Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPEP)

Information détaillée pour 2002

Statut :

Inactive

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

4446

L'Enquête sur la participation aux études postsecondaires est élaborée pour donner des indicateurs élémentaires sur l'accès aux études postsecondaires, la persévérance aux études et le financement des études postsecondaires pour déterminer l'efficacité et le rendement du programme canadien de prêt étudiants du Développement des ressources humaines Canada (DRHC).

Date de la parution - 10 septembre 2003

Aperçu

Cette enquête a été terminée en 2008. La collecte des données est maintenant faite par l'Enquête sur l'accès et le soutien à l'education et la formation (EASEF, numéro d'enregistrement 5151).
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L'Enquête sur la participation aux études postsecondaires est élaborée pour donner des indicateurs élémentaires sur l'accès aux études postsecondaires, la persévérance aux études et le financement des études postsecondaires. À cette fin, la collecte de renseignements au cours de l'EPEP a été faite auprès des 18 à 24 ans (17 à 24 ans au Québec) pour :

- mesurer les chances d'accès aux études postsecondaires en examinant les taux d'abandon et les notes pendant la dernière année des études secondaires;

- mesurer l'accès aux études postsecondaires;

- mesurer l'incidence des prêts étudiants sur l'accès aux études postsecondaires;

- mesurer l'incidence du statut socioéconomique des parents sur l'accès aux études postsecondaires;

- mesurer les caractéristiques des programmes d'études postsecondaires choisis;

- mesurer le taux d'abandon des études postsecondaires;

- mesurer l'incidence de l'endettement des étudiants sur les taux de diplômation;

- déterminer les mécanismes de financement des études postsecondaires par les étudiants;

- mesurer l'accès aux prêts étudiants, l'utilisation de ces prêts et l'endettement des étudiants qui ont entrepris des études postsecondaires;

- mesurer la sensibilisation au programme des prêts aux étudiants de ceux qui n'ont jamais été aux études postsecondaires;

- déterminer si le financement des études est suffisant en examinant les frais de scolarité, les autres coûts liés aux études et les principales dépenses mensuelles des étudiants actuels;

- mesurer la participation actuelle au marché du travail des étudiants, des finissants, des décrocheurs et des jeunes qui ne sont pas aux études postsecondaires;

- établir le profil sociodémographique des gens qui ne sont pas aux études postsecondaires, qui y ont été ou qui y sont et qui ont reçu un prêt étudiant, ou qui sont ou ont été aux études postsecondaires et qui n'ont pas eu de prêt étudiant.

Période de référence : Année scolaire 2001-2002

Période de collecte : Février et mars 2002

Sujets

  • Éducation, formation et apprentissage
  • Finances de l'éducation

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPEP) a été menée en février et mars 2002 auprès d'un sous-échantillon des logements inclus dans l'échantillon de l'Enquête sur la population active (EPA -- enquête numéro 3701). L'EPA est une enquête mensuelle réalisée auprès des ménages. Son échantillon est représentatif de la population canadienne civile non institutionalisée de 15 ans et plus des 10 provinces du Canada. Sont spécifiquement exclus du champ de l'enquête les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, les personnes qui vivent dans les réserves indiennes, les membres à temps plein des Forces armées canadiennes et les pensionnaires d'établissements. Réunies, ces personnes exclues de l'enquête représentent environ 2 % de la population de 15 ans et plus.

Élaboration de l'instrument

La planification de l'EPEP est faite en partie à l'aide d'un rapport de faisabilité et d'un rapport de planification. L'EPEP est élaborée en collaboration avec un spécialiste du domaine au nom de DRHC (à l'exception de la section G). Le Centre d'information sur la conception des questionnaires (CICQ) a mis à l'essai l'EPEP (à l'exception de la section G) à l'aide d'un groupe de discussion. Le CICQ a examiné davantage la section F de l'EPEP.

