Enquête annuelle sur le commerce de gros

Information détaillée pour 2002

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

2445

Cette enquête sert à recueillir des données financières et d'exploitation nécessaires à la production de statistiques de cette industrie.

Date de la parution - 16 avril 2004

Aperçu

L'objectif de l'enquête annuelle sur le commerce de gros est de présenter des données courantes sur les recettes, les dépenses d'exploitation et les stocks des grossistes au Canada par groupe de commerce et au niveau national et provincial ou territorial pour l'année civile précédente.

Ces données sont étudiées par tous les paliers de gouvernement, les organismes gouvernementaux, le secteur du commerce de gros et les particuliers afin d'évaluer les tendances dans le secteur, d'en mesurer le rendement, d'établir des données repères et d'étudier la structure évolutive du secteur du commerce de gros. Ces renseignements sont également des données d'entrée essentielles qui permettent de mesurer les marges brutes dans le Système canadien de comptabilité nationale (SCCN).

Activité statistique

L'enquête est menée dans le cadre du programme de l'Enquête unifiée auprès des entreprises (EUE). Le programme de l'EUE a été conçu pour intégrer, au fil du temps, les quelques 200 enquêtes auprès des entreprises dans un même programme d'enquête principal. L'EUE vise à recueillir des données plus détaillées qu'auparavant sur les industries et les produits au niveau provincial, tout en évitant les chevauchements entre différents questionnaires. La restructuration des questionnaires d'enquête sur les entreprises a permis plus d'harmonie en ce qui a trait à la présentation, à la structure et au contenu, ce qui donne dans l'ensemble des statistiques économiques plus cohérentes et précises. L'approche unifiée rend la déclaration plus facile pour les entreprises ayant des activités dans différentes industries puisqu'elles peuvent ainsi fournir des renseignements similaires pour chaque succursale. Elles n'ont donc pas à remplir des questionnaires, dont la présentation, la formulation et même les concepts changent d'une industrie à l'autre.

Période de référence : L'année civile, ou le plus récent exercice financier de 12 mois dont le dernier jour se situe entre le 1er janvier et le 31 décembre.

Période de collecte : mars à octobre

Sujets

  • Commerce de détail et de gros
  • Ventes et stocks de grossistes

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est l'ensemble des établissements de commerce de gros qui ont été actifs au Canada pendant l'année de référence. Ce secteur comprend deux grands types de grossistes, soit, d'une part, les marchands en gros et, d'autre part, les agents et les courtiers en gros.

La population enquêtée est l'ensemble des établissements de commerce de gros dont il est réaliste de chercher à obtenir des renseignements. La population enquêtée diffère de la population cible car il est difficile de cerner toutes les unités relevant de la population cible à cause d'un manque de renseignements détaillés (p.ex. : erreur de classification des industries), sur certaines unités, surtout les petites entreprises dont les chiffres de ventes sont peu élevés.

La population enquêtée comprend tous les établissements statistiques (entreprises incorporées ou non) qui font partie du Registre des entreprises de Statistique Canada et dont le code SCIAN est 41 (c'est-à-dire le secteur du commerce de gros), ainsi que les petites entreprises non constituées en société ne se trouvant pas dans le Registre des entreprises et classées dans le secteur du commerce de gros.

Élaboration de l'instrument

Les spécialistes en la matière ont élaboré le contenu du questionnaire, et celui-ci a été éprouvé auprès de répondants dans les groupes de discussion. Cela a permis d'assurer que les questions, les concepts et la terminologie étaient appropriés dans une perspective conceptuelle et du point de vue des répondants. Pour ce faire, on a évalué l'intérêt des répondants à répondre, on a déterminé si les répondants ont compris les questions et les réponses attendues; exploré la compatibilité des questions et des catégories de réponse par rapport aux pratiques de tenue de livres des répondants; relevé les problèmes ou les difficultés que les répondants peuvent éprouver à extraire les renseignements et à remplir les questionnaires; vérifié l'exactitude de la traduction; obtenu les suggestions des répondants concernant les améliorations à apporter aux questionnaires, de façon qu'ils soient conviviaux

Les opérations de saisie, de vérification et de suivi sont réalisées selon la méthode de l'envoi et retour du questionnaire par la poste, ainsi que par interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO).

