Enquête sur l'eau dans les industries (EEI)

Information détaillée pour 2009

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 2 ans

Numéro d'enregistrement :

5120

La présente enquête est menée pour fournir aux Canadiens des indicateurs nationaux et régionaux portant sur l'utilisation de l'eau dans les industries.

Date de la parution - 5 mars 2012; 7 septembre 2012 (correction)

Aperçu

La présente enquête fournit des renseignements sur la quantité d'eau prélevée ainsi que sur les coûts, les sources, les traitements et l'évacuation de l'eau utilisée par les industries manufacturières et minières et par les centrales thermoélectriques au Canada. Ces données sont utilisées lors de l'élaboration des comptes de l'environnement et pour répondre aux exigences de production d'indicateurs portant sur l'utilisation de l'eau dans le cadre des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement publiés par Environnement et Changement climatique Canada.

Période de référence : Année civile

Sujets

  • Environnement
  • Qualité de l'environnement

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée des emplacements prenant principalement part à la fabrication, à l'extraction du charbon, à l'extraction de minerais métalliques, à l'extraction de minerais non métalliques (à l'exclusion de l'extraction du sable et du gravier) et à la production thermique d'énergie électrique. Cette dernière englobe la production d'électricité à partir de combustibles fossiles et la production d'électricité d'origine nucléaire.

La population observée provenait du Fichier générique de l'univers de l'enquête (FGUE) créé par la Division des registres statistiques et de la géographie de Statistique Canada et renferme tous les emplacements au Canada qui existaient en janvier qui suit l'année de référence. À partir de cette base de sondage, seuls les emplacements ayant un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada se rapportant à la fabrication, à l'extraction du charbon, à l'extraction de minerais métalliques, l'extraction de minerais non métalliques (à l'exclusion de l'extraction du sable et du gravier) ainsi qu'à la production d'électricité à partir de combustibles fossiles et à la production d'électricité d'origine nucléaire ont été retenus.

Élaboration de l'instrument

L'Enquête sur l'eau dans les industries utilise trois questionnaires distincts pour recueillir les données des répondants. Un questionnaire a été conçu pour les trois secteurs en question, c. à d. un pour les industries manufacturières, un pour les industries de l'extraction minière et un autre pour les centrales thermiques d'énergie électrique

Les questionnaires recueillent des données sur le volume d'eau que font entrer dans leur installation les utilisateurs industriels, y compris de l'information sur la source, l'usage, le traitement et la recirculation possible de cette eau. De plus, des données sont recueillies sur les volumes d'eau évacuée et le traitement de cette eau par les utilisateurs industriels. Des données sur les coûts du prélèvement et de l'évacuation de l'eau sont également recueillies.

Les questionnaires ont été créés en collaboration avec les utilisateurs de données afin de répondre à leurs besoins statistiques. Les répondants ont aussi été consultés au cours de rencontres particulières afin de veiller à ce que les renseignements demandés soient accessibles et qu'il soit possible de remplir le questionnaire en un temps raisonnable.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'échantillonnage se fait à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada et vise la population représentée par tous les emplacements manufacturiers, certains emplacements miniers et toutes les centrales thermiques d'énergie électrique. L'unité statistique est l'emplacement. La taille de la population est de 103 625 emplacements manufacturiers (SCIAN 31- 33), 696 emplacements miniers (SCIAN 2121, 2122, 2123, excl. 21232) et 112 centrales thermiques d'énergie électrique (SCIAN 221112, 221113).

Une stratégie d'échantillonnage indépendante est utilisée pour chacun des trois secteurs. L'échantillon relatif aux centrales thermiques d'énergie électrique est un recensement des 112 centrales thermiques d'énergie électrique. Un plan d'échantillonnage probabiliste sert à la sélection de l'échantillon utilisé pour le secteur de la fabrication et celui de l'extraction minière. Pour le secteur minier, les établissements sont stratifiés selon la région par code à quatre chiffres du SCIAN et par taille (recettes). Les quelque 359 unités de l'échantillon reçoivent un questionnaire. Pour le secteur manufacturier, les établissements sont stratifiés par région de drainage fluvial par industrie et par taille (livraisons). Afin de réduire le fardeau de réponse des petites unités, les plus petites des industries ciblées ont été exclues de l'échantillonnage. Dans chaque ensemble d'industrie, les emplacements qui composent la tranche inférieure de 5 % de la mesure de la taille par grand bassin fluvial ont été exclus. Certaines industries qui sont de grosses consommatrices d'eau sont sélectionnées avec certitude; le reste de la population est échantillonné avec des taux d'échantillonnage variables, selon l'industrie. Les quelque 5024 unités de l'échantillon reçoivent un questionnaire.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2010-04-01 à 2011-02-28

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Le destinataire du questionnaire est habituellement un « coordonnateur ou un gestionnaire de l'environnement ». On demande aux répondants de retourner le questionnaire rempli dans les 30 jours suivant sa réception. On envoie des avis par télécopieur aux répondants qui n'ont toujours pas répondu 45 jours après l'envoi.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

De nombreux facteurs peuvent influer sur l'exactitude des données produites au cours d'une enquête. Par exemple, il peut arriver que les répondants aient mal interprété certaines questions, qu'ils aient inscrit incorrectement les réponses sur le questionnaire ou que des erreurs se produisent à l'étape de la saisie des données ou de la mise en tableaux. Toutes les mesures sont prises pour réduire la fréquence de telles erreurs dans l'enquête.

