Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable

Information détaillée pour 2005 à 2007

Statut :

Active

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

5149

L'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable est menée afin de fournir aux Canadiens de l'information nationale et régionale relative à la production d'eau potable.

Date de la parution - 27 octobre 2009 (premier d'une série de communiqués. Veuillez référer au menu lattéral de gauche, sous la rubrique "Le Quotidien")

Aperçu

L'Enquête consiste en un recensement des usines de traitement d'eau potable desservant 300 personnes ou plus et permet de recueillir de l'information sur les volumes d'eau traités, les types de traitement utilisés, les aspects financiers des activités, ainsi que la qualité de l'eau brute (de la source d'approvisionnement).

Les résultats de l'enquête produiront un portrait national des processus et coûts de traitement et de la qualité de l'eau brute à travers le Canada, pour les usines appliquant des processus de traitement complexes jusqu'aux puits d'eau souterraine nécessitant un traitement minimal ou ne nécessitant aucun traitement. Ces données seront utilisées pour suivre de près les réserves en eau brute et leur traitement sur une base régionale, et seront aussi utilisées dans l'établissement d'indicateurs et de comptes environnementaux.

Période de référence : Année civile

Sujets

  • Environnement
  • Qualité de l'environnement

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée des usines de traitement d'eau potable qui sont autorisées et réglementées par des organismes provinciaux et territoriaux, et qui traitent l'eau brute (l'eau de la source) qu'elles ont puisée dans l'environnement et qui fournissent de l'eau potable, desservant des collectivités de 300 personnes ou plus. Le questionnaire d'enquête ne vise pas à recueillir des données sur la distribution de l'eau traitée.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire d'enquête vise à recueillir des données sur les coûts de traitement, les processus utilisés ainsi que la qualité de l'eau de source (brute) et de l'eau traitée (prête au débit). Le questionnaire a été élaboré en collaboration avec des spécialistes du domaine de Santé Canada et des experts provinciaux. Un certain nombre de répondants ont aussi été consultés dans le cadre de rencontres individuelles pour s'assurer que l'information demandée était accessible et que le questionnaire pouvait être rempli dans un délai raisonnable.

La Division des comptes et de la statistique de l'environnement, en consultation avec le Centre de ressources en conception de questionnaires, a effectué des essais des questionnaires en juillet, septembre et octobre 2007 à l'échelle du Canada, notamment dans le Canada atlantique (cinq endroits), au Québec (six endroits), en Ontario (sept endroits) et dans l'Ouest canadien (six endroits). Des réunions de groupe de travail ont été organisées avec des représentants d'Environnement Canada et de Santé Canada, et les modifications définitives ont été apportées au questionnaire en fonction des résultats des essais sur le terrain et des besoins d'un indicateur de la qualité de l'eau de source actuellement élaboré par Santé Canada.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Aucun échantillonnage n'est fait, les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible.

Base de sondage
La population cible provient d'une base de sondage qui a été créée en 2007 lorsque Statistique Canada a recueilli l'inventaire des usines de traitement de l'eau potable détenus par les provinces et les territoires.

Après avoir exclu les réseaux qui fournissent de l'eau aux collectivités de moins de 300 personnes et les autres réseaux réglementés desservant les écoles, les terrains de camping, les établissements commerciaux, les parcs provinciaux, etc., on a établi une base de sondage d'environ 2 600 établissements de traitement de l'eau potable desservant des collectivités de 300 personnes ou plus, la majorité étant des réseaux (municipaux) publics.

Durant la collecte et le suivi auprès des non-répondants, environ 400 établissements de traitement de l'eau potable dans la base de sondage ont été identifiés comme ne faisant pas partie du champ de l'enquête (c'est-à-dire les établissements ayant desservi moins de 300 personnes en 2007 ou les réseaux distribuant de l'eau uniquement).

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2008-06-19 à 2009-03-31

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données ont été recueillies au moyen de questionnaires envoyés et retournés par la poste.

