Enquête sociale générale - Victimisation (ESG)

Information détaillée pour 1999 (Cycle 13)

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

4504

L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

Cette enquête recueille des données sur la nature et l'étendue de la victimisation au Canada.

Date de la parution - 2 novembre 2000

Aperçu

L'Enquête sociale générale (ESG) a pour objectifs principaux de : rassembler des données sur les tendances sociales, de manière à suivre l'évolution des conditions de vie et du bien-être des Canadiens; et fournir des renseignements sur des questions de politique sociale précises qui suscitent déjà ou qui susciteront de l'intérêt.

Cette enquête recueille des données sur la nature et l'étendue de la victimisation au Canada.

Activité statistique

Cet enregistrement est une partie du programme de l'Enquête sociale générale (ESG). L'ESG est une enquête par téléphone qui a débuté en 1985. Chaque cycle de l'enquête comporte une thématique principale, une thématique particulière ou des questions exploratoires, ainsi qu'un ensemble type de questions socio démographiques utilisées à des fins de classification. Les cycles plus récents incluent également des questions qualitatives visant à sonder les opinions et les perceptions.

Jusqu'en 1998, l'échantillon de répondants cible était formé d'environ 10 000 personnes. L'échantillon a été porté à 25 000 personnes en 1999. Grâce à un échantillon de cette taille, on peut obtenir des résultats à l'échelle nationale et provinciale et rend possibles des résultats au sujet de certains groupes de la population, comme les personnes ayant une incapacité et les aînés.

Sujets

  • Crime et justice
  • Société et communauté
  • Victimes et victimisation

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population visée comprend toute personne âgée de 15 ans et plus, qui réside dans l'une des 10 provinces et qui n'est pas un pensionnaire vivant en établissement.

Pour la plupart des cycles de l'ESG, les échantillons sont créés à l'aide de méthodes d'échantillonnage téléphonique telle la composition aléatoire, et les interviews sont menées par téléphone. Par conséquent, les personnes vivant dans des ménages sans téléphone ne peuvent pas être interviewées. Cependant, les personnes vivant dans de tels ménages représentent moins de 2% de la population cible. Les entrevues ne sont pas menées par téléphone cellulaire, donc les personnes n'ayant que le service de téléphone cellulaire sont également exclues. Encore une fois, ce groupe ne représente qu'une faible proportion de la population, inférieure à 3%.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été élaboré à partir des résultats d'essais qualitatifs (groupes de discussion), d'un essai pilote et des comptes rendus des intervieweurs.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Il y a eu collecte mensuelle des données du cycle 13 de l'ESG de février à décembre 1999 inclusivement. Sauf pour des unités supplémentaires pour Terre-Neuve acquises plus tard dans l'année par un client extérieur, l'échantillon était plus ou moins également réparti sur les 11 mois pour qu'on puisse ainsi compenser le plus possible la variation saisonnière des données obtenues. On a prélevé tout l'échantillon par la technique d'élimination des banques non valides, qui est décrite à la section 4.3 de la "Documentation sur le fichier de microdonnées à grande diffusion et Guide de l'utilisateur" (en bas). Il sera question de la population visée à la section 4.1 et de la stratification du plan de sondage, à la section 4.2.

À des fins d'échantillonnage, on a divisé chacune des dix provinces en strates, c'est-à-dire en secteurs géographiques.

Un grand nombre de régions métropolitaines de recensement (RMR) ont constitué chacune une strate : St. John's, Halifax, Saint John, Montréal, Québec, Toronto, Ottawa, Hamilton, Winnipeg, Regina, Saskatoon, Calgary, Edmonton, Vancouver et Victoria. Les RMR qui ne figurent pas sur cette liste se trouvent au Québec et en Ontario. Deux autres strates ont été formées en regroupant les RMR qui restaient dans chacune de ces deux provinces. Enfin, les régions ne constituant pas un RMR ont été regroupées dans chacune des dix provinces pour former dix autres strates. On s'est ainsi retrouvé avec 27 strates au total.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : Février 1999 à décembre 1999

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Le cycle 13 de l'ESG est le troisième cycle qui aura eu pour but de recueillir des données sur la nature et l'étendue de la victimization au Canada. Les deux premiers cycles contenaient des questions sur les blessures non intentionnelles, c'est-à-dire les accidents. Puisque l'Enquête nationale sur la santé de la population recueille des renseignements sur les accidents, on a retiré ces questions du cycle 13. La thématique particulière du cycle 13 porte sur deux domaines qui suscitent un intérêt nouveau. Pour l'ESG de 1999 sur la victimization, le Groupe de travail interministériel sur la violence familiale a parrainé des modules sur la violence conjugale ainsi que sur la violence et la négligence envers les personnes âgées, et le ministère du Solliciteur général du Canada a financé des questions mesurant la perception publique face aux solutions de rechange à l'incarcération.

