Enquête annuelle sur l'hébergement des voyageurs

Information détaillée pour 1999

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

2418

Cette enquête recueille des données sur l'exploitation des entreprises d'hébergement des voyageurs en vue d'une analyse statistique et économique des établissements.

Date de la parution - 12 décembre 2001

Aperçu

Cette enquête recueille des données sur l'exploitation des entreprises en vue d'une analyse statistique et économique des établissements classés dans le sous-secteur 721 (l'hébergement des voyageurs) selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (p. ex. les hôtels, les motels, camps de chasse et de pêche, les terrains de camping, les centres de villégiature, les gîtes touristiques, et tous les autres services d'hébergement des voyageurs). Ces données sont utilisées par des exploitants commerciaux et des associations comme analyse de marché et évaluation du rendement, de la courbe d'efficacité et des tendances de leur industrie; par l'administration publique pour élaborer des politiques nationales et régionales; par une agence comme la Commission canadienne du tourisme pour une analyse et une élaboration de politiques et pour fournir en retour des statistiques précieuses et des renseignements aux industries; par Statistique Canada afin de maintenir une importante source de données pour la préparation du Système canadien des comptes nationaux.

Période de référence : Année civile

Sujets

  • États financiers et rendement
  • Hébergement et services de restauration
  • Rendement des entreprises et propriété
  • Services aux entreprises, aux consommateurs et liés à la propriété

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est constituée de tous les établissements statistiques (parfois appelés entreprises ou unités) considérés comme Services d'hébergement (SCIAN 721) selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) au cours de l'année de référence.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête par échantillon.

Plan d'échantillonnage

Le plan d'échantillonnage concerne uniquement la partie de la base de sondage relevant de la collecte directe des données. Avant la sélection d'un échantillon aléatoire, les unités sont partagées en groupes homogènes définis en fonction d'attributs sectoriels (SCIAN) et géographiques (province ou territoire). Des exigences de qualité semblables sont prévues pour chaque groupe, avec répartition en quatre sous-groupes appelés strates : tirage obligatoire, tirage complet, tirage partiel (grandes entreprises) et tirage partiel (petites entreprises).

La strate à tirage complet englobe les principales sociétés en termes de rendement industriel. Ces dernières sont incluses dans l'échantillon avec certitude, ce qui en fait des unités autoreprésentatives. La strate à tirage obligatoire est également constituée d'unités autoreprésentatives ayant une structure complexe (entreprises à plusieurs établissements, à plusieurs entités légales, ayant plusieurs codes SCIAN ou se trouvant dans plusieurs provinces). Les unités appartenant aux deux strates à tirage partiel relèvent d'un échantillon aléatoire, chaque entreprise échantillonnée représentant d'autres entreprises semblables de la combinaison secteur/province suivant l'inverse de la probabilité de sélection.

Enfin, la taille de l'échantillon a été augmentée afin de compenser pour des situations comme la non-réponse et les sociétés qui ne peuvent pas être jointes parce qu'elles ont déménagé ou fermé leurs portes. La taille finale de l'échantillon pour cette enquête, une fois exclues les entreprises qui n'auraient pas dû faire partie de la base de sondage (hors du champ d'observation, enregistrements en double, entreprises qui ne sont plus actives), était de 2421 sociétés.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Les données sont recueillies par la poste, mais les répondants ont la possibilité de répondre par téléphone ou d'utiliser d'autres méthodes de déclaration électronique.

Des procédures de suivi sont mises en place lorsqu'un questionnaire n'a pas été reçu à la fin d'une période prédéfinie.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Imputation

Les données recueillies sont sujettes à plusieurs vérifications afin d'en assurer la cohérence interne et cerner les valeurs extrêmes. En cas de non-réponse, on exécute une imputation à l'aide de la procédure « du plus proche voisin » (imputation par enregistrement donneur). Cette méthode fait appel à l'information auxiliaire dont on dispose sur le non-répondant pour identifier une société répondante ayant des caractéristiques semblables. L'enregistrement identifié selon cette procédure est par la suite utilisé comme substitut. En plus de ce type d'imputation, on a recours à une procédure d'imputation historique qui consiste à inférer une valeur imputée à partir des données provenant d'une enquête ultérieure (pour la même société).

Estimation

Avant l'étape de l'estimation, les données pour des sociétés ayant des activités de production dans plus d'une province ou plus d'un territoire ont été désaggrégées au niveau de la province. Les données d'enquête recueillies auprès de l'échantillon sont ensuite pondérées en utilisant l'inverse de la probabilité de sélection de chaque unité échantillonnée afin de produire des estimations représentatives de la population visée. Les estimations relatives aux entreprises exclues de l'enquête (c.-à-d. les entreprises non constituées et les entreprises constituées ayant un chiffre d'affaires inférieur à 50 000 $) ont été calculées en se servant des données administratives.

Les résultats combinés de l'enquête sont analysés avant d'être publiés; en général, cette opération consiste à examiner en détail les réponses individuelles (surtout celles des grandes sociétés), à revoir la conjoncture générale et les tendances historiques et enfin à comparer ces résultats aux données fiscales et à d'autres sources de données administratives (associations industrielles et de métiers).

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Exactitude des données

Malgré les efforts déployés afin que les opérations de collecte et de traitement se déroulent en fonction de normes rigoureuses, les estimations qui en résultent comportent inévitablement des erreurs. Celles-ci sont classées en deux grandes catégories : erreurs d'échantillonnage et erreurs non dues à l'échantillonnage.

Les erreurs non dues à l'échantillonnage ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent survenir pour de nombreuses raisons. Par exemple, la non-réponse est une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage. La couverture de la population, les écarts dans l'interprétation des questions, les mauvaises réponses des répondants et les erreurs de consignation, de codage et de traitement des données représentent d'autres exemples d'erreurs non liées à l'échantillonnage.

Le taux de réponse pour cette enquête a été de 76 %, compte tenu du fait que certaines entreprises n'étaient plus en affaires ou qu'elles avaient modifié leur activité principale.

Des erreurs d'échantillonnage risquent de se produire parce que les estimations proviennent d'un échantillon de la population plutôt que de la population entière. Ces erreurs dépendent de divers facteurs, notamment la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation. Une des propriétés importantes de l'échantillonnage probabiliste tient au fait que les erreurs d'échantillonnage peuvent être calculées à partir de l'échantillon à l'aide d'une mesure statistique appelée le coefficient de variation (CV). Pour des enquêtes menées à plusieurs reprises, l'écart relatif entre l'estimation d'un échantillon et l'estimation qu'on aurait dû obtenir d'un dénombrement de toutes les unités serait inférieur à deux fois le coefficient de variation, 95 fois sur 100. Les intervalles de confiance peuvent êtres édifiées autour des estimations en utilisant les CV. Premièrement, nous calculons l'erreur type en multipliant l'estimation d'un échantillon par le CV. L'estimation d'un échantillon plus ou moins deux fois l'erreur type ce qu'on appelle l'intervalle de confiance de 95%.

Pour l'Enquête annuelle de 1999 sur l'hébergement des voyageurs, les CV ont été calculés pour chaque estimation produite. De façon générale, les variables déclarées plus fréquemment ont résulté en de très bons CV (10 % ou moins), tandis que les variables déclarées moins souvent ont été associées à des CV plus élevés mais néanmoins acceptables (moins de 25 %). On peut obtenir ces CV sur demande.

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