Enquête sur les dépenses du gouvernement fédéral au titre de l'éducation (EDGFE)

Information détaillée pour 2000/2001

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3140

L'objectif de cette enquête est de recueillir des données sur les dépenses du gouvernement fédéral en matière d'éducation.

Date de la parution - 25 novembre 2003 (voir le catalogue en ligne numéro 81-582-X)

Aperçu

L'Enquête sur les dépenses du gouvernement fédéral au titre de l'éducation permet de déterminer, en détail, le soutien financier direct du gouvernement fédéral à l'éducation, à tous les niveaux, par ministère et par province/territoire. Un questionnaire uniformisé est envoyé à tous les ministères et organismes fédéraux ayant des programmes en matière d'éducation et de formation.

Les utilisateurs de ces données comprennent des intervenants de Statistique Canada et de l'extérieur du Bureau. Les renseignements recueillis dans cette enquête, ainsi que d'autres enquêtes financières, permettent aux gouvernements et aux différentes associations du secteur de l'éducation d'obtenir de l'information qui les aide à établir des politiques en matière d'éducation. Les utilisateurs externes de ces données comprennent les ministères du gouvernement fédéral qui, bien entendu, sont également des fournisseurs de données. Les données recueillies sont également utilisées pour faire le rapprochement des données financières d'autres sources. De plus, ces données font partie des intrants sous « Revenus et dépenses totals du Canada », qui sont requis par de nombreuses organisations.

D'autres divisions de Statistique Canada utilisent également ces données de façon « indirecte » en tant qu'intrants dans leurs programmes statistiques, par exemple, des données repères annuelles sont produites pour les enquêtes infrannuelles sur le revenu du travail et pour alimenter le Système de comptabilité nationale et la Division des institutions publiques. Les données de cette enquête sont également utilisées pour transmettre des renseignements à des organisations internationales telle que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De plus, ces données sont également utilisées comme intrants pour le Programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation, ainsi que pour la publication Tendances sociales canadiennes.

Période de référence : 1er avril - 31 mars

Période de collecte : Mars à décembre

Sujets

  • Éducation, formation et apprentissage
  • Finances de l'éducation
  • Gouvernement

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible comprend les ministères, organismes, commissions, conseils et sociétés d'État fédéraux.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été conçu à l'origine il y a de nombreuses années par Statistique Canada et par d'autres ministères fédéraux liés directement au secteur de l'éducation. Comme le concept original date du début des années 1980, il n'y a pas de renseignements sur les éléments de la conception du questionnaire, des essais et des groupes de discussion. Après quelques années, la population cible est revue par le personnel de l'éducation à Statistique Canada et révisée en fonction des changements occasionnels au nom des ministères, organismes et commissions du gouvernement fédéral.

Quelques changements mineurs ont été apportés au concept du questionnaire au début des années 2000, notamment une « Autorisation de communiquer », ainsi qu'un énoncé indiquant aux répondants que s'ils choisissent d'envoyer les données par télécopieur ou par un autre moyen électronique, Statistique Canada ne peut en garantir la confidentialité. Ce n'est qu'une fois les données vraiment reçues que la Loi sur la statistique en assure la confidentialité.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible, par conséquent, aucun échantillonnage n'est effectué.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont dérivées d'autres enquêtes de Statistique Canada.

Les questionnaires et les lignes directrices sont expédiés à tous les ministères, organismes, commissions, conseils et sociétés d'État du gouvernement fédéral. L'information sur la formation linguistique est obtenue du Conseil du Trésor du Canada et le fichier des DMSF (Dépenses et main-d'oeuvre scientifiques fédérales) est reçue de la Division des sciences et de la technologie de Statistique Canada. Les données susmentionnées sont entrées dans les questionnaires pertinents. Lorsque les formules sont retournées à la Division, les données sont vérifiées à la main en regard des questionnaires de l'année précédente, sont validées et sont entrées dans le système d'information. Les données des unités non répondantes sont estimées.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La première étape de la vérification se situe à la saisie quand les données sont vérifiées visuellement et comparées aux données de l'année précédente. La vérification des données se fait aussi à partir de totaux de contrôle pour les provinces et le Canada.

Une fois les données saisies et vérifiées, le système DC2 sert à la compilation. Quand le fichier des DMSF est reçu, il est fusionné au fichier DC2 et téléchargé dans l'ordinateur central pour les vérifications suivantes.

Imputation

L'imputation pour les données manquantes, invalides ou incohérentes est assurée par le directeur de l'enquête qui peut utiliser diverses méthodes comme la méthode du voisin le plus proche, l'analyse de tendances, l'information d'autres sources publiées, etc.

Estimation

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Évaluation de la qualité

Avant l'achèvement ou la diffusion des données chaque année, celles ci seront comparées aux données de l'année précédente par le gestionnaire de l'enquête à l'aide d'augmentations et de diminutions en pourcentage des montants en dollars. Les augmentations ou diminutions relativement importantes, par programme, sont examinées et il peut y avoir des rappels à l'établissement, le cas échéant. Les données de cette enquête peuvent être vérifiées à l'aide d'autres sources publiées. Par exemple, si un ministère montre ou annonce, dans ses comptes publics, des augmentations générales des dépenses pour certains programmes d'éducation pour une année donnée et que l'enquête EDGFE de Statistique Canada remplie par l'établissement montre quant à elle une diminution, un rappel sera certainement fait auprès de cet établissement.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Il n'y a aucun besoin de désaisonnalisation ou de calendrialisation pour cette enquête. Le gérant d'enquête apporte des révisions aux données finales de fin d'année et au matériel, si nécessaire.

Exactitude des données

Le taux de réponse par ministère est passablement élevé. Habituellement autour de 90%. Le taux de réponse par programme, à l'intérieur du ministère, est aussi passablement élevé. Il se situe habituellement aux environs de 85%.

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