L'enquête utilise le système d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO). La collecte des données s'est effectuée par la méthode de composition aléatoire de numéros de téléphone. Les répondants ont été interviewés dans la langue officielle de leur choix. On ne permettait pas d'interview par personne interposée. La collecte des données a débuté en février 1999 pour se terminer en décembre 1999. L'échantillon a été réparti de façon égale sur onze mois sauf pour les unités additionnelles de Terre-Neuve acquises par un client extérieur pour la dernière partie de l'année.

Toutes les interviews ont été faites au moyen d'installations téléphoniques regroupées à cette fin dans quatre bureaux régionaux de Statistique Canada, soit Halifax, Montréal, Winnipeg et Vancouver. Les appels ont été effectués entre 9h00 et 21h00, du lundi au samedi, inclusivement. Les intervieweurs ont reçu une formation du personnel de Statistique Canada visant à les initier aux techniques d'enquête utilisant les concepts et la marche à suivre d' ITAO. Vu le caractère délicat des questions spécialisées, ils ont aussi reçu une formation de préparation personnelle d'un psychologue. La majorité des intervieweurs avaient une expérience des interviews pour l'ESG.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

En utilisant ITAO, la saisie des données de l'enquête s'est effectuée à l'aide d'ordinateurs à mesure que se déroulait l'interview. Le programme ITAO de saisie des données prévoyait une série de codes valides pour chaque question et l'intégration des vérifications, et suivait automatiquement le cheminement du questionnaire. Les données ont été transmises électroniquement à Ottawa.

Plusieurs questions qui permettaient des réponses en toutes lettres ont été codées en nouvelles catégories uniques ou en catégories figurant sur la liste lorsque l'information contenue dans la réponse en toutes lettres faisait double emploi avec une des catégories de la liste. Lorsque c'était possible (dans le cas de la profession, de l'industrie, de la langue, de la scolarité, du pays de naissance, de la religion, par exemple), on a codé les variables selon les systèmes de classification normalisée du recensement de la population.

Imputation

Tous les enregistrements de l'enquête ont été soumis à un contrôle informatique complet durant l'interview. Le système ITAO était programmé de façon à vérifier le cheminement des questions et la validité des entrées. Ainsi, de tels problèmes pouvaient être résolus immédiatement avec le répondant. Dans l'éventualité où l'intervieweur était incapable de corriger des erreurs détectées par le système, il/elle pouvait passer outre l'étape de la correction; le problème était alors réglé au bureau central. On a passé en revue et pris en considération tous les commentaires des intervieweurs dans le cadre de la vérification centrale.

Le système de contrôle du bureau central a effectué le même genre de vérifications que le système ITAO ainsi que des vérifications plus poussées. Compte tenu de la nature de l'enquête, l'imputation ne convenait pas à la majorité des questions. Dans certains cas, des réponses manquantes ou inexactes pouvaient être déterminées à partir de renseignements obtenus ailleurs dans l'enquête. Ainsi, 150 rapports d'incidents sur 10 087 au total ont fait l'objet d'une correction déterministe d'après les renseignements fournis à la section B du questionnaire.

Estimation

Lorsqu'on utilise un échantillon probabiliste comme dans l'ESG, le principe qui sous-tend la démarche d'estimation est que chaque personne échantillonnée représente (outre elle-même) plusieurs personnes non échantillonnées. Ainsi, dans un échantillon aléatoire simple de 2 % de la population, chaque unité représente 50 éléments de la population. Le nombre de personnes représentées par une personne échantillonnée est ce que l'on appelle habituellement le poids ou le facteur de pondération de la personne en échantillon.

Il y a deux fichiers de microdonnées dont on peut tirer des estimations pour le cycle 13 de l'ESG. Le fichier principal contient les réponses au questionnaire et les renseignements connexes reçus de 25 876 enquêtés. Les caractéristiques de ce fichier concernent la personne par opposition aux incidents de victimisation dont elle pourrait avoir souffert.

Quatre facteurs de pondération ont été mis à la disposition des analystes sur le fichier principal.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Documentation

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