Indices trimestriels du revenu des industries (ITRI)

Information détaillée pour quatrième trimestre de 2011

Statut :

Inactive

Fréquence :

Trimestrielle

Numéro d'enregistrement :

5104

Les indices trimestriels du revenu des industries (ITRI) mesurent le taux de variation dans les revenus d'exploitation pour les industries sélectionnées du secteur des services aux entreprises et aux consommateurs.

Date de la parution - 28 mars 2012

Aperçu

Les indices trimestriels du revenu des industries (ITRI) fournissent des indicateurs infra-annuels de l'activité économique des services aux entreprises et aux consommateurs. Ce programme combine les données administratives et les données d'enquête pour mesurer les changements dans les revenus d'exploitation trimestriels en dollars courants des industries à quatre chiffres du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).

Pour chaque industrie couverte par le programme, les séries non désaisonnalisées et les séries désaisonnalisées sont disponibles à l'échelle nationale et à l'échelle provinciale. Les résultats sont produits sous forme d'un indice des revenus d'exploitation en dollars courants ayant l'année 2007 comme année de référence. Pour chaque industrie selon la série chronologique géographique, la valeur moyenne des trimestres de l'année de référence est établie à 100 et elle sert aux fins du calcul des valeurs de l'indice pour toutes les périodes de référence de la série.

Les ITRI ont été élaborés pour accroître la portée des statistiques économiques infra-annuelles du secteur des services en fournissant un indicateur opportun du changement dans les données industrielles.

Statistique Canada utilise ces données dans le Système de comptabilité nationale du Canada.

Période de référence : trimestrielle

Période de collecte : Les deux mois suivant le trimestre de référence

Sujets

  • États financiers et rendement
  • Rendement des entreprises et propriété
  • Services aux entreprises, aux consommateurs et liés à la propriété

Sources de données et méthodologie

Population cible

Actuellement, la population cible des indices trimestriels du revenu des industries (ITRI) comprend tous les établissements du Registre des entreprises classées dans les catégories suivantes à quatre chiffres du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) :

5111 Éditeurs de journaux, de périodiques, de livres et de répertoires
5312 Bureaux d'agents et de courtiers immobiliers
5322 Location de biens de consummation
5323 Centres de location d'articles divers
5412 Services de comptabilité, de préparation des déclarations de revenus, de tenue de livres et de paye
5413 Architecture, génie et services connexes
5414 Services spécialisés de design
5416 Services de conseils en gestion et de conseils scientifiques et techniques
5418 Publicité, relations publiques et services connexes
5613 Services d'emploi
5621 Collecte des déchets
5622 Traitement et élimination des déchets
5629 Services d'assainissement et autres services de gestion des déchets
7131 Parcs d'attractions et salles de jeux électroniques
7139 Autres services de divertissement et de loisirs
7211 Hébergement des voyageurs
8111 Réparation et entretien de véhicules automobiles
8112 Réparation et entretien de matériel électronique et de matériel de précision
8113 Réparation et entretien de machines et de matériel d'usage commercial et industriel 8121 Services de soins personnels
8122 Services funéraires
8123 Services de nettoyage à sec et de blanchissage

Les descriptions de ces catégories sont disponibles au lien ci-dessous.

Élaboration de l'instrument

Les indices combinent des données administratives et des données d'enquête. Pour les établissements simples, on utilise les niveaux de revenu d'exploitation déclarés à l'Agence du revenu du Canada aux fins de la taxe sur les produits et services (TPS). Un questionnaire est consacré à la collecte de données des établissements complexes, collecte effectuée au niveau de l'établissement.

Le questionnaire intitulé Enquête trimestrielle sur les indicateurs des services sert à recueillir des données sur les revenus des entreprises complexes. Étant donné la vaste gamme d'industries sondées, le questionnaire devait être de conception suffisamment générique pour dûment recueillir les données requises tout en excluant expressément les données jugées hors de la portée de l'enquête.

Le questionnaire est conçu pour permettre au répondant de déclarer les revenus pour les treize provinces et territoires.