L'enquête a ensuite été programmée pour la collecte des données pendant l'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et a ensuite été mise à l'essai à l'interne pour en garantir le fonctionnement approprié. Après la programmation, l'EPEP a fait l'objet d'un essai pilote aux bureaux régionaux de Montréal et Halifax (à l'exception de la section G) à l'aide d'un échantillon de 489 répondants environ (395 ont achevé l'interview) en septembre 2001.

Le chargé de projet qui travaillait à l'Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE -- enquête numéro 4442) a élaboré la section G, largement formulée selon l'EAPE. La section a été ajoutée à la demande de Développement des ressources humaines Canada.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'EPEP a été menée en février et en mars 2002 auprès d'un sous-échantillon des logements inclus dans l'échantillon de l'Enquête sur la population active (EPA) de février 2002 et son plan d'échantillonnage est donc étroitement lié à celui de l'EPA. L'EPEP est un supplément de l'EPA et la base de l'EPA a donc servi de base de sondage.

L'EPA est une enquête mensuelle réalisée auprès des ménages. Son échantillon est représentatif de la population canadienne civile hors institutions, de 15 ans et plus, des 10 provinces du Canada. Sont spécifiquement exclus du champ de l'enquête les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, les personnes qui vivent dans les réserves indiennes, les membres à plein temps des Forces armées canadiennes et les pensionnaires des établissements publics. Ces groupes représentent en tout environ 2 % de la population âgée de 15 ans et plus.

L'échantillon de l'EPA repose sur un plan stratifié à plusieurs degrés appliquant un échantillonnage probabiliste à tous les degrés du plan. Les principes du plan sont les mêmes pour toutes les provinces.

L'EPA utilise un plan avec panels et l'échantillon mensuel complet de logements est réparti en six panels, ou groupes de renouvellement, de tailles à peu près égales. Chaque panel est représentatif de la population de l'EPA. Tous les logements d'un groupe de renouvellement restent dans l'échantillon de l'EPA pendant six mois consécutifs et après quoi, ils sont remplacés (retirés chacun son tour) par un nouveau panel de logements tiré des mêmes grappes ou de grappes semblables.

On a utilisé pour l'EPEP cinq des six groupes de renouvellement inclus dans l'échantillon de l'EPA de février 2002, le nouveau groupe de renouvellement étant exclu. Pour l'EPEP, on a modifié la couverture de l'EPA afin de n'y inclure que les membres du ménage âgés de 17 à 24 ans au Québec et de 18 à 24 ans dans les autres provinces.

Pour les ménages ayant répondu au questionnaire de l'EPA et formés d'au moins un individu admissible à l'EPEP, l'étape suivante de la collecte des données consistait à poser les questions de l'EPEP. Les ménages suivants ont toutefois été exclus de cette étape: 1) les ménages dont on a déjà établi qu'ils pouvaient participer à l'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET -- enquête numéro 4435); 2) les ménages auprès desquels les données de l'EPA ont été recueillies en personne. En tout, à l'exception des ménages susmentionnés, 6 456 individus ont été sélectionnés pour l'enquête supplémentaire.

Cependant, contrairement à l'EPA, pour laquelle on recueille des données sur tous les membres admissibles du ménage, l'EPEP n'a donné lieu à la collecte d'information qu'auprès d'un seul membre admissible d'un ménage choisi aléatoirement par l'application de l'IAO lorsque le ménage comptait plus d'un membre. Les réponses par personne interposée n'étaient pas permises pour l'EPEP. Cela signifie que les données ont dans tous les cas été recueillies auprès des individus sélectionnés eux-mêmes, c.-à-d. que la collecte de l'EPEP est à 0 % par personne interposée et à 100 % sans personne interposée. Cependant, les données recueillies dans le cadre de l'EPA et concernant les individus sélectionnés pour l'EPEP ont été obtenues auprès d'une autre personne dans presque les deux tiers des cas, c'est-à-dire que la collecte de l'EPA pour l'échantillon de l'EPEP est à 65 % par personne interposée et à 35 % sans personne interposée.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 17 février 2002 à 16 mars 2002

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les intervieweurs de Statistique Canada sont des employés à temps partiel embauchés et formés pour mener l'EPA et d'autres enquêtes-ménages. Chaque mois, ils communiquent avec les logements de l'échantillon pour recueillir l'information nécessaire sur la population active. Chaque intervieweur communique avec 75 logements environ par mois.