L'envoi des questionnaires a eu lieu en juin 2008 et les répondants ont été priés de retourner les questionnaires remplis dans les 60 jours suivant leur réception. Les questionnaires ont été adressés à une personne-ressource qui était responsable de l'établissement de traitement de l'eau potable faisant l'objet de l'enquête ou qui possédait des connaissances à son sujet. Une lettre précisant l'objectif de l'enquête, la date de retour souhaitée et les exigences juridiques relatives à la réponse était incluse dans la trousse d'envoi par la poste.

Les données ont été recueillies au moyen de l'un de deux questionnaires, à savoir, un questionnaire imprimé envoyé par la poste à tous les répondants ou un formulaire PDF pouvant enregistrer les données et les sauvegarder. Le formulaire PDF électronique, une fois rempli, devait être imprimé et retourné par la poste. On a effectué des suivis par téléphone et par télécopieur pour obtenir les données des répondants qui ont retourné des questionnaires incomplets ou qui n'ont pas répondu.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

De nombreux facteurs influent sur l'exactitude des données recueillies au cours d'une enquête. Par exemple, il peut arriver que les répondants aient mal interprété certaines questions, qu'ils aient inscrit incorrectement les réponses sur le questionnaire ou que des erreurs se produisent à l'étape de la saisie des données ou de la mise en tableaux. Toutes les mesures ont été prises pour réduire la fréquence de telles erreurs.

Les données retournées sont d'abord entrées et vérifiées à l'aide du logiciel de saisie et de vérification. Cette procédure permet de vérifier que toutes les cellules obligatoires ont été remplies, que certaines valeurs correspondent aux intervalles acceptables, qu'on a respecté l'enchaînement des questions et que les totaux sont égaux à la somme de leurs composantes. Les agents de collecte évaluent les rejets au contrôle et concentrent les efforts de suivi en conséquence. Dans les cas où les vérifications de contrôle ont échoué, on effectue des suivis par téléphone pour vérifier l'information fournie.

La vérification ultérieure des données est effectuée par des agents spécialisés qui examinent les données transmises identifiées statistiquement comme étant des valeurs aberrantes et qui comparent les données transmises portant sur 2005, 2006 et 2007 pour déterminer si les différences de données entre les années d'enquête sont raisonnables. Dans certains cas, on demande aux agents de collecte de confirmer les réponses auprès des répondants. En outre, les agents spécialisés font des recherches sur les usines de traitement de l'eau potable (rapports annuels, sites Web, etc.) afin de vérifier l'information transmise par les répondants.

Imputation

On recourt à l'imputation statistique pour les enregistrements comprenant des réponses incomplètes au questionnaire. On utilise six méthodes d'imputation pour l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable, à savoir, l'imputation déterministe (une seule valeur possible pour le champ à imputer), imputation par régression linéaire, imputation par tendance, imputation par le ratio, imputation par donneur (utilisation de la méthode du « plus proche voisin » pour trouver l'enregistrement valide qui correspond le mieux à l'enregistrement à imputer pour ce qui est du volume de l'eau traitée et d'autres caractéristiques) et l'imputation manuelle. Les critères pour l'imputation par ratio et par donneur sont diverses combinaisons de type de traitement de l'eau, type de source d'eau et emplacement géographique (province, région ou Canada). Aucune imputation n'est effectuée pour les variables de qualité de l'eau.

Estimation

Dans le processus d'estimation, les valeurs des réponses sont multipliées par un facteur de correction (poids) pour tenir compte des usines dans la population qu'il a été impossible de contacter ou qui était incapable de participer à l'enquête. Aucune estimation n'est faite en ce qui concerne les variables de qualité de l'eau.