La mise à l'essai du questionnaire a été menée par le Centre de ressources en conception de questionnaires (Statistique Canada) en 2005. Des entrevues en personne ont été réalisées auprès d'entreprises à Ottawa, à Toronto et à Montréal.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Comme des données sont recueillies pour toutes les unités de la population cible, il n'y a pas d'échantillonnage. Le volet d'enquête des ITRI est un recensement des unités complexes.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Pour les entreprises simples, on utilise les niveaux de revenu d'exploitation déclarés aux fins de la taxe sur les produits et services (TPS) à l'Agence du revenu du Canada. Un établissement simple est une entreprise qui exécute une seule activité commerciale au niveau des industries à quatre chiffres du SCIAN et est exploitée dans une seule province. Une composante de l'enquête est consacrée à la collecte de données des entreprises complexes. Les entreprises complexes sont celles qui sont exploitées dans plus d'une province ou qui participent à une activité économique quelconque dans plus d'une industrie.

Données administratives

L'Agence du revenu du Canada (ARC) envoie le fichier de la TPS à la Division des données fiscales (DDF) de Statistique Canada. La DDF réalise ensuite un traitement supplémentaire seulement pour des raisons statistiques. Le traitement de la DDF n'a pas pour objet l'administration ou la surveillance du programme de TPS et aucune correction ou modification n'est envoyée à l'ARC.

Le traitement fait en sorte que la base de données à laquelle accéderont les différents programmes d'enquêtes-entreprises soit propre et complète. Le traitement effectué par la DDF comprend la détection d'observations aberrantes, la correction des données inexactes et le remplacement de données manquantes au moyen d'une vérification, d'une imputation et d'une extrapolation.

La DDF divise les transactions pluri-hebdomadaires, trimestrielles ou annuelles au moyen d'un processus de calendarisation. Dans ce processus, les chiffres des ventes sont répartis selon les mois du calendrier couverts par les transactions à l'aide d'un modèle saisonnier calculé pour chaque industrie. Finalement, les données mensuelles sont attribuées aux entreprises et aux établissements correspondants à l'aide des renseignements provenant du Registre des entreprises de Statistique Canada. Le processus de répartition divise les entreprises en deux types d'unités, simples et complexes.

Le programme des Indices trimestriels du revenu des industries utilise les fichiers répartis pour les unités simples fournies par la DDF afin de produire des chiffres relatifs au revenu trimestriel pour l'ensemble des unités simples couvertes par le programme.

Données de l'enquête

Le volet d'enquête des ITRI est un recensement et la participation à celui-ci est obligatoire. L'enquête utilise un questionnaire transmis par voie électronique, par télécopieur et par la poste pour recueillir les données. L'enquête est axée sur les établissements et est basée exclusivement sur le Registre des entreprises duquel l'univers de l'enquête est tiré une fois par an. Les données sont recueillies au niveau de l'établissement. Les données sont recueillies, modifiées et compilées dans une période de 45 jours suivant la fin du trimestre civil. Le fichier réparti par la DDF pour les unités complexes est utilisé comme fichier auxiliaire dans le processus d'imputation des valeurs pour les unités complexes qui n'ont pas répondu.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Afin de relever toute incohérence ou erreur, les données sont examinées au moyen de contrôles automatisés combinés à un examen analytique. Des vérifications chronologiques ainsi que des vérifications internes des valeurs des ventes déclarées sont effectuées pour les unités complexes qui ont répondu à l'enquête. Dans la mesure du possible, les données seront vérifiées en utilisant différentes autres sources.

Imputation

Une imputation est effectuée pour les dossiers rejetés au contrôle ou pour les unités qui n'ont pas répondu à l'enquête.

Dans le cas des unités sondées qui sont rejetées après vérification, certaines peuvent faire l'objet d'une imputation déterministe automatique, tandis que d'autres peuvent faire l'objet d'une imputation automatique fondée sur un ensemble de règles propres à l'enquête. Les unités qui sont rejetées après vérification et qui ne peuvent faire l'objet d'une imputation automatique sont inspectées manuellement par des experts en la matière et sont corrigées, au besoin.