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Deux sources ont servi à établir l'échantillon : une enquête-échantillon probabiliste menée auprès des établissements de commerce de gros et des données fiscales pour les petites entreprises se trouvant en deçà d'un certain seuil.

Avant le tirage de l'échantillon, la population à enquêter est répartie en cellules représentant des établissements. Chaque cellule est composée de tous les établissements qui exploitent dans la même province et dont l'activité se rapporte au même groupe de commerce (agrégation des codes SCIAN) au sein d'une même entreprise. Par conséquent, chaque entreprise peut contenir plusieurs groupes d'établissements parmi un ou plusieurs groupes de commerce ou province/territoire. On appelle « unité d'échantillon » chaque groupe d'établissement appartenant à la même entreprise.

Pour chaque province et territoire, suivant le code du SCIAN retenu, on établit quatre strates de taille afin de réunir les entreprises de taille semblable. On fixe les limites de ces strates à l'aide du total estimatif du revenu des entreprises. Les groupes qui en résultent sont une strate à tirage complet des grandes entreprises (qui sont toutes comprises dans l'échantillon), deux strates à tirage partiel (dont on tire des échantillons représentatifs) et une strate à tirage nul (comportant de petites entreprises exclues de l'échantillon). On fixe des seuils ou limites de strate optimales afin de réduire le plus possible la taille de l'échantillon total.

Une fois l'échantillon tiré, on recueille à l'aide de questionnaires les données pour la strate à tirage complet et les strates à tirage partiel. Pour les unités relevant de la strate à tirage nul, on a recours à un échantillon d'enregistrements de données administratives (fiscales) afin de recueillir certains renseignements financiers.

On attribue un poids d'échantillonnage à toutes les unités sélectionnées. Un poids initial égal à l'inverse de la probabilité de sélection originale est attribué à chaque unité. Le poids d'échantillonnage est un facteur d'expansion attribué à chaque unité échantillonnée et servant à produire des estimations de la population. Par exemple, si deux unités sont sélectionnées au hasard avec une probabilité égale dans une population de 10 unités, chaque unité sélectionnée représente cinq unités de la population, et on lui attribue un poids d'échantillonnage de cinq. Ces poids sont ensuite rajustés, au moment de la préparation des résultats de l'enquête, de façon à refléter les chiffres de population les plus à jour. L'ensemble définitif de poids reflète donc aussi étroitement que possible les caractéristiques de la population du secteur en question.

Le Registre des entreprises contenait environ 122 000 établissements de commerce de gros qui ont été actifs pendant une journée au moins au cours de l'année de référence. L'échantillon comptait quelque 14 800 établissements.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Les opérations de collecte, de saisie, de vérification préliminaires des données, et de suivi des non-répondants sont toutes effectuées par la Division des opérations et de l'intégration de Statistique Canada. Les opérations de saisie, de vérification et de suivi sont réalisées selon la méthode de l'envoi et retour du questionnaire par la poste, ainsi que par interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). Les grandes unités déclarantes reçoivent un questionnaire détaillé, tandis que les petites reçoivent une version abrégée.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Dès qu'elles sont disponibles, les données recueillies sont soumises à un processus automatisé de vérification conjugué à un examen analytique afin de s'assurer de leur complétude et de leur cohérence. La liste des valeurs extrêmes est dressée en vue de leur examen manuel selon un ordre de priorité établi d'après la grandeur de l'écart par rapport à la moyenne. Ces valeurs aberrantes sont exclues du calcul des variables d'imputation effectué par le système d'imputation.

Imputation

Les unités qui n'ont pas produit de réponse au cours de la période courante font l'objet d'une imputation (leurs caractéristiques sont estimées). Cette imputation est effectuée en appliquant un facteur de croissance aux données antérieurement déclarées, dans la mesure où celles-ci sont accessibles. Le facteur de croissance est estimé en se fondant sur les réponses des unités qui ressemblent le plus aux unités faisant l'objet de l'imputation.

