Étude longitudinale et internationale des adultes (ELIA)

Information détaillée pour 2012 (vague 1)

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 2 ans

Numéro d'enregistrement :

5144

L'Étude longitudinale et internationale des adultes recueille des renseignements auprès de répondants de partout au Canada au sujet de leur travail, leur éducation, leur santé et leur famille. L'étude s'intéresse à la façon dont les changements dans ces domaines touchent la vie des gens. Le but de cette étude est d'améliorer l'éducation, l'emploi, la formation et les services sociaux au Canada.

Date de la parution - 30 janvier 2014.

Aperçu

L'Étude longitudinale et internationale des adultes (ELIA) est une enquête qui examine les changements dans la société canadienne au fil du temps. L'ELIA utilise des interviews effectuées auprès de ménages pour recueillir des données d'environ 34 000 Canadiens âgés de 15 ans et plus, de plus de 11 000 ménages. L'ELIA vise à améliorer notre compréhension de ce qui se produit dans la vie des Canadiens, afin que nous puissions déterminer les services dont ils ont besoin et les types de données dont ils ont besoin pour appuyer leurs décisions concernant la situation actuelle et l'avenir. Les résultats de l'ELIA pourraient permettre de comprendre les aspects suivants :

- les impacts à long terme des études postsecondaires;
- les transitions en milieu de travail et au sein de la population active;
- les impacts des problèmes complexes tels qu'une perte d'emploi ou une mauvaise santé;
- le niveau de vie des retraités et les changements qui peuvent survenir au fil du temps.

Les utilisateurs des données comprennent tous les ordres de gouvernement, les chercheurs, les enseignants, les établissements d'apprentissage et les organismes. Ces données sont utilisées pour influencer l'élaboration de services, et à assurer l'élaboration de politiques et prestations de services efficaces aux personnes qui en ont le plus besoin.

Période de référence : Les deux années avant la date de l'interview

Période de collecte : De janvier à mai

Sujets

  • Éducation, formation et apprentissage
  • Familles, ménages et logement
  • Revenu, pensions, dépenses et richesse
  • Santé
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'étude longitudinale et internationale des adultes (ELIA) couvre les individus habitant dans les dix provinces du Canada au moment de la première vague de l'enquête (2011), plus leurs enfants futurs. Exclu du champ de l'enquête sont ceux vivant dans les territoires du Canada, ainsi que ceux, au moment de la vague 1, qui : demeuraient dans des réserves indiennes et autres peuplements autochtones des provinces; étaient des représentants officiels des pays étrangers qui vivaient au Canada et leurs familles; étaient membres de communautés religieuses et autres communautés; étaient membres des Forces armées canadiennes en mission à l'étranger; vivaient à temps plein dans des établissements, par exemple, les détenus dans des établissements correctionnels et les patients souffrant de maladies chroniques habitant à l'hôpital et dans des maisons de repos; ou habitaient dans d'autres logements collectifs. En tout, ces exclusions représentent environ 2 % de la population.

Élaboration de l'instrument

L'enquête est menée par un intervieweur de Statistique Canada selon la méthode d'interview sur place assistée par ordinateur. L'infrastructure a été mise à l'essai en 2011 par la Division de la statistique du revenu, la Division des enquêtes spéciales, la Division de la planification et de la gestion de la collecte et la Division des systèmes et de l'infrastructure de collecte.

Le contenu de l'enquête a été tiré de l'Étude internationale des adultes (2012). Le contenu de l'enquête a été mis à l'essai en 2010.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête longitudinale par échantillon.

LA BASE DE SONDAGE
L'échantillon de l'ELIA repose sur un plan d'échantillonnage stratifié à plusieurs degrés et à plusieurs phases. La base de sondage de l'ELIA est constituée à partir des logements comprenant les ménages qui ont répondu au Recensement de 2011 et qui n'étaient pas admissibles à participer à l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM), qui était en cours de collecte en même temps que l'ELIA. Il a été nécessaire de restreindre la base aux ménages qui ont répondu au recensement parce que la composition des ménages était requise aux fins du plan d'échantillonnage. En tout, huit tableaux de la base de données des réponses (BDR) de 2011 ont été extraits afin de créer la base de sondage. La première étape consistait à créer l'indicateur de l'ENM pour identifier tous les logements ayant été sélectionnés pour l'ENM. Certaines exclusions ont ensuite été effectuées, incluant les logements inactifs, les logements pour lesquels le questionnaire était non valide et les logements non répondants du recensement. Cela a été suivi d'exclusions de la population cible. Le dernier ensemble de cas exclus était celui des logements dans lesquels vivaient des résidents étrangers ou temporaires. L'étape suivante a consisté à vérifier qu'il n'y a pas de logements en double ou de personnes en double dans le fichier.

