Enquête sur la santé et les limitations d'activités: Ménages (ESLA)

Information détaillée pour 1991

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 5 ans

Numéro d'enregistrement :

3251

Statistique Canada mène une enquête sur les Canadiens (adultes et enfants), dont les activités quotidiennes pourraient être limitées en raison d'un état ou un problème de santé. Les résultats de l'enquête permettront d'identifier les difficultés et les obstacles auxquels ces Canadiens pourraient faire face.

Date de la parution - août 1994

Aperçu

L'Enquête sur la santé et les limitations d'activités : Ménages (ESLA) s'agit d'une enquête post-censitaire sur l'incapacité visant à déterminer le nombre de personnes handicapées, et leur répartition, au Canada. Des données ont été recueillies relativement à la nature et la gravité de l'incapacité ainsi qu'aux obstacles que doivent surmonter les personnes ayant une incapacité dans l'exercice de leurs activités quotidiennes.

Sujets

  • Égalité et inclusion
  • Incapacité
  • Santé
  • Société et communauté

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible de l'ESLA : Ménages comprenait toutes les personnes ayant une incapacité physique ou psychologique qui, au moment du Recensement, vivaient au Canada, y compris les résidents du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Les réserves indiennes ont été couvertes dans la cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones, menée également par Statistique Canada.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'enquête auprès des ménages s'est déroulée en deux étapes. La première consistait à ajouter deux questions de présélection au questionnaire complet du Recensement de 1991, et la deuxième, à mener l'enquête proprement dite auprès des adultes et des enfants.

Les deux questions de présélection du Recensement (numérotées 18 et 19 et portant respectivement sur les limitations d'activités et la présence d'incapacités chroniques) ont été conçues pour identifier la population cible de l'enquête avant que cette dernière n'ait lieu. De là, on pouvait canaliser les ressources de l'enquête dans l'étude de ce groupe plutôt que dans l'observation de la population en général. Ces questions ont été ajoutées au formulaire complet du Recensement de 1991, qui a été distribué au cinquième des ménages.

Les essais sur la terrain réalisés avant le recensement de 1986 ont révélé que de nombreuses personnes ayant une incapacité ne répondaient pas «Oui» aux questions sur les limitations d'activités. Même si, en général, ces personnes étaient plus actives et avaient des incapacités moins sévères, elles représentaient une composante particulière de la population ayant des incapacités, de telle sorte qu'il fallait quand même les inclure dans l'échantillon pour éviter de trop biaiser les estimations. Par conséquent, on a donc décidé d'inclure dans l'ESLA un échantillon de personnes qui avaient répondu «Non» aux questions sur l'incapacité au Recensement de 1991; ces personnes constituent l'échantillon «Non» alors que celles qui avaient répondu par l'affirmative constituent l'échantillon «Oui».

Toutes les personnes de l'échantillon «Non» ont été interviewées. Si elles répondaient oui à au moins une des questions de sélection, on remplissait le questionnaire en entier, sinon on mettait fin à l'entrevue. Des personnes interviewées, 5% ont changé leur «Non»pour un «Oui», de sorte que 5 600 autres personnes sont venues grossir l'échantillon des personnes ayant une incapacité.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : Août 1991 à octobre 1991

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données de l'enquête auprès des ménages ont été recueillies à l'automne de 1991, toute de suite apprès le Recensement de 1991. La plupart des répondants de l'échantillon «Oui» ont été interviewés au téléphone. Des circonstances particulières ont également amené la tenue d'entrevues sur place. Toutes tes entrevues menées auprès des répondants de l'échantillon «Non» ont été faites au téléphone.

Dans le cas des enfants, on interviewait un parent un ou autre adulte. Mais si le parent ou le tuteur d'un enfant plus âgé insistait pour que l'enfant réponde lui-même aux questions, l'nterviewer devait agréer à la demande.

Détection des erreurs

Tous les enregistrements de la base de données de l'ESLA ont été soumis à des vérifications complexes afin de déterminer la validité et la cohérence des réponses obtenues. Les données manquantes incomplètes ou erronées étaient considerées comme «inconnues» ou, dans certains cas, étaient estimées à partir d'autres renseignements contenus dans le même questionnaire.

