Enquête sur l'innovation

Information détaillée pour 1997-1999

Statut :

Inactive

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

4218

Les données recueillies par cette enquête fournit des informations sur l'innovation et les activités d'innovation des entreprises canadiennes, ainsi que leurs caractéristiques.

Date de la parution - 31 janvier 2000

Aperçu

L'enquête fait partie d'un programme permanent visant à mesurer l'innovation au Canada. En vue d'atteindre cet objectif, on recueille des données sur des produits et des procédés nouveaux et sensiblement améliorés qui ont vu le jour au cours d'une période de trois ans. Les données recueillies dans le cadre de l'enquête portent sur l'innovation et les activités d'innovation des entreprises canadiennes, ainsi que sur leurs caractéristiques. Parmi les sujets abordés figurent les activités d'innovation, les sources d'information, les problèmes et obstacles, l'incidence de l'innovation, les ententes de collaboration, les facteurs de succès commercial, la protection de la propriété intellectuelle et l'utilisation de programmes de soutien du gouvernement. L'enquête se tient tous les trois ou quatre ans, selon les besoins, et porte sur une période de référence de trois ans. Les industries visées par l'enquête varient. La couverture est déterminée dans une large mesure par le parrainage assuré par le client.

Les estimations tirées de l'enquête sont utilisées par :
. les entreprises pour analyser les marchés;
. les associations commerciales pour étudier la performance et d'autres caractéristiques des industries qu'elles représentent;
. les administrations pour élaborer les politiques économiques nationales et régionales.

Parmi les enquêtes sur l'innovation effectuée par le passé par Statistique Canada figurent l'Enquête sur les innovations et les technologies de pointe de 1993, qui portait sur les entreprises de fabrication, l'Enquête sur l'innovation de 1996, qui était axée sur les communications, les services financiers et les services techniques aux entreprises, l'Enquête de 1999 sur l'innovation, les technologies et les pratiques de pointe dans l'industrie de la construction et les industries connexes, et l'Enquête sur l'innovation 1999, qui portait sur le secteur de la fabrication et sur certaines branches des ressources naturelles pour la période de référence de 1997 à 1999. L'Enquête sur l'innovation 2003 était axée sur les industries des technologies de l'information et des communications, certaines industries des services professionnels, scientifiques et techniques, certaines industries de services de soutien du secteur des ressources naturelles, et certaines industries du secteur des transports pour la période de référence de 2001 à 2003.

Activité statistique

Les sciences et la technologie (S&T) et la société de l'information ont une incidence sur notre travail, nos affaires et nos vies. Ces concepts sont étroitement interreliés : les sciences fournissent de nouvelles façons de comprendre le fonctionnement du monde, la technologie se sert de cette nouvelle compréhension pour l'élaboration de produits et services innovateurs, et la société de l'information est l'un des résultats de ces innovations.

Les gens s'adressent à Statistique Canada pour obtenir une mesure et une explication des répercussions sociales et économiques de ces changements.

Ce programme vise à élaborer des indicateurs utiles à l'égard de l'activité liée aux sciences et à la technologie au Canada, dans un cadre les regroupant de manière cohérente.

Période de collecte : Fin de l'automne de la période de référence

Sujets

  • Innovation
  • Sciences et technologie

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible de l'enquête était constituée de toutes les entreprises du secteur de la fabrication (SCIAN 31-33) (Système de classification des industries de l'Amérique du Nord, Statistique Canada, 1998) et de toutes les entreprises de certaines branches des ressources naturelles (SCIAN 1133, 212, 2211). La nécessité de produire des statistiques provinciales a constitué le critère principal pour la définition de l'unité d'échantillonnage. Par suite des recommandations d'Eurostat, on a retenu l'entreprise. Dans la mesure du possible, les données provinciales doivent être le résultat d'enquêtes à Statistique Canada.

Par conséquent, à l'intérieur de chaque province et pour chaque entreprise, tous les établissements codés selon le même code à 4 chiffres du SCIAN ont été regroupés pour constituer une unité d'échantillonnage ou une « entreprise provinciale » Afin de réduire le fardeau de réponse des petites entreprises, seules les entreprises provinciales comptant au moins 20 employés et ayant un revenu brut d'entreprise d'au moins 250 000 $ ont été prises en compte du moment de la sélection de l'échantillon.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été conçu par la Division des sciences, de l'innovation et de l'information électronique de Statistique Canada, de concert avec le personnel d'Industrie Canada, de l'Institut de recherche en construction du Conseil national de recherches du Canada et de Ressources naturelles Canada. Statistique Canada a effectué des interviews cognitives auprès d'un petit échantillon d'entreprises, dans les deux langues officielles, afin de s'assurer que les questions étaient bien comprises. La rétroaction découlant de ces interviews a été intégrée dans le questionnaire.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête par échantillon.