À la fin des interviews mensuelles de l'EPA, les intervieweurs présentent l'enquête supplémentaire à mener, le cas échéant, auprès d'une partie ou de la totalité des membres du ménage ce mois-là.

Les questions de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires sont posées à un membre du ménage âgé de 18 à 24 ans (17 à 24 ans au Québec) sélectionné au hasard. La sélection aléatoire est faite à l'interview à l'aide d'un programme assisté par ordinateur. Toutes les interviews sont faites au moyen d'un système d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). L'ITAO est la méthode de collecte de l'EPEP.

À la fin de l'interview menée pour l'Enquête sur la population active, l'intervieweur demandait à parler à la personne sélectionnée pour l'EPEP. Si cette personne n'était pas disponible, l'intervieweur a demandé quel serait un bon moment pour téléphoner de nouveau. Si la personne sélectionnée habitait temporairement hors du ménage de l'EPA (p.ex., un étudiant à l'école à l'extérieur), l'intervieweur devait le repérer (c.-à-d. obtenir le numéro de téléphone du répondant et communiquer avec lui pour une interview). Les réponses par personne interposée n'étaient pas autorisées.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Une partie de la vérification se fait pendant l'interview à l'aide du programme assisté par ordinateur. Si les renseignements entrés sont hors de l'intervalle (nombres trop petits ou trop grands), ou s'ils ne sont pas conformes aux entrées précédentes, un message affiché à l'écran de l'ordinateur demande à l'intervieweur de modifier les données. L'intervieweur peut toutefois passer outre les vérifications et omettre des questions si l'enquêté ne connaît pas la réponse ou s'il refuse de répondre. Voilà pourquoi les données des réponses passent par d'autres processus de vérification après réception au bureau central.

Le premier genre d'erreurs cherchées au bureau central sont les erreurs d'enchaînement des questions. Elles se produisent lorsque les enquêtés répondent à des questions qui ne s'appliquent pas à eux. Ces réponses sont retirées et remplacées par un code de saut valide. Les erreurs d'enchaînement des questions sont aussi possibles lorsque des questions appropriées n'ont pas été posées au répondant. Un code «non déclaré» est attribué à ces questions non répondues pour ce genre d'erreurs d'enchaînement des questions.

D'autres étapes de vérification qui font partie du traitement consistent à relever les données logiquement incohérentes et à apporter les modifications nécessaires. La valeur réelle de chaque entrée au questionnaire n'est pas connue et la seule façon de discerner les erreurs consiste donc à chercher les incohérences évidentes. Si une valeur est suspecte, mais raisonnable, elle sera incluse dans les statistiques d'enquête.

On remplace les valeurs erronées qui ont été décelées par des valeurs logiquement cohérentes. Ces changements sont fondés sur des critères préétablis et font appel à la logique interne du questionnaire. Des tableaux logiques sont élaborés, programmés et appliqués à toutes les données de l'enquête pour vérifier si tous les changements sont faits uniformément et automatiquement.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Selon le principe sous-jacent à l'estimation d'un échantillon probabiliste comme celui de l'EPEP, chaque personne de l'échantillon «représente», à part elle-même, plusieurs autres personnes qui n'en font pas partie. Dans un échantillon aléatoire simple de 2 % d'une population de 2 500 personnes, par exemple, chaque personne représente 50 membres de la population.

La phase de pondération est l'étape où l'on calcule ce nombre pour chaque enregistrement. Ce coefficient de pondération entré au fichier de microdonnées doit servir à tirer des estimations significatives de l'enquête. S'il faut estimer, par exemple, le nombre de personnes de 18 à 24 ans inscrites à des programmes à plein temps à une université au moment où l'EPEP se déroule, on le fait en sélectionnant les enregistrements qui renvoient aux personnes de l'échantillon qui présentent cette caractéristique et en additionnant les coefficients de pondération entrés dans ces enregistrements.