À la vague 1, l'ELIA a été intégrée dans le Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA), aussi appelé Étude internationale des adultes (EIA). Les deux enquêtes partageaient une partie de leurs échantillons et les activités de collecte des données ont été intégrées, ce qui a eu des incidences sur le plan d'échantillonnage de l'ELIA. Les populations cibles des deux enquêtes étaient différentes, en ce sens que celle de l'EIA incluait seulement les personnes âgées de 16 à 65 ans, tandis que celle de l'ELIA incluait les personnes de tout âge.

La base de sondage était donc stratifiée d'abord selon l'admissibilité à l'EIA et ensuite stratifiée selon la province et l'appartenance ou non à la population urbaine. Les limites urbaines et non urbaines ont été définies de manière à ce que les collectivités définies comme étant « urbaines » étaient d'une taille suffisamment grande pour garantir un échantillon de la population générale de l'EIA d'au moins 15 logements.

Dans la strate admissible aux fins de l'EIA, les deux enquêtes ont partagé une partie de leurs échantillons. Dans les strates non urbaines, les grappes d'unités géographiques ont été sélectionnées au premier degré d'échantillonnage avec une probabilité proportionnelle à la taille de la population des personnes âgées de 16 à 65 ans. Au deuxième degré, les logements ont été sélectionnés en deux phases. Premièrement, un échantillon de logements a été sélectionné avec probabilité proportionnelle au nombre prévu de personnes âgées de 16 à 65 ans faisant partie des ménages (l'échantillon de personnes de l'EIA a été sélectionné parmi ces logements). Un sous-échantillon de ces logements a ensuite été sélectionné par échantillonnage systématique pour former l'échantillon de l'ELIA. Tous les membres des ménages faisant partie de cet échantillon final de logements sont devenus membres de l'échantillon de l'ELIA et ont constitué le sous-échantillon appelé « ELIA/EIA ». Dans les strates urbaines, le plan d'échantillonnage ne différait que par l'absence de grappes d'unités géographiques.

Dans la strate non admissible à l'EIA, la stratification selon la province et l'appartenance ou non à la population urbaine ainsi que la mise en grappes d'unités géographiques étaient identiques à ce qui est décrit ci-dessus. Dans cette strate, cependant, les logements étaient sélectionnés en une seule phase par échantillonnage systématique simple. Encore une fois, tous les membres des ménages faisant partie des logements sélectionnés sont devenus membres de l'échantillon de l'ELIA et ont constitué le sous-échantillon appelé « ELIA seulement ».

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2011-11-01 à 2011-06-27

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Les données sont recueillies par des intervieweurs selon la méthode d'interview sur place assistée par ordinateur, au moyen de l'application Caseman.

Le premier contact se fait en personne. Les réponses par personne interposée ne sont pas permises.

Les données sont aussi couplées au fichier maître des particuliers T1, aux fichiers T4 Sommaire et T4 Supplémentaire, aux fichiers des régimes de pension au Canada, au fichier sur la famille T1 et à la Base de données sur l'immigration. Les données sont couplées aux fichiers de données fiscales en utilisant les renseignements personnels et l'état matrimonial des répondants pour trouver leur NAS, lequel servira ensuite à coupler les données aux sources fiscales mentionnées ci-dessus.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Les réponses aux questions d'enquête ont été saisies directement par les intervieweurs au moyen d'un questionnaire informatisé. Cela réduit le temps et les coûts de traitement liés à l'entrée des données, aux erreurs de transcription et à la transmission des données.

On procède à une certaine vérification des données durant l'interview. De façon plus particulière, lorsqu'une réponse semble incohérente avec les réponses précédentes, ou se situe à l'extérieur des valeurs attendues, des messages à l'écran incitent l'intervieweur à confirmer les réponses auprès du répondant et, au besoin, à modifier l'information.

Une fois les données reçues au bureau central, elles sont traitées grâce à une série d'étapes visant à convertir les réponses au questionnaire de leur format brut initial en une base de données de grande qualité et conviviale comprenant un vaste ensemble de variables d'analyse.