Description de la base de sondage: Statistique Canada a beaucoup d'enquêtes annuelles qui recueillent des données sur la production.. Afin de réduire le fardeau de réponse dans le cadre de l'Enquête sur l'innovation, il a été décidé de limiter les questions à celles portant sur la nature des innovations. Afin de fournir des données sur la production parallèlement aux données sur l'innovation, l'échantillon correspondait à un sous échantillon des répondants aux enquêtes effectuées par la Division de la fabrication, de la construction et de l'énergie (DFCE) de Statistique Canada et par Ressources naturelles Canada. Il s'agit notamment de l'Enquête annuelle des manufactures de la DFCE, de l'Enquête annuelle sur les mines de charbon, de l'Enquête annuelle sur la production d'électricité, ainsi que du Recensement annuel des mines, des carrières et des sablières de Ressources naturelles Canada. Du fait que l'on a utilisé un sous échantillon de répondants de ces enquêtes, les nouvelles entreprises (créées après 1997) ne faisaient pas partie de la population visée. Au moment de la sélection de l'échantillon, on a retenu les données les plus à jour pour une année commune. Seules les entreprises qui avaient répondu aux enquêtes sur la production pouvaient faire partie de la population de l'Enquête sur l'innovation.

Unités d'échantillonnage : La nécessité de produire des statistiques provinciales a constitué le critère principal pour la définition de l'unité d'échantillonnage. Par suite des recommandations d'Eurostat, on a retenu l'entreprise. Dans la mesure du possible, les données provinciales doivent être le résultat d'enquêtes à Statistique Canada. Par conséquent, à l'intérieur de chaque province et pour chaque entreprise, tous les établissements codés selon le même code à 4 chiffres du SCIAN ont été regroupés pour constituer une unité d'échantillonnage ou une « entreprise provinciale » Afin de réduire le fardeau de réponse des petites entreprises, seules les entreprises provinciales comptant au moins 20 employés et ayant un revenu brut d'entreprise d'au moins 250 000 $ ont été prises en compte du moment de la sélection de l'échantillon.

Stratification : Au total, 36 strates de branches d'activité ont été déterminées, à partir des regroupements des codes à 4 chiffres du SCIAN. L'échantillon a été tiré de façon aléatoire, à partir de la population des entreprises provinciales stratifiées selon la province et des 36 strates de branches d'activité (31 strates pour la fabrication et 5 strates pour certaines branches des ressources naturelles).

Taille d'échantillon: Dans le cadre d'une entente fédérale provinciale, l'échantillon du Québec a été augmenté. L'échantillon final, au niveau national, était constitué de 5 944 entreprises provinciales dans le secteur de la fabrication, et de 674 entreprises provinciales dans certaines branches des ressources naturelles.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : septembre à décembre 1999

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

On a eu recours aux interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO) pour recueillir les données d'enquête. Toutes les unités de l'échantillon ont fait l'objet d'un « contact préliminaire », afin de déterminer le nom et l'adresse postale correcte du répondant, à savoir, le président directeur général (PDG) de l'entreprise ou la personne désignée par ce dernier. Les questionnaires ont été envoyés par la poste, et ils ont fait l'objet d'un suivi par téléphone et par télécopieur, afin d'inciter les non répondants à répondre.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Des vérifications de validité et de cheminement ont été intégrées au système de saisie des données et ont été appliquées au cours de la collecte des données et de l'entrée des données. Les vérifications de validité ont permis de s'assurer que les réponses à une question particulière correspondaient à un nombre limité de valeurs possibles. Des vérifications de cohérence postérieures à la collecte ont été appliquées aux questionnaires remplis.

Imputation

On a eu recours à l'imputation pour les réponses manquantes aux questions non obligatoires. Le logiciel du Système généralisé de vérification et d'imputation (SGVI) a servi à sélectionner les donneurs.

Il existe plusieurs cas où la pertinence d'un ensemble de questions dépend d'une réponse à une question précédente. La capacité de suivre un enchaînement de questions dépend de la nature de la réponse. Les réponses subséquentes sont influencées par le comportement de l'entreprise indiquée à la question précédente. L'imputation par bloc (un donneur) a été utilisée pour ces questions comportant une corrélation, afin d'éviter les rejets à la vérification. Par exemple, seules les entreprises qui avaient indiqué avoir introduit des produits nouveaux ou sensiblement améliorés dans la première partie de la question 12 ont répondu aux deux sections suivantes. Ainsi, si l'une ou l'autre de ces sections n'était pas remplie, les trois sections étaient remplies à partir des résultats d'un donneur. De même, pour la question 24, seules les entreprises qui ont indiqué avoir eu des activités de R D ont fourni des renseignements au sujet de la fréquence et du lieu de ces activités. Ces deux sections ont aussi fait l'objet d'une imputation par bloc si des valeurs étaient absentes. Enfin, à la question 26, les répondants ont indiqué à la fois le nombre de demandes de brevet qu'ils avaient présentées, dans les cas où ils avaient indiqué avoir fait au moins une demande de brevet. Si l'une ou l'autre de ces valeurs était absente, les deux ont été obtenues à partir d'un enregistrement donneur.

