Programme d'analyse longitudinale de l'emploi (PALE)

Information détaillée pour 2003

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

8013

Le Programme d'analyse longitudinale de l'emploi (PALE) est une base de données qui contient des renseignements annuels sur l'emploi pour chaque entreprise avec salariés au Canada, à partir de l'année de référence 1991.

Date de la parution - 9 septembre 2005

Aperçu

Le fichier du Programme d'analyse longitudinale de l'emploi (PALE) contient des renseignements sur l'emploi concernant chaque entreprise avec salariés au Canada, pour chaque année depuis l'année de référence 1991. Le PALE présente l'avantage de couvrir l'ensemble de l'économie. Il y a environ un million d'entreprises dans le secteur marchand qui ont versé un salaire de plus d'un dollar à leurs employés et qui sont comprises dans cette base de données. Le PALE constitue un fichier longitudinal d'entreprises (entités juridiques dans le système fiscal) et non d'établissements. Pour chaque entreprise, des estimations annuelles de l'emploi et des charges salariales totales sont calculées. Le premier groupe est un compte moyen des employés de l'entreprise et n'établit pas de distinction entre les travailleurs à temps plein et les travailleurs à temps partiel. Ces données sont ensuite organisées de façon longitudinale, c'est-à-dire que chaque observation fondée sur la base de données correspond à une entreprise particulière dont les caractéristiques liées aux employés, aux salaires et au secteur sont enregistrées à différents moments dans le temps. La nature longitudinale du fichier du PALE permet de mesurer précisément les moments d'entrée et de sortie. Les entrants (ou « naissances ») d'une année donnée sont des entreprises qui ont un compte de paie en cours, mais qui n'en avaient pas l'année précédente. De la même façon, les sortants (ou « décès ») d'une année donnée sont repérés par l'absence de compte de paie en cours, alors qu'il y en avait un l'année précédente.

Le fichier du PALE a toujours servi à appuyer la recherche sur la dynamique de l'emploi. Il constitue la principale source de données des études sur la création et la disparition d'emplois au Canada, par taille d'entreprise.

Sujets

  • Heures de travail et conditions de travail
  • Industries
  • Salaires, traitements et autres gains
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population visée par le PALE comprend toutes les entreprises avec salariés au Canada, qu'elles soient constituées ou non en société. Cet univers comprend toutes les entreprises qui ont délivré un ou plusieurs états annuels de la rémunération payée (un feuillet T4) aux fins de l'impôt sur le revenu. Les travailleurs autonomes qui ne touchent pas de salaire ne sont pas inclus dans cet univers et, par conséquent, ils ne sont pas pris en compte dans le fichier du PALE. Les entreprises composées strictement de particuliers ou d'associés non salariés sont exclues du PALE. Le PALE est un fichier longitudinal d'entreprises et non d'établissements.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Le PALE est un fichier longitudinal de toutes les entreprises qui ont versé un salaire de plus d'un dollar à leurs employés.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Le nombre estimatif d'emplois pour chaque entreprise dans le fichier PALE est déterminé à partir des charges salariales déclarées à l'Agence du revenu du Canada pour l'entreprise. Ces charges salariales sont converties en emplois (appelés unités moyennes de main d'oeuvre) à l'aide de facteurs de conversion calculés à partir des résultats de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (enregistrement no 2612). Le PALE suit l'évolution des entreprises en appariant les données annuelles sur l'emploi figurant sur les feuillets T4 avec les renseignements sur les entreprises versés dans la base de sondage centrale de Statistique Canada sur les entreprises, le Registre des entreprises (voir l'enregistrement no 1105). Le pays de contrôle d'une société correspond à l'emplacement géographique où s'exerce le contrôle et constitue le pays de résidence des personnes ayant le plus de chances d'influer stratégiquement sur les activités de l'entreprise. Le pays de contrôle est établi d'après deux sources : le Registre des entreprises et les fichiers sur les liens de parenté entre sociétés.

