone qui a débuté en 1985. Chaque cycle de l'enquête comporte une thématique principale, une thématique particulière ou des questions exploratoires, ainsi qu'un ensemble type de questions socio démographiques utilisées à des fins de classification. Les cycles plus récents incluent également des questions qualitatives visant à sonder les opinions et les perceptions.

Jusqu'en 1998, l'échantillon de répondants cible était formé d'environ 10 000 personnes. L'échantillon a été porté à 25 000 personnes en 1999. Grâce à un échantillon de cette taille, on peut obtenir des résultats à l'échelle nationale et provinciale et rend possibles des résultats au sujet de certains groupes de la population, comme les personnes ayant une incapacité et les aînés.

Sujets

  • Mode de vie et conditions sociales
  • Santé
  • Services de soins de santé
  • Société et communauté

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible comprend toutes les personnes âgées de 15 ans et plus vivant au Canada, à l'exclusion des : 1. Résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut; 2. Pensionnaires à temps plein des établissements. Tous les répondants ont été joints et interviewés par téléphone. Par conséquent, les personnes vivant dans des ménages sans téléphone n'ont pas été interviewées. Par ailleurs, les personnes vivant dans de tels ménages représentent moins de 2% de la population cible.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Les données du cycle 6 de l'ESG ont été recueillies chaque mois de janvier à décembre 1991. L'échantillon a été réparti également sur l'ensemble de la période de douze mois de façon à équilibrer les effets des variations saisonnières. La majeure partie de l'échantillon a été constitué à l'aide de la
technique de l'élimination des banques non valides, qui est une méthode de composition de numéros de téléphone au hasard (CNH). En prévision du prélèvement de l'échantillon, chacune des dix provinces a été divisée en strates ou régions géographiques. De façon générale, pour chaque province, une strate représentait les régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province et une autre, les régions qui ne sont pas des RMR. Il y avait deux exceptions à cette règle générale:
- L'Île-du-Prince-Édouard ne comprend pas de RMR et, ainsi, ne comprenait pas de strate RMR
- Montréal et Toronto constituaient toutes les deux une strate distincte

La technique d'échantillonnage d'élimination des banques non valides est une méthode de composition de numéros de téléphone au hasard dans laquelle on tente de repérer toutes les banques valides dans une région donnée, c'est-à-dire de repérer toutes les banques contenant au moins un ménage. Par conséquent, tous les numéros de téléphone dans les banques non valides sont supprimés de la base de sondage.

Pour chaque province, des listes de numéros de téléphone en utilisation ont été achetées des compagnies de téléphone et ont servi à la constitution des banques valides. Chaque banque a été attribuée à une strate à l'intérieur de la province.

L'Ontario et le Québec présentaient une situation particulière car certaines petites régions sont desservies par des compagnies de téléphone indépendantes plutôt que par Bell Canada. On a déterminé les codes régionaux et les indicatifs de ces régions en comparant le fichier de Bell et celui de tous les codes régionaux et indicatifs. Les codes régionaux et les indicatifs de l'Ontario et du Québec qui ne figuraient pas dans le fichier de Bell ont été identifiés. Toutes les banques correspondant à ces codes régionaux et indicatifs ont été générées et ajoutées à la banque de sondage. Il n'a pas été possible d'utiliser la méthode de Waksberg pour ces régions, car cette méthode exige que l'on estime avec précision le chiffre de la population de la région d'enquête ; ou il n'était pas possible d'obtenir une telle estimation pour les régions de l'Ontario et du Québec non desservies par Bell Canada.

L'île-du-Prince-Édouard se trouvait dans une situation similaire dans les huit premiers mois de l'enquête. En effet, au cours de cette période, la méthode de Waksberg aurait permis de générer de manière plus efficiente les numéros de téléphone des ménages. Cependant, cette méthode n'aurait pas donné de bons résultats du point de vue statistique (en raison des grappes constituées) et aurait aussi entraîné des problèmes opérationnels. Cependant, en septembre, la compagnie de téléphone desservant l'île-du-Prince-Édouard a fourni des listes de numéros de téléphone et les banques non valides on pu être éliminées de la base de sondage.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : La troisième semaine de janvier 1991 à la deuxième semaine de décembre 1991