Pour les données de l'enquête, une imputation est effectuée soit à l'aide des tendances chronologiques - lorsque des données des enquêtes antérieures sont disponibles, soit par le ratio - le ratio étant obtenu en divisant la somme des revenus déclarés (à partir de l'enquête) par la somme des revenus de TPS au niveau des industries à quatre chiffres du SCIAN. Ce ratio est appliqué aux revenus de TPS des entreprises qui n'ont pas répondu pour obtenir une valeur imputée à l'enquête pour chaque industrie applicable à quatre chiffres du SCIAN. Le ratio est une donnée indirecte qui permet de tenir compte des différences de répartition que la valeur de TPS ne produira pas si elle est utilisée seule. Si le nombre d'unités disponibles pour calculer le ratio est trop petit, les industries sont classées au niveau des industries à trois chiffres du SCIAN.

Statistique Canada utilise une approche probabiliste pour déterminer les unités inactives en fonction d'une combinaison de la fréquence des rapports et du nombre de mois en souffrance. Lorsqu'une entreprise ne fait pas de rapport pour une période donnée et est considérée comme inactive, le système cesse d'imputer des valeurs.

Le fichier initial reçu de l'administration fiscale peut contenir seulement une valeur pour couvrir toutes les unités correspondant à ces entreprises complexes. Afin de bien représenter l'activité au niveau de l'établissement, la Division des données fiscales (DDF) répartit les revenus déclarés à partir du fichier de taxe sur la valeur dans l'ensemble du profil pour chaque entité complexe. Le fichier des données réparties devient essentiellement l'estimation par défaut pour toutes les unités complexes du fichier de l'univers. Les renseignements reçus de la portion sondée du fichier de l'univers sont utilisés pour remplacer les données générées par le processus de répartition.

En ce qui concerne les données administratives, celles-ci ont déjà été traitées dans le cadre de l'ample Programme des données fiscales de Statistique Canada. Les revenus des déclarants manquants ou tardifs sont imputés, ceux de tout auteur de versements non mensuels de la TPS font l'objet d'une calendarisation, et, dans le cas des entreprises complexes qui sont exploitées dans plus d'une province, les revenus sont répartis par province. Pendant le traitement des ITRI, les experts en la matière peuvent apporter des corrections supplémentaires aux données administratives.

Estimation

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Évaluation de la qualité

Avant la diffusion, les données administratives et de l'enquête combinées sont analysées en vue de leur qualité globale; en général, cette analyse comprend un examen détaillé des réponses individuelles (surtout pour les plus grandes entreprises), une évaluation des conditions économiques générales représentées par les données, les tendances chronologiques et les comparaisons avec d'autres sources de données.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Les estimations brutes et désaisonnalisées provisoires qui sont publiées chaque trimestre sont révisées selon le calendrier ci après.

Avec la publication des estimations trimestrielles, les estimations brutes provisoires du trimestre précédent sont révisées selon les nouvelles données obtenues. Les données sont corrigées compte tenu des déclarations tardives de la TPS, des données d'enquête tardives, des erreurs dans la classification des industries, ainsi qu'en raison des erreurs découvertes à l'étape de l'analyse.

Des révisions sont également apportées aux données désaisonnalisées. Celles ci doivent en partie être corrigées selon les révisions apportées aux données brutes. En outre, les estimations désaisonnalisées sont calculées au moyen de X 12 ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes figurant dans les données brutes. Pour cette raison, avec la publication chaque trimestre des nouvelles données désaisonnalisées, non seulement le trimestre précédent est il révisé, mais les trimestres antérieurs le sont également jusqu'au premier trimestre de l'année précédente. Grâce à la révision des données désaisonnalisées jusqu'au premier trimestre de l'année précédente, la somme des quatre trimestres des données désaisonnalisées est égale à la somme des quatre trimestres de données brutes.

Le premier trimestre de chaque année civile exige un traitement spécial. Outre qu'il faut apporter des révisions au trimestre précédent, il faut aussi faire d'autres révisions. Les données brutes ainsi que les données désaisonnalisées sont révisées après quatre ans ou seize trimestres. Des révisions peuvent aussi être effectuées à l'occasion (p. ex. changements à la conception de l'enquête).