La saisie de données des deux composantes de l'enquête, soit celle auprès des ménages et celle dans les établissements, a été effectuée par le personnel des bureaux régionaux de Statistique Canada. Ces données ont ensuite été transmises au bureau central pour être traitées. La saisie terminée, les questionnaires des enquêtes ont été expédiés à Ottawa.

Estimation

Les statistiques tirées de la base de données de l'Enquête sur la santé et les limitations d'activités (l'ESLA) sont des estimations fondées sur un segment de la population canadienne (environ une personne de l'échantillon «Oui» sur 75 et une personne de l'échantillon «Non» sur 200). Par conséquent, ces statistiques peuvent comporter deux types d'erreurs : d'échantillonnage et erreurs non dues à l'échantillonnage.

Dans le cadre d'une enquête probabiliste telle que l'ESLA, chaque répondant de l'échantillon représente un sous-ensemble de la population étudiée. En conséquence, on attribue à chaque enregistrement de la base de données un poids correspondant au nombre de personnes représentées. De plus, le poids est modifié de façon à compenser les refus de répondre et les écarts entre la population observée et la population cible. Les résultats de l'ESLA sont alors multipliés par le poids numérique, ce qui permet d'en arriver à une estimation pour l'ensemble de la population. Les enregistrements de l'ESLA ont été pondérés pour représenter l'ensemble de la population canadienne moins les personnes ne pouvant faire partie de l'enquête.

L'erreur d'échantillonnage est l'écart entre une estimation basée sur l'échantillon et celle que l'on aurait obtenue d'un recensement de la population que l'on aurait réalisé avec les mêmes méthodes de collecte de données. Dans le cadre d'une enquête probabiliste telle que l'ESLA, on estime cette erreur à partir des données de l'enquête en se servant de l'écart-type de l'estimation. Lorsque l'erreur d'échantillonnage d'une estimation est supérieure à 33 1/3 %, on la considère comme trop peu fiable pour être publiée. Dans ce cas, un double tiret ( -- ) remplace l'estimation dans les tableaux statistiques. Lorsque l'erreur d'échantillonnage se situe entre 16 2/3 % et 33 1/3 %, l'estimation correspondante est accompagnée de l`astérisque (*) dans un tableau . Il convient d'utiliser ces estimations avec prudence. Enfin, toute estimation dont l'erreur d'échantillonnage est inférieure à 16 2/3 % peut être utilisée sans restriction.

Toutes les autres formes d'erreurs (erreurs d'observation, de réponse, de traitement et de non réponse) sont appelées des erreurs non dues à l'échantillonnage. En général, il est difficile d'identifier certaines de ces erreurs et d'en évaluer l'importance.

Les erreurs d'observation se produisent lorsqu'un écart se glisse entre la population cible et la population-échantillon. L'intégration des données de l'ESLA à celles du Recensement de la population a réduit de beaucoup la fréquence de ce type d'erreur. Seule une partie des réserves indiennes et des logements collectifs n'ont pas été soumis à l'échantillonnage, mais comme leurs populations sont petites, leur absence n'a à peu près pas d'effet sur le chiffre de population totale. Par conséquent, les erreurs d'observation ne devraient avoir qu'une faible incidence sur les données de l'ESLA.

Une erreur de réponse se produit lorsque le répondant comprend mal une question et que l'intervieweur inscrit une réponse inexacte.

Une erreur de traitement peut se glisser à différents moments : au codage, à la saisie, à l'imputation, etc.

Toute enquête statistique est sujette à un certain pourcentage de non-réponse. Celle-ci est totale lorsque, pour une raison ou une autre, une personne choisie ne peut être interviewée. Elle est partielle lorsqu'on ne remplit qu'une partie du questionnaire. L'impact des erreurs de non-réponse sur les estimations dépend de la fréquence des non-réponses et, surtout, des différences entre les caractéristiques des répondants et de celles des non-répondants. En principe, plus ces différences sont marquées, plus elles influent sur l'exactitude des estimations.

Le taux de réponse de 87 % obtenu par l'ESLA se compare favorablement au taux que donne généralement ce type d'enquête. De plus, des mesures diverses ont été prises afin de réduire le biais attribuable aux non- réponses (par exe

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Documentation

Date de modification :