Détection des erreurs

L'établissement de la base de données du PALE nécessite des efforts considérables pour distinguer les véritables « naissances » et « décès » des faux. Les naissances et les décès réels constituent de véritables événements d'entrée et de sortie (la création de nouvelles entreprises et l'échec d'entreprises existantes), tandis que les fausses naissances et les faux décès peuvent simplement indiquer une restructuration organisationnelle à l'intérieur de l'entreprise ou un changement dans son processus de reddition des comptes. Ces fausses naissances et faux décès sont repérés et corrigés grâce à un programme de suivi de la main d'ouvre, qui consiste essentiellement à suivre les travailleurs dans leur déplacement d'une entreprise à une autre, d'une année à l'autre. Si une nouvelle entreprise (ou naissance) compte une forte majorité des employés d'une entreprise « décédée » l'année précédente, alors l'état de ce décès et de cette naissance est sujet à vérification. Lorsqu'une nouvelle entreprise et une entreprise décédée ont un nom identique (ou similaire) ou le même numéro d'entreprise, ces naissances et décès sont reclassifiés comme entreprise continue.

La plupart des entreprises fichées dans la base de données centrale sont obtenues à partir des structures des numéros d'entreprise appartenant à des entités commerciales distinctes. Dans la plupart des cas, l'identificateur est habituellement conservé d'une année à l'autre. Cependant, l'identificateur d'une entreprise peut changer d'une année à une autre, et ce changement est souvent de nature purement administrative. C'est pourquoi il peut être interprété à tort comme une création et une disparition dans la population d'employeurs. La Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail a mis au point une méthode qui réduit le risque de ces fausses créations et disparitions. Pour chaque année, le groupe de travailleurs rattachés à chaque entreprise nouvellement repérée est comparé aux groupes de travailleurs des entreprises qui existaient l'année précédente. De même, les groupes de travailleurs rattachés aux entreprises disparues du registre sont comparés aux groupes de travailleurs de toutes les entreprises qui y figurent l'année suivante. Ces comparaisons permettent d'apparier, d'une année à l'autre, des paires d'entreprises qui peuvent avoir un lien, mais qui comportent des identificateurs différents. Si les paires d'entreprises correspondent (ou à peu près) d'après leur dénomination sociale ou leur numéro d'entreprise, elles sont fusionnées sous un seul identificateur, valable pour les enregistrements de l'entreprise de chaque année.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Au Canada, les entreprises employant des salariés sont tenues de s'inscrire auprès de l'Agence du revenu du Canada, d'utiliser un numéro d'entreprise et de remettre à chacun de leurs employés un feuillet T4 faisant état de la rémunération versée dans l'année. Ce processus crée un lien entre les employés et leur entreprise par l'entremise du numéro d'entreprise. La structure du PALE s'appuie sur ce lien, et les charges salariales déclarées permettent d'estimer le nombre d'emplois pour l'année considérée. Ces charges sont converties en emplois (appelés unités moyennes de main-d'oeuvre ou UMM) à l'aide de facteurs de conversion calculés à partir des résultats de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH). L'UMM est une mesure calculée de l'emploi moyen représenté par les charges salariales d'une entreprise qui a versé la rémunération moyenne typique de son groupe industriel à quatre chiffres, de sa province et de sa taille de l'entreprise. En l'absence de données longitudinales complètes sur l'emploi dans toutes les entreprises, on calcule l'emploi moyen en convertissant les charges salariales de chaque entreprise en une approximation du niveau d'emploi annuel moyen qu'elle représente. On obtient l'estimation de l'emploi ou l'UMM en divisant les charges salariales de l'entreprise (obtenues du système T4) par la moyenne des gains annuels par employé correspondante selon l'industrie/la province (extraite de l'EERH).

Évaluation de la qualité

Les résultats sont comparés à d'autres estimations de l'emploi à des fins de vérification.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

La base de données du PALE est mise à jour tous les ans en y ajoutant une autre année de données. Les mises à jour annuelles peuvent entraîner des changements dans les renseignements longitudinaux puisque le statut des entreprises évolue avec le temps. Certaines mesures de contrôle de la qualité sont également prises à l'occasion de chaque mise à jour annuelle, ce qui peut être la source de changements dans les fichiers transversaux.

Exactitude des données

Certaines industries, principalement dans le secteur gouvernemental, ne sont pas représentées avec exactitude au niveau à quatre chiffres du SCIAN. Il arrive souvent que des entreprises, comme les services municipaux de police et les commissions de transport, ne puissent pas être séparées de la plus grande structure administrative qu'est la municipalité.

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