Voici les six étapes de la phase de pondération de l'EPEP.

1) En commençant avec le sous-coefficient de pondération de l'EPA, un ajustement est effectué pour tenir compte de l'utilisation d'un sous-échantillon représentant les cinq sixièmes de l'échantillon de l'EPA plutôt que l'échantillon complet.

2) Un autre ajustement est apporté pour tenir compte de la non-réponse a priori des ménages, c.-à-d. des ménages admissibles à l'EPEP, mais dont personne n'a été sélectionné.

3) Un autre ajustement est fait pour tenir compte de la sélection aléatoire d'une personne admissible dans les ménages sélectionnés (s'il y a plus d'une personne admissible).

4) Un autre ajustement tient compte de la non-réponse des personnes sélectionnées pour l'EPEP.

5) Un dernier ajustement est effectué pour apparier les chiffres de l'EPA par province, groupe d'âge (17 à 19 ans et 20 à 24 ans) et sexe. Cet exercice de calage aux marges est réalisé au moyen des totaux de référence de l'EPA correspondant aux projections du recensement.

6) En définitive, les coefficients de pondération sont arrondis à la quatrième décimale.

Le résultat est la pondération définitive entrée au fichier de microdonnées de l'EPEP.

Évaluation de la qualité

Dans le cas de l'EPEP, les données des tableaux normalisés et toutes les données présentées dans le rapport ont été publiées conformément aux lignes directrices de diffusion relatives au coefficient de variation décrites dans le tableau attaché. Le niveau de qualité d'une estimation sera déterminé uniquement en fonction de l'erreur d'échantillonnage telle qu'elle est exprimée par le coefficient de variation.

Outre les coefficients de variation, les taux de réponses inconnues pour les variables analysées dans le rapport de l'EPEP et les tableaux normalisés ont été vérifiés. Les variables (y compris les variables dérivées) associées à un taux de réponses inconnues supérieur à 5 % sont marquées dans les tableaux et leur taux de réponses inconnues est indiqué dans les notes du tableau.

On a comparé, lorsque cela était possible, les variables continues se rapportant aux dépenses des étudiants de niveau postsecondaire engagées au cours de l'année scolaire aux données tirées d'autres enquêtes. Les frais de scolarité et les frais obligatoires moyens et médians (ainsi que les valeurs de l'intervalle de confiance de part et d'autre de la médiane) ont été comparés aux moyennes tirées de l'Enquête sur les frais de scolarité et de subsistance (EFSS -- enquête numéro 3123) et de l'Enquête sur les dépenses des ménages (EDM -- enquête numéro 3508). Les dépenses moyennes et médianes (ainsi que les valeurs de l'intervalle de confiance de part et d'autre de la médiane) au titre des livres et des fournitures pour les études postsecondaires tirées de l'EPEP ont été comparées aux dépenses moyennes correspondantes tirées de l'EDM.

Les moyennes et les médianes des dépenses courantes annuelles (ainsi que les valeurs de l'intervalle de confiance de part et d'autre de la médiane), c'est-à-dire les frais mensuels de subsistance multipliés par le nombre de mois dans l'année scolaire, pour les étudiants fréquentant une université à temps plein et vivant hors du foyer ont servi de base de comparaison entre les données de l'EPEP et celles de l'EFSS pour ce qui est des dépenses relatives à la nourriture et au logement. Puisque les données de l'EFSS ne sont disponibles que selon l'établissement et qu'elles ne sont pas pondérées, on ne peut les obtenir à l'échelle nationale ou provinciale et on ne peut en faire la moyenne. Par conséquent, on a retenu les coûts de nourriture et de logement les plus élevés et les plus bas à partir d'une liste d'établissements faisant partie de la base de sondage de l'EFSS et on a indiqué le coût d'hébergement en regard des établissements. Cette méthode a permis de déterminer une fourchette de coûts, et les données de l'EPEP se retrouvent dans la fourchette ainsi définie.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables. L'information démographique qui pourrait servir à distinguer un participant à l'enquête doit aussi être supprimée. Les données sont à la disposition du public seulement par l'intermédiaire des centres de données de recherche et les chercheurs doivent prêter serment en vertu de la Loi sur la statistique avant d'avoir accès aux données.