Dès la réception des questionnaires, ceux-ci ont été numérisés au moyen d'un système d'imagerie qui a permis de saisir les données pour ensuite les transférer dans une base de données. Une première vérification des données transmises ont été effectué au moyen d'un programme automatisé de vérification de contrôle (BLAISE). Ce programme a permis de vérifier si toutes les cellules obligatoires avaient été remplies, si certaines valeurs correspondaient aux intervalles acceptables, si l'enchaînement des questions ont été respecté et si les totaux étaient égaux à la somme de leurs composantes. Les agents de collecte ont évalué les rejets à la vérification et ont concentré les efforts de suivi en conséquence. Le suivi des cas de non-réponse et la validation des données ont été effectués par téléphone ou télécopieur.

La vérification ultérieure des données a été effectuée par les agents spécialisés qui ont comparé les données historiques avec les données transmises afin de déterminer si les différences entre les cycles d'enquête étaient raisonnables. Dans les cas où elles ne l'étaient pas, on a demandé aux agents de collecte de confirmer les réponses avec les répondants. Les agents spécialisés ont également entrepris des recherches sur les entreprises (dans les rapports annuels, sur les sites Web, etc.) afin de vérifier l'information transmise par les répondants.

Imputation

L'imputation statistique est utilisée pour les enregistrements de réponse partielle. Cinq méthodes d'imputation sont utilisées lors de l'Enquête sur l'eau dans les industries : l'imputation déterministe (une seule valeur possible pour le champ à imputer), l'imputation historique, l'imputation par ratio, l'imputation donneur (reposant sur la mise en oeuvre de la méthode du « plus proche voisin » pour trouver un enregistrement valide qui soit le plus similaire possible à l'enregistrement pour lequel est requise l'imputation) et l'imputation manuelle. Aux fins de l'imputation, les ratios ont été estimés et les enregistrements de donneurs ont été sélectionnés selon le même groupe d'industries ou le plus semblable, à l'intérieur de régions géographiques précisées.

Estimation

Les valeurs de réponse pour les unités échantillonnées sont multipliées par un poids d'échantillonnage afin d'obtenir une estimation représentative de l'ensemble de la population observée. Le poids d'échantillonnage est calculé au moyen d'un certain nombre de facteurs, au nombre desquels figure la probabilité pour l'unité d'être sélectionnée dans l'échantillon. Finalement, les poids on été ajustés afin de compenser pour la portion de la population non-couverte par l'échantillonnage et la non-résponse.

Évaluation de la qualité

L'évaluation des données et la détection des erreurs au moment de la collecte constituent des façons importantes de s'assurer que les estimations finales qui sont produites sont de bonne qualité. Toutefois, les résultats de l'enquête sont aussi évalués après la collecte des données et la production des estimations. Une des façons d'évaluer la qualité des données consiste à les comparer aux tendances pour d'autres données recueillies. Pour l'Enquête sur l'eau dans les industries, les estimations de 2009 ont été comparées avec celles de 2007 et de 2005. Cette comparaison historique a permis de s'assurer que les estimations étaient cohérentes.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Des erreurs d'échantillonnage surviennent lorsque l'information recueillie auprès d'un échantillon de population est appliquée à l'ensemble de la population. Les méthodes d'échantillonnage et d'estimation, la taille de l'échantillon et la variabilité inhérente à chaque variable mesurée permettent de déterminer l'erreur d'échantillonnage. Le coefficient de variation (CV) est l'un des outils de mesure des erreurs d'échantillonnage. Il représente la proportion de l'estimation qui découle de la variabilité à laquelle elle est associée. Dans le cadre de l'Enquête sur l'utilisation industrielle de l'eau, les CV ont été calculés pour les variables principales et sont indiqués dans les tableaux de données. Ces renseignements sont disponibles dans la publication de Statistique Canada intitulée "Utilisation industrielle de l'eau, 2009" (no 16-401-X au catalogue), accessible grâce au lien 'Publications' du menu latéral situé dans le coin supérieur gauche de l'écran (faire défiler l'affichage vers le haut pour le voir).

Les erreurs reliées à la réponse peuvent être causées par la conception du questionnaire, par les caractéristiques d'une question, par l'incapacité ou la réticence du répondant à fournir la bonne information, par la mauvaise interprétation des questions ou par des problèmes de définition. Ces erreurs sont maîtrisées grâce au soin apporté à la conception et à l'essai du questionnaire, à l'utilisation de concepts simples et aux vérifications de la cohérence.

De telles erreurs de traitement peuvent survenir à différentes étapes du traitement comme la saisie, la vérification et la mise en tableau des données. Des mesures ont été prises pour tenter de réduire au minimum ces erreurs.

Des erreurs reliées à la non-réponse peuvent survenir lorsque des répondants refusent de répondre, sont incapables de répondre ou produisent leur déclaration trop tardivement. Les non-réponses totales, c'est-à-dire lorsque l'ensemble des questions est laissé sans réponse, ont été traitées par rajustement des pondérations attribuées aux enregistrements, de façon à ce qu'un fichier ayant fait l'objet d'une réponse puisse également représenter d'autres unités sans réponse avec des caractéristiques analogues (p. ex. taille, province, industrie). Les données élémentaires manquantes sont imputées au titre des non-réponses partielles (c'est-à-dire lorsque quelques questions seulement sont laissées sans réponse).

Pour l'année de référence 2009, le taux de réponse pour la composante de l'enquête relative aux industries manufacturières était de 70%, pour la composante des industries minières, 79%, alors qu'il a atteint 84% pour les centrales thermiques d'énergie électrique.

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