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Deux questionnaires ont été utilisés pour réaliser les interviews: les formules de sélection et de
contrôle ESG 6-1 et ESG 6-1B ainsi que le questionnaire principal, ESG 6-2. Les répondants ont été interviewés dans la langue officielle de leur choix. Les versions anglaise et française du
questionnaire principal étaient identiques sauf en ce qui concerne la question Q16 "Quelle est la
première langue que vous avez parlé dans votre enfance?". En effet, on ne demandait pas aux
personnes interviewées à l'aide de la version anglaise et ayant répondu l'anglais si elles comprenaient toujours cette langue et, de la même façon, dans la version française, la sous-question
"Comprenez-vous toujours cette langue" n'était pas posée aux personnes ayant indiqué le français comme première langue. Une interview par personne interposée pouvait être réalisée si la personne choisie ne parlait aucune des deux langues officielles ou était trop malade. Les questionnaires et les procédures ont été mis à l'essai sur le terrain lors d'une enquête préliminaire menée en août 1990 à Halifax, Montréal et
Toronto.

La collecte des données a été effectuée entre le début de la troisième semaine de janvier 1991 et la fin de la deuxième semaine de décembre 1991. Toutes les interviews ont été faites au moyen
d'installations téléphoniques regroupées à cette fin dans cinq bureaux régionaux de Statistique Canada, soit Halifax, Montréal, Sturgeon Falls, Winnipeg et Vancouver. Les appels ont été effectués entre 9h00 et 21h30, du lundi au samedi, inclusivement. Les intervieweurs ont reçu une formation du personnel de Statistique Canada visant à les initier aux techniques d'enquête au cours d'une session de formation en classe d'une durée de deux jours. La majorité des intervieweurs avaient déjà une expérience des interviews par téléphone.

La thématique particulière du cycle 6 était: la vaccination contre la grippe et les mesures de la santé émotionnelle, parrainées par diverses divisions de Santé et Bien-être social Canada, ainsi que sur un système de classement de l'état de santé, parrainé par la Direction des études analytiques de Statistique Canada.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Tous les enregistrements de l'enquête ont été soumis à un contrôle informatique complet visant à relever et à corriger les données non valides ou incohérentes des questionnaires. Un système de contrôle par lot a pu être utilisé pour la première fois dans les bureaux régionaux. Dans le cas du questionnaire 6-2, le système était essentiellement axé sur la détection des erreurs éventuelles liées au cheminement des questions ainsi que des valeurs abérrantes ou manquantes. En ce qui concerne les formules 6-1 et 6-1B, le contrôle se limitait à une vérification de l'âge et du sexe des répondants.
Lorsque l'intervieweur était incapable de corriger les erreurs décelées, il pouvait sauter l'étape du contrôle et faire parvenir le questionnaire au bureau central afin qu'une solution aux problèmes puisse être trouvée.

Le système de contrôle du bureau central effectue le même genre de vérifications que le système de contrôle par lot ainsi que des vérifications plus poussées. Dans le cas de données manquantes ou inexactes, on a attribué des codes de non-réponse aux enregistrements pertinents ou bien on a imputé des données prises ailleurs dans le questionnaire. Dans la plupart des cas, le contrôle s'est fait de «bas en haut», c'est-à-dire qu'on a utilisé la réponse reliée spécifiquement à la réponse d'une question précédente comportant une instruction «passer à» pour vérifier si l'instruction avait été suivie. Par exemple, la réponse à la question D3 «Avez-vous reçu une vaccination contre la grippe à l'automne ou à l'hiver 1990-1991?» a été vérifiée en fonction de la réponse à la question D4 «Pourquoi n'avez-vous pas reçu une vaccination contre la grippe?». Des contrôles de corrélation ont aussi été effectués; par exemple, la réponse à la question J7 du questionnaire sur la santé «À quel âge avez-vous cessé de fumer tous les jours, pour la dernière fois?» a été vérifiée en fonction de l'âge du répondant calculé à partir de la réponse donnée à la question Q13 «Quelle est votre date de naissance?» Ces diverses vérifications ont permis d'assurer que l'information était cohérente et compléte.

Estimation

Les statistiques tirées de l'Enquête sociale générale (ESG) sont des estimations basées sur des données recueillies auprès d'une petite fraction de la population (approximativement une personne sur 2 000) et que ces estimations peuvent comporter des erreurs. Il y a deux types d'erreurs : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.