Lorsque des données d'enquête partielles se rapportant à trois variables clés (les recettes globales d'exploitation, les dépenses globales d'exploitation et le coût des marchandises vendues) sont transmises, les facteurs d'imputation sont calculés au niveau de l'unité en se fondant sur ces données partielles. Concernant les enregistrements pour lesquels il n'existe pas de données historiques, on emploie un système d'imputation par donneur (plus proche voisin). On obtient des renseignements sur la taille des non répondants, qu'on associe à un répondant de taille similaire. Les renseignements sur la taille comprennent les trois variables clés (les recettes globales d'exploitation, les dépenses globales d'exploitation et le coût des marchandises vendues). Si ces renseignements ne sont pas accessibles, on emploie les ventes de l'Enquête mensuelle sur le commerce de gros (numéro d'enquête 2401). Dans ce cas, les ventes mensuelles sont imputées directement au non répondant et les autres variables clés sont calculées en utilisant les données sur les ventes. Dans les autres cas, les données fiscales sont employées pour estimer les non-réponses.

Estimation

La répartition des données est nécessaire si certaines entreprises déclarent des données qui regroupent un grand nombre d'unités d'échantillonnage situées dans plus d'une province ou appartenant à plus d'une branche d'activité. Un questionnaire supplémentaire a été fourni à ces entreprises pour leur permettre de donner les statistiques principales pour chaque établissement. Ces données, conjuguées aux renseignements auxiliaires extraits principalement des dossiers fiscaux lorsque les précisions ne sont pas fournies, servent de base à la ventilation des données déclarées dans le rapport agrégé regroupant les diverses provinces où l'entreprise est en exploitation. On multiplie les valeurs déclarées (ou imputées) pour chaque établissement compris dans l'échantillon par le poids attribué à l'établissement en question, puis on additionne les valeurs pondérées pour produire les estimations. Les estimations finales sont obtenues par agrégation des estimations d'enquête et des estimations calculées d'après les données fiscales.

Les estimations sont calculées à plusieurs niveaux de détail, tels que le groupe commercial et la province, d'après les codes de classification les plus récents qui figurent dans le Registre des entreprises pour l'entité statistique et la période de référence en question. Il convient de souligner que ces codes de classification peuvent différer de ceux utilisés pour la stratification originale de l'échantillon, parce que les données sur la taille, la branche d'activité ou l'emplacement qui figurent dans les enregistrements peuvent avoir été modifiées. Les modifications de la classification des établissements sont reflétées immédiatement dans les estimations.

Évaluation de la qualité

Avant la diffusion des données, les résultats d'enquête combinés sont analysés aux fins de la comparabilité, de façon générale, ce qui comprend un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement pour ce qui est des grandes entreprises), des conditions économiques générales et des tendances historiques, ainsi que des comparaisons avec les données mensuelles annualisées d'enquête et les sources sectorielles et d'associations d'affaires.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Les données pour une industrie spécifique ou une variable peuvent être supprimées (avec une autre industrie ou variable) si le nombre d'entreprises dans la population est trop petit.

L'analyse de la confidentialité porte sur la détection d'une « divulgation directe » possible, laquelle se produit lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Bien que des efforts considérables soient déployés afin d'assurer l'observation de normes rigoureuses à toutes les étapes de la collecte et du traitement, les estimations produites renferment inévitablement certaines erreurs. Des erreurs non dues à l'échantillonnage incluent les erreurs de couverture, les erreurs reliées à la réponse, les erreurs reliées à la non-réponse, et les erreurs reliées au traitement des données.

Des mesures comme le taux de réponse (la proportion des unités de l'échantillon dont la réponse parvient dans le délai stipulé) et la fraction de réponse (la proportion de l'estimation qui s'appuie sur les données réellement déclarées) peuvent servir d'indicateurs de l'importance des erreurs non liées à l'échantillonnage. Pour l'année de référence 2002, au niveau du Canada, la fraction de réponse (FR) pour les recettes d'exploitation totales (RET) ainsi que les fractions de réponse des recettes totales s'élevaient à 78% et 77 %.

Pour de plus amples renseignements sur la fiabilité des données, ainsi que sur la fraction de réponse et le coefficient de variation, par province et territoire, veuillez consulter le document ci-bas.

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