Les questions 14, 15 et 16 portent toutes sur les ententes de collaboration. La sous population des partenaires d'ententes a été déterminée à partir de la réponse à la première partie de la question 14. Seule cette sous population a dû remplir les séries subséquentes de questions sur les raisons qui l'ont incité à collaborer (le reste de la question 14), ainsi que sur l'identité et l'emplacement des collaborateurs (questions 15 ou 16). Lorsqu'on a dû recourir à l'imputation, les réponses du donneur ont été appliquées à ces trois questions. Cela a éliminé la possibilité d'utiliser ces enregistrements de donneurs qui n'avaient pas collaboré, pour la question 14, et l'enregistrement d'un autre donneur qui avait collaboré, pour les questions 15 ou 16, ce qui aurait donné lieu à un rejet à la vérification.

Le groupe des questions 17 à 20 se rapportaient à l'innovation la plus importante de l'entreprise. Seules les entreprises qui ont décrit leur innovation la plus importante à la question 17 ont servi à l'imputation pour les questions 18 à 20. On a eu recours à l'imputation par bloc, étant donné que ces questions comportent une corrélation.

Certaines questions (questions 8, 10, 13, 25 et 29) comprenaient des choix comportant une corrélation. Les composantes de ces choix de réponses représentaient en fait une question. Lorsque l'une ou l'autre des parties de ces questions ne comportait pas de réponse, on a eu recours à l'imputation par bloc.

Les questions qui ne comprenaient pas de parties corrélées (questions 1, 2 et 9) ont été imputées ligne par ligne.

Les changements touchant le nombre total d'employés, à la question 28, constituent un phénomène propre à une entreprise. Au cours du processus de vérification, les non réponses à cette question ont été codées comme ne sait pas.

On n'a pas eu recours à l'imputation pour les questions nécessitant une réponse en toutes lettres (questions 7, 11 et 17).

Estimation

Le taux de réponse pour l'enquête équivaut au nombre total de questionnaires remplis, en pourcentage de l'échantillon total actif faisant partie du champ de l'enquête. Le taux de réponse global pour les entreprises de la fabrication se situait à 95 %, soit 5 455 questionnaires remplis au total. Le taux de réponse global pour certaines branches des ressources naturelles a été de 94 %, soit un total de 582 questionnaires remplis.

Compte tenu du faible taux de non réponse (5 %) de l'enquête, il a été décidé qu'il serait raisonnable de partir du principe que les caractéristiques de la population non répondante étaient les mêmes que celles de la population répondante. Par conséquent, il a été décidé que la contribution de la non réponse aux estimations devait être prise en compte pour le rajustement des poids d'échantillon de la population répondante.

Des estimations fondées sur les réponses aux questions d'enquête sont des estimations de la population, c'est à dire qu'elles représentent le pourcentage d'entreprises de la population qui affichent une caractéristique particulière. Les estimations de la population sont le résultat du produit de la variable de réponse et du poids d'échantillonnage.

Le document ci-joint fournit une description des erreurs d'échantillonage.

Évaluation de la qualité

La qualité des données a été évaluée en fonction des normes de qualité en vigueur à Statistique Canada, en l'occurrence, la pertinence des données, leur exactitude, leur actualité, l'accessibilité, et la cohérence.

La pertinence des données a été assurée par une active collaboration dans la conception du questionnaire entre la Division des sciences, de l'innovation et de l'information électronique (DSIIE) de Statistique Canada, Industrie Canada, l'Institut de recherche en construction du Conseil national de recherches du Canada, et Ressources Naturelles Canada.

L'exactitude des données a été assurée en faisant des interviews cognitives dans les deux langues officielles auprès des répondants potentiels. Leurs commentaires ont été intégrés à la version finale du questionnaire.

Du fin de la collecte des données et la première annonce des données s'écoule deux mois, assurant ainsi l'actualité des données.

L'accessibilité des usagers aux données est faite par plusieurs voies : le partage des données avec les agences provinciales de statistique, le programme d'accès facilité, les documents de travail disponibles sur le site web de Statistique Canada, et les tableaux descriptifs produits pour les partenaires.

Pour aider les usagers à mieux interpréter les données, les définitions des concepts, les classifications utilisées, la méthodologie de la collecte des données, de même que les indicateurs de l'exactitude des données sont disponibles.

La cohérence des données est assurée par l'utilisation des signes conventionnels de Statistique Canada dans tous tableaux des données.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Le taux de réponse de cette enquête a été calculé comme le nombre total de questionnaires complétés étant un pourcentage du total actif, échantillonage. Le taux de réponse des industries manufacturières était de 95 %, pour un total de 5, 455 questionnaires complétés. Le taux de réponse pour les industries de ressources naturelles était de 94 %, pour un total de 582 questionnaires complétés.

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