Évaluation de la qualité

À toutes les étapes du processus de l'enquête, des contrôles sont implantés pour assurer la qualité des renseignements recueillis. Ces mesures incluent l'embauche d'intervieweurs qualifiés, la formation des intervieweurs relativement aux concepts et méthodes de collecte propres à l'enquête, l'observation des interviews pour corriger les problèmes du questionnaire et préciser les directives de collecte lorsqu'elles sont mal interprétées, les procédures pour minimiser les erreurs de saisie des données et du codage et les contrôles destinés à vérifier la logique du traitement. De plus, la cohérence interne des données est vérifiée et les données sont également comparées aux données d'autres sources.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Après le traitement, tous les identificateurs personnels sont retirés du fichier. Le fichier sera conservé indéfiniment par la Division de la statistique du revenu.

Tous les identificateurs personnels qui servent à établir les liens aux fichiers de données fiscales seront conservés pendant le cycle du traitement de l'enquête, mais ceux-ci seront accessibles seulement à ceux qui participent directement au traitement. À la fin du cycle de traitement, le fichier est supprimé.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

La fiabilité des estimations d'enquête repose sur l'incidence combinée des erreurs non dues à l'échantillonnage et des erreurs d'échantillonnage, et comme n'importe quelles autres enquêtes, les estimations de l'ÉLIA sont sujettes aux deux types d'erreurs.

Des erreurs non dues à l'échantillonnage peuvent se produire aux diverses étapes de la collecte et du traitement des données d'enquête. Il peut s'agir d'erreurs de couverture, de non-réponse, de réponse, de saisie, de codage et d'autres types d'erreurs de traitement. Sur un grand nombre d'observations, les erreurs aléatoires non dues à l'échantillonnage auront très peu d'effet sur les estimations de l'enquête. Toutefois, les erreurs qui se produisent systématiquement contribueront à des biais dans les estimations de l'enquête et peuvent avoir un impact sur la fiabilité des estimations. On consacre beaucoup de temps et d'efforts à la réduction des erreurs non dues à l'échantillonnage dans l'ÉLIA.

L'erreur de couverture survient lorsque les unités de la base de sondage ne représentent pas exactement la population cible. Cela peut comprendre l'omission d'unités (sous-couverture), l'inclusion d'unités erronées (sur-couverture), ou l'inclusion d'unités plus d'une fois (doublons). Le taux de glissement est une mesure de l'erreur de couverture d'une enquête. On le définit comme étant la différence en pourcentage entre les totaux de contrôle (tirés des projections démographiques basées sur le Recensement et/ou d'autres sources) et les comptes pondérés (avant le calage) de l'échantillon. En 2012, l'ELIA a observé de la sous-couverture reflétée par des taux de glissement de 13,0 % pour la population totale, 13,6 % pour la population de 15 ans et plus, et 14,1 % pour la population âgée de 16 à 65 ans. Afin de réduire l'erreur de couverture, les poids de l'ELIA sont ajustés par calage afin de faire correspondre les estimations aux totaux de contrôle.

L'effet de la non-réponse sur les résultats de l'enquête constitue une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage dans les enquêtes. La non-réponse varie de partielle (le fait de ne pas répondre à une ou à quelques questions) à totale (refus de participer ou impossibilité de contacter l'unité sélectionnée). Dans l'ÉLIA, seules les données manquantes de revenu sont imputées. Le taux d'imputation global pour les variables de revenu pour les personnes âgées de 15 ans et plus était de 16,5 %. Toutes autres données recueillies manquantes par l'entremise du questionnaire demeurent manquantes lors de la diffusion des données.

On traite la non-réponse totale en corrigeant les poids des personnes ayant répondu à l'enquête afin de compenser pour celles n'ayant pas répondu. Le taux de réponse global au niveau du logement était de 72,0 % pour l'ÉLIA 2012. À l'intérieur des ménages répondants, le taux de réponse au niveau de la personne était de 89,0 %.

Les erreurs de réponse et de saisie sont minimisées par l'entremise de vérifications intégrées dans l'application de collecte des données. Les intervieweurs reçoivent également de la formation et des manuels de référence pour s'assurer que les concepts utilisés sont bien compris et interprétés pendant la collecte.

Des erreurs d'échantillonnage viennent du fait que les inférences au sujet de la population d'enquête sont fondées sur les données d'un échantillon de cette population plutôt que de l'ensemble de la population. Le plan d'échantillonnage, la variabilité des caractéristiques mesurées et la taille de l'échantillon sont autant de facteurs qui contribuent à l'ampleur de l'erreur d'échantillonnage. L'erreur type est une mesure fréquente de l'erreur d'échantillonnage. Les erreurs types de l'ÉLIA sont estimées selon la méthode du « bootstrap ». Le coefficient de variation (CV) correspond à l'erreur type exprimée en tant que pourcentage de l'estimation. Les CV des estimations pour des variables clés de l'ÉLIA sont disponibles dans le rapport sur la qualité des données.

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