Évaluation de la qualité

C'est la première fois que cette enquête est menée. De ce fait, aucune donnée historique n'était disponible pour fins de comparaison. En plus d'analyser les réponses individuelles pour en déterminer la cohérence dans un questionnaire, on a comparé les réponses individuelles et les estimations pondérées des totaux aux données de sources externes, lorsque possible.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Les répondants ont le choix de signer la lettre d'autorisation annexée à l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable qui donne la permission au statisticien en chef d'autoriser la diffusion des données mentionnées dans la lettre.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Les erreurs d'échantillonnage viennent du fait que l'information obtenue d'un échantillon de la population est appliquée à l'ensemble de la population. Étant donné que l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable est une enquête par recensement, l'erreur d'échantillonnage est nulle.

Les erreurs de données fournies dans les réponses peuvent être dues à la conception du questionnaire, aux caractéristiques de la question, à l'incapacité ou au refus du répondant de fournir de l'information correcte, à une mauvaise interprétation des questions ou à des problèmes conceptuels. Ces erreurs sont minimisées grâce à la conception et à la mise à l'essai soigneuses du questionnaire ainsi qu'à l'utilisation de concepts simples et de vérifications de la cohérence.

Les erreurs de traitement peuvent avoir lieu à diverses étapes comme la saisie des données, leur vérification et leur totalisation. Des mesures ont été prises pour réduire ces erreurs au minimum.

Les erreurs dues à la non réponse se produisent lorsque des usines refusent de répondre, sont incapables de le faire ou produisent leurs déclarations trop tard. Les données élémentaires manquantes sont imputées pour la non réponse partielle (c. à d. lorsque des réponses sont données aux questions obligatoires et que certaines autres questions restent sans réponse).

Le taux de réponse à l'enquête était de 54 % en l'année de référence 2005, 56 % en l'année de référence 2006 et 56 % en l'année de référence 2007. Globalement, 58 % de la population a répondu à l'une ou plusieurs des années de référence 2005, 2006 et 2007. Remarque : Le taux de réponse à l'enquête des usines de traitement de l'eau potable au Nunavut était faible. Le Nunavut n'est pas inclus dans le taux de réponse, ni dans aucun des tableaux de données.

On traite les cas de non réponse totale (c. à d. lorsque des questions obligatoires restent sans réponse) en corrigeant les poids attribués aux unités répondantes, de telle sorte qu'une unité puisse aussi représenter d'autres unités non déclarantes ayant des caractéristiques similaires (c. à d. province, région hydrographique, type de source d'eau, taille de la population desservie). L'erreur d'estimation due à la non réponse totale est appelée erreur due à la non réponse totale. Le profil de non réponse totale, la méthode d'estimation, le nombre de répondants et la variabilité associée à chaque variable mesurée déterminent l'erreur due à la non réponse totale. Si l'on suppose que les cas de non réponse totale ont été « sélectionnés » au hasard à partir de la population, alors on peut traiter les répondants statistiquement comme constituant un échantillon aléatoire. Sous cette hypothèse, le coefficient de variation (c.v.) est une mesure possible de l'erreur due à la non réponse totale. Il représente la variabilité de l'estimation exprimée en proportion de l'estimation. Dans le cadre de cette enquête, les CV ont été calculés pour les variables principales et sont indiqués dans les tableaux de données. Ces renseignements sont disponibles dans la publication de Statistique Canada intitulée "Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable" (no 16-403-X au catalogue), accessible grâce au lien 'Publications' du menu latéral situé dans le coin supérieur gauche de l'écran (faire défiler l'affichage vers le haut pour le voir).

Une légende des signes utilisés pour les c.v dans nos tableaux suit (des signes conventionnels dans les tableaux se trouvent au lien ci-dessous) :

A qualité des données excellente (coefficient de variation entre 0,01 % et 4,99 %)
B qualité des données très bonne (coefficient de variation entre 5,00 % et 9,99 %)
C qualité des données bonne (coefficient de variation entre 10,00 % et 14,99 %)
D qualité des données acceptable (coefficient de variation entre 15,00 % et 24,99 %)
E à utiliser avec prudence (coefficient de variation entre 25,00 % et 49,99 %)
F trop peu fiable pour être publié (coefficient de variation supérieur à 49,99 %)

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