Comme l'ESG est une enquête transversale, il faut agir avec prudence lorsque l'on fait des inférences causales au sujet de l'association entre des variables. Les associations observées peuvent rendre compte de differences entre des cohortes, d'effets liés à des périodes, de differences entre les groupes d'âge

De la même manière, dans la mesure où les personnes et les ménages n'ayant pas donné de réponses diffèrent du reste de l'échantillon, les estimations s'en trouveront biaisées. Le taux global de réponse pour l'enquête s'est élevé à environ 80 %. Des cas de non-réponse pouvaient être relevés aux diffèrentes étapes de l'enquête. Il existe deux étapes de collecte des données : la collecte au niveau du ménage et la collecte au niveau individuel. La non-réponse s'est produite au niveau du ménage est environs 6%. On relève aussi des cas de non- réponse au niveau individuel. Le taux de réponse à la plupart des questions était élevé; dans les tableaux, les cas de non-réponse paraissent sous la rubrique «non déclaré».

Bien qu'il y ait eu très peu de cas où il y a eu refus de répondre à des questions particulières, il faut s'attendre à ce que les difficultés qu'ont éprouvées les répondants et répondantes à se souvenir de certains faits et leur capacité de répondre de façon complète à certaines questions aient influé sur les résultats.

L'erreur d'échantillonnage est l'écart entre une estimation basée sur l'échantillon et celle que l'on aurait obtenue d'un recensement de la population que l'on aurait réalisé avec les mêmes méthodes de collecte de données. Dans le cadre d'une enquête probabiliste telle que l'ESLA, on estime cette erreur à partir des données de l'enquête en se servant de l'écart-type de l'estimation. Lorsque l'erreur d'échantillonnage d'une estimation est supérieur à 33 1/3 %, on la considère comme trop peu fiable pour être publiée. Dans ce cas, un double tiret ( -- ) remplace l'estimation dans les tableaux statistiques. Lorsque l'erreur d'échantillonnage se situe entre 16 2/3 % et 33 1/3 %, l'estimation correspondante est accompagnée de l`astérisque (*) dans un tableau . Il convient d'utiliser ces estimations avec prudence. Enfin, toute estimation dont l'erreur d'échantillonnage est inférieure à 16 2/3 % peut être utilisée sans restriction.

Les procédures de pondération sont complexes - voir la publication no 11-612 No 1 au catalogue de Statistique Canada ou la documentation relative au fichier de microdonnées à grande diffusion.

Évaluation de la qualité

Vu le grand nombre d'estimations que peut produire une enquête, l'écart-type est habituellement exprimé en fonction de l'estimation à laquelle il se rattache. La mesure correspondante, appelée coefficient de variation (c.v.) d'une estimation, est obtenue en divisant l'erreur type de l'estimation par l'estimation elle-même et est exprimée en pourcentage de l'estimation. Avant de diffuser ou de publier des estimations établies à l'aide du fichier de microdonnées, les utilisateurs doivent déterminer si ces estimations peuvent être communiquées en se fondant sur les règles suivantes:

1. Sans restriction (c.v. 0,0 à 16,5%) : Les estimations peuvent faire l'objet d'une diffusion générale sans restriction. Il n'y aucune notation particulière prévue.


2.. Conditionnelle (c.v. 16,6 à 33,3%) : Les estimations peuvent faire l'objet d'une diffusion générale sans restriction, mais il est nécessaire de mettre en garde les utilisateurs à propos de la variabilité d'échantillonnage élevée liée à ces estimations.

3. Ne pas publier (c.v. 33.4% et plus) : Les estimations ne devraient pas être publiées mais si elles le sont, ce devrait être fait avec beaucoup de précautions et il faudrait mettre en évidence la variabilité d'échantillonnage très élevée liée à ces estimations.

Nota : La directive relative à la variabilité d'échantillonnage doit être appliquée aux estimations arrondies.

Les utilisateurs devraient déterminer le nombre d'enregistrements du fichier de microdonnées utilisés pour le calcul d'une estimation donnée. Ce nombre devrait être de 15 ou plus. Si le nombre de
répondants est inférieur à ce nombre, l'estimation pondérée ne devrait pas être diffusée peu importe la
valeur du coefficient de variation approximative.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Documentation

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