Les séries chronologiques des ITRI peuvent dépendre des effets saisonniers ou de calendrier. Les effets saisonniers sont constitués par les fluctuations trimestrielles qui se répètent plus ou moins régulièrement d'une année à l'autre. Ils proviennent des effets combinés des événements climatiques, des décisions des établissements ou des modes de fonctionnement qui se répètent avec une certaine régularité au cours de l'année. Les effets de calendrier sont liés à la composition du calendrier. Ils comprennent les effets des jours ouvrables associés au nombre de jours ouvrables contenus dans un trimestre, les effets des congés à occurrence variable associés aux congés à date non fixe tels que Pâques et d'autres événements prévisibles du calendrier.

Comme ces effets dissimulent la composante fondamentale tendance-cycle de la série, les ITRI sont également disponibles sous forme désaisonnalisée lorsque les effets saisonniers et de calendrier ont été évalués et retirés à l'aide de la méthode X-12-ARIMA. Les séries chronologiques ne présentant pas de variations saisonnières perceptibles demeurent inchangées par rapport aux séries officielles.

Pour déterminer une variation saisonnière, les séries chronologiques doivent être d'au moins cinq ans et, de préférence, entre dix et quinze ans. En l'absence d'une composante de l'enquête pour la période antérieure au lancement du programme des ITRI, seules les données administratives étaient disponibles pour permettre l'évaluation du facteur saisonnier.

Les estimations nationales sont désaisonnalisées directement, comme les estimations provinciales et territoriales. Étant donné que la désaisonnalisation est un processus non linéaire, la somme des estimations provinciales et territoriales désaisonnalisées directement ne s'ajoute pas à la désaisonnalisation de la série nationale. Pour restaurer la cohérence, un ajustement itératif, également appelé rapprochement, est appliqué aux séries provinciales et territoriales. Les indices sont calculés après ce processus et peuvent cacher en outre la relation linéaire des séries.

Exactitude des données

Les données de l'enquête sont sujettes à des erreurs non dues à l'échantillonnage, telles que l'erreur de couverture, la non-réponse, les renseignements inexacts de la part des répondants ainsi que des erreurs de saisie ou de traitement des données. On s'efforce de limiter ces erreurs par une conception soignée du questionnaire, des contrôles de la saisie des données, un suivi auprès des répondants pour confirmer les données et d'autres contrôles de la cohérence au cours du traitement.

Pour tous les indices publiés par le programme des ITRI, un indicateur de la qualité est fourni. Dans la plupart des programmes de Statistique Canada, les indicateurs de la qualité sont issus du coefficient de variation, qui est une mesure de la variabilité attribuable à l'échantillonnage. Comme les ITRI recueillent les données par le truchement d'un recensement pour la portion visée par l'enquête et la portion administrative, une autre mesure a dû être élaborée pour évaluer avec précision les estimations.

Les indicateurs de la qualité des ITRI mesurent la précision des estimations selon trois critères : (i) le taux déclaré combiné de la portion visée par l'enquête et de la portion des données administratives, (ii) le coefficient de variation dû à l'imputation de la portion visée par l'enquête et (iii) le taux de révision.

Le taux déclaré représente la proportion des données obtenues directement auprès des répondants. Le coefficient de variation dû à l'imputation est une mesure de la variabilité des données imputées causée par les méthodes d'imputation : imputation historique avec tendance et imputation par le ratio. Un coefficient de variation faible signifie que l'imputation est de bonne qualité et compense un taux de réponse plus faible. Enfin, le taux de révision est utilisé pour évaluer la stabilité des estimations, ce qui comprend de nombreux effets, y compris certains effets qui ne sont pas sous le contrôle du programme des ITRI, tels que les changements apportés à la structure de l'entreprise et les révisions des données sur la TPS.

Pour chaque estimation, une note de 1 à 10 (10 représentant la meilleure qualité) est attribuée à chaque critère. Les notes des trois critères sont ensuite combinées pour produire une note finale, en utilisant différents poids étant donné que les critères n'ont pas tous la même importance. Le taux de réponse est le critère le plus important. La note finale obtenue est ensuite traduite en lettre : A (excellente), B (très bonne), C (bonne), D (acceptable), E (à utiliser avec prudence) ou F (faible). ). Les indicateurs de la qualité des données sont publiés avec l'information correspondante dans le CANSIM.

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