Comptes économiques provinciaux

Information détaillée pour 2009

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

1902

Le programme des Comptes économiques provinciaux produit des estimations annuelles de certains agrégats des comptes des revenus et dépenses par province et territoire : produit intérieur brut, demande intérieure finale, revenu personnel et comptes du secteur des administrations publiques.

Date de la parution - 4 novembre 2010

Aperçu

Le programme des Comptes économiques provinciaux produit des estimations annuelles de certains agrégats des Comptes des revenus et dépenses (CRD) par province et territoire : produit intérieur brut, demande intérieure finale, revenu personnel et comptes du secteur des administrations publiques.

Les données sont utilisées dans le domaine de l'analyse macro-économique et de la prévision, dans le domaine de l'analyse des politiques et aux fins de l'établissement de modèles économétriques et de tests d'hypothèses par des fonctionnaires fédéraux et provinciaux, par des gens d'affaires, des universitaires, des économistes et des organismes internationaux.

Pour une description plus complète, bien que sommaire, veuillez consulter le document intitulé "Aperçu des Comptes économiques provinciaux" disponible dans la section "Documentation" à la fin des informations détaillées de cette enquête.

Activité statistique

Le Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC) fournit un cadre conceptuel intégré de statistiques pour l'étude de l'état et du rendement de l'économie canadienne. Les comptes sont axés sur la mesure des activités liées à la production de biens et de services, à la vente de biens et de services sur les marchés financiers, aux transactions financières qui les sous-tendent et aux situations financières qui en découlent.

Pour produire des statistiques financières, le SCNC mesure les aspects économiques du secteur public au Canada, y compris les relations financières entre les milliers d'entités qui constituent les trois ordres de l'administration publique au Canada (fédéral, provincial et territorial, et local). Pour mener à bien ce programme, le SCNC se sert d'un univers de toutes les entités du secteur public, y compris leurs interrelations complexes.

Comptes provinciaux et territoriaux - Le Système des comptes économiques nationaux permet de diffuser une grande variété de données à l'échelon provincial ou territorial sur des sujets comme l'environnement, les finances publiques, le produit intérieur brut (PIB) et ses composantes, le produit intérieur brut par industrie, le tourisme et la productivité du travail.

Sujets

  • Comptes des revenus et dépenses
  • Comptes économiques
  • Produit intérieur brut

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'économie canadienne (les individus, les entreprises individuelles, les sociétés, les administrations publiques et les non-résidents).

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Les Comptes économiques provinciaux (CÉP) donnent une mesure annuelle de l'activité macroéconomique, telle que représentée par le PIB en termes de revenus et de dépenses, dont la production dépend fortement d'une foule de renseignements fournis par divers programmes de Statistique Canada. Le processus complexe de calcul du PIB par province, de ses composantes et des comptes sectoriels sous jacents nécessite la compilation, l'intégration et l'analyse d'une très grande quantité d'information provenant de diverses divisions d'enquête du Bureau, conjuguée à d'autres données.

À Statistique Canada, les grands fournisseurs de données incluent la Division de l'agriculture, la Division de l'investissement et du stock de capital, la Division de la statistique du revenu, la Division du commerce international, la Division de la statistique du commerce, la Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie, la Division de l'organisation et des finances de l'industrie, la Division du travail, la Division des prix, la Division des institutions publiques et la Division des données fiscales. Il existe aussi une grande quantité de sources de données externes et administratives.

Détection des erreurs

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Les comptes économiques provinciaux mesurent la valeur de la production sans double compte de deux façons différentes. La première consiste simplement à additionner tous les revenus des facteurs (salaires et traitements, bénéfices) engendrés par cette activité productive, qui sont constitués de deux éléments: le revenu du travail et le revenu du capital. La deuxième méthode consiste à prendre la somme de toutes les ventes des entreprises aux utilisateurs finals, c'est-à-dire les consommateurs, les administrations, les entreprises (au compte de capital), ou à l'exportation. Cette méthode permet aussi d'obtenir la valeur sans double compte de la production totale. Il faut évidemment déduire les importations du total, car elles sont implicitement comprises dans ces ventes finales et ne doivent pas être comptées comme une partie de la production indigène (puisqu'elles représentent une partie de la production exogène à la province). Les ventes entre entreprises (production intermédiaire) ne doivent pas être comptées, sinon il y aurait double compte, car toute la production intermédiaire est comprise dans la production finale vendue aux utilisateurs. Cette méthode des 'ventes aux utilisateurs finals' (ou de la 'somme des dépenses') donne la même valeur de la production que la méthode de la 'somme des revenus'. Après que les estimations initiales du produit intérieur brut (PIB) calculées selon les revenus et selon les dépenses sont produites, l'évaluation de la divergence est effectuée.

