Enquête nationale sur les taux salariaux dans le secteur de la construction

Information détaillée pour 2008 (Ontario)

Statut :

Inactive

Fréquence :

Irrégulière

Numéro d'enregistrement :

2935

Cette enquête recueille des données sur les taux salariaux de professions particulières du secteur de la construction, dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf le Québec, le Manitoba et le Yukon, pour le compte de la Direction générale du travail de Ressources humaines et développement des compétences Canada.

Date de la parution - 19 février 2010

Aperçu

Cette enquête recueille des données sur les taux salariaux de professions particulières du secteur de la construction, dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf le Québec, le Manitoba et le Yukon, pour le compte du programme du travail du Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC). Les différentes régions du pays sont visées par l'enquête à tour de rôle. Des estimations sont produites pour trois taux salariaux, soit le taux initial, le maximum et le taux le plus souvent versé, pour chaque profession, pour les travailleurs syndiqués et non syndiqués, au niveau provincial/territorial et pour les régions économiques. Les estimations sont utilisées par RHDCC pour déterminer des barèmes de rémunération pour les travailleurs qui participent à des projets de construction fédéraux. le Québec, le Manitoba et le Yukon sont exclus parce que des barèmes de salaires équivalents sont établis par le gouvernement provincial ou territorial.

Sujets

  • Construction
  • Salaires, traitements et autres gains
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population observée comprend tous les établissements du secteur de la construction du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord de 2002 (code 23) qui ont effectué des travaux de construction commerciale ou institutionnelle au cours de l'année précédant l'enquête. Dans le cas des provinces, les établissements comptant moins de six employés (selon le Registre des entreprises de Statistique Canada) sont exclus. Dans le cas des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, tous les établissements sont inclus, indépendamment du nombre d'employés. Les établissements du Québec, du Manitoba et du Yukon ne sont pas inclus dans la population observée.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été fondé sur les enquêtes précédentes sur les taux salariaux généraux qui ont été entreprises par Statistique Canada. Le questionnaire est légèrement modifié pour chaque province et territoire, par suite de consultations avec les syndicats provinciaux et territoriaux et les associations d'employeurs du secteur de la construction.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Nous sommes intéressés à produire des estimations par profession. Pour obtenir de l'information sur les professions, nous devons contacter un établissement. Les enregistrements des établissements sont classés selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), mais ne comportent pas d'information sur les professions des employés travaillant dans l'établissement. On effectue le ciblage en fonction des professions en utilisant les tableaux de recensement des personnes occupées selon le niveau à quatre chiffres du SCIAN, le niveau à quatre chiffres de la Classification nationale des professions (CNP) et la région économique. Douze professions sont associées à chaque code à quatre chiffres du SCIAN de façon à optimiser la couverture de toutes les professions choisies pour l'enquête.

Pour alléger le fardeau de réponse, bien que 12 professions soient attribuées à chaque unité de l'échantillon, on demande aux répondants de fournir de l'information salariale pour un maximum de six des 12. Pour maintenir la couverture optimale, les professions associées à un code à quatre chiffres du SCIAN donné sont classées aléatoirement pour chaque établissement dans ce groupe du SCIAN, ceci afin que chaque profession présente une probabilité égale de figurer parmi les six premières.

Dans les cas où il y de l'emploi dans moins de 12 professions dans un groupe à quatre chiffres du SCIAN selon les dernières données du recensement, les tableaux sont ramenés au niveau à trois chiffres du SCIAN afin de tenter de compléter la liste de 12. Si la liste des professions est encore inférieure à 12 (parce qu'il y a de l'emploi dans moins de 12 professions dans le sous secteur à trois chiffres du SCIAN), moins de 12 professions sont associées au groupe à quatre chiffres du SCIAN.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2009-04-01 à 2009-05-30

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Une lettre de présentation est expédiée à tous les établissements de l'échantillon.

Les données sont recueillies directement des répondants au moyen d'une interview téléphonique. Elles sont saisies par les intervieweurs pendant l'interview grâce au système d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO).

Le suivi téléphonique est effectué pour les cas inachevés et les cas problématiques, notamment ceux ayant des valeurs salariales extrêmes. On demande aux répondants de fournir l'information manquante ou de confirmer ou de corriger les valeurs extrêmes.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La détection des erreurs est appliquée tant à l'étape de la collecte qu'à celle du traitement de l'enquête. Une série de contrôles de la validité et de la cohérence est intégrée au système ITAO. Le contrôle déclenche l'émission d'un message aux intervieweurs pour que les corrections puissent être effectuées à l'étape de la collecte. Les contrôles garantissent que les relations entre le salaire et les autres variables sont légitimes. Ceci comprend notamment le signalement des salaires déclarés qui sont inférieurs au salaire minimum légal provincial ou territorial.

