Profil instantané d'une journée des détenus dans les établissements correctionnels pour adultes du Canada

Information détaillée pour 5 octobre 1996

Statut :

Inactive

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

3326

Le projet avait pour but de fournir des renseignements plus détaillés sur la composition des populations carcérales dans les établissements fédéraux et provinciaux/territoriaux du Canada pour répondre à des questions tel que qui est incarcéré, où et pour quels motifs.

Date de la parution - 4 juin 1998

Aperçu

Le Centre canadien de la statistique juridique, en collaboration avec les autorités des services correctionnels fédéraux et provinciaux/ territoriaux, a recensé les détenus présents dans tous les établissements correctionnels pour adultes au Canada le 5 octobre 1996. C'était la première fois que l'on dressait un profil instantané de la population carcérale au Canada. Le projet avait pour but de fournir des renseignements plus détaillés sur la composition des populations carcérales dans les établissements fédéraux et provinciaux/territoriaux du Canada pour répondre à des questions tel que qui est incarcéré, où et pour quels motifs.

Au Canada, la responsabilité du logement des contrevenants condamnés à une peine d'incarcération est partagée entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux/territoriaux. Le Service correctionnel Canada (SCC) est responsable des contrevenants condamnés à une peine de deux ans ou plus. Les services correctionnels provinciaux/territoriaux sont responsables des contrevenants qui se sont vu imposer une peine d'emprisonnement de moins de deux ans, ainsi que du logement des "prévenus" accusés d'infractions qui attendent leur procès.

Les objectifs de l'instantané étaient : de fournir une description de tous les détenus qui étaient au registre dans un établissement fédéral ou provincial/territorial ; de déterminer qui est incarcéré, dans quels établissements et pour quels motifs ; de fournir des données supplémentaires aux données nationales présentement disponibles ; et d'examiner des renseignements détaillés sur le niveau de risque et la nature des besoins des détenus dans certains secteurs de compétence.

Les données recueillies étaient les suivantes : le nombre et types d'établissements dans chaque secteur de compétence et nature et nombre de places disponibles, le niveau de sécurité, et les particularités de l'établissement ; les renseignements démographiques personnels sur les détenus (p. ex. âge, état matrimonial, instruction) ; caractéristiques de l'affaire, telles que la peine, l'infraction et les antécédents criminels, préoccupations sur le plan de la sécurité; les particularités de logement, et les renseignements détaillés sur le niveau de risque ; et la nature des besoins des détenus.

Période de référence : 5 octobre 1996

Sujets

  • Crime et justice
  • Services correctionnels

Sources de données et méthodologie

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible, par conséquent, aucun échantillonnage n'est effectué.

Estimation

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

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