Le PIB réel est seulement calculé en termes de dépenses, car on ne peut séparer la valeur des composantes du revenu entre les quantités et les prix. Il n'existe donc pas d'indicateurs permettant d'enlever l'effet de l'inflation et donc de calculer les composantes du PIB en termes de revenus en valeur réelle. C'est pourquoi seules les composantes du PIB en termes de dépenses sont calculées en valeur réelle.

Évaluation de la qualité

Les données sont analysées afin de vérifier l'uniformité des séries chronologiques, d'établir des liens avec les événements économiques courants, de cerner les problèmes découlant des données sources et d'assurer la cohérence. Également, la divergence entre les estimations du PIB calculé selon les revenus et selon les dépenses est évaluée.

Il est impossible de produire un équivalent des Comptes économiques provinciaux, mesurés en termes de revenus et de dépenses, sauf au niveau agrégé. Au niveau du PIB, la valeur sans double compte de la production peut également être mesurée en soustrayant de la valeur brute de la production de chaque entreprise, la valeur des intrants intermédiaires de l'entreprise sous forme de ses achats auprès d'autres entreprises (y compris les importations). On obtient ainsi la « valeur ajoutée nette » de l'entreprise à la production. Des estimations de ce type sont produites dans les tableaux provinciaux des entrées- sorties, ainsi que dans les estimations du PIB par province selon l'industrie. Les estimations réelles du PIB peuvent donc être comparées aux résultats du programme d'évaluation du PIB par province selon l'industrie. Annuellement, les données provinciales sur les revenus et les dépenses sont étalonnées d'après les comptes des entrées-sorties.

Certaines composantes des valeurs du PIB en termes de revenus et de dépenses peuvent être obtenues auprès des divisions d'enquête, mais, habituellement, les données ne sont pas directement comparables. Ainsi, la variable « bénéfices des sociétés » est publiée dans les Statistiques financières trimestrielles, mais elle diffère de la mesure du PIB en termes de revenus à cause de certains ajustements apportés aux concepts des comptes nationaux. De plus on doit faire la répartition des bénéfices des sociétés par province et par territoire de façon à refléter l'endroit où l'activité a eu lieu et non l'emplacement du siège social de l'entreprise.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Révisions - Les estimations préliminaires sont publiées au printemps suivant l'année de référence et révisées à l'automne de la même année. Lors de la diffusion automnale, des révisions sont aussi apportées aux estimations des trois années antérieures. Normalement, les estimations ne sont plus révisées après cela, sauf quand une révision historique est réalisée, habituellement une fois tous les dix ans. Des révisions statistiques sont faites afin d'intégrer l'information la plus récente tirée des enquêtes, des statistiques sur l'impôt, des comptes publics, des recensements, etc., ainsi que du processus annuel d'étalonnage d'après les comptes d'entrées-sorties.

Désaisonnalisation - Presque toutes les séries des CÉP trimestriels sont désaisonnalisées. En général, la désaisonnalisation est faite au niveau d'agrégation le plus petit et les agrégats désaisonnalisés sont obtenus par sommation. Les séries chronologiques sont désaisonnalisées selon la méthode X 11 ARIMA de Statistique Canada.

Exactitude des données

Les comptes sont conçus comme un système à double entrée dans lequel les valeurs totales du PIB en termes de revenus et de dépenses devraient, en principe, être identiques. En fait, il existe presque toujours un écart entre les deux à cause de la présence d'erreurs dans les données de référence, de l'imperfection des techniques d'estimation, de différences entre les méthodes de désaisonnalisation et de différences entre les moments où les revenus et les dépenses sont enregistrés.

La grandeur de la divergence, qui découle de la procédure d'estimation, est un indicateur de la fiabilité globale du système. Cependant, cet indicateur n'est que partiel et plutôt insuffisant. Un autre indicateur de qualité est la mesure dans laquelle le PIB réel en termes de dépenses se compare au PIB réel selon l'industrie.

Aucune mesure directe de la marge d'erreur dans les estimations ne peut être calculée. Il est toutefois possible d'inférer la qualité des estimations d'après l'analyse des révisions et d'après une évaluation subjective des sources de données et de la méthodologie utilisées pour produire les estimations.

Documentation

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