On effectue la détection des valeurs aberrantes pour les variables salariales afin de déceler les valeurs qui sont improbables ou influentes. Si un taux salarial déclaré s'écarte de plus de trois écarts-types de sa moyenne, il est déclaré aberrant. Toutes les valeurs inhabituelles et aberrantes sont résolues au moyen de programmes informatiques ou manuellement, au cas par cas.

Imputation

On utilise l'imputation pour remplacer des données partiellement manquantes et des entrées invalides ou incohérentes au moyen d'une combinaison de méthodes d'imputation par la moyenne, par le quotient et par l'enregistrement donneur. Pour les variables salariales, le salaire de départ est imputé au moyen de la méthode d'imputation par la moyenne. Le salaire le plus fréquemment versé et le salaire maximum sont imputés au moyen de la méthode par le quotient, en utilisant le salaire de départ comme base. Le nombre total d'employés travaillant dans le secteur de la construction commerciale ou institutionnelle selon la profession est imputé au moyen de la méthode par la moyenne. La variable syndicale est imputée au moyen d'une méthode d'imputation par enregistrement donneur (c'est à-dire imputation par donneur).

Estimation

Avant l'estimation et la pondération, les chiffres d'échantillonnage sont corrigés en fonction de la non-réponse. La correction des chiffres est fondée sur les hypothèses voulant que la non-réponse soit aléatoire et qu'un non-répondant ne soit pas caractéristiquement différent d'un répondant. Les estimations sont produites au moyen du Système généralisé d'estimations (SGE).

Les enregistrements sont pondérés en fonction du nombre d'employés dans les professions; les établissements ayant plus d'employés dans une profession apportent une plus importante contribution aux estimations pour cette profession. On calcule une pondération estimative pour chaque profession et pour trois différents taux de salaires horaires : salaire initial, salaire le plus fréquemment payé et salaire maximum. Les estimations sont également produites par région infraprovinciale et par statut syndical. L'estimation de domaine est appliquée. Dans la présente enquête, le domaine regroupe tous les enregistrements pour une profession donnée aux fins du calcul statistique, indépendamment du secteur, et, dans certains cas, de la région.

Évaluation de la qualité

Dans le cadre de la présente enquête, le contrôle de la qualité comprend la détection des valeurs aberrantes pendant la collecte des données, la validation des données après la saisie et le suivi téléphonique pour les cas inachevés ou problématiques. La validation des données est effectuée au moyen de la comparaison avec les données publiées par Statistique Canada et d'autres sources et de l'analyse des tendances historiques afin de mesurer la cohérence des déclarations. Les données de Statistique Canada utilisées comprennent l'Enquête sur la population active, l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et l'indice des salaires syndicaux de la construction.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité porte sur la détection d'une « divulgation directe » possible, laquelle se produit lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Étant donné que les estimations de l'Enquête nationale sur les taux salariaux dans le secteur de la construction sont fondées sur les résultats d'un échantillon, elles sont sujettes à des erreurs d'échantillonnage. Celles ci peuvent être exprimées sous forme de coefficient de variation (CV). Le CV est l'erreur type exprimée en pourcentage de l'estimation. Dans les tableaux des résultats, les CV sont convertis en code. Le code A indique que le coefficient de variation est de l'ordre de 0 à 0,05 (très bon), le code B, de l'ordre de 0,051 à 0,15 (bon), le code C, de l'ordre de 0,151 à 0,33 (de bon à médiocre -- à utiliser avec prudence) et le code D, de l'ordre de 0,331 et plus (très médiocre).
En outre, les estimations de l'enquête peuvent contenir des erreurs non dues à l'échantillonnage, par exemple les erreurs de couverture de la population, les différences dans l'interprétation des questions, les renseignements incorrects des répondants et les erreurs d'enregistrement, de codage et de traitement des données. La non-réponse est une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage. Bien qu'il soit difficile d'évaluer l'incidence de ce type d'erreur, les taux de réponse et les taux d'imputation peuvent servir d'indicateurs du potentiel d'erreurs non dues à l'échantillonnage. L'enquête de 2008 couvrant l'Ontario a obtenu un taux de réponse d'environ 74 %, ce qui est jugé très bon dans le cas d'une enquête à participation volontaire.

Les taux d'imputation pour l'enquête de 2008 étaient les suivants :
. Employés syndiqués ou non syndiqués : 12,03 %
. Nombre d'employés à plein temps dans la profession à tout moment au cours des 12 derniers mois : 13,13 %
. Salaire horaire de départ des employés à plein temps : 12,26 %
. Salaire horaire le plus souvent versé aux employés à plein temps : 12,24 %
. Nombre d'employés qui recevaient le salaire le plus souvent versé : 15,15 %
. Salaire horaire maximum des employés à plein temps : 12,24 %

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