Tableaux-- toute valeur de cellule non pondérée de cinq ou moins est supprimée. D'autres méthodes de correction, y compris le regroupement ou la suppression de cellules, servent à empêcher la divulgation d'information confidentielle destinée au répondant.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Erreur d'échantillonnage

Les estimations tirées de l'EPEP sont fondées sur un échantillon de ménages. Dans le cadre de cette enquête, l'erreur d'échantillonnage est exprimée par le coefficient de variation (CV) de l'estimation.

On a créé un ensemble de tables de variabilité d'échantillonnage approximative, qui figurent dans le Guide de l'utilisateur des microdonnées (voir « Documentation » ci-dessous). Ces tables de CV permettent à l'utilisateur de déterminer des coefficients de variation approximatifs en fonction de la taille de l'estimation calculée à partir des données d'enquête.

Erreurs non dues à l'échantillonnage

Des erreurs qui ne sont pas reliées à l'échantillonnage peuvent se produire à presque toutes les étapes des opérations d'enquête. Les intervieweurs peuvent mal comprendre les instructions, les répondants peuvent se tromper en fournissant des renseignements, les réponses peuvent être saisies de façon incorrecte sur les questionnaires et des erreurs peuvent être faites au moment du traitement et de la totalisation des données.

Erreur de couverture -- L'erreur de couverture peut être attribuable à une inscription incomplète des ménages retenus pour l'EPA, ce qui peut se traduire par une couverture incomplète des jeunes âgés de 18 à 24 ans (de 17 à 24 ans au Québec).

Enfin, une non-réponse à l'EPA peut donner lieu à une erreur de couverture.

Erreurs de données fournies dans les réponses -- Les erreurs des données fournies dans les réponses peuvent être causées par la conception du questionnaire, par les caractéristiques d'une question, par l'incapacité ou la réticence du répondant à fournir la bonne information, par une mauvaise interprétation des questions ou par des problèmes de définition.

Erreurs dues à la non-réponse -- L'une des principales sources d'erreurs non dues à l'échantillonnage observées dans le cadre des enquêtes est l'effet de la non-réponse sur les résultats de l'enquête. L'étendue d'une non-réponse varie d'une non-réponse partielle (le fait de ne pas répondre simplement à une ou à des questions) à une non-réponse totale.

La non-réponse partielle se produit lorsque certains répondants refusent de répondre à des questions ou ne peuvent se rappeler l'information demandée. Les réponses inconnues sont regroupées en trois catégories : «Ne sait pas», «Refus» et «Non déclaré». Les utilisateurs des données devraient vérifier le pourcentage des réponses inconnues à des questions précises pour s'assurer que le taux de réponses inconnues n'est pas trop élevé.

On estime que onze variables continues affichent un taux élevé de réponses inconnues (de 29 % à 78 %).

Des renseignements plus détaillés sur la non-réponse partielle dans l'EPEP sont présentés à la section 8.2.4 « Non-réponse » du Guide de l'utilisateur des microdonnées - Enquête sur la participation aux études postsecondaires, 2002.

La non-réponse totale se produit lorsque l'intervieweur ne parvient pas à joindre le répondant, lorsque le répondant refuse de prendre part à l'enquête, ou lorsqu'il répond à un nombre insuffisant de questions. Les taux globaux de réponse à l'EPEP sont présentés dans le tableau (voir « Documentation complémentaire » ci-dessous).

Erreurs de traitement -- Les erreurs de traitement peuvent se produire à diverses étapes du traitement, par exemple lors du codage, de la saisie des données, de la vérification, du contrôle, de la pondération, de la totalisation, etc.

Il n'existe pas de mesure de l'erreur non due à l'échantillonnage dans le cadre de l'EPEP.

Documentation

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