Services communautaires et le placement sous garde des jeunes (SCPSGJ)

Information détaillée pour 1999-2000

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3323

Cette enquête vise à fournir d'importants indicateurs de la nature et des caractéristiques des cas de jeunes sous surveillance correctionnelle, qui sont utilisés par les organismes chargés de la justice, les médias et le public.

Date de la parution - 19 décembre 2001

Aperçu

Cette enquête recueille annuellement (selon l'exercice) des données sur l'application des décisions visant des jeunes rendues en vertu de la Loi sur les jeunes contrevenants (LJC) ainsi que sur les jeunes placés dans des établissements de détention provisoire. Les données de l'Enquête sur les services communautaires et le placement sous garde des jeunes décrivent les caractéristiques des jeunes placés sous garde ou qui font l'objet d'une ordonnance de services communautaires, selon la nature de l'infraction, la durée de la peine imposée par le tribunal et la mise en liberté des services correctionnels en fonction de la durée de la peine réelle purgée. Des renseignements démographiques sont aussi disponibles sur les admissions de jeunes (sexe, âge et statut d'Autochtone).

Les données fournissent d'importants indicateurs quant à la nature et aux caractéristiques des causes dans les services correctionnels pour les jeunes, et elles sont utilisées par les organismes responsables de la prestation de ces services, par les médias et par le public.

Activité statistique

L'enquête est menée dans le cadre de l'Entreprise nationale relative à la statistique juridique (ENRSJ). Depuis 1981, les sous-ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux chargés de l'administration de la justice au Canada, ainsi que le statisticien en chef, collaborent à une initiative connue maintenant sous le nom d'ENRSJ, dont le mandat est de fournir aux intervenants de l'appareil judiciaire et au public des renseignements sur la justice pénale et civile au Canada. Bien qu'il s'agisse d'une responsabilité partagée entre les ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux, la responsabilité première de l'élaboration de l'appareil statistique du Canada incombe à Statistique Canada.

Période de référence : Année financière

Période de collecte : Le troisième trimestre de l'année financière (début octobre, fin novembre)

Sujets

  • Crime et justice
  • Crime et justice (jeunes)
  • Enfants et jeunes
  • Services correctionnels

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'Enquête sur les services communautaires et le placement sous garde des jeunes décrit les services fournis par les organismes gouvernementaux responsables des services correctionnels pour les jeunes dans chacun des secteurs de compétence provinciaux et territoriaux. Plus précisément, les données dans ce rapport permettent d'examiner le nombre de contrevenants et leurs caractéristiques, pour les jeunes en détention ainsi que pour les services de surveillance communautaire, y compris la détention provisoire, les peines de détention et la probation.

Élaboration de l'instrument

Les outils de collecte de données agrégées et de microdonnées ainsi que les besoins en matière de données de la SCPSGJ ont été élaborés avec l'aide de représentants des organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la prestation des services correctionnels pour les jeunes au Canada.

Les microdonnées sont extraites électroniquement de bases de données administratives au moyen d'une interface électronique, et elles sont transmises à Statistique Canada sous format électronique. Avant le début de la collecte des données, ces interfaces font l'objet de nombreux contrôles pour garantir que les normes relatives aux données requises sont respectées. Dans le cas des répondants qui fournissent des données agrégées, la formule leur est envoyée directement et ils la remplissent manuellement. On ne fait pas appel à des techniques de collecte de données assistées par ordinateur, autres que les programmes locaux utilisés pour extraire des données administratives des systèmes d'information.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : Le 1er juin 2000 à 30 juin 2001

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Les secteurs de compétence qui fournissent des données agrégées remplissent une série de tableaux standard qui sont utilisés pour rassembler les données nationales sur les admissions et les mises en liberté. Les microdonnées, par contre, sont directement extraites des systèmes opérationnels des provinces, au moyen de programmes d'interfaces. Depuis 1999-2000, Terre-Neuve-et-Labrador et Alberta ont fourni des microdonnées. Les programmes d'interfaces sont conçus de façon à extraire des valeurs et des éléments d'information particuliers définis dans les besoins nationaux en données établis par les membres provinciaux, territoriaux et fédéraux de l'Entreprise nationale relative à la statistique juridique. Les microdonnées reçues par le personnel de l'enquête SCPSGJ sont traitées par le système central SCPSGJ qui vérifie et entre les microdonnées épurées dans la base de données SCPSGJ. Les données ainsi chargées sont par la suite utilisées pour générer des comptes sur les admissions, lesquels sont reproduits dans les tableaux de données agrégées standard.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

En ce qui concerne la composante microdonnées de l'enquête, on utilise actuellement très peu de méthodes d'imputation statistique pour les données manquantes ou incohérentes. Plutôt, le personnel de l'enquête examine les données agrégées SCPSGJ pour repérer les réponses manquantes ou partielles ou d'autres erreurs. On compare les comptes des nouvelles cellules avec ceux des même cellules des années précédentes pour détecter les valeurs aberrantes et vérifier la cohérence d'ensemble. On n'applique pas de méthodes informatisées pour déceler les erreurs à cause d'un petit nombre de répondants. Toutefois, les questions qui surgissent sont signalées aux fournisseurs de données locaux pour déterminer s'il existe un problème et pour définir les mesures à prendre. Les données agrégées sont vérifiées visuellement pour des erreurs et des données manquantes ainsi que des données raisonnables.

Imputation

On n'utilise pas d'imputation officielle. Les questions concernant les données manquantes et les erreurs évidentes sont réglées en consultation avec les répondants. Parfois, les répondants fournissent des estimations (occasionnellement avec l'aide du personnel d'enquête) lorsqu'ils ne disposent que de données partielles.

Estimation

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Évaluation de la qualité

Les saisies de données d'entrée sont évaluées pour les données qui manquent, les incohérences historiques, et l'existence des aberrations raisonnable.

La mesure et l'évaluation de la qualité des données constituent une tâche très complexe. Le concept de la qualité a plusieurs dimensions, il renferme plusieurs sources d'erreurs possibles, et bien souvent il n'y a aucune façon de mesurer complètement la qualité des données.

Le CCSGJ relie beaucoup sur l'exactitude de l'information du répondent et leur vérification de cette information. Les erreurs découlant de l'enregistrement, du codage, de l'entrée et de la transmission originales des données sont difficiles à mesurer et à évaluer. La plupart des systèmes informatiques des secteurs de compétence sont dotés de programmes de contrôle de base permettant de garantir que les données se situent dans des limites acceptables pour des données quantitatives. Dans certains secteurs de compétence, des tableaux de référence servent à valider les données sur les infractions au Code criminel. Il ne fait aucun doute que ces mesures contribuent à réduire le nombre d'erreurs qui parviennent au CCSJ, mais elles ne les éliminent pas entièrement. Les erreurs non systématiques sont plus difficiles à repérer et à corriger que les erreurs systématiques. Ce dernier type d'erreur peut normallement être corrigé au CCSJ, et une rétroaction sur les corrections à apporter est fournie aux secteurs de compétance.

Au CCSJ, plusieurs stratégies sont utilisées pour déceler les erreurs. Les données qui arrivent au CCSGJ font l'objet d'un examen pour déterminer les changements d'une année à l'autre dans un même secteur de compétence (lorsque cela est possible). On peut calculer des ratios pour s'assurer que les répartitions de base ne varient pas sensiblement au fil du temps. Par exemple, le ratio adolescents/adolescentes dans certains tableaux devrait être assez constant d'une année à l'autre.

Pour certaines variables, les données qui apparaissent dans les tableaux publiés n'est qu'une fraction du total possible. Des données sont indisponibles pour diverses raisons. Dans le cas de certaines variables, un secteur de compétence ne recueille tout simplement pas cet élément de donnée, ou il est recueilli mais ne peut être utilisé par l'enquête SCPSGJ. Il se peut également que d'autres données soient manquantes en raison de réponses ou de codes invalides. Lorsque cela est possible, une rétroaction est donnée au secteur de compétence pour améliorer les méthodes visant à assurer la qualité des données. On a très peu recours à l'imputation de données pour traiter les données manquantes ou erronées.

Le personnel de l'enquête SCPSGJ communique avec le secteur de compétence au sujet des problèmes cernés après le traitement initial des données dans le but d'accroître la quantité utilisable de données pour la publication. Dans certains cas, les erreurs sont rapidement corrigées (on procède à un nouveau codage). Dans d'autres cas, les erreurs sont plus difficiles à rectifier, ce qui a pour résultat que les données du secteur de compétence peuvent ne pas être incluses dans la publication.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Les résultats provisoires ne sont pas diffusés au publique. L'information pertinente sur les caractéristiques des individus est présentée sous forme de pourcentages et non diffusée comme « unités de dénombrement » afin de maintenir la confidentialité.

Révisions et désaisonnalisation

On n'a pas besoin de modifier les données au niveau des admissions et des comptes moyens pour des raisons relatives aux séries chronologiques.

Exactitude des données

L'enquête recueille des données du type 'recensement' qui sont préparées et fournit par ses répondants chez eux. La méthodologie n'inclut pas d'indicateurs formels de la qualité concernant l'exactitude et la cohérence des données mise à part le processus local de